L’écriture plus simple Préambule

Mon manuscrit a été écrit en 2019 au cours d’un mois ou d’un camp de NaNoWriMo. Les obligations liées à la gestion de mon domaine, agrandi, en cours d’installation en vue de l’autonomie alimentaire, ne m’ont pas permis de reprendre le texte avant le coup d’envoi donné hier lors de notre repas chinois du 2 février. C’est le moment de le réviser, pour accompagner mes camarades dans leur propre aventure.

Mens sana in corpore sano

Devise inscrite par Montaigne sur une poutre de sa librairie (bibliothèque).

Je ne peux écrire que si je suis bien nourrie.

Colette

Nous ne sommes pas de purs esprits en attente d’être visités par la muse inspirante.

Nous avons besoin d’un cadre pour écrire et créer, d’un bon environnement et de bons outils. Nous avons besoin de bonnes habitudes de vie pour bien manger et bien dormir. Le corps et l’esprit ont besoin d’une bonne organisation de travail pour révéler les extraordinaires potentiels créatifs que nous recelons sans oser toujours les exprimer.

Cet essai de philosophie pratique est éprouvé par des décennies d’expérience et s’appuie sur des exemples d’écrivains célèbres au fil des siècles de littérature. Il souhaite vous guider, vous inspirer, vous permettre de mieux vous organiser afin de libérer vos écritures.

Il n’a pas la prétention de vous promettre que vos écrits atteindront le Top 100 par un coup de baguette magique. Mais il vous apportera beaucoup de bonheur. En vous aidant à mieux vous organiser pour travailler vos écrits dans de meilleures conditions, il vous aidera à révéler votre unicité.

C’est l’invitation au voyage à travers des expériences de créations qui ont cherché les conditions optimales de leur environnement matériel et intellectuel.

C’est le guide vers une meilleure organisation afin d’exploiter votre potentiel créatif.

Bienvenue à bord ! On largue les amarres !

Bon vent à tous vos projets !

Gaelle Kermen

Kerantorec, le 3 février 2022

AeonTimeline Camp NaNo avril 2021

#AeonTimeline #CampNaNoWriMo

Je n’ai pas beaucoup écrit sur mes blogs au cours de l’année 2020. J’ai quelques excuses puisque j’ai eu le coronavirus et que j’ai créé un nouveau jardin. Il est difficile d’être opérationnel sur tous les fronts en même temps, j’avais donc laissé de côté la publication des articles sur mes blogs, que je reprends à l’occasion du Camp NaNoWriMo d’avril 2021.

Par contre, j’ai continué à transmettre mes enthousiasmes sur Facebook, en particulier sur les deux groupes dont je suis co-administratrice ScrivenerFR et AeonTimelineFR. Cela a été particulièrement stimulant. L’engagement vis à vis d’autrui est un gage de persévérance et d’aboutissement des projets.

Scrivener et AeonTimeline me permettent d’aller au bout de mes projets, en écriture ou en jardinage, priorités de ma maturité et de ma postérité. A 75 ans, on pense à ce qu’on laissera derrière soi.

Aussi, dès le début de l’année, j’organise mes projets dans Aeon Timeline comme dans Scrivener, pour savoir où je veux aller. Je suis ces tableaux de bord au quotidien. C’est un peu comme un examen de conscience en fin de journée, de faire le bilan de ce qui a été fait et déterminer la stratégie à adopter le lendemain pour avancer l’essentiel selon la météo prévue.

Actuellement, je travaille sur trois lignes de temps, PUBLICATIONS, CHANTIERS, RUCHER.

Je gère ainsi mes écrits et leur publication, mes travaux au jardin et à la maison, et je fais le journal de visites de ma première ruche, qui peut être produit en cas de surveillance vétérinaire.

Dès le début de l’année en cours, je crée un événement 2021_PUBLICATIONS dans la ligne de temps PUBLICATIONS.

Précédemment, j’ai les événements Parents, les Publications 2019 et les Publications 2020.

J’y range tous les événements des écrits, recherches et articles faits en 2019 et en 2020.

J’ai aussi un autre projet qui n’est pas fini, faire certains livres demandent plus de temps que d’autres, comme Kerantorec un domaine breton, sur l’histoire de mon village telle que je l’ai percue en vivant ici depuis plus de quatre décennies.

C’est clair et net, je peux prévoir et suivre mes projets de toutes natures.

Pendant les Camps NaNo et le NaNo 2020, j’ai révisé mon Journal de l’année 1970, devenu Clandestine 70, publié le 21 décembre 2020.

Ce n’est pas fini pour Clandestine 70, une correctrice professionnelle a dragué encore quelques coquilles dans le flux du texte et je vais tout revoir avant la publication brochée en impression à la demande.

Pour cette année 2021, je commence les Publications par le Camp NaNo du printemps.

Vous pouvez voir que je travaille rarement plus de trois heures par jour. Mais la routine acquise me permet d’aller au bout du chemin, aussi long soit-il.

Cet article sur Aeon Timeline est le deuxième de la série prévue ce mois-ci.

Un billet sur le groupe AeonTimelineFR

En novembre dernier, huit mois après ma maladie, je m’émerveillais de tout ce que j’avais été capable de réaliser sur mon domaine, par un billet posté sur le groupe AeonTimelineFR, qui est mon outil d’organisation quotidienne. Je résumais ainsi la situation particulière de cette année 2020 que nous ne pensions jamais connaître.

Facebook 6 novembre 2021

Bonjour, je vous transmets un peu de mon enthousiasme à utiliser l’application AeonTimeline tous les jours sur mon iPad pour organiser les multiples chantiers de restauration de mon domaine, agrandi cette année.

Me retournant sur quelques unes des récentes réalisations et suivis de récoltes, pommes au verger ou œufs au poulailler, je suis moi-même impressionnée.

Je ne suis pas une super woman toujours sur le pied de guerre. Je suis juste une femme qui tente de bien s’organiser pour ne pas perdre de temps, d’argent ni d’énergie.

AeonTimeline me permet d’être encore plus efficace au cours de cette année particulière à tous les titres.

Sincèrement, je ne pensais pas en faire autant, surtout après avoir été fatiguée 40 jours par le COVID-19 entre le 29 février et le 15 avril.

Pourtant, c’est fait, un rucher, un poulailler, une cabine sanitaire, des parcelles ensemencées de céréales et d’engrais verts, pour les abeilles d’abord avec les fleurs, pour les poules ensuite avec les grains, pour les poules et moi enfin pour les litières et toilettes sèches (j’en ai construit deux, une dans la cabane et une dans la salle de bains).

Plus que de simples réalisations dont je puisse me réjouir (j’ai déjà économisé deux mètres cubes d’eau avec mes toilettes sèches, c’est peu en budget, c’est beaucoup en ressources), AeonTimeline chaque jour me permet de faire le point, d’analyser les besoins, les résultats, d’anticiper les stratégies.

Lorsque j’ai écrit le guide pratique sur son utilisation, AeonTimeline plus simple pour les francophones, je n’imaginais pas tout ce que le logiciel d’abord, plus souvent l’application, allaient m’apporter en amélioration de mon quotidien. Je m’adressais surtout aux écrivains, alors que l’application peut être utilisée par tout le monde, dans de nombreux domaines de compétences.

J’ai l’impression d’avoir changé de civilisation et d’aller vers un progrès en respect de la nature, aidée d’un outil technologique très abordable et démocratique.

Vous servez-vous d’AeonTimeline ? Ou, si vous ne l’utilisez plus, pourquoi l’avoir abandonné ? Toutes les informations sont utilises pour définir et structurer nos besoins spécifiques.

Je vous souhaite de belles réalisations. Prenez soin de vous et de la terre.

Gaelle

Et bien sûr, tout est rédigé sur Scrivener iOS pour iPad.

Bonnes fêtes de Pâques !

Kerantorec, le 2 avril 2021

Gaelle Kermen

Groupes Facebook ScrivenerFR et AeonTimelineFR

Camp NaNoWriMo printemps 2021

Mon esprit subconscient m’a éveillée très tôt en ce premier matin de mois réservé à l’écriture. C’est le premier jour du Camp de printemps du NaNoWriMo et mon cerveau s’est programmé pour donner la priorité à mes écrits, alors que ces derniers mois il la donnait aux plantations.

Ces derniers jours, l’écriture me démangeait l’esprit. J’ai consacré l’année entière, depuis la mi-mars 2020 au début du confinement 1 jusqu’aux derniers jours de mars 2021, à créer un nouveau jardin, un nouveau talus, un nouveau parc et un nouveau verger. J’ai planté des dizaines et des dizaines de plants, arbres, arbustes, vivaces, bulbes. J’ai aussi installé une ruche et un poulailler et j’ai construit une cabane sanitaire avec des toilettes sèches et une douche où je peux prendre les douches froides qui me tiennent en bon état de marche et d’énergie.

Ces derniers jours de mars, je m’efforçais de finir les aménagements en cours pour me rendre disponible en avril pour des travaux plus intellectuels. J’ai fini de créer un petit bassin pour les abeilles, dans une baignoire de bébé de récupération, j’ai mis en terre les plantes mellifères pour les attirer, j’ai aussi préparé la zone potagère pour les futurs semis d’avril et mai, car je tiens à être la plus autonome possible sur mon terroir.

Après tous ces travaux très physiques, mon corps commençait à fatiguer et je commençais à rêver les articles qu’il me faudrait faire pour compléter la publication de mon dernier livre Clandestine 70.

En quoi les NaNoWriMo ont changé ma vie ?

Comment le fait de me concentrer sur les écrits trois mois dans l’année ont-ils influencé les livres que j’ai rédigés et publiés ?

Que se passe-t-il quand on donne la première place dans nos pensées aux événements que sont deux Camps de printemps et d’été et du NaNoWriMo avant la fin de l’année ?

Il est temps de faire un bilan de ce que le concept de NaNoWriMo a changé pour moi depuis que je le suis fidèlement depuis le mois de juillet 2017.

Je ne vais pas détailler ce que veut dire NaNoWriMo, Na (National) No (Novel) Wri (Writing) Mo (Month), soit le mois national de l’écriture d’un roman, je l’ai fait dans des articles au fil de mon expérience. On les trouve sur mon blog WordPress gaellekermen.net dans le Répertoire des articles sur le NaNoWriMo avec Scrivener.

Cette année, je ne vais pas reprendre un manuscrit comme je l’ai fait il y a un an avec mon Journal de l’année 1970 dont la publication s’est faite le 21 décembre 2020 : Clandestine 70.

Je ne vais pas écrire un livre entier comme je l’avais fait en avril 2018 à partir de ma documentation sur Mai 68, dont la publication s’est faite dans la foulée, pour rester dans l’actualité, à 50 ans de distance : Des pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Je vais faire le bilan de ce que j’ai fait lors des derniers NaNoWriMo et je vais prévoir ce que je veux faire pendant ce mois.

J’ai l’intention de finir beaucoup de choses pendant avril. C’est bien d’écrire, c’est encore mieux de publier. Sinon, on a cet arrière-goût perturbant d’inachevé dans la tête, ce qui entraîne culpabilité, regret, découragement. Les NaNo m’ont aidée à dépasser ce stade démoralisant et à aller de l’avant avec vaillance et enthousiasme.

