De MarcelProust
La Prisonnière,
A la recherche du temps perdu, Marcel Proust, Livre de Poche, Gallimard, Paris, 1966, français, 444, roman, lu le 30/09/2007, bibliothèque personnelle

De MarcelProust

Proust était très moderne et avait très tôt adopté les conforts de l’automobile et du téléphone.

Là on voit qu’il était vraiment malade le père Proust pour avoir l’idée de vivre avec une femme qu’il tenait prisonnière… On en avait déjà une idée avec la jalousie féroce qu’éprouvait Swann vis à vis de supposés amants de Odette de Crécy au début de la saga de La Recherche (avant que Proust se consacre à sa propre narration). Son obsession de la perversité de mœurs qu’il prête à Albertine et dont le piège qu’il lui tend se referme sur lui puisqu’elle part de son propre chef au moment où il pensait se séparer d’elle. A chaque tome il y a un suspens qui nous oblige à prendre le tome suivant dans la foulée. Proust était déjà le maître du feuilleton. Il va me falloir attaquer Balzac dans le même genre cet hiver puisque j’arrive déjà vers la fin de ma lecture de la Recherche quarante ans après l’avoir lu pour la première fois à l’époque du Pot de Fer et d’Aquamarine.

De MarcelProust

La chambre d’écriture de Marcel Proust.

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© gaelle kermen 2010

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