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Relectures de A La Recherche du Temps Perdu

Du côté de chez Swann
A la recherche du temps perdu, Marcel Proust, Livre de Poche, Gallimard, Paris, 1968, français, 510 pages, roman, relu le 21/08/2007, bibliothèque personnelle

Voilà, en cet été 2007, j’ai repris la lecture de A la Recherche du Temps Perdu, lu une première fois il y a plus de 40 ans. Je relis cette œuvre avec le recul de mon expérience de vie. J’avais relu Jean Santeuil il y a trois ou quatre ans pour me remettre dans le bain proustien, qui en fait, comme Dylan ou Shakespeare, a accompagné toute ma vie d’adulte.

J’ai failli faire l’économie de la relecture d’Un Amour de Swann, qui me paraissait un peu sortir de l’histoire même du narrateur, j’avais donc attaqué à la suite A l’ombre des Jeunes Filles en fleurs. Mais je suis revenue en arrière car j’avais oublié des éléments sur Odette de Crécy devenue Madame Swann. Je me rappelais certains des événements transcrits déjà dans Jean Santeuil sur la jalousie de Charles Swann à l’égard de celle qui deviendra sa femme et ça m’ennuyait un peu de relire.

Mais en réécoutant une cassette de France-Culture que j’avais enregistrée après la mort de Roland Barthes en 1981, Proust et les jardins, j’ai eu envie d’avoir la version d’écriture plus élaborée dans La Recherche que dans Jean Santeuil. J’avoue avoir un grand plaisir à me replonger chaque soir dans l’écriture du petit Marcel au fil de son éveil.