L’écriture plus simple Préambule

Mon manuscrit a été écrit en 2019 au cours d’un mois ou d’un camp de NaNoWriMo. Les obligations liées à la gestion de mon domaine, agrandi, en cours d’installation en vue de l’autonomie alimentaire, ne m’ont pas permis de reprendre le texte avant le coup d’envoi donné hier lors de notre repas chinois du 2 février. C’est le moment de le réviser, pour accompagner mes camarades dans leur propre aventure.

Mens sana in corpore sano

Devise inscrite par Montaigne sur une poutre de sa librairie (bibliothèque).

Je ne peux écrire que si je suis bien nourrie.

Colette

Nous ne sommes pas de purs esprits en attente d’être visités par la muse inspirante.

Nous avons besoin d’un cadre pour écrire et créer, d’un bon environnement et de bons outils. Nous avons besoin de bonnes habitudes de vie pour bien manger et bien dormir. Le corps et l’esprit ont besoin d’une bonne organisation de travail pour révéler les extraordinaires potentiels créatifs que nous recelons sans oser toujours les exprimer.

Cet essai de philosophie pratique est éprouvé par des décennies d’expérience et s’appuie sur des exemples d’écrivains célèbres au fil des siècles de littérature. Il souhaite vous guider, vous inspirer, vous permettre de mieux vous organiser afin de libérer vos écritures.

Il n’a pas la prétention de vous promettre que vos écrits atteindront le Top 100 par un coup de baguette magique. Mais il vous apportera beaucoup de bonheur. En vous aidant à mieux vous organiser pour travailler vos écrits dans de meilleures conditions, il vous aidera à révéler votre unicité.

C’est l’invitation au voyage à travers des expériences de créations qui ont cherché les conditions optimales de leur environnement matériel et intellectuel.

C’est le guide vers une meilleure organisation afin d’exploiter votre potentiel créatif.

Bienvenue à bord ! On largue les amarres !

Bon vent à tous vos projets !

Gaelle Kermen

Kerantorec, le 3 février 2022

Camp NaNoWriMo printemps 2021

Mon esprit subconscient m’a éveillée très tôt en ce premier matin de mois réservé à l’écriture. C’est le premier jour du Camp de printemps du NaNoWriMo et mon cerveau s’est programmé pour donner la priorité à mes écrits, alors que ces derniers mois il la donnait aux plantations.

Ces derniers jours, l’écriture me démangeait l’esprit. J’ai consacré l’année entière, depuis la mi-mars 2020 au début du confinement 1 jusqu’aux derniers jours de mars 2021, à créer un nouveau jardin, un nouveau talus, un nouveau parc et un nouveau verger. J’ai planté des dizaines et des dizaines de plants, arbres, arbustes, vivaces, bulbes. J’ai aussi installé une ruche et un poulailler et j’ai construit une cabane sanitaire avec des toilettes sèches et une douche où je peux prendre les douches froides qui me tiennent en bon état de marche et d’énergie.

Ces derniers jours de mars, je m’efforçais de finir les aménagements en cours pour me rendre disponible en avril pour des travaux plus intellectuels. J’ai fini de créer un petit bassin pour les abeilles, dans une baignoire de bébé de récupération, j’ai mis en terre les plantes mellifères pour les attirer, j’ai aussi préparé la zone potagère pour les futurs semis d’avril et mai, car je tiens à être la plus autonome possible sur mon terroir.

Après tous ces travaux très physiques, mon corps commençait à fatiguer et je commençais à rêver les articles qu’il me faudrait faire pour compléter la publication de mon dernier livre Clandestine 70.

En quoi les NaNoWriMo ont changé ma vie ?

Comment le fait de me concentrer sur les écrits trois mois dans l’année ont-ils influencé les livres que j’ai rédigés et publiés ?

Que se passe-t-il quand on donne la première place dans nos pensées aux événements que sont deux Camps de printemps et d’été et du NaNoWriMo avant la fin de l’année ?

Il est temps de faire un bilan de ce que le concept de NaNoWriMo a changé pour moi depuis que je le suis fidèlement depuis le mois de juillet 2017.

Je ne vais pas détailler ce que veut dire NaNoWriMo, Na (National) No (Novel) Wri (Writing) Mo (Month), soit le mois national de l’écriture d’un roman, je l’ai fait dans des articles au fil de mon expérience. On les trouve sur mon blog WordPress gaellekermen.net dans le Répertoire des articles sur le NaNoWriMo avec Scrivener.

Cette année, je ne vais pas reprendre un manuscrit comme je l’ai fait il y a un an avec mon Journal de l’année 1970 dont la publication s’est faite le 21 décembre 2020 : Clandestine 70.

Je ne vais pas écrire un livre entier comme je l’avais fait en avril 2018 à partir de ma documentation sur Mai 68, dont la publication s’est faite dans la foulée, pour rester dans l’actualité, à 50 ans de distance : Des pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Je vais faire le bilan de ce que j’ai fait lors des derniers NaNoWriMo et je vais prévoir ce que je veux faire pendant ce mois.

J’ai l’intention de finir beaucoup de choses pendant avril. C’est bien d’écrire, c’est encore mieux de publier. Sinon, on a cet arrière-goût perturbant d’inachevé dans la tête, ce qui entraîne culpabilité, regret, découragement. Les NaNo m’ont aidée à dépasser ce stade démoralisant et à aller de l’avant avec vaillance et enthousiasme.

Au cours de mes plantations, j’ai dû laisser de côté la série d’articles que j’avais prévu de faire pour compléter le texte et les annexes de Clandestine 70. J’ai préparé des extraits du texte, ainsi que des photos, des documents de mes archives personnelles qui illustreront mes propos de l’époque.

Je m’impose donc de préparer un article par jour sur mon blog gaellekermen.net.

Mais d’abord, il faut faire le bilan de mon travail d’écriture grâce aux camps et aux mois de NaNoWrimo.

Pour cela, je commence par une carte mentale sur SimpleMind.

Le bilan de juillet 2017 à avril 2021

Ensuite, je prévoierai la ligne de temps sur AeonTimeline. Je m’organiserai demain.

Cela sera le premier article de la série.

Mais tout d’abord je vais m’inscrire sur le site pour créer le point de départ de l’aventure et officialiser son lancement.