Au cours de mes plantations, j’ai dû laisser de côté la série d’articles que j’avais prévu de faire pour compléter le texte et les annexes de Clandestine 70. J’ai préparé des extraits du texte, ainsi que des photos, des documents de mes archives personnelles qui illustreront mes propos de l’époque.

Je m’impose donc de préparer un article par jour sur mon blog gaellekermen.net.

Mais d’abord, il faut faire le bilan de mon travail d’écriture grâce aux camps et aux mois de NaNoWrimo.

Pour cela, je commence par une carte mentale sur SimpleMind.

Le bilan de juillet 2017 à avril 2021

Ensuite, je prévoierai la ligne de temps sur AeonTimeline. Je m’organiserai demain.

Cela sera le premier article de la série.

Mais tout d’abord je vais m’inscrire sur le site pour créer le point de départ de l’aventure et officialiser son lancement.

7:20 solaires (9:20 légales)

C’est fait. J’ai pu faire les routines obligatoires du matin, donner à manger aux trois chats, prendre le petit déjeuner, aller ouvrir aux poules, garnier mangeoire et abreuvoir, faire un tour de parc pour admirer la floraison des prunelliers, des pruniers reine-claude et des mirabelliers de nancy, les premiers arbres fruitiers à s’épanouir, et vérifier que les abeilles de la ruche ont commencé leur travail de butineuse de pollen et nectar. Nous avons fait la visite de printemps mardi dernier, la ruche est populeuse et va nous offrir son premier miel.

Éric Soudy et Gaelle Kermen après la visite de printemps de la première ruche de Kerantorec photographiés par Michel Lefebvre. Nous avons fait tous trois notre stage d’initiation apicole ensemble aux Ruches d’Armalia, Landuc, Moelan-sur-mer en juin 2020.

Tout est en ordre, je peux me remettre au travail de préparation des écrits du mois d’avril.

On peut me trouver sur le lien https://nanowrimo.org/participants/gaellekermen

Camp NaNoWriMo avril 2019 Winner

J’ai fini mon projet. J’ai mis les trophées sur mes comptes Facebook, Twitter et Instagram.

Je suis la seule sur les quatre inscrits à la cabane ScrivenerFR à avoir validé mon projet sur le site du Camp NaNoWriMo d’avril 2019.

Pourtant, au cours de ce mois, j’ai eu mon lot d’embûches pour me faire trébucher.

La chute de la cabane

La cabane d’écriture a été renversée par la tempête du 5 au 6 avril, dès les premiers jours. Pendant une semaine, j’ai fait des nettoyages autour de la cabane avant d’appeler au secours mon voisin David, qui, d’un seul coup de main, c’est le cas de le dire, a redressé la cabane, puis l’a remise sur ses bases avec l’aide de son beau-père, heureux d’apporter sa contribution. Il ne me connaissait que par ouï-dire, ce fut un plaisir de nous rencontrer.

Recaler la cabane

Après ce bon coup de main amical de mon voisinage, il me restait à caler la cabane pour que les rafales de vent ne la renverse plus. Je pouvais le faire seule.

Pourtant, j’avais des lombalgies depuis le mois précédent. Après la chute de la cabane, j’avais dû nettoyer ma grosse tondeuse thermique qui faisait des manières pour redémarrer après le repos hivernal. J’avais fini par tondre la prairie (le terrain fait plus de trois mille ares, ce n’est pas un petit bout de gazon) et je me sentais plus fragile que d’habitude.

Un routine quotidien avec le soleil

Vivant désormais à l’heure solaire, je suivais le rythme naturel du jour, me réveillais avec les oiseaux et dès l’aube j’avançais mes manuscrits de deux guides pratiques sur l’écriture sur l’iPad avec Scrivener iOS et sur l’application AeonTimeline.

Je me couchais après la tombée du jour et dormais d’un bon sommeil. L’avantage d’une vie réglée sur la nature.

Quatre à cinq mois de travail

Un premier jet des deux livres avait été fait au cours des trois mois précédents.

Il s’agissait ce mois d’avril de construire de vrais livres à partir des notes déjà mises en chapitres et sections, au fil de l’inspiration.

Le premier jet rassemble les matériaux et pose les fondations.

La relecture monte les murs et le toit.

La révision apporte les aménagements intérieurs.

Une semaine de travail au jardin

Après la remise sur pied de la cabane, il a fait assez beau et chaud pour que je travaille aussi sur les aménagements des terrasses, en créant une pergola en auvant pour caler la cabane du côté sud, d’où était venues les rafales de tempête.

Du côté nord, j’avais tout de suite contreventé la cabane par des chevrons récupérés sur les lucarnes du toit de chaume réparé en ardoise à l’automne dernier.

Après la pergola, il fallait aménager les parterres devant la terrasse de la cabane d’écriture.

C’était un peu fatiguant. Certains jours, je ne pouvais plus me lever.

Pendant une semaine, je n’ai pas pu travailler aux deux guides en cours.

La reprise finale

Et puis, le mauvais temps revenu, je n’avais plus que ça à faire : finir de relire et réécrire le manuscrit.

Je l’ai fini et validé ce matin.

Parce que je ne supporte pas l’idée d’avorter encore et encore.

Le complexe de l’avortement

Le 25 Mai 1973, j’ai subi un avortement à Londres.

C’est un des plus douloureux souvenirs de ma vie.

Depuis, je ne supporte plus de ne pas aller au bout des projets entrepris.

Je pourrais élaborer un concept sociologique du complexe de l’avortement.

Si je m’engage, je finis ce que j’ai accepté.

Même si je mets du temps pour le faire, je ne renonce pas à faire ce que j’ai commencé.

Aller au bout du chemin

Malgré les imprévus et les fatigues, je suis allée au bout du chemin. Je suis légitimement fière de moi.

C’est le travail de quatre mois intenses, qui va se prolonger au mois de mai pour la mise en forme en ePub pour la bêta-lecture d’abord, en différents formats pour les publications ensuite.

Car un livre n’existe vraiment que s’il est publié.

L’engagement dans le Camp NaNoWriMo m’a permis d’écrire plusieurs livres depuis 2017.

Écrire ces livres me donnent du bonheur.

Le bonheur, ça ne se refuse pas.

Je ne boude pas le mien.

Je vous souhaite de trouver le vôtre.

Gaelle Kermen,

Kerantorec, le 25 avril 2019

P.S. Ne me dites pas que j’ai de l’énergie !

Je n’en ai pas beaucoup. L’expérience de la survivance m’a appris à la gérer au mieux.

C’est pourquoi je transcris mes divers chantiers intellectuels et physiques. Tant qu’il m’est possible, je veux transmettre les stratégies qui marchent pour moi.

Si j’ai de l’énergie, c’est souvent celle du désespoir.

Au lieu de renoncer, j’en fais un bon carburant pour réparer, entretenir, construire et conserver ce lieu qui me porte et m’inspire, dont je suis responsable et gardienne du seuil.

Et j’aime ça !

Scrivener : les fiches Modèles ou Templates

Les fiches modèles sont très précieuses en gagne-temps sur le logiciel Mac ou Windows, comme sur l’application Scrivener sur iPad ou iPhone. Quelques exemples.


Sur Mac

Pour garder vos fiches de personnages ou lieux dans un dossier Modèles, voici un rappel de procédures sur Mac. Ici j’utilise le modèle de Roman que j’avais traduit en français du Template Novel fourni dans le logiciel Scrivener pour Mac ou Windows.

Vous choisissez un dossier où sont les fiches types.

Vous allez dans compléter la procédure, et décidez que ce sera le dossier des modèles. Alors le T bleu de Templates apparaît sur les fiches contenues.

Lorsque vous avez besoin d’une fiche, dupliquez le modèle et insérez-le dans votre dossier de Personnages ou de Lieux.


Sur iOS

Vous sélectionnez le dossier avec les fiches.

Vous faites glisser les petits carrés de droite vers la gauche. Vous sélectionnez Plus.

Vous faites apparaître le tableau où vous sélectionnez votre choix.

Les T bleus de Templates ornent le dossier et les fichiers qu’il contient en modèles.

Ensuite, chaque fois que vous cliquerez sur la croix d’ajout d’un fichier, Scrivener iOS vous proposera le choix entre un fichier Texte ou un modèle. A supprimer, si vous écrivez des essais sans modèle.


Exemples d’utilisation des Modèles Scrivener

Vous pouvez aller plus loin que ces deux fiches proposées par Scrivener de Personnages et Lieux pour le modèle Novel ou Roman.

C’est une facilité qui me permet de mieux gérer les articles de blog sur WordPress ou les courriers administratifs. Ici j’utilise l’application iPad qui me permet de gérer tous mes écrits en un seul projet.

J’ai créé un modèle de fiches Aeon pour les métadonnées à synchroniser avec Scrivener, un modèle d’article, un modèle de lettres, selon mes besoins.

Ainsi, quand je clique sur la croix ou le plus en bas du classeur pour ajouter une page, j’ai plusieurs choix.

Si je choisis la fiche Article WordPress, je vois s’ouvrir la fiche et je peux la remplir, en copiant le texte que je viens le plus souvent d’écrire dans une entrée de Journal ou dans le chapitre d’un guide en cours.


Place du dossier Modèles

Le dossier Modèles peut se mettre n’importe où dans l’Ébauche comme dans le dossier Racine. On peut le déplacer, Scrivener retrouve son chemin.


Un exemple concret : faire un article sur WordPress

L’avantage est grand en gestion du temps. Je me concentre tout de suite sur l’essentiel, faire l’article, l’illustrer, le créditer. Lorsque l’article est prêt, il est simple de copier la page Scrivener et de la coller dans une page Brouillon de l’application WordPress.

Cet article contient plusieurs illustrations, qui se copie in extenso dans la page WordPress comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessous de mon iPad sur le brouillon WordPress.

Je n’ai plus qu’à ajouter le résumé dans l’Extrait, les tags et les catégories dans la Présentation de l’article. Une grande rapidité d’exécution par rapport à ce que je devais faire avant.


Une expérience récente

À dire vrai, je viens de découvrir cette fonction de copier-coller directement de la page Scrivener à la page WordPress. Auparavant, dans le premier article sur le sujet en décembre 2015, j’exportais en html pour récupérer ensuite les images.

Encore récemment, je copiais et collais l’article de mon Journal écrit sur l’iPad et ouvert sur le Scrivener 3 du Mac de bureau. Je devais passer du temps à refaire la mise en forme et à réinsérer les images. Seul avantage : je pouvais aussi passer le texte de l’article à l’Antidote, dont le correcteur n’est pas accessible depuis l’application Antidote-Mobile, seuls les dictionnaires et guides le sont, ce qui est déjà précieux.

Maintenant, je gagne du temps dans la publication des articles. Je prépare d’autres articles sur les outils complémentaires de Scrivener, comme Zotero ou AeonTimeline.

À bientôt !

Belles écritures !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 11 mars 2019


Gaelle Kermen est l’auteur de la série Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac, Windows et iOS, publiés sur toutes les plateformes numériques depuis 2016. Elle met à la portée des auteurs de la Francophonie les logiciels et applications dont les manuels et documentations sont en anglais. Son expérience en informatique et numérique lui permet de guider au mieux celles et ceux qui cherchent à exprimer leur potentiel créatif.

Diariste depuis les années 60, elle publie cinquante ans plus tard son Journal de vie. Auteur d’Aquamarine 67, 2010, Le Festival de Wight 70 vu par 2 Frenchies, 2017, Des pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de La Sorbonne, 2018.

Elle restaure et entretient elle-même son domaine et sa chaumière. Elle prépare une série sur l’histoire de son village et les travaux qu’elle y exécute pour marcher dans la beauté.


Crédits

Scrivener est diffusé par Literature & Latte

https://gaellekermen.net/scrivener-3-repertoire-des-articles-du-blog/modeles-scrivener-pour-auteurs-francophones/

Publication numérique : feuille de route

Récapitulation pour publier un livre sur une plateforme numérique

Démarches, documents ou information à prévoir avant la publication
Exemple donné pour Smashwords, idem pour les autres Amazon, Iggybook ou les autres plateformes en ligne, à quelques détails près.

Pour avoir les deux petits bonshommes verts souriants après conversion du manuscrit en epub, mobi, pdf, etc. il y a quelques démarches à faire. Informations données pour la France, à adapter pour les autres pays francophones.

Capture d_écran 2018-10-06 à 14.06.44
Pour qu’un fichier téléchargé soit validé sur toutes les plateformes de diffusion numériques, il faut que le résultat de la conversion sur Smashwords donne les feux verts pour AutoVetter et Epubcheck


Demande d’ISBN à l’AFNIL

  • Demande gratuite en France, indispensable pour Smashwords, recommandée pour Amazon
  • Un numéro pour chaque version numérique et broché, pour plateformes différentes
  • AFNIL : formulaire de demande d’ISBN

Création du compte PayPal pour Smashwords, Iggybook, etc.

  1. Création d’un compte PayPal
  2. Enregistrer le compte plutôt qu’une carte bancaire
  3. IBAN bancaire
  4. Attendre relevé bancaire pour insérer le code de confirmation du compte (2 ou 3 jours)

Pour Amazon : Information fiscales, prévoir IBAN pour informations bancaires


Informations fiscales

  • (pour ne pas payer 30% de taxes sur les redevances aux USA)
  • Particuliers : numéro fiscal indiqué sur avis d’imposition annuel sur site https://www.impots.gouv.fr/portail/
  • Professionnels : numéro SIRET

Demande d’autorisation de publication des photos d’illustration si elles ne vous appartiennent pas

  • Format minimum de résolution : 300dpi
  • Pour la version numérique : 72dpi

Création d’une couverture pour ebook

  • Photo résolution 300 dpi minimum
  • Taille 1600 x 2400 px au format JPG

Création d’un compte Smashwords (ou Amazon ou autre)

  1. Données personnelles ou d’affaires
  2. Photo
  3. Biographie rapide
  4. Numéro fiscal ou compte SIRET (pour ne pas payer 30% de taxes sur les redevances aux USA)
  5. Email du compte PayPal (pour percevoir chaque mois autour du 20 les redevances sur les ventes)

Création d’une fiche de livre pour Smashwords

1) Avant : vérifier que le manuscrit au format .doc

  1. ne comporte aucun en-tête ni pied-de-page (pas de pages dans un livre numérique)
  2. comporte une table des matières (sans balise de page) en Times 11 ou 10
  3. comporte des sauts de page entre les chapitres et les parties
  4. n’a pas de blancs en fin de page (vérifier avec les pieds de mouche des caractères invisibles)
  5. comporte une page de Copyright avec
  6. titre et sous-titre
  7. nom d’auteur
  8. numéro ISBN
  9. licence Smashwords
  10. ne comporte aucun lien vers Amazon

2) Préparer les documents suivants

  1. Synopsis : Long description = texte de présentation format long (4000 caractères)
  2. Short description = texte de présentation format court (400 caractères)
  3. la couverture au format 1600 x 2400 px minimum en .JPEG
  4. le manuscrit au format .doc
  5. le numéro ISBN du livre

3) Publier

  1. Conversion dans les formats ePub, mobi, PDF, LRF, html, etc.
  2. Réception de l’avis de Smashwords AutoVetter et EPUB :
  • Si deux petits bonhommes verts souriants, c’est bon.
  • Si problème sur ePub, passer le document sur Sigil qui corrigera les fautes de code.
  • Vérifier les versions epub, mobi, pdf sur tablettes et liseuses diverses.

4) Relier le livre à l’URL de la vente des versions brochées

5) Fixer le prix unique en France en bloquant le prix dans Global Pricing.


Gaelle Kermen
Kerantorec, le 6 octobre 2018 (mis à jour le 9 octobre)


Pour plus de détails sur chaque procédure, voir le guide Smashwords plus simple pour les francophones.


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portraitGaelleKermenparAnaLDS
Gaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour MacWindows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.

Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

Après le livre et sa publication : reflexions sur la sante en ecriture et la necessite de faire du sport pour bien vivre

Extraits du Journal de vie après l’écriture et la publication en précommande de Scrivener 3 plus simple : guide francophone de la version 3.0 pour Mac
Réflexions sur la santé en écriture et la nécessité de faire du sport pour bien vivre

Vendredi 26 janvier 2017

J’aimerais bien ne rien faire en travail pour décompresser. Je vais essayer de faire un tour à vélo jusqu’à Trenez pour m’aérer et méditer devant la mer. Besoin de voir un horizon plus large après deux mois d’intense concentration dans mon cocon laborieux. J’imagine déjà mon itinéraire, je ne peux pas passer par les chemins qui doivent être complètement embourbés en ce moment. Donc, ça va être la route ! Je visualise mon parcours.

Maintenant que je me suis arrêtée, après deux mois d’exercices intellectuels intenses, je sens la fatigue me tomber dessus. Tous mes muscles crient, épaules, nuque, bras, mains, dos, torse, cuisses, jambes, tout a été tendu comme un arc avant la décoche de la flèche. Dans ces cas-là, la meilleure thérapie, c’est de continuer à exercer le corps dans une autre activité physique. Si je m’arrêtais, ce serait beaucoup plus dur. Mais si je fais une bonne virée à vélo et que je prends l’air en oubliant les soucis et angoisses de publication, je sais que tout ira bien. Le soleil est là, le vent est tombé, j’en profite. En route avec Strava !

Samedi 27 janvier 2018 7:17 lit clavier iPad

Je l’ai faite ma virée ! Et j’en suis transformée. Physiquement d’abord, parce que les tensions se sont déplacées, j’ai toujours mal partout, mais de façon uniforme et confortable. Intellectuellement, je me sens ressourcée, renforcée dans mes convictions qu’il faut une vie équilibrée entre les efforts physiques et les efforts psychiques. J’ai eu beaucoup d’idées en pédalant, j’écrivais dans ma tête, je n’ai pas pris de notes, je sais que les phrases et paragraphes reviendront. Je ne m’inquiète pas. Je me sens bien. Fatiguée et heureuse de l’être. Ce que j’ai produit, pendant ces deux mois, depuis la sortie de Scrivener 3, le guide qui va sortir le 2 février, personne d’autre que moi ne l’a fait. Il est mon ouvrage, le fruit de mon travail. En plus, je suis la première Française à écrire un livre sur Scrivener 3, comme je l’avais fait pour Scrivener for iOS. C’est bon pour le moral.

Hier, je pensais au réveil être trop fatiguée pour travailler encore. C’est souvent dans ces cas-là que j’en fais le plus, une fois l’instant de découragement dépassé.

En descendant au bureau, j’ai vu que Smashwords avait accepté le guide dans le Catalogue Premium. Il serait donc publié chez Apple, Kobo et toutes les librairies numériques en contrat avec la plateforme de Los Gatos. Cela voulait dire que mes paramétrages de compilation en .doc avec Scrivener 3 étaient bons et remplissaient toutes les conditions d’exigence du catalogue. J’ai alors décidé de publier le module des tutoriels anglais, en permafree, en introduction à l’apprentissage du nouveau logiciel.

Là, au moment de remplir la fiche d’enregistrement du livre sur le site de Smashwords, j’ai vu que ma couverture, bâclée pour le PDF envoyé aux bêta-lecteurs, ne remplissaient pas les conditions demandées par Smashwords. Je l’ai copiée, mise sur clé USB, branchée au vieil iMac de 98, le premier iMac de l’histoire d’Apple, qui me sert toujours. J’ai ouvert Photoshop, la version antique aussi, 4 je crois, j’ai converti la taille (1400 px de large) et la définition de l’image (300 dpi). La couverture a été acceptée sans façon par Smashwords.

J’ai fait un mail à Adam, mon cher graphiste, pour lui dire que j’avais besoin de sa pâte ou de sa patte professionnelle pour harmoniser cette couverture avec les précédentes. Il était d’accord. Je passerais commande après une virée à vélo devenue vitale pour aller voir la mer et prendre l’air.

J’ai publié le module des Tutoriels anglais, sans problème avec les paramètres enregistrés dans mes Formats sur Scrivener 3, et j’avais fini à 11:29. Il était temps de partir. Je m’arrêterais à Kergroës pour prendre un sandwich et de quoi grignoter à Trenez. Il faisait beau, mais des nuages commençaient à obscurcir le ciel. Facebook m’avait avisée que la pluie arrivait et que je devais rester à l’abri !

Après avoir fait quelques achats au Proxi de Kergroës, que j’aime bien parce qu’il est à échelle humaine, j’ai tourné sur un chemin évitant la remontée après le tournant de la route de Trenez. Je restais sur le haut de la courbe de niveau, en trottinant parfois pour ne pas descendre de vélo, c’était praticable.

J’ai vu la mer. Toujours un choc dans le plexus solaire. Puis j’ai senti l’odeur particulière de la terre des champs alentours, du varech et des embruns. Arrivée au-dessus de « l’île des marches » comme l’appelait Samson dans son dessin au rotring et laque sur Canson, j’ai discuté avec une dame à cheveux gris qui remontaient la côte venant du parking de la plage, à pied, en tenant son vélo à la main. Elle n’habite Moëlan que depuis deux ans et découvre aussi la commune à vélo. Parfois elle attache son vélo à un poteau, comme j’allais le faire pour le mien, et continue à pied sur les sentiers côtiers. Je ne suis pas encore assez entraînée pour en faire autant. Elle a des jumelles et observe les Glenan, où elle est allée en avril dernier avec un naturaliste, une sortie pour l’observation du narcisse des Glenan, que je devrais faire moi aussi, pour revoir le site important d’un épisode de ma jeunesse, avec Simone Morand et ses enfants.

Nous nous reverrons peut-être au fil de nos virées à vélo. Elle habite près de Kergroës. J’étais heureuse de voir que je ne suis pas seule à faire ce genre de sortie en intimité secrète avec la nature à l’heure où les gens mangent chez eux. C’est stimulant.

Je voyais les nuages s’accumuler sur la mer, il était temps que je mange mon picnic. Je suis restée en haut, sans descendre sur la plage sud à l’abri du vent d’ouest, sur un banc dédié à la mémoire de Jennifer Lewis, 1941-2014. J’ai eu une pensée de paix pour elle. J’avais pris des photos d’en haut, la mer avait des nuances de bleu et de vert incroyables. Les vagues rugissaient. De mon banc, je voyais l’île du dessin de Samson et je rendais grâce à mon grand homme de me permettre de mieux voir le monde grâce à son œuvre. Des cormorans palabraient sur un rocher plein ouest où les vagues venaient se fracasser. Ils ne bougeaient pas, là où nous aurions été balayés comme fétus de paille dans le vent de fin de moisson.