7:20 solaires (9:20 légales)

C’est fait. J’ai pu faire les routines obligatoires du matin, donner à manger aux trois chats, prendre le petit déjeuner, aller ouvrir aux poules, garnier mangeoire et abreuvoir, faire un tour de parc pour admirer la floraison des prunelliers, des pruniers reine-claude et des mirabelliers de nancy, les premiers arbres fruitiers à s’épanouir, et vérifier que les abeilles de la ruche ont commencé leur travail de butineuse de pollen et nectar. Nous avons fait la visite de printemps mardi dernier, la ruche est populeuse et va nous offrir son premier miel.

Éric Soudy et Gaelle Kermen après la visite de printemps de la première ruche de Kerantorec photographiés par Michel Lefebvre. Nous avons fait tous trois notre stage d’initiation apicole ensemble aux Ruches d’Armalia, Landuc, Moelan-sur-mer en juin 2020.

Tout est en ordre, je peux me remettre au travail de préparation des écrits du mois d’avril.

On peut me trouver sur le lien https://nanowrimo.org/participants/gaellekermen

Camp NaNoWriMo avril 2019 Winner

J’ai fini mon projet. J’ai mis les trophées sur mes comptes Facebook, Twitter et Instagram.

Je suis la seule sur les quatre inscrits à la cabane ScrivenerFR à avoir validé mon projet sur le site du Camp NaNoWriMo d’avril 2019.

Pourtant, au cours de ce mois, j’ai eu mon lot d’embûches pour me faire trébucher.

La chute de la cabane

La cabane d’écriture a été renversée par la tempête du 5 au 6 avril, dès les premiers jours. Pendant une semaine, j’ai fait des nettoyages autour de la cabane avant d’appeler au secours mon voisin David, qui, d’un seul coup de main, c’est le cas de le dire, a redressé la cabane, puis l’a remise sur ses bases avec l’aide de son beau-père, heureux d’apporter sa contribution. Il ne me connaissait que par ouï-dire, ce fut un plaisir de nous rencontrer.

Recaler la cabane

Après ce bon coup de main amical de mon voisinage, il me restait à caler la cabane pour que les rafales de vent ne la renverse plus. Je pouvais le faire seule.

Pourtant, j’avais des lombalgies depuis le mois précédent. Après la chute de la cabane, j’avais dû nettoyer ma grosse tondeuse thermique qui faisait des manières pour redémarrer après le repos hivernal. J’avais fini par tondre la prairie (le terrain fait plus de trois mille ares, ce n’est pas un petit bout de gazon) et je me sentais plus fragile que d’habitude.

Un routine quotidien avec le soleil

Vivant désormais à l’heure solaire, je suivais le rythme naturel du jour, me réveillais avec les oiseaux et dès l’aube j’avançais mes manuscrits de deux guides pratiques sur l’écriture sur l’iPad avec Scrivener iOS et sur l’application AeonTimeline.

Je me couchais après la tombée du jour et dormais d’un bon sommeil. L’avantage d’une vie réglée sur la nature.

Quatre à cinq mois de travail

Un premier jet des deux livres avait été fait au cours des trois mois précédents.

Il s’agissait ce mois d’avril de construire de vrais livres à partir des notes déjà mises en chapitres et sections, au fil de l’inspiration.

Le premier jet rassemble les matériaux et pose les fondations.

La relecture monte les murs et le toit.

La révision apporte les aménagements intérieurs.

Une semaine de travail au jardin

Après la remise sur pied de la cabane, il a fait assez beau et chaud pour que je travaille aussi sur les aménagements des terrasses, en créant une pergola en auvant pour caler la cabane du côté sud, d’où était venues les rafales de tempête.

Du côté nord, j’avais tout de suite contreventé la cabane par des chevrons récupérés sur les lucarnes du toit de chaume réparé en ardoise à l’automne dernier.

Après la pergola, il fallait aménager les parterres devant la terrasse de la cabane d’écriture.

C’était un peu fatiguant. Certains jours, je ne pouvais plus me lever.

Pendant une semaine, je n’ai pas pu travailler aux deux guides en cours.

La reprise finale

Et puis, le mauvais temps revenu, je n’avais plus que ça à faire : finir de relire et réécrire le manuscrit.

Je l’ai fini et validé ce matin.

Parce que je ne supporte pas l’idée d’avorter encore et encore.

Le complexe de l’avortement

Le 25 Mai 1973, j’ai subi un avortement à Londres.

C’est un des plus douloureux souvenirs de ma vie.

Depuis, je ne supporte plus de ne pas aller au bout des projets entrepris.

Je pourrais élaborer un concept sociologique du complexe de l’avortement.

Si je m’engage, je finis ce que j’ai accepté.

Même si je mets du temps pour le faire, je ne renonce pas à faire ce que j’ai commencé.

Aller au bout du chemin

Malgré les imprévus et les fatigues, je suis allée au bout du chemin. Je suis légitimement fière de moi.

C’est le travail de quatre mois intenses, qui va se prolonger au mois de mai pour la mise en forme en ePub pour la bêta-lecture d’abord, en différents formats pour les publications ensuite.

Car un livre n’existe vraiment que s’il est publié.

L’engagement dans le Camp NaNoWriMo m’a permis d’écrire plusieurs livres depuis 2017.

Écrire ces livres me donnent du bonheur.

Le bonheur, ça ne se refuse pas.

Je ne boude pas le mien.

Je vous souhaite de trouver le vôtre.

Gaelle Kermen,

Kerantorec, le 25 avril 2019

P.S. Ne me dites pas que j’ai de l’énergie !

Je n’en ai pas beaucoup. L’expérience de la survivance m’a appris à la gérer au mieux.

C’est pourquoi je transcris mes divers chantiers intellectuels et physiques. Tant qu’il m’est possible, je veux transmettre les stratégies qui marchent pour moi.

Si j’ai de l’énergie, c’est souvent celle du désespoir.

Au lieu de renoncer, j’en fais un bon carburant pour réparer, entretenir, construire et conserver ce lieu qui me porte et m’inspire, dont je suis responsable et gardienne du seuil.

Et j’aime ça !