J’ai mangé mon sandwich poulet-crudités, puis des abricots secs. Je retrouvais les habitudes que j’avais autrefois quand, à la même saison dans un chalet de montagne à Bogève en Haute-Savoie, pendant la saison des crêpes sur le bord des pistes, je partais faire des randonnées à ski de fond avec les chiens, Brasses le bouvier bernois et Reine, la grande pyrénéenne. Finalement, j’avais toujours fait du sport. C’est sans doute ce qui m’a sauvée.

Toute ma vie, sauf quand j’étais petite fille, où j’avais fini par être dispensée de gym, ce qui me rassurait bien, car j’étais terrifiée de toujours faire perdre mon équipe quand on faisait un relais. Maintenant, je pense que je pourrais en battre pas mal ; à l’époque c’était mon angoisse de faire perdre les autres. Une des raisons qui m’ont inscrite dans la solitude.

Entre le yoga depuis l’âge de 16 ou 17 ans à l’internat de Paris, suite à la lecture d’une fiche dans le Journal Elle, les séances quotidiennes de gymnastique dans une salle des Champs Elysées, quand je travaillais chez Balmain, Courrèges ou Féraud, les séances dominicales à la piscine de Pontoise, puis plus tard, du tir à l’arc et un peu de course à pied, quand le jogging n’existait pas encore et toujours, chaque été, les longues séances de nage dans la mer depuis que j’étais revenue au pays, je n’avais jamais cessé de m’exercer dès que ma santé me le permettait. Au moins, chaque matin, je faisais quelques asanas de yoga.

Certes, je n’avais jamais fait d’entrainement sportif. Mais j’avais gardé l’habitude de faire des efforts, ce qui m’a bien servi plus tard, quand j’ai décidé de restaurer et entretenir seule mon domaine, entreprenant mes Travaux d’Hercule. Le vélo, je l’avais pratiqué à Saint-Leu-la-forêt autrefois, comme moyen courant de déplacement, qui nous était coutumier et nous menait parfois en bande dans des virées post-baccalauréat jusqu’à l’église d’Auvers et son cimetière où reposaient Vincent et Théo van Gogh, un des premiers lieux de ma reconnaissance artistique, une de mes premières prises de conscience de mon besoin d’expression littéraire.

Mais le moment où j’ai décidé de reprendre un vrai entraînement physique a eu lieu il y a presque deux ans.

Je venais d’avoir 70 ans après une maladie pulmonaire assez grave dont j’étais sortie affaiblie, sans muscles, sans élan. Je me suis dit que je ne pouvais pas rester comme ça, sinon j’allais vieillir trop vite. Je voyais des gens décliner quand ils ne faisaient plus assez d’exercice., réduisant les efforts et les activités. Je ne suis pas bonne marcheuse. Je me fatigue trop vite. J’aime mieux courir ou pédaler et bien sûr nager. J’ai alors décidé de reprendre mon vélo que je prenais de temps en temps pour faire quelques courses au bourg voisin de 3 km et aller me baigner dans un port non loin à 3 km aussi. Je ne pensais pas pouvoir faire plus de 6 km par jour.

L’été de mes 70 ans, j’ai passé trois semaines à Plœmeur en Morbihan à garder le petit chat de mes enfants en vacances. J’avais emporté mon vélo pour reprendre un entraînement physique plus conséquent que ces allers-retours au bourg ou à la côte. J’ai découvert la commune à vélo. Du centre-ville où je séjournais, je rayonnais de tous les côtés. Mes buts étaient simples, j’avais envie d’aller me baigner, c’était l’été indien de septembre, et de découvrir des mégalithes. Munie des cartes de l’office du tourisme, et de l’application Cyclometer, pour avoir une idée des kilomètres parcourus, j’ai arpenté les chemins de traverse de Plœmeur, le plus souvent vers la mer. J’ai découvert que je pouvais faire bien plus que 6 km par jour, puisqu’il m’arrivait d’en faire trois fois plus et que j’étais en pleine forme ! J’écrivais le guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone avec une belle allégresse.

De retour chez moi, j’ai pensé qu’il serait intelligent de ma part d’explorer de la même façon ma propre commune à vélo. Comment n’y avais-je jamais pensé plus tôt ? Et j’ai commencé à me perdre dans les chemins creux. A Cyclometer, j’ai ajouté l’application Strava.

J’ai conquis une bonne santé que je n’avais jamais eue avant, qui enchante mon amie médecin, quand elle me voit arriver en tenue de cycliste à l’une des deux visites médicales annuelles auxquelles je me soumets depuis ma décision de rouler régulièrement à vélo. Je lui ai dit que je refusais d’avoir une vie médicalisée comme celle de trop de mes contemporains dépendants. Je ne suis plus en ALD, je respire bien. Certes, je reste asthmatique chronique. Je prends un traitement suffisant pour me permettre une vie normale. J’évite les réunions et les risques microbiens. Je ne saute plus au cou des gens comme une vieille médaille. Je vis mieux qu’en aucune autre période de ma vie.

Si Robert Marchand, le champion du monde cycliste qui vient d’arrêter sa carrière à 106 ans, avait commencé la sienne à 67 ans, à l’heure où ses « contemporains s’arrêtaient, commençaient à jouer aux cartes et à décliner », je pensais que la mienne, commencée à 70 ans, ne me mènerait sans doute pas aussi loin que la sienne, mais me permettrait des découvertes que jamais je n’aurais pu faire en restant assise dans une auto à voir le monde de loin en passant rapidement.

Je n’essaie pas de battre des records. J’essaie juste de dépasser mes limites. Un peu plus chaque jour. Chaque sortie est un émerveillement. Je roule dans la beauté du monde. Et j’écris, comme je l’avais promis à Vincent et Théo à Auvers… J’avais 14 ans. Je suis restée fidèle aux rêves et espoirs de ma jeunesse.

Quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber comme je repartais. Un grain passait. J’ai pris des chemins sous le couvert des arbres pour rentrer. Quand j’ai roulé sur la route, j’ai apprécié la visière que mon réparateur de vélo avait ajusté sur le casque que je lui achetais en guide de cadeau de Noël : la pluie ne tombait pas sur les lunettes. Progrès subtil.

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Les primevères fleurissent déjà sur les bords du chemin. Après un hiver de tempêtes, le printemps se prépare dans le secret de la terre.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 27 janvier 2018


Crédits

Applications cyclistes : Cyclometer et Strava

Adam Molariss, graphiste pour Indiegraphics

Alain Gouyec, marchand de cycles au bourg de Moëlan

L’île des marches, Trenez, dessin au rotring et laque sur papier Canson, 50 x 65, Yves Samson, 1987, période Kerantorec, coll. part.

Lien au nouveau guide Scrivener 3 plus simple sur Amazon

Lien au nouveau module d’introduction aux Tutoriels anglais de Scrivener 3

Lien au nouveau guide Scrivener 3 plus simple sur Smaswords

ScrivenerApp avec SimpleMind : importer un fichier texte

Sur ce blog, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de la possibilité de construire des projets conséquents à partir d’une carte mentale, heuristique ou mindmap, en l’exportant en OPML pour avoir toutes les parties et chapitres prêts à être rédigés et travaillés. Cette solution est valable pour le logiciel de bureau pour Mac et Windows.

Il est aussi très facile d’exporter un texte issu d’une mindmap dans un projet Scrivener ouvert sur l’application de l’iPad ou l’iPhone. Je viens de le tester sur l’application SimpleMind+ pour iOS.

Actuellement, je prépare la version numérique d’un livre consacré au Festival de Wight 1970, dont j’ai publié des articles de blog récemment, 47 ans plus tard à l’heure près. Voir le blog ACD Carpe Diem pour ces archives des temps passés.

Si le texte d’origine a été extrait de mon Carnet de voyage 70, et sera publié dans le cahier de l’année 70, j’avais envie de faire le bilan de ce que représentait Wight maintenant, non seulement pour moi, mais pour les Veterans qui ont apprécié de voir des photos inédites prises par mon photographe de l’époque.

J’ai donc pris mon iPad pour réfléchir, j’ai ouvert l’application SimpleMind+ et j’ai noté mes idées à bâtons rompus, sans me soucier de la forme, en me laissant guider par l’inspiration et le souvenir. En peu de temps, l’essentiel était écrit. J’ai exporté les différents formats par mail. Dans ma messagerie, j’ai ouvert le fichier IOW70 maintenant.txt, je pensais le copier et le coller dans Scrivener, mais j’ai vu que l’on pouvait l’exporter directement dans Scrivener, dans un projet ouvert.


J’ai ouvert le fichier texte et cliqué sur l’icône Exporter en haut à droite.


J’ai ouvert le projet IoW70 dans mon tableau de bord Scrivener de l’iPad. J’ai cliqué ensuite sur l’icone de Scrivener.

En un clic, j’avais la trame de mon chapitre dans le projet du nouveau livre. Je vais pouvoir le retravailler dans le contexte du livre.

Cette procédure ne marche pas avec d’autres applications comme Notes ou Simplenote, je viens d’essayer. Comme je l’ai dit souvent, le fait de démarrer un projet sur une mindmap et de l’exporter sur Scrivener a débloqué beaucoup de limites que je m’imposais moi-même en levant bien des inhibitions d’écriture.

Une procédure simple et efficace comme tout ce que nous permet l’application Scrivener for iOS, une fois de plus. Et j’en apprends encore tous les jours !

Bonne rentrée de belles écritures !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 4 septembre 2017


SimpleMind+ pour iOS

Scrivener for iOS sur iTunes

Articles sur le Festival de Wight 1970 vu par 2 Frenchies

Groupe Facebook des Veterans de Wight 70

Camp NaNoWriMo derniers jours

Mardi 25 juillet 12:1012:10 Je viens de franchir la ligne d’arrivée des 31000 mots. La cible est devenue verte sur Scrivener, rouge sur le site du Camp NaNoWriMo. Je pourrais m’en tenir là, mais j’ai encore des choses à écrire.


Comme en saut en hauteur ou à la perche, je remonte la barre à 40 000. Il faudra écrire 9 000 mots en six jours pour valider le projet le 31 juillet et faire partie des gagnants (contre eux-mêmes !). C’est faisable si je me tiens à mon projet.

Une bonne grillade au feu de bois va me récompenser ce soir. Je joue le jeu du Camp !

Jeudi 27 juillet 2017 7:50

Derniers jours du Camp Nano. Le temps est pourri, je n’écris plus dehors comme je le faisais depuis le printemps, j’écris dans mon lit, comme cet hiver. Et j’y travaille bien, dès le réveil si possible, l’écriture matinale est plus automatique, plus subconsciente, elle se révèle parfois plus juste que l’écriture raisonnée et formatée. Je suis ce flux. Je ne relis rien. Je regarde juste si tel ou tel sujet a été complété. La relecture fera la censure, pour l’instant je suis dans l’écriture pure et dure. Celle qui ne supporte aucune interruption, aucune contrainte, celle qui réclame toute l’attention, l’exigeante, la vitale. Si je n’écris pas, je sens que je vais mourir. Sensations extrêmes. J’écris comme si mon souffle allait manquer si je défaillais sur la route, j’écris comme si mon sort en dépendait si je trébuchais sur une pierre du chemin. J’écris parce que les idées, les souvenirs, l’expérience, l’exigent. Derniers chapitres à compléter. Je ne veux pas me mettre de stress, puisque je suis seule à décider de la longueur du livre que je veux écrire, mais j’ai besoin d’avoir une certaine tension pour me remettre au travail chaque matin, pour créer une certaine routine déclenchant la réflexion systématique et l’écriture automatique.