Kit de survie NaNo #2 : écrire avec Scrivener

Les outils qui me sont nécessaires pour écrire

nano_logo-830912ef5e38104709bcc38f44d20a0dVoici ce que je trouve indispensable pour écrire désormais avec des outils performants, selon mon expérience.

Je ne conçois plus d’écrire autrement qu’avec Scrivener, donc mon Kit de survie est éminemment lié à ces outils : logiciel et application.

Il vaut mieux se former avant d’entamer le NaNo, pour pouvoir oublier la technique et se concentrer sur l’écriture. Pourtant, le Scrivener a été testé lors du NaNoWriMo de novembre 2007. Certains auteurs lui sont restés fidèles depuis dix ans et ont aidé à l’améliorer pour notre plus grand plaisir et confort de travail. C’est donc qu’on peut tester un nouvel outil en phase de création. C’est à vous de voir.

Sachez que Scrivener propose une version d’essai pendant le NaNo et si vous finissez votre roman, vous bénéficierez d’une réduction de 50%. D’autres marques proposent aussi leurs outils, vous les trouverez sur le lien du site du NaNo :
https://nanowrimo.org/sponsor-offers

Pour nous francophones, il y a aussi Scribbook, de Jonathan Kalfa. Si je n’avais pas déjà préparé autant de projets sur Scrivener, c’est sans doute Scribbook que j’aurais choisi.

Je suis désormais très rapide à construire et mener à bien des projets depuis que je maîtrise Scrivener et ScrivenerApp. Je n’utilise pas toutes leurs possibilités, mais je l’utilise au mieux de mes besoins créatifs et éditoriaux, avec une grande sérénité, car ce sont des outils fiables.


Matériel

• Un iPad avec un clavier physique Bluetooth (Mon iPad est mini, mais les iPad Air, iPad 2017 et iPad pro sont parfaits avec l’application Scrivener.)

• Un support d’iPad (un fixe orientable quand on est chez soi, un pliant quand on se déplace)

• Un ordinateur de bureau est un plus pour les corrections, le formatage et la publication future. Pas indispensable au stade de l’écriture pure.

• Un iPhone (pas indispensable, mais un plus pour des notes rapides éventuelles sur l’application Scrivener et une restructuration du plan du projet)


Logiciels et applications

Scrivener for iOS pour iPad et iPhone avec les mises à jour de l’application pour le dernier système iOS 11 qui permet des glissés-déposés, l’utilisation d’un Dossier Fichiers, une meilleure connexion avec des nuages extérieurs

Scrivener for Mac ou Windows

Simplemind+ pour la carte mentale de départ du projet

Notes pour les notes en cours de route

Siri pour activer la dictée dans Scrivener for iOS quand on veut prendre une note rapide

Dropbox : essentiel pour la synchronisation.


Connexion internet

Une box pour connecter l’iPad en WiFi et synchroniser le projet avec les autres supports d’écriture : pour moi c’est le Mac mini de bureau et l’iPhone.


Sauvegarde

Par la synchronisation via Dropbox le projet est sauvegardé sur plusieurs supports et on n’a plus à se soucier de sauvegarder sur des clés USB. On peut le faire quand même si on est parano et prévoir une sauvegarde sur des disques externes branchés au Mac ou PC de bureau.

On peut aussi enregistrer sur un mini disque externe avec prise pour iPhone et iPad, qui fait aussi office de clé USB : i-EasyDrive. J’en ai un, je m’en sers peu. Pas indispensable.

Mon projet, toujours écrit sur l’iPad mini 4, s’enregistre sur Dropbox dès que je clique sur Sync now. Il est enregistré en interne sur l’iPad. Il est synchronisé sur Dropbox. Dès que j’allume l’ordinateur de bureau, le Mac mini, le projet est immédiatement enregistré sur cet autre support. Si j’allume le notebook Asus PC Windows, la synchronisation se fait immédiatement entre le projet enregistré sur Dropbox et celui qui est sur le notebook. Il me semble que cela suffit.

Mais à partir du projet Dropbox, je peux aussi l’enregistrer sur un disque externe.

Si jamais un crash arrivait à l’un des appareils, je ne m’inquiète plus, puisque tout est sur Dropbox, dans le nuage. Lorsque l’alimentation de mon MacBook a rendu définitivement l’âme en 2016, je n’ai eu aucun problème, tout était en ordre et facile à récupérer sur le notebook Asus, puis sur l’iPad. Avoir un ordinateur de bureau fixe est aussi rassurant, mais pas indispensable au stade de l’écriture.

N.B. : Litterature & Latte ne recommande pas la synchronisation de Scrivener sur iCloud pour des raisons techniques.


Matériel supplémentaire pour les déplacements

• Un domino Orange pour les connexions hors de la wifi : abonnement de 40 € pour six mois, renouvelable lorsqu’on dépasse le quota des données. La connexion de Scrivener à Dropbox est rapide pour synchroniser le projet, l’abonnement dure longtemps. (Pas indispensable.)

• Un chargeur portable (Power bank) pour garder l’iPad et l’iPhone en charge quand je pars à vélo faire des courses, nager ou pêcher

• Les câbles de branchement Lightning (ou suivants) du chargeur portable ou chargeur à l’iPad et l’iPhone

• Un chargeur de recharge au circuit électrique avec câble USB normal.


Carnet de notes

Beaucoup d’auteurs prennent des notes dans des carnets papier, comme je le faisais autrefois. Quand je lis certains articles qui recommandent encore ce support, j’ai l’impression de régresser d’un quart de siècle. Mais chacun doit faire selon ce qui lui est confortable. Je sais que tous mes ami(e)s graphistes ou peintres prennent leurs premières notes sur des carnets papier. Moi-même si je veux faire un croquis de chantier avant un plan vectoriel, je prends aussi un papier et un crayon. Mais pour les notes intellectuelles, tout est désormais dans l’iPhone et l’iPad.

L’application Notes est devenue un vrai auxiliaire de travail avec Scrivener 1.1.2. Le nouveau système iOS 11 permet une vraie communication entre les notes prises et les pages en cours d’écriture.

Plus jamais aucune note sur papier que j’égarerais au moment où j’en aurais le plus besoin.


Agenda

J’ai longtemps utilisé des agendas papier, j’en ai toute une collection dans mes archives depuis les années 60. Puis un classeur-agenda dans les années 90. Mais depuis 1999, tout est numérique. Plus jamais de notes papier éparses ou de Post-it collé sur l’écran de l’ordinateur.

J’utilise Google Calendar, synchronisé avec Calendrier sur l’iPad et l’iPhone.

Si je travaillais en équipe, je pourrais partager cet agenda sans problème.


Musique d’accompagnement

Beaucoup d’auteurs écrivent en écoutant de la musique. Il faut donc préparer une play-list ou prévoir un abonnement de musique.

Ce n’est pas mon cas. Le silence m’est indispensable. La seule musique que je supporte est le chant des oiseaux quand j’écris au jardin, ou le cri des goëlands quand j’écris au bord de la mer.


Organisez-vous, pensez à vos besoins et aussi à ce qui vous fait plaisir.
Surtout, n’oubliez pas que la préparation du matériel est essentielle, mais la préparation mentale l’est tout autant. Donc dès à présent, pensez à votre projet du NaNo 2017 !

Belles écritures !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 17 octobre 2017


Crédits


Version d’essai du logiciel Scrivener pour le NaNo2017  http://www.literatureandlatte.com/nanowrimo.php

J’avais traduit le modèle de roman pour le logiciel Scrivener, vous trouverez les liens dans cette page : Modeles Scrivener pour auteurs francophones

Lionel de autoedite qui assure des formations pour bien utiliser a aussi traduit un modèle Scrivener pour Mac et Windows : http://autoedite.net/modele-scrivener-offert/

La version application de Scrivener est disponible sur le site iTunes au prix normal.

Site du NaNo : https://nanowrimo.org/

Scribbook, de Jonathan Kalfa : un studio d’écriture en ligne et en français


Mes guides Scrivener plus simple vous guideront dans l’apprentissage des outils pour Mac, Windows et iOS. Vous les trouvez sur toutes les plateformes numériques en plusieurs formats de lecture.

Sur Iggybook vous les trouvez en trois formats : ePub, mobi et PDF : page auteur

– Guide Scrivener plus simple pour Mac

– Guide Scrivener plus simple pour Windows

– Guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone


Les articles de ce blog peuvent aussi vous dépanner quand vous avez un problème. C’est la documentation la plus complète qui existe en français à ce jour.
Et vous pouvez aussi poser vos questions sur le groupe ScrivenerFR.
Gaelle

 

 

ScrivenerApp avec SimpleMind : importer un fichier texte

Sur ce blog, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de la possibilité de construire des projets conséquents à partir d’une carte mentale, heuristique ou mindmap, en l’exportant en OPML pour avoir toutes les parties et chapitres prêts à être rédigés et travaillés. Cette solution est valable pour le logiciel de bureau pour Mac et Windows.

Il est aussi très facile d’exporter un texte issu d’une mindmap dans un projet Scrivener ouvert sur l’application de l’iPad ou l’iPhone. Je viens de le tester sur l’application SimpleMind+ pour iOS.

Actuellement, je prépare la version numérique d’un livre consacré au Festival de Wight 1970, dont j’ai publié des articles de blog récemment, 47 ans plus tard à l’heure près. Voir le blog ACD Carpe Diem pour ces archives des temps passés.

Si le texte d’origine a été extrait de mon Carnet de voyage 70, et sera publié dans le cahier de l’année 70, j’avais envie de faire le bilan de ce que représentait Wight maintenant, non seulement pour moi, mais pour les Veterans qui ont apprécié de voir des photos inédites prises par mon photographe de l’époque.

J’ai donc pris mon iPad pour réfléchir, j’ai ouvert l’application SimpleMind+ et j’ai noté mes idées à bâtons rompus, sans me soucier de la forme, en me laissant guider par l’inspiration et le souvenir. En peu de temps, l’essentiel était écrit. J’ai exporté les différents formats par mail. Dans ma messagerie, j’ai ouvert le fichier IOW70 maintenant.txt, je pensais le copier et le coller dans Scrivener, mais j’ai vu que l’on pouvait l’exporter directement dans Scrivener, dans un projet ouvert.


J’ai ouvert le fichier texte et cliqué sur l’icône Exporter en haut à droite.


J’ai ouvert le projet IoW70 dans mon tableau de bord Scrivener de l’iPad. J’ai cliqué ensuite sur l’icone de Scrivener.

En un clic, j’avais la trame de mon chapitre dans le projet du nouveau livre. Je vais pouvoir le retravailler dans le contexte du livre.

Cette procédure ne marche pas avec d’autres applications comme Notes ou Simplenote, je viens d’essayer. Comme je l’ai dit souvent, le fait de démarrer un projet sur une mindmap et de l’exporter sur Scrivener a débloqué beaucoup de limites que je m’imposais moi-même en levant bien des inhibitions d’écriture.

Une procédure simple et efficace comme tout ce que nous permet l’application Scrivener for iOS, une fois de plus. Et j’en apprends encore tous les jours !

Bonne rentrée de belles écritures !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 4 septembre 2017


SimpleMind+ pour iOS

Scrivener for iOS sur iTunes

Articles sur le Festival de Wight 1970 vu par 2 Frenchies

Groupe Facebook des Veterans de Wight 70

Camp NaNoWrimo juillet 2017 : la fin

La fin est dure, mais gratifiante

Le 28 juillet 2017, j’écrivais sur Facebook après la session d’écriture matinale :

« #CampNaNoWriMo plus que 2200 mots pour arriver à la fin. Les mots sont dans la tête, le cerveau pense les derniers chapitres, mais le corps s’épuise, souffre, ralentit. La phase la plus difficile du Camp est là… On lâche rien ! »

Oui la fatigue est là et m’empêche de continuer le travail dynamique de rédaction. Tout devient laborieux. Le « mois » est trop long pour moi.
Par contre, le livre est écrit. J’ai tissé la toile du tissu dans lequel je pourrai tailler des pièces et les assembler pour en faire un bon ouvrage comme j’ai su le faire en couture, puis en menuiserie ou maçonnerie.
Mais désormais, après cette nouvelle expérience, je m’organiserai autrement en préparant mieux le projet.