Le corps réclame ce que le cerveau lui demande. J’ai envie d’écrire parce que j’ai déjà parcouru tous ces mots depuis le 1 juillet , que j’ai remonté la barre plus haut que l’objectif de 31000 mots (1000 mots par jour) et, bien sûr, parce que j’ai encore des choses à dire sur le sujet que j’ai choisi.

Hier, j’ai supprimé une partie, non encore écrite, mais prévue dans la Mindmap lors de la première réflexion. J’étendais trop le champ des références de création à mes chantiers physiques et revoyant mon plan, je trouvais cette partie hors sujet du moment, à réserver plutôt aux cahiers de chantier que j’ai l’intention de publier un jour, dans pas trop longtemps. Le mettre dans le plan du premier projet était une louable intention, mais je passerais trop de temps à la développer maintenant. Elle a le mérite d’être déjà organisée et, si je pensais devoir l’écrire, je reprendrais la partie dans le dossier Recherches où je l’ai classée et l’exporterais dans un nouveau projet. Pour un nouveau livre sur les travaux entrepris à Kerantorec.

Pour l’instant, pendant ces derniers jours du Camp NaNo de juillet 2017, je vais me consacrer au sujet principal, La vie créative plus simple, avec des exemples liés à la littérature. J’ai encore quelques chapitres à rédiger.

Que m’a déjà apporté le Camp NaNo ?

 Essentiellement le cadre du temps et de l’avancée du projet. Je suis trop solitaire par choix pour avoir besoin de travailler en réunion avec d’autres NaNoteurs (il paraît qu’on s’appelle comme ça quand on est francophone) comme cela peut se faire dans les lancements et les fins de NaNoWriMo. Si j’habitais encore Paris, si j’étais plus jeune, sans doute aurai-je apprécié ces réunions et peut-être même en aurai-je organisé. Mais la gestion de mes propres énergies ne me permet plus ce genre d’excès. Je vis bien désormais quand je suis un rythme plus régulier, sans nuit blanche.

Mais en m’inscrivant sur le site du Camp Nano, je me suis engagée publiquement, et ça fait toute la différence du monde. Je peux afficher le total des mots écrits chaque jour et je trouve ça très excitant. Parfois je vois que j’atteins une barre symbolique, comme l’était celle des 31 000 mots, atteint le 25 juillet. Il manque juste cinquante et quelques mots pour la franchir. Souvent, dans un ultime effort après ma séance d’écriture, aussi épuisante qu’un séance de bûcheronnage dehors, je regarde un chapitre pour voir si je ne peux pas le compléter et alors, la magie surgit, l’inspiration est encore, et cent ou deux cents mots s’ajoutent encore.

Et c’est ainsi que j’ai avancé. Sans cette carotte symbolique devant moi, l’âne que je suis aurait trouvé de nombreuses raisons pour vagabonder le long des haies à faire tout autre chose qu’à écrire mon livre. Rien que pour ça, le NaNoWriMo est intéressant. Car cette concentration est la base même de la vie créative, qui doit de temps en temps, pour produire quelque chose de valable, se donner des impératifs et un cadre de travail.

Allez, j’y retourne ! 36 049 mots, il reste un peu moins de 4 000 mots à écrire pour arriver à la barre des 40 000 mots que je me suis imposés. Hier, j’en ai écrit plus de 3 500 ! La vie est belle !


Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 27 juillet 2017

CampNaNoWriMo : quatrieme semaine

Le samedi 22 juillet 2017 marquait le début de la quatrième semaine du Camp NaNoWriMo 2017. J’avais prévu d’entamer la révision du projet.

Bilan des trois premières semaines

J’ai bien progressé, mais je n’ai pas fini la rédaction comme je le pensais en élaborant mon programme. Le long week-end du 14 juillet a vu plusieurs passages chez moi qui ne m’ont pas laissé autant de liberté d’écrire qu’en temps normal. Ma concentration n’est jamais la même quand je suis seule, qu’il y a du monde chez moi ou que je suis interrompue dans mon élan.

Je n’ai donc pas fini la rédaction que je pensais terminer en fin de troisième semaine. Je voulais revoir l’ensemble du livre en fin de Camp, il me faudra reporter cette tâche au mois d’août, ou plus tard après avoir laissé reposer le projet.

Je dois écrire encore bien des chapitres prévus au plan de départ réfléchi sur la mindmap (carte mentale ou heuristique en français). Et comme une idée en fait jaillir une autre, j’ajoute de nombreuses pages au projet dans le classeur de Scrivener for iOS.

Pourtant, il ne faut jamais s’inquiéter de ne pas écrire tous les jours. Après le 14 juillet, j’ai repris l’écriture et la courbe du projet sur le site du Camp NaNoWriMo a repris de la hauteur.

Lors d’une nouvelle interruption forcée le jeudi 20 juillet pour aider une amie à corriger son manuscrit, je n’avais rien pu écrire sur le livre. Le vendredi 21, je lui ai montré comment revoir elle-même tout le roman, je l’ai laissée se débrouiller, j’ai pu me remettre à l’écriture. Entre le matin et le soir, j’ai écrit plus de 3 000 mots et dépassé les 22 000 mots du projet.

Ce temps suspendu a permis aussi au livre de s’approfondir, comme une maturation. Il semble acquérir sa vie propre, son souffle personnel. Je le trouve moins sec, moins injonctif, moins formaté, plus discursif, plus anecdotique, plus vrai. En fait, dans nos échanges, oraux ou écrits, ce sont les histoires qu’on se rappelle. On peut écouter ou lire une démonstration intéressante, mais c’est l’histoire racontée par le conférencier ou l’écrivain que le cerveau ludique mémorisera. Aussi, je lâche les chevaux, je les laisse aller où ils veulent en fonction du thème choisi dans chaque chapitre et sous-chapitre. Et l’écriture devient facile, logique et euphorisante.

J’allais oublier de parler de Virginia Woolf dans le chapitre sur l’environnement de travail que je croyais avoir fini quand je suis descendue déjeuner avec mon amie pour que nous reprenions des forces entre nos écritures parallèles, elle en bas, moi en haut. Et bien sûr, en écrivant sur Virginia, je suis arrivée à Vita, à sa writing-room si bien organisée dans la tour du château de Sissinghurst, dont les jardins restent une source d’inspiration pour le mien.

Ce concept de chambre d’écriture m’est cher depuis des années et j’ai enfin réussi à construire moi-même le cadre de la mienne. Je peux désormais transmettre mes secrets de construction et mes bonnes habitudes qui me permettent de gérer tant de choses avec peu de forces, encore moins de moyens matériels, mais beaucoup de stratégie, d’inventivité et de créativité. Pour beaucoup de bonheur.

Se soutenir dans l’écriture

Certains Camps NaNo se font en réunion de plusieurs écrivains dans un lieu comme une bibliothèque ou un café. La stimulation est réelle. On peut échanger ses points de vue, se soutenir, s’inspirer. Le site du NaNoWriMo propose de s’inscrire en ligne. C’est plus facile pour les Américains, mais je sais que ça existe aussi à Paris.

Chez moi, c’est un mini Camp. En bas, dans mon bureau, une amie travaille à son roman. Moi, je suis en haut dans mon lit, parce qu’il pleut et que je ne peux pas être dehors, j’avance le projet de mon essai sur la Vie créative plus simple. Nos échanges se font à l’occasion d’une interruption pour manger un peu et nous réhydrater après une session d’écriture matinale, rien d’obligatoire pour ne pas déranger l’autre, ou lorsque mon amie s’en retourne dans son village au bord de la mer. Nous respectons nos travaux mutuels. Nos discussions sont le plus souvent littéraires. Et l’inspiration surgit parfois…

Ce dimanche, Scrivener for iOS me signale que mon projet a dépassé les 26 000 mots. Je dépasserai sans doute les 27 000 dans la journée. Il pleut, c’est bien d’écrire, pendant que les bassins se remplissent,  le jardin reverdit, les plantes revivent.


Et le site affiche une flèche sur le rouge du centre de la cible. Le but est proche !

Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 23 juillet 2017

Trouver un lieu de Camp ou de NaNoWriMo pour travailler aux côtés d’autres auteurs : http://nanowrimo.org/local-volunteers

Sortie du guide pratique Smashwords plus simple pour les francophones

Ce 3 mars 2017 a été publié mon nouveau guide pratique : Smashwords plus simple pour les francophones ou comment publier sur la plateforme numérique américaine quand on écrit en français.

L’expérience de l’édition traditionnelle

Autrefois, quand j’étais encore parisienne, j’ai connu l’édition traditionnelle, lorsque j’ai été chroniqueur littéraire et artistique au Panorama culturel de la France, sur la radio France-Culture, ou quand j’ai assisté aux émissions littéraires de Michel Polac qui tenait le mythique Post-Scriptum. Je ne suis pas restée longtemps dans ce milieu, où on préférait toujours un chroniqueur homme à une chroniqueuse femme. Et puis, je suis partie vivre le retour à la terre en Ariège, dans les Pyrénées, où j’ai participé à la construction de nouveaux modes de vie et de pensée, héritages du Mai 68 que j’avais vécu au sein du Comité d’occupation de La Sorbonne libre, après avoir été étudiante sorbonnarde des années 60.

Quand Internet est sorti, j’ai pensé que j’y serais plus à ma place que dans les salons germanopratins des grandes maisons d’édition dont j’avais pu apercevoir quelques couloirs.

Vingt ans d’expérience de publication sur Internet

Dès 1995, je me connectais sur Compuserve pour être reliée au monde entier, sans quitter mon terroir breton. Dès le mois de février 1997, je publiais mon roman de jeunesse Aquamarine sur mon premier site web personnel. J’ai fait de belles rencontres à cette occasion et j’ai gardé quelques amitiés, maintenant via Facebook, de cette période pionnière.

Quand les plateformes numériques ont ouvert leurs espaces aux auteurs francophones, j’étais une des premières à publier sur ce support que j’attendais depuis ma jeunesse. Amazon a ouvert sa plateforme DTP (Digital Transfert Publishing) le 9 janvier 2010. Le 10 janvier, car je m’y préparais depuis l’annonce faite en décembre 2009, je publiais Aquamarine 67.

Le 21 janvier 2010, Steve Jobs annonçait la sortie de l’iPad pour le 21 avril suivant. Cette annonce me semblait une révolution dans la conception de l’écriture et de la publication aussi importante que l’Internet par rapport à l’imprimerie traditionnelle.

Les nouveaux comportements des grands lecteurs : le numérique

Un ami m’avait dit lire sur le Reader de Sony depuis trois ans, c’était génial de lire des ebooks sur un support dédié, il lisait beaucoup plus qu’avant, le seul problème était qu’il ne trouvait pas assez de livres en français.

J’ai fait des recherches sur Sony Reader. Et là, magie, magie, je suis tombée sur une page de publication américaine : Publish de Smashwords. C’est ainsi que j’ai connu la plateforme numérique américaine Smashwords.

Magie supplémentaire : Smashwords venait de passer un contrat de diffusion avec Apple. Les livres publiés sur Smashwords le seraient sur Sony Reader, mais aussi sur Apple, sur l’iBookstore, dès la sortie du premier iPad. La révolution était en marche et bien sûr, je voulais en être.