Une jeune amie Facebook, Marie-An Avel, qui écrit des livres Jeunesse, a commenté hier un de mes posts en me disant qu’elle fera un prochain NaNoWriMo, grâce à cette phrase d’un de mes derniers articles de blog :

« Bel été à toi aussi. Bonne fin de camp NaNOWriMO. Trop occupée cette année, mais l’idée me tente pour une prochaine fois, surtout par rapport à cette phrase que tu écris dans ton blog : « Et c’est ainsi que j’ai avancé. Sans cette carotte symbolique devant moi, l’âne que je suis aurait trouvé de nombreuses raisons pour vagabonder le long des haies à faire tout autre chose qu’à écrire mon livre. Rien que pour ça, le NaNoWriMo est intéressant. Car cette concentration est la base même de la vie créative, qui doit de temps en temps, pour produire quelque chose de valable, se donner des impératifs et un cadre de travail. » Tellement vrai !🙂 »

Ce qui prouve qu’on me lit, que je n’écris pas au désert et m’encourage à continuer.

En effet, voilà qui change toutes les perspectives. Pour l’instant, je travaille seule dans mon coin et j’ai besoin de cette solitude choisie pour bien faire mon œuvre. Mais la prochaine fois, pour le mois de novembre, je publierai sans doute sur mon blog et Facebook et Twitter des appels à cabane francophone. Le terme de cabin n’est peut-être pas celui qui est choisi pour les sessions des mois de novembre ou avril, nous aviserons alors. Ainsi nous pourrons nous soutenir moralement par des mails sur le site du NaNo.

Je préparerai mieux le travail. Cette fois le projet était déjà décidé, mais je n’avais pas imaginé le faire tout de suite. C’était une très bonne idée de me lancer dans cette aventure dès le premier jour du mois de juillet en m’enregistrant sur un coup de tête, trouvant la perspective d’un travail suivi soudain évidente. Je l’affirme, ce cadre m’a permis de faire le premier jet d’un livre qui me tient à cœur, une sorte de testament presque.

Mais quatre semaines, c’est trop long pour moi. Ou j’ai trop traîné la première semaine en négligeant le texte, parce que je finissais un volet en menuiserie. Il me semble que trois semaines intensives sont un très bon rythme. Je comprends que dans ma cabine, certains auteurs américains aient fini leur roman de 50 000 mots autour du 21 juillet, la validation devenant possible sur le site à partir du 20.

Trois semaines, c’est le temps que j’avais mis en décembre 2016 pour rédiger le guide Scrivener plus simple pour Mac. Vingt et un jours, c’est le temps de prendre de bonnes habitudes. On se met en mode « poule qui couve et ne s’éloigne jamais du nid » pour faire un travail profond et suivi. Vingt et un jours, c’est le temps de faire un poussin. C’était une excellente expérience.
Je vais désormais caler mes projets en fonction des NaNo. En les organisant mieux le mois précédent, quand les mails commencent à inspirer les habitués.

La prochaine fois, je préparerai le travail à faire le mois d’avant et je me focaliserai sur la rédaction les trois premières semaines du mois, pour éviter l’extrême fatigue que je ressens actuellement. Le genre de fatigue qui nous met en risque. Ces derniers jours, mon pied droit a glissé sur une plaque de mousse sous la pluie et je suis tombée, mains en avant, dont l’une tenait Monsieur Proust de Céleste Albaret que je voulais relire, ce qui a amorti le choc. Je me suis bien reçue, mais je savais que c’était un avertissement, je ne devais pas en faire trop. Un peu plus tard, je me suis coincée le pouce gauche en fermant une fenêtre ! Faut être un peu fatiguée pour en arriver là. Pouce donc ! Stop enfin !

J’arrive au bout et ça fait du bien de savoir que j’ai fini le livre, la matière du livre, sa structure. Je vais pouvoir le laisser reposer. Je le reprendrai plus tard, dans pas trop longtemps, pour ne pas en oublier la substantifique moelle et le message à transmettre. Je sais qu’il continuera à me hanter encore et que sans doute je complèterai certains chapitres. Mais l’essentiel est fait, et grâce à Scrivener for iPad, j’ai le sentiment de l’avoir déjà bien fait. Les corrections et les relectures seront facilitées et le temps est déjà gagné !

Victoire ! J’ai écrit plus de 42000 mots. J’ai fini. Je suis épuisée, mais je l’ai fait.
J’ai gagné le Camp du NaNoWriMo de juillet 2017. J’ai rempli le défi des mots que je m’étais imposés. J’ai gagné contre moi-même et c’est une des plus belles victoires que l’on puisse obtenir. Je suis en accord avec ma vie. Je marche dans la beauté. Vive le NaNo !

Maintenant, un peu de repos est mérité, en essayant d’éviter le NaNo blues post scriptum, suite habituelle de toute production créative. Travail au jardin, tonte, taille, bouturages, conserves et confitures sont au programme de la semaine. Un grand ménage aussi !

Belles écritures estivales à vous !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 1 août 2017

Lien au site du Camp NaNo 2017 : http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen


PS Tout a été construit, écrit et enregistré sur le site du NaNo via l’application Scrivener pour iPad, sans laquelle je n’aurais pas travaillé aussi bien et vite. Merci à Keith Blount et à l’équipe de Literature & Latte dont le travail change la vie des gens qui écrivent. Fini le labeur, place à la joie !

 


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009



Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (1966) et Paris-8 Vincennes (1969-1972)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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Scrivener et iPad : exemple de correction de roman

 

Beaucoup d’entre vous ont l’habitude d’utiliser le mode Révision pour faire les Corrections sur Word, OpenOffice ou Pages. Moi non. Depuis que j’utilise des outils numériques, j’ai laissé de côté beaucoup d’habitudes liées au papier. Je ne corrige donc pas de cette façon mes ouvrages ou ceux d’autres auteurs que je conseille.

L’an dernier, j’ai partagé mon bureau avec une amie qui devait réécrire son roman, un roman commencé dans les années 90, qui devait être revu et travaillé pour sortir sa « Vérité à la face du monde, sous l’œil du soleil », comme disent les Druides de Bretagne ou d’ailleurs. Je l’avais initiée à Scrivener et elle a fait un travail qui semblait impossible sur le petit notebook tournant sous Windows qu’un ami lui avait prêté. Elle devait en particulier recomposer les parties de son roman et n’y parvenait pas sur Word, c’est pourquoi elle était venue me consulter.

Elle a tout réécrit avec bonheur sur Scrivener. Au moment de la révision générale, nous avons fait la relecture du livre à l’aide de deux iPad. Comment avons-nous procédé pour cette correction de roman ?

Après la rédaction sur Scrivener pour Mac et la correction avec Antidote, j’ai enregistré le manuscrit en le compilant en plusieurs formats de lecture numérique : PDF, pour vérifier ce que donnerait le livre en impression papier, en mobi pour Kindle, pour le tester sur ma liseuse (qui a rendu l’âme au bout de sept ans, juste après), enfin et surtout en ePub pour le corriger sur iPad.

J’ai enregistré le roman sur deux iPad, mon iPad mini 4 et l’iPad 1 historique qui me sert à relire les manuscrits, parce que son grand écran est très confortable, prêté à mon amie. Chacune de notre côté avons relu le livre et l’avons annoté si une erreur de typographie ou de sens nous sautait aux yeux.

Mon amie n’est pas du tout habituée aux outils informatiques. Elle a eu un PC sous MS Dos en 1993-95, sur lequel elle avait écrit la première version de son livre, en partie chez moi, ici à Kerantorec, lieu d’inspiration pour les créateurs. Puis plus rien, alors que moi je démarrais sur Internet, elle en restait au stylo et au papier. Un fossé s’était creusé. Autant dire qu’avec Scrivener, elle passait de la 2CV à la Mercedes, comme elle me l’a dit elle-même, ou du piano-bar d’un bouge parisien à un Steinway de Carnegie Hall…

Elle a très vite compris comment on pouvait lire et annoter les points à revoir. Elle a aussi apprécié le fait d’être dans son jardin ou dans son lit et de relire son roman comme elle l’aurait fait avec un livre en papier, sauf que cette fois les annotations restaient dans la mémoire de l’iPad, nous pourrions nous en servir pour revoir la correction finale. Elle pouvait agrandir la police pour que les erreurs lui sautent aux yeux.

Nous nous sommes revues pour la dernière étape avant le formatage d’édition. Comme l’iPad 1 est connecté à mon réseau WiFi, la synchronisation a été lancée entre les deux iPad dès qu’elle est entrée dans mon bureau, les annotations se sont reportées dans le roman avec des couleurs différentes, mes annotations étaient en jaune, les siennes en rose.

Corrections-iPad_LA.png

Assise à côté de moi avec l’iPad 1, mon amie m’a dicté les points à reprendre en cherchant au fil des pages les pages où un mot était souligné ou un groupe annoté. Ou en consultant le fichier des Notes. Le travail était fluide, complet, rapide, efficace.

iPad4corrections.jpg

Il suffisait ensuite de refaire la manipulation pour une dernière relecture au cas où j’aurais fait une erreur lors des corrections, en changeant un mot, le logiciel peut en mettre un autre sans qu’on s’en aperçoive. Nous avons fait une deuxième lecture du document corrigé. Mon amie avait encore des choses à préciser, ce qu’elle a pu faire dans le document d’origine. On a lu et relu plusieurs fois. Enfin, on a décidé que c’était bon. Les fichiers ont été exportés dans les formats numériques de lecture : PDF, ePub, mobi, et d’écriture en .doc pour Word prêt pour son éditrice.

Nous avons particulièrement aimé cette aisance de lecture et de correction permise par les iPad, y compris celui qui a près de huit ans. Le travail a été facilité et beaucoup mieux fait que si nous avions imprimé les deux cents pages du livre pour le relire sur papier et l’annoter avant de reporter les notes sur le document d’origine écrit sur Scrivener, détaillé en parties, chapitres et sous-chapitres pour un repérage plus facile.

Je corrige de cette façon beaucoup plus vite qu’en comparant deux textes avec des couleurs. Je garde les flux et rythme naturels et spontanés du texte. Car les corrections n’impliquent pas seulement les erreurs d’orthographe, syntaxe, grammaire, mais aussi le style et le son unique de chaque phrase.

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 24 janvier 2018

ScrivenerApp : premiere mise à jour de l’application

Six mois après sa sortie, l’application Scrivener a bénéficié de sa première mise à jour 1.0.1. Elle rectifie quelques bugs liés à la mise à jour du système iOS 9 en 10 et elle apporte quelques améliorations de gestion des projets d’écritures.

J’en vois déjà deux : l’importation possible de pages web dans le projet et la création de dossier de modèles.


Importation de pages web

Cette nouvelle fonction est assez simple. On la trouve dans le bas du classeur (Binder) en touchant l’icône d’importation.

On peut désormais voir une possibilité supplémentaire entre Camera et Dropbox : Web Page.

web_page

On tape l’URL de la page et elle s’importe dans le bas du classeur.import_web

page_importe

 


Templates = Modèles

J’avoue que je n’aurais pas trouvé ça toute seule. Il a fallu que j’aille dans le forum pour comprendre comme ça marchait.
Pour accéder à ces deux modèles, il faut aller dans Getting help sous le Tutorial, en bas du Classeur (Binder) lorsqu’on accède à son tableau de bord.
Ensuite, on clique en bas de la page du Tutorial sur Reset Tutorial.
Alors on voit apparaître un dossier supplémentaire entre le dossier des Recherches (Research) et celui de la poubelle (Trash).

tuto_templates

En faisant glisser le titre vers la gauche et en développant le dossier, on voit les deux modèles créés par Keith Blount pour les romanciers, une fiche de personnages (Character Sheet) et une fiche de lieux (Location Sheet).

2_fiches

Les deux modèles sont en anglais et il vaudrait mieux récupérer ceux que j’ai traduits sur mon blog auteur.

Malheureusement, je n’ai pas pu importer un modèle (scrivtemplate) fait sur Scrivener pour Mac et mis sur Dropbox.
La seule chose que j’aie pu faire, c’est exporter la fiche en Word, l’envoyer dans le dossier Dropbox où je récupère mes fichiers par Send a copy, et l’importer ensuite depuis Dropbox dans un autre projet.

Ce n’est pas vraiment utile pour nous, auteurs francophones.

Mais Scrivener n’a pas dit son dernier mot. Il est bon de lire le tutorial mis à jour.
Créer un dossier Modèles dans un Projet Scrivener pour iOS
Donc, on peut créer dans un projet un nouveau dossier intitulé Modèles sous le dossier Research par exemple.