J’ai donc publié mon premier livre sur Smashwords le 10 mars 2010, livre qu’on pouvait télécharger de son iPad au format ePub.

Sept ans d’expérience de publication numérique 

Si je me permets d’écrire des guides pratiques sur l’édition indépendante, c’est que j’ai quelque expérience de la publication numérique : onze livres en sept ans, en ayant fait le tour de tous les outils disponibles. Ma production s’est accélérée récemment depuis que j’ai enfin trouvé des outils adaptés à l’écriture, au formatage et à la publication numérique : Scrivener pour Mac et Scrivener for iOS. J’ai fait six guides pour que les auteurs francophones puissent eux-aussi utiliser ces outils, comme les auteurs anglophones, fans enthousiastes de Scrivener depuis dix ans.

Depuis cette période, j’ai expérimenté d’autres plateformes, comme Draft2Digital et Iggybook. Mais je reste fidèle à Smashwords pour sa belle philosophie humaine, sa défense de l’indépendance des auteurs numériques et la qualité de ses conversions d’un document doc en ePub, mobi, PDF, LRF, html, Plain text.

Un guide permafree

Le guide de publication numérique sur Smashwords est et restera gratuit, comme le sont les livres d’initiation de Mark Coker, le créateur de Smashwords, ou leurs traductions en français ou d’autres. C’est ma contribution pour aider les auteurs francophones à utiliser une autre plateforme qu’Amazon.

La plateforme de publication Amazon est devenue Kindle Digital Publishing, KDP, qui peut être Select en contrat d’exclusivité, ce que je ne saurais conseiller, au motif qu’il vaut mieux ne jamais mettre tous ses œufs dans un seul panier. Si le panier tombe, tout se casse et on perd tout. On a déjà vu Amazon fermer des comptes d’Auteurs.

J’ai une grande confiance en Mark Coker et en son équipe. Smashwords est une valeur sûre.

En plus, la plateforme s’est simplifiée pour les auteurs hors des États-Unis d’Amérique, pour ne plus avoir à payer 30% de taxes sur leurs redevances, et, depuis le début de 2017, les paiements sont mensuels par PayPal, une excellente formule, qui évite de payer des droits bancaires.

Tout est expliqué dans le guide que vous pouvez trouver dans plusieurs librairies numériques en cliquant sur le lien universel de Books2Read.

Le cas Apple

Ce guide n’est pas et ne sera pas sur Apple iBookstore. Pour qu’il y soit, il me faudrait supprimer toute référence aux sites et produits concurrents comme Amazon et Kindle. Or, dans mon guide, je fais une analyse critique de tout ce que j’ai utilisé en sept ans et bien sûr je fais référence à Amazon et au Kindle, qui me permet encore, après sept ans de bons et loyaux services, de lire des œuvres du monde entier, même si j’utilise aussi un iPad pour lire les livres au format ePub, dont je préfère la présentation.

Le guide est sur les plateformes plus tolérantes et ne sera pas sur Apple. Sur Smashwords, on trouvera tous les formats. Donc ce n’est pas vraiment un problème.


Le cas Amazon

J’utilise toujours Amazon, depuis sept ans. Amazon n’a pas fait de difficulté pour publier un livre qui parle des autres plateformes de diffusion numérique. Un bon point pour elle.

Par contre, pour que le guide soit aussi gratuit sur ce support, il faut lui signaler qu’on a trouvé un prix inférieur ailleurs.

En bas, dans Détails sur le produit : cliquer sur nous signaler un prix inférieur.

https://www.amazon.fr/Smashwords-plus-simple-pour-francophones-ebook/dp/B06WD8YJYT/

Amazon décidera demain le 6 mars si elle aligne son prix sur celui de Kobo que je lui ai transmis moi-même. Si vous voulez cliquer sur « nous signaler un prix inférieur », vous soutiendrez ma demande. Merci.

Je vous souhaite de belles écritures et de belles publications.

Maintenant que j’ai écrit les Guides pratiques d’aide aux auteurs francophones, je vais pouvoir m’occuper de mes propres projets qui piaffent d’impatience sur mon iPad dans Scrivener for iOS.

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 5 mars 2017

***

Post-Scriptum du 7 mars 2017

Amazon a changé le prix sur le site du Canada. On trouve désormais le guide avec ceux de Mark Coker, quand on tape Smashwords.

Mais, comme Amazon se réfère au site d’Apple pour aligner ses prix en France, il n’est toujours pas gratuit ce 7 mars. Si vous pouviez les contacter, il serait possible de mettre ce guide en permafree aussi en France. Merci à vous.

Enfin, le 8 mars 2017 au soir, Amazon France a aligné le prix sur celui de Smashwords, Nook, Kobo et les autres. Désormais, ce livre est en permafree. En tapant Smashwords, vous le trouverez avec les Guides de Mark Coker, en particulier le Guide des Styles traduit en français.

Lien universel : https://books2read.com/u/baPVGy

https://www.smashwords.com/books/view/700440

https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/smashwords-plus-simple-pour-les-francophones

https://www.amazon.fr/Smashwords-plus-simple-pour-francophones-ebook/dp/B06WD8YJYT/

Belles éditions et bonnes publications !

Quand le livre prend comme une pâte à pain

Le 3 mars prochain sera publié mon dernier guide pratique Smashwords plus simple pour les francophones. J’arrive à la fin de la construction du manuscrit mis en précommande sur la plateforme numérique Smashwords que je pratique depuis sept ans.

Tout à l’heure, j’ai vécu un moment intense que j’ai envie de partager avec vous, car il fait partie des meilleurs moments de l’écriture.

Avant la nuit, je suis redescendue ranger mon projet Scrivener sur le Mac mini, et, par je ne sais quel état de grâce, en moins d’une demi-heure, tout était rassemblé, cohérent. Les titres avaient été corrigés des majuscules mises par Scrivener for iOS, le mode Composer avait formaté tout le manuscrit dans une seule police, une seule présentation sans indentation, j’avais déplacé quelques chapitres et tout était fait.

L’essentiel du manuscrit est structuré, les parties sont rédigées, les chapitres sont illustrés, l’introduction et la conclusion sont complétées.

Je pourrai demain revoir chaque image pour la centrer, la renommer si jamais elle n’avait pas un titre simple, la tenir dans des dimensions compatibles avec la page standard de 600 pixels de large. Je pourrai aussi revoir l’ensemble du texte à la moulinette d’Antidote, puis tout compiler en epub et mobi pour le relire sur l’iPad et le Kindle.

C’est assez incroyable, parce qu’en m’arrêtant pour déjeuner vers 13:00, j’avais l’impression qu’il me restait encore beaucoup à faire. Et d’un coup, comme la pâte à pain quand elle se met à bouger sous les mains pétrissantes, le livre s’est mis à vivre sa vie à lui.

Sentiment d’euphorie et d’accomplissement.

Mercredi, je devrais pouvoir l’envoyer à des bêta-lecteurs. C’est ce que j’avais noté sur mon agenda Calendar (électronique bien sûr, il y a quinze ans que je n’utilise plus mes classeurs en papier !).

À bientôt pour de nouvelles aventures.

Si vous avez envie de lire le guide avant tout le monde, en bêta lecture, contactez-moi sur l’adresse kerantorec at icloud point com.

Lien vers le guide Smashwords plus simple pour les francophones en précommande

Le guide sera gratuit après publication. Pour l’instant, il est à 0,99$, un livre en précommande ne pouvant pas être gratuit.

Gaelle Kermen

Kerantorec, le 13 février 2017

Crédits

Le logiciel d’écriture Scrivener et l’application Scrivener for iOS sont diffusés par Literature & Latte.

La couverture est réalisée par Adam MOLARISS pour Fiverr.

Scrivener : suivre les statistiques des projets et sessions en cours (Windows)

Les statistiques des projets en cours permettent de suivre les objectifs d’écriture pendant les sessions. Un outil indispensable à qui veut bien gérer ses progrès et garder sa motivation en éveil.
(Copies écran faites sur la version Windows)
« 


Il faut d’abord paramétrer les objectifs dans les Cibles du projet.

Projet -> Cibles du projet

Raccourci : Ctrl+,


On constate la progression du guide en cours d’écriture. La session peut se paramétrer.

Scrivener donne des statistiques très détaillées, en mots, en caractères, en pages de livre format de poche, en pages de livre imprimé, pour l’ensemble du projet comme pour la sélection pendant la session.


Un outil indispensable pour bien maîtriser l’avancement des projets d’écriture.

Belles écritures,

Gaelle,

Kerantorec, le 10 décembre 2016


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (1969 à 72)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : l’application est-elle indispensable ?

Est-il indispensable d’acquérir l’application Scrivener ?

On peut toujours se passer des choses, surtout de celles qu’on ne connaît pas encore.

L’écriture est un vecteur de communication qui peut se suffire d’un papier et d’un crayon et c’est une merveille de pouvoir faire autant de choses avec si peu de matériel et seulement 26 lettres. La musique se contente de 7 notes, mais pour être diffusée, il lui faut plus que la feuille avec les notes sur la portée de 5 lignes.

Si on veut diffuser ses écrits, les partager, les faire connaître, les sortir de l’oubli des tiroirs, on doit passer par des outils de communication plus lourds que la simple feuille de papier et le crayon. Les écrits doivent être transcrits sur un support numérique, afin d’être diffusés sur des plateformes de diffusion, que ce soit par courriel, par ebook, par PDF.

Alors, il vaut mieux avoir un bon logiciel d’écriture pour écrire directement sur un ordinateur et éviter la première étape du papier et du crayon. Je suis une utilisatrice quotidienne de Scrivener qui a transformé ma façon de concevoir l’écriture, non plus en linéaire, comme je le faisais depuis les années 6O sur les cahiers de mon journal de lycéenne à Paris, Hélène Boucher, puis Maurice Ravel (lycée des Maraîchers à mon époque, qui était celle de Sylvie Vartan et de Noëlle Jospin-Châtelet), mais de façon plus dynamique, plus spontanée et structurée à la fois.

Mes articles de blog et mes guides Scrivener pour Mac et Windows tentent de montrer à quel point le logiciel Scrivener permet de meilleurs comportements d’écritures, entre la gestion des documents de recherche et la mise au point des écrits finaux.

J’utilise l’application Scrivener pour iOS depuis maintenant quatre mois. A-t-elle apporté un mieux-être dans mes écrits quotidiennes ? Son acquisition est-elle indispensable ?

Je crois y avoir déjà répondu dans le guide pour iPad et iPhone et dans quelques articles. Mais je suis une bricoleuse qui aime enfoncer des clous.

Alors oui, on peut se passer de tout et faire avec ce qu’on a. Mon expérience de femme vivant avec très peu* m’a appris à me satisfaire de ce que j’ai et à bien sélectionner ce que j’acquiers pour être sûre que ce soit utile et indispensable à ma vie quotidienne. Et j’essaie d’utiliser les fonctions des logiciels en les fouillant à fond, pas seulement en n’utilisant que ses fonctions de base, ce qui m’a conduite à faire des guides pratiques, pour vous faire gagner du temps.

Vous pouvez vous passer de l’application Scrivener et continuer à travailler sur vos bons vieux traitements de texte ou sur le logiciel de bureau Scrivener, dans un espace dédié à l’écriture, où vous retrouvez vos marques. C’est ce que je faisais aussi avant.