On glisse le titre vers la gauche et là on voit More, on tape et on a une proposition en plus :

Set as Templates Folder.

set_folder

On voit alors un T (pour Template) et une icône bleue.

t_modeles

En cliquant sur la croix, on ajoute un fichier, qu’on déplace dans ce nouveau dossier.

En développant le dossier Modèles, on voit que le fichier a lui aussi cette nouvelle icône.

mod_doc

C’est un modèle que l’on peut utiliser comme ceux que l’on créait sur la version de bureau.
Comme pour chaque manipulation dans l’application, n’oubliez pas de taper sur Done après chaque procédure.

Et si vous voulez trouver des modèles en français, consultez ma page : Modèles pour auteurs francophones.

Pour en savoir plus, mes guides Scrivener plus simple détaillent d’autres précédés.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 18 décembre 2016, publication le 7 janvier 2017

Scrivener : pourquoi et comment j’ai vaincu ma peur de Scrivener 

Comme vous peut-être, j’ai d’abord été rebutée plusieurs mois par l’apparente complexité du logiciel Scrivener.

Nous sommes nombreux à avoir acheté le logiciel de bureau et à ne pas l’avoir utilisé tout de suite. Je ne connais qu’une auteure bilingue à avoir acheté Scrivener, ouvert dans Fiction un Template (modèle) de Novel with Parts (Roman avec chapitres) et commencé à écrire son roman : Murielle Lucie Clément.

Six mois de blocage

Beaucoup d’auteurs se laissent rebuter et n’adhèrent pas à Scrivener. Je les comprends, j’ai eu le même blocage. Six mois pour être précise, six mois je me suis privée des richesses de Scrivener, parce que je n’arrivais pas à me plonger dans le Manual ni le Tutorial en anglais. Car, si le logiciel est traduit en français, si le tutoriel interactif a un titre en français, tout est en anglais. Les vidéos et le manuel sont en anglais. Le forum aussi.

Pourtant, je suis à l’aise avec la langue anglaise, je l’ai apprise en Angleterre quand j’étais petite fille, les étés 58 et 59, en totale immersion avant de l’apprendre au lycée, puisque je faisais Allemand et Latin en premières langues. À plus de 70 ans, j’entretiens ma mémoire et ma dynamique mentale en lisant beaucoup de littérature anglo-saxonne, surtout depuis que je lis sur Kindle ou iPad, peut-être plus que de littérature francophone. Je ne traduis pas l’anglais que je lis, je le pense. Il est en moi comme une langue maternelle.

Malgré mon aisance en anglais écrit, je n’arrivais pas à comprendre certaines fonctions du logiciel et je me laissais rebuter. Comment des utilisateurs moins à l’aise pouvaient-ils plonger dans les richesses de Scrivener, dont toute la documentation était en anglais ?

Un réveil grâce à Smashwords

Six mois je suis restée bloquée, jusqu’à ce que Smashwords, la plateforme de diffusion numérique de Mark Coker à Los Gatos en Califormie, m’avise que certains de mes ebooks publiés entre 2010 et 2012 n’avaient plus le bon formatage pour être acceptés en Premium, le catalogue qui permet d’être diffusé chez Apple, Kobo et Barnes & Noble. Pour certains ebooks, le format de couverture ne convenait plus, la norme était devenue plus grande. Mais la compilation des quatre premiers ebooks en coffret, le Journal 60, ne convenait plus par sa table des matières, il manquait le fichier NCX, indispensable pour un bon fonctionnement. Ces livres avaient été formatés sur Word pour Windows sur un PC. J’avais laborieusement créé des dizaines et des dizaines de liens sur des centaines de pages pour faire d.   es tables des matières cliquables sur les liseuses Kindle, Kobo, Bookeen ou les tablettes iPad ou Android. J’ai dépublié le Journal 60.

Le découragement m’a saisie. J’allais abandonner la publication des cahiers suivants, des années 70 aux années 2010, alors que c’est l’œuvre de toute une vie.

Heureusement, au cours de ma veille technologique, j’ai trouvé des articles d’écrivains américains sur Scrivener. J’ai appris que le logiciel permettait le formatage en ebooks aux formats mobi et epub, avec des tables des matières cliquables, comme il se doit pour guider la lecture numérique.

Alors, j’ai décidé qu’il valait la peine de me former au logiciel Scrivener. Je ne ferais rien d’autre tant que je n’aurais pas compris comment ça marchait.

Une autoformation active

Je l’avais acheté en même temps que mon Mac mini en juillet 2014, profitant d’une promo Apple d’outils de productivité. En janvier 2015, je me suis immergée dans le Tutorial, le Manual et toute la littérature anglophone que je pouvais trouver sur Scrivener, dont le gros livre de Gwen Hernandez, Scrivener for Dummies, First Edition, 2012. J’ai visionné toutes les vidéos possibles sur Scrivener, dont celles en français du formateur toulousain François Magnan, et les vidéos d’auteurs anglo-saxons qui racontaient leurs façons de s’organiser pour écrire leurs romans, les chapitres, les parties.

Très vite, j’ai compris les bénéfices que je pouvais tirer de Scrivener pour gérer mes nombreux, très nombreux, projets d’écriture accumulés depuis les années 60, qui me causaient de réels problèmes de gestion sur Word. Très vite, j’ai créé mes propres modèles pour intégrer les années de mes cahiers, Journal de Vie et Cahier de Chantier. Très vite, je n’ai plus pu me passer d’écrire au quotidien sur Scrivener, pour préparer mes articles, écrire mon journal, conserver ma documentation et mettre en forme les publications prévues.

La suite est racontée au début du guide Mac, mon premier livre écrit pour aider les auteurs francophones à se former à Scrivener dans les meilleures conditions, celles de l’écriture et de la publication. Il existe maintenant une abondante documentation en français sur Scrivener.

Des publications numériques en français 

Au cours de l’année 2016, j’ai pu publier les trois guides d’initiation aux trois versions de Scrivener, Mac et Windows de bureau et iOS pour mobiles Apple. En fin d’année j’ai réuni ces trois guides en coffrets (boxsets) pour avoir chaque version de bureau avec la version mobile, ou les trois versions ensemble pour ceux qui travaillent sur les trois systèmes.