Ancien bureau des années 2000 avant l’invention des tablettes mobiles, Apple eMac 2004 Ces appareils étaient parfaits pour un secrétariat intensif, j’y ai saisi des kilomètres de pages de cahiers dans des conditions de confort que ne permettraient pas les tablettes d’aujourd’hui.

Depuis cette photo et mon bureau, un de mes anciens bureaux, construit en kit bois, beaucoup de choses se sont dématérialisées. Plus besoin de dossiers papier comme nous entassions avant. Tout a été archivé. Presque tout est numérisé et rangé dans des dossiers virtuels sur les disques durs des ordinateurs et sauvegardé dans des nuages.

Alors bien sûr, on peut continuer comme avant. Chacun choisit ce qui lui convient le mieux, pour son confort intellectuel et physique.

Mais si vous avez envie de travailler votre livre dans votre jardin, comme je le faisais l’été 2016, lors de la rédaction du guide Scrivener plus simple pour iPhone et iPad, dans ma chaise longue, au milieu du chant des oiseaux qui me donnaient le rythme de la saisie sur mon iPad mini, je vous dirai oui, cette application est indispensable à votre créativité.

Ici on voit une photo de mon petit-fils Noé avec sa tablette Amazon-Fire. C’est dans cette chaise-longue que j’ai pris beaucoup de notes sur l’application Scrivener. Une grande partie du guide s’est écrite là. L’autre partie a souvent été dictée sur les chemins et dans les criques où j’allais me baigner à vélo.

Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire
Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire

Maintenant en hiver, comme les chats, je me déplace dans la maison, au coin du feu, ou derrière la vitre au soleil à certaines heures, ou le matin dans mon lit, l’endroit le plus confortable où je me concentre le mieux.

Du plaisir d’écrire dans son lit, bien au chaud, sur l’application Scrivener en hiver

Je ne sais pas comment je ferai sans l’application Scrivener qui m’est devenu si familière que je cherche certaines de ses fonctionnalités dans les autres applications dès que je dois écrire un texte, courriel ou commentaires sur les réseaux sociaux. Je crois qu’elle fait partie de moi, maintenant.

Si vous avez toujours rêvé de travailler vos écritures partout et en toutes sortes de lieux, sans la limite des écrans de bureau ou des fils de connexion, alors cette application est pour vous. Affranchissez-vous des cadres et écrivez ce que vous voulez quand vous voulez et où vous voulez.

Et c’est un plaisir et un honneur pour moi de vous guider dans son apprentissage comme j’ai guidé mes clients informatiques depuis près d’un quart de siècle, en leur apprenant à ne pas avoir peur de la technologie, mais à se faire des amis des outils numériques au service de leur cerveau créatif ou de leurs besoins professionnels.

Après, quand on a franchi l’étape de peur de l’inconnu, on se demande comment on pouvait faire avant.

Avant, c’était comme ça : l’expérience de l’écriture dans les années 60-70 et après. Ou plus récemment, ça pouvait aussi être comme ça avec les applications Android que j’ai dû utiliser pour tenter en vain de remplacer mon MacBook naufragé.

Franchement, je n’ai aucune envie de retourner en arrière !

Simple comme Scrivener !

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 7 décembre 2016

* Femme d’artisan non déclarée dans les années 70-80, j’ai vécu pendant dix ans avec une retraite pour maladie de moins de 500 euros par mois. Je ne vis mieux que depuis la sortie du guide pour Mac grâce à mes redevances Amazon, Apple et Smashwords. Je suis donc à même de bien conseiller celles et ceux qui ne veulent pas gaspiller leur argent dans des gadgets, mais cherchent comme moi les outils de base indispensables à l’expression de leur créativité.


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Cover Indiegraphics en rouge

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : synchroniser avec Dropbox et le logiciel de bureau Scrivener

Un précédent article expliquait comment j’avais essayé la première synchronisation par iTunes. Ce n’est pas le meilleur exemple à suivre.

Heureusement, ScrivenerApp propose une autre solution, beaucoup plus simple. J’ai continué par Dropbox et la synchronisation s’est faite toute seule, ou presque.

Dans ma hâte à utiliser l’application, je n’avais pas pris le temps de sélectionner seulement les dossiers en cours. Mon dossier Scrivener de l’année était trop abondant. Ayant compris que j’avais beaucoup trop chargé la mule, je suis retournée alléger le dossier SCRIVENER16 qui me sert de plateforme de travail entre tous mes supports fixes et nomades.


Synchroniser le dossier des projets Scrivener via Dropbox

Je n’ai gardé que les quatre projets en cours, le Journal de vie et le Cahier de chantier 2016, sans lesquels je ne puis pas vivre, et les deux guides en préparation, un guide Smashwords et le guide Scrivener pour iPhone et iPad.

0-dossierdropbox

La synchronisation a été beaucoup plus rapide et l’est toujours.

Il n’y a plus qu’environ 600 fichiers à télécharger…

dropbox-settings-files

Ensuite, la synchronisation met à jour seulement un ou six ou vingt dossiers modifiés, selon la production de la journée et ça va très vite.


Paramétrer Dropbox sur l’iPad et/ou l’iPhone pour qu’il marche avec ScrivenerApp

Dans la partie gauche de votre tableau de bord de Scrivener, le Classeur (Binder), taper sur Edit en haut à droite.

2-edit

Puis taper sur la petite roue des réglages en bas de la fenêtre sur la droite.

3-rouedentee

Sélectionner Dropbox Settings.

5-dropboxsettings

Une fenêtre apparaît qui permet toujours d’actualiser l’application via iTunes, mais qui permet aussi de paramétrer Dropbox.

C’est par cette petite fenêtre que l’on procède pour récupérer les projets déjà faits sur un logiciel Scrivener de bureau, par iTunes, ou par Dropbox en liant l’application à un compte Dropbox via l’application Dropbox du mobile.

C’est là aussi que, en cas de problème, on pourrait supprimer temporairement le lien à Dropbox, pour récupérer les projets sauvegardés automatiquement sur le mobile. Une inquiétude en moins que nous verrons dans un chapitre du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone sur les Solutions.

L’application demande de choisir le dossier de travail sur Dropbox.

Par défaut ScrivenerApp crée un Dossier Apps/Scrivener.

Mais on peut toujours en choisir un autre, si on a l’habitude de travailler dans un autre dossier. C’est mon cas : j’ai choisi le dossier SCRIVENER16 pour garder mes repères de travail de bureau.

7-dropbox-settings-autre

Et pour être tranquille du côté des sauvegardes, on a intérêt à paramétrer tout de suite l’application. Une des terreurs de tous ceux qui écrivent est de perdre du texte.

Pour que tout se passe bien, il est bon de paramétrer tout de suite les Settings de l’application dans les Réglages de l’iPad et l’iPhone en demandant une sauvegarde à la fermeture de l’application.

dropbox_autodetect

Réglages -> Scrivener -> Syncing & Sharing -> Auto-Detect Changes et Sync Projets on Close : Always.

En standard, c’est Never (jamais) qui est activé.

Mettre Always (toujours), ainsi Scrivener rappellera qu’il faut mettre à jour Dropbox.

dropbox_autodetect

Dès que l’on ouvre l’ordinateur de bureau, Dropbox se met à jour si quelque chose a changé pour Scrivener, sur la version Mac ou PC, ou la version mobile.

Dans l’application Scrivener, une sauvegarde automatique est mise en place.

Dans les logiciels de bureau, une sauvegarde en local se fait aussi, si on a bien paramétré les Préférences (Mac) ou Options (Windows).

Ainsi, on ne risque pas de perdre du texte. Keith Blount a mis des garde-fous partout. Merci à lui.

Et ScrivenerApp est une application sacrément solide et fiable.

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 5 décembre 2016


Crédits : Scrivener est une application pour les mobiles iOS, développée par Keith Blount et diffusée par Literature & Latte sur l’App Store.


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : la fin du voyage et le début de l’aventure

La fin du voyage
(chapitre de fin du guide Scrivener pour iPad et iOS)

J’arrive à la fin du voyage d’apprentissage de l’application Scrivener sur iOS. Je n’ai sans doute pas fait le tour complet, mais je pense avoir exploré au moins quatre-vingts pour cent de ses possibilités dans ce guide.

Scrivener sur iPhone et iPad : page d'accueil des projets en cours
Scrivener sur iPhone et iPad : page d’accueil des projets en cours

J’ai pris mon temps pour construire ce guide. J’ai dégusté l’application comme un grand cru. Scrivener for iOS v. 1.0 est un grand cru. Et c’est une petite fille de marchand de vins et spiritueux, ayant appris à lire sur des étiquettes de grands vins, qui vous le dit !

L’application ScrivenerApp est sortie le 20 juillet 2016. À ce moment-là, je n’avais pas l’argent disponible pour acheter les outils compatibles avec elle. Mon iPad 1 de 2010 ne pouvait pas être mis à jour en iOS 9. J’ai dû attendre la mi-août pour bénéficier d’un iPad mini 4 et d’un iPhone 5 achetés reconditionnés. Ces outils efficaces ont remplacé mon MacBook qui, après sa résurrection du naufrage, a fini par rendre l’âme. J’en ai fait mon deuil.

Enterrement du MacBook

Ma vie a changé complètement. J’aime bien quand ma vie change : d’un naturel optimiste, je veux toujours croire que c’est pour le meilleur. J’ai repris sérieusement le vélo, abandonné depuis plusieurs années, erreur fatale ! J’ai beaucoup nagé. Mes virées en pleine nature ont amélioré ma santé et j’aborde l’automne en pleine forme au moment de terminer ce guide. Surtout, je me sens plus libre. C’est un sentiment sans prix.

Dolmen, Ar Roc’h, Plœmeur

Le guide d’initiation à l’application Scrivener pour iOS est le fruit des découvertes des chemins creux bretons. Il est le fruit des nages estivales dans des criques sauvages et des méditations sur le sable chaud. Il est le fruit de l’énergie des dolmens et des menhirs de mon pays. Il est le fruit des bons petits plats que je me suis mijotés et des petits vins qui les ont accompagnés. Il est le fruit d’une pensée humaniste et universaliste.

Que cette inspiration qui m’a soutenue vous guide dans votre propre voyage d’écriture.

Le début de votre aventure

Chacun utilise l’application selon ses besoins. Trouvez vos chemins. Fouillez sous les icônes, pour chercher vos trésors. J’espère que vous serez comme moi ébloui(e) par les immenses richesses de ScrivenerApp. Je vous souhaite de bien les maîtriser, pour oublier la technologie et vous concentrer sur l’essentiel : vos écrits. Travaillez bien, partout, en toute liberté !

Belles écritures ! Tenez-moi au courant de vos publications. Merci.
Gaelle
Plœmeur, 5 septembre 2016 – Kerantorec, 25 octobre 2016

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Les balades dans les chemins creux sont contées sur mon blog de voyage Hentadou .


L’application Scrivener pour iOS est disponible sur l’App Store.
Scrivener est une application créée par Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74). Conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener.

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : ce qu’en auraient fait de Grands Ecrivains

Lorsque je découvrais l’application, je m’amusais à imaginer comment certains des écrivains qui avaient nourri ma vie l’auraient utilisée s’ils en avaient bénéficié.
Un matin d’août, je travaillais sous la pergola couverte des vrilles de la vigne et je pensais à Colette en voyant le soleil surgir derrière ma chaumière. Elle aurait adoré avoir comme moi un iPad dans les mains et l’application Scrivener pour écrire.

Quand j’écrivais dans mon lit, je pensais aussi à Colette, dans son radeau près du fanal bleu, mais aussi à Proust, dans sa chambre de liège, le cher homme aurait travaillé avec tellement plus de facilité ses immenses projets et ne serait peut-être pas mort d’épuisement à 53 ans seulement.


J’imaginais Walter Scott écrivant son Journal sur l’iPad au lieu de son écritoire.

J’imaginais Marguerite Yourcenar à la fin de sa vie lors de ses derniers voyages.

Je voyais Jack Kerouac on the road, Ernest Hemingway à Cuba, Leonard Cohen, à Hydra, Bob Dylan, dans un hôtel à Londres, devant un iPad, au lieu de leur machine à écrire bruyante et lourde.

Je pensais aussi à Steve Jobs qui aurait tellement aimé la simplicité de l’application, son univers d’« ordre et beauté, luxe calme et volupté ».

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Et vous, comment imaginez-vous vos écrivains préférés avec ScrivenerApp ? Et comment imaginez-vous votre nouvelle vie d’auteur avec ScrivenerApp ?

Belles écritures,

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

P.S.1 Je sais, Steve Jobs n’est pas écrivain, il a quand même écrit une grande partie de notre histoire et il aurait aimé citer Baudelaire. Il nous permet d’écrire depuis trente ans dans d’excellentes conditions.

P.S.2 Quant à Dylan, il y a cinquante ans il était déjà pour moi le Shakespeare de notre époque.
Bob Dylan à l’Olympia 1966
Un article Vintage de 1998


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Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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Publication de mon guide sur ScrivenerApp apres le 1 octobre

Avis aux lectrices et aux lecteurs qui me font la grâce de me suivre sur ce blog-auteur.

Pardon de différer la publication de mon prochain guide sur l’application Scrivener pour iOS. Voici la Mindmap de son plan de départ.Mindmap Guide

J’avais prévu de publier le 22 septembre 2016, mais un petit accident aux mains me ralentit dans mon écriture. Pas très grave, heureusement. Les mains sont nos outils de travail, très précieux.

D’autre part, et c’est tant mieux pour nous les nouveaux écrivains, l’application est beaucoup plus riche que la plupart des applications que j’ai eu l’occasion d’utiliser jusqu’ici sur tablettes Android. Chaque jour, alors que je croyais en avoir fait le tour, je découvre d’autres subtilités qui peuvent vraiment améliorer notre vie d’écriture.

Alors, je prends ce délai comme une bénédiction en me donnant le temps de bien détailler toutes les possibilités de notre nouvel outil nomade, que vous adopterez sans doute comme moi avec enthousiasme.

C’est dans votre intérêt que je diffère la publication du troisième guide de ma série Scrivener plus simple, pour Mac, pour Windows, pour iOS. L’application est intelligente et pleine de ressources, je me dois d’être à sa hauteur !

Je vous dis à très bientôt, déjà pour de prochains articles en préparation sur l’installation de l’application sur iPhone et sur iPad, avec la synchronisation des anciens projets par iTunes ou Dropbox.

La publication de Scrivener plus simple pour iPad et iPhone aura donc lieu en octobre.

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Cover by Indiegraphies via Fiverr

En attendant, écrivez bien sur le logiciel de bureau Scrivener.

Ou si vous avez déjà l’application, faites-nous part de vos commentaires.

Si vous avez des questions, posez-les, j’essaierai d’y répondre au mieux.

Gaelle,
13 septembre 2016 à Plœmeur (Morbihan)

Crédits :
ScrivenerApp est une application de Keith Blount, diffusée par Litterature & Latte.
iPhone et iPad sont des mobiles d’Apple.

ScrivenerApp : pré-requis à l’installation de l’application Scrivener

Vous vous posez des questions sur les éléments à prendre en compte avant l’achat et l’installation de ScrivenerApp.

1) Vous avez déjà la version Scrivener de bureau sur votre Mac ou votre PC. Vous avez un iPad ou un iPhone et désirez synchroniser les projets d’une plate-forme à une autre.

C’est la situation la plus courante puisque l’application était très attendue des utilisateurs de Scrivener, habitués à utiliser Dropbox pour synchroniser les fichiers d’un Mac sous OS X à un PC sous Windows 8 ou 10, ou d’un Mac de bureau à un MacBook nomade pour vos déplacements.
2) Vous n’avez pas la version Scrivener de bureau, mais vous avez un iPad ou un iPhone. Vous vous demandez si vous pouvez utiliser ScrivenerApp sans la version de bureau.

Oui, vous pouvez utiliser ScrivenerApp uniquement sur vos mobiles Apple, sans passer par Dropbox, en sauvegardant sur iCloud.

Bien sûr vous ne bénéficierez pas de toutes les possibilités offertes par les deux versions, fixes et nomades de Scrivener, marchant ensemble pour une écriture facile et organisée, et offrant un formatage de publication en ebooks aux formats ePub ou mobi. Mais vous sortirez déjà un beau document en quatre versions d’édition de traitements de texte et une version de script de scénario.

• PDF,

• Word (.docx),

• RTF,

• Plain Text (.TXT)

• Final Draft.

 

Voici donc les pré-requis à l’achat et à l’installation de ScrivenerApp.

• iPad et/ou iPhone depuis l’iPad2 et l’iPhone 4S et/ou iPad 5, mis à jour en iOS9

• Connexion Internet

• Compte iTunes

• Compte Dropbox (ou non si vous optez seulement pour la version mobile de Scrivener)

• Achat de l’application sur l’AppStore à 19,99 € en Europe.

Compatibilité avec le système iOS 9

ScrivenerApp est compatible avec le système iOS 9, disponibles sur les iPhone 4S-5-5C-5S-6-6 Plus-SE, les iPad depuis l’iPad 2, l’iPod de 5ème génération.

J’ai testé l’application sur des supports mobiles reconditionnés :

• iPhone 5c de septembre 2013

• iPad mini 4 de septembre 2015.

Tout marche à merveille sur les deux mobiles. La synchronisation avec les deux versions bureautiques sur Mac et Windows se passe parfaitement.

❖ Mise à jour préalable des versions de bureau Scrivener

Si vous avez la version bureautique de Scrivener, mettez-la à jour avant d’installer l’application depuis l’AppStore.

• La version Windows est Windows Scrivener 1.9.6.

• La version Mac est Mac Scrivener 2.8.

❖ Scrivener App sur l’AppStore

L’application Scrivener diffusée par Literature & Latte se télécharge sur l’AppStore. Elle est universelle, vous l’achetez une seule fois pour votre iPad ou votre iPhone et vous l’installez sur les deux mobiles.


Le prix est très abordable : moins de 20€ que les fans du logiciel Scrivener investiront avec plaisir et enthousiasme.

À titre de comparaison : l’application de Ulysses est moins de 25 €. J’ai raconté que je devais utiliser quatre applications Android lorsque j’avais des tablettes Android pour faire ce que je fais désormais avec ScrivenerApp. Le tout valait entre 25 et 30 € d’investissement.

L’application Scrivener vaut largement l’investissement de moins de 20 €. L’achat des deux supports Scrivener, mobile et fixe, vaut moins de 60 €.

Je rappelle qu’acquérir Word vaut beaucoup plus cher en version professionnelle, indispensable à tout auteur digne de ce nom, pour publier sur un site de vente d’ebooks ou de livres imprimés comme Amazon ou Kobo ou iBooks. La version personnelle, familiale ou étudiante, ne permet pas l’utilisation commerciale des produits du logiciel.

Avec Scrivener, on investit moins pour gagner plus.

❖ Dropbox : synchronisation entre toutes les plateformes


L’habitude de synchroniser par Dropbox était prise depuis que j’utilisais Write sur Android en 2012, puis en 2015 avec Simplemind sur le premier iPad. Je synchronisais aussi ma bibliothèque numérique en ePub via l’eReader Aldiko sur mes tablettes. Smashwords utilise aussi Dropbox pour exporter tous les ouvrages achetés sur le site ou les vôtres si vous êtes un auteur publiant sur Smashwords.

Pour des raisons techniques, Scrivener n’utilise pas iCloud pour synchroniser toutes ses versions. Il passe par Dropbox et ça marche très bien.

Si vous hésitez encore à utiliser ce remarquable outil de synchronisation entre vos logiciels fixes et vos applications nomades, vous vous privez d’un grand confort de travail.

Ses applications sont disponibles pour tous les supports, fixes ou mobiles, pour Mac, PC, iOS ou Android.

Dropbox a le mérite d’être gratuit jusqu’à 5 Go. Au-delà, il en coûte 9,99 € par mois pour une capacité de stockage de 1 To pour la formule Pro.

Il est possible d’augmenter la capacité du compte de base gratuit en partageant Dropbox avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par courriel.

Pour l’instant, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à la formule pro. Dropbox n’est pas ma seule sauvegarde, j’utilise Drive, entre autres (habitude prise sur les tablettes Android).

Dropbox me sert d’outil de travail en cours. Je n’y mets donc que les fichiers sur lesquels je travaille, en particulier pour Scrivener. Inutile d’encombrer l’iPad ou l’iPhone avec des dossiers dont je n’ai pas besoin dans l’immédiat. Il faut savoir voyager léger dans tous les sens du terme. C’est possible désormais avec Scrivener App.

Dropbox est une application gratuite qui permet d’avoir tous ses fichiers à portée de main et de les partager facilement.

Pour vous inscrire et obtenir de l’espace bonus, cliquez sur ce lien : https://db.tt/APjzPxEp

Bientôt j’attaquerai le vif du sujet : l’installation de ScrivenerApp, sa découverte, son fonctionnement.

Gaelle,
le 11 septembre 2016 à Plœmeur

L’application Scrivener pour iOS est une création de Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.

Post-scriptum : l’application Scrivener pour iOS est adaptée au système iOS 10.

Scrivener : importer un fichier en rtf ou en odt

Sur Scrivener, on peut retravailler les documents écrits sur Word ou LibreOffice. Mais il vaut mieux les importer au format .rtf (Riche Text Format) ou .odt (OpenDocumentText) que .doc, le format de Word.

Du moins, c’est ainsi que ça se passe sur mon Mac.

Ici j’importe le document .doc du premier cahier des années 70.que j’avais travaillé sur Word sur PC.

Import-doc
Import d’un document formaté .doc : problèmes d’accentuation

Problème avec les accents. N’oublions pas que Scrivener est anglais.

Le même document enregistré de .doc en .rtf marche très bien.

ImportRTF

Et si j’enregistre en .odt puisque j’ai LibreOffice sur le Mac mini, les accents sont aussi en place :

Import-odt

Donc pas de panique, si votre texte se mettait à faire des borborygmes bizarres, passez votre fichier en RTF, que lisent tous les ordinateurs du monde, ou en ODT. Scrivener comprendra mieux.

Rappel pour importer un fichier texte :

Sur Mac : Fichier -> Importer -> Fichiers…
Sur Windows : 
Fichier -> Importer -> Fichiers…

Belles écritures estivales !
Gaelle
Kerantorec, le 16 juillet 2016


Gaelle Kermen a écrit deux guides d’initiation au logiciel Scrivener : Scrivener plus simple pour Mac et Windows, publiés en janvier et juin 2016 en édition numérique par ACD Carpe Diem.

Pages auteur : Smashwords, AmazonApple, Kobo, Nook.