Jamais je n’ai été aussi productive que depuis que je travaille mes écrits sur Scrivener. La version mobile a même décuplé les possibilités depuis l’été 2016. J’ai publié six livres illustrés de captures d’écran. J’ai aidé trois auteurs à corriger, formater, publier leurs romans. Le tout représente des milliers de pages. J’ai publié 70 articles. Jamais je n’aurais publié autant sans Scrivener.

C’est aussi ce qu’écrivent certains lecteurs de mes guides.

Je constate une plus grande envie d’écrire grâce à cet outil vraiment découvert par votre entremise. Je l’avais depuis longtemps (Scrivener), mais il traînait sur mon bureau (fermé). Il est maintenant toujours présent quand je sors mon Macbook air du sommeil. On a beau dire, on a beau faire, ce n’est qu’un logiciel, mais quel logiciel ! Je terminerai en disant la même chose de votre guide : quel livre! 

Daniel Marleau, écrivain québécois (publications en cours)


Une bonne gestion du temps

Ne croyez pas que je passe mes journées derrière mes ordinateurs. Non, je ne travaille jamais plus de quatre heures par jour, sauf les quelques jours avant la sortie des ebooks, où il m’arrive de travailler entre cinq et six heures. Je me suis bien organisée et vis à mon rythme, privilège de l’âge, que chacun devrait avoir. Et, désormais, avoir mes projets en cours sur Dropbox pour y accéder depuis mon Mac de bureau ou depuis un de mes mobiles, iPad mini 4 ou iPhone 5c, ça fait toute la différence du monde. Tout est devenu clair, simple à gérer et efficace. L’écriture n’est plus un rêve inaccessible, elle est devenue une réalité concrète et vivante.

Je vous souhaite le même bonheur pour l’année 2017.

Faites de grands projets. Soyeux ambitieux ! Que l’écriture vous soit fluide et légère avec Scrivener !

Bonne année 2017
Gaelle Kermen, Kerantorec, le 2 janvier 2017

ScrivenerApp : l’application est-elle indispensable ?

Est-il indispensable d’acquérir l’application Scrivener ?

On peut toujours se passer des choses, surtout de celles qu’on ne connaît pas encore.

L’écriture est un vecteur de communication qui peut se suffire d’un papier et d’un crayon et c’est une merveille de pouvoir faire autant de choses avec si peu de matériel et seulement 26 lettres. La musique se contente de 7 notes, mais pour être diffusée, il lui faut plus que la feuille avec les notes sur la portée de 5 lignes.

Si on veut diffuser ses écrits, les partager, les faire connaître, les sortir de l’oubli des tiroirs, on doit passer par des outils de communication plus lourds que la simple feuille de papier et le crayon. Les écrits doivent être transcrits sur un support numérique, afin d’être diffusés sur des plateformes de diffusion, que ce soit par courriel, par ebook, par PDF.

Alors, il vaut mieux avoir un bon logiciel d’écriture pour écrire directement sur un ordinateur et éviter la première étape du papier et du crayon. Je suis une utilisatrice quotidienne de Scrivener qui a transformé ma façon de concevoir l’écriture, non plus en linéaire, comme je le faisais depuis les années 6O sur les cahiers de mon journal de lycéenne à Paris, Hélène Boucher, puis Maurice Ravel (lycée des Maraîchers à mon époque, qui était celle de Sylvie Vartan et de Noëlle Jospin-Châtelet), mais de façon plus dynamique, plus spontanée et structurée à la fois.

Mes articles de blog et mes guides Scrivener pour Mac et Windows tentent de montrer à quel point le logiciel Scrivener permet de meilleurs comportements d’écritures, entre la gestion des documents de recherche et la mise au point des écrits finaux.

J’utilise l’application Scrivener pour iOS depuis maintenant quatre mois. A-t-elle apporté un mieux-être dans mes écrits quotidiennes ? Son acquisition est-elle indispensable ?

Je crois y avoir déjà répondu dans le guide pour iPad et iPhone et dans quelques articles. Mais je suis une bricoleuse qui aime enfoncer des clous.

Alors oui, on peut se passer de tout et faire avec ce qu’on a. Mon expérience de femme vivant avec très peu* m’a appris à me satisfaire de ce que j’ai et à bien sélectionner ce que j’acquiers pour être sûre que ce soit utile et indispensable à ma vie quotidienne. Et j’essaie d’utiliser les fonctions des logiciels en les fouillant à fond, pas seulement en n’utilisant que ses fonctions de base, ce qui m’a conduite à faire des guides pratiques, pour vous faire gagner du temps.

Vous pouvez vous passer de l’application Scrivener et continuer à travailler sur vos bons vieux traitements de texte ou sur le logiciel de bureau Scrivener, dans un espace dédié à l’écriture, où vous retrouvez vos marques. C’est ce que je faisais aussi avant.

Ancien bureau des années 2000 avant l’invention des tablettes mobiles, Apple eMac 2004 Ces appareils étaient parfaits pour un secrétariat intensif, j’y ai saisi des kilomètres de pages de cahiers dans des conditions de confort que ne permettraient pas les tablettes d’aujourd’hui.

Depuis cette photo et mon bureau, un de mes anciens bureaux, construit en kit bois, beaucoup de choses se sont dématérialisées. Plus besoin de dossiers papier comme nous entassions avant. Tout a été archivé. Presque tout est numérisé et rangé dans des dossiers virtuels sur les disques durs des ordinateurs et sauvegardé dans des nuages.

Alors bien sûr, on peut continuer comme avant. Chacun choisit ce qui lui convient le mieux, pour son confort intellectuel et physique.

Mais si vous avez envie de travailler votre livre dans votre jardin, comme je le faisais l’été 2016, lors de la rédaction du guide Scrivener plus simple pour iPhone et iPad, dans ma chaise longue, au milieu du chant des oiseaux qui me donnaient le rythme de la saisie sur mon iPad mini, je vous dirai oui, cette application est indispensable à votre créativité.

Ici on voit une photo de mon petit-fils Noé avec sa tablette Amazon-Fire. C’est dans cette chaise-longue que j’ai pris beaucoup de notes sur l’application Scrivener. Une grande partie du guide s’est écrite là. L’autre partie a souvent été dictée sur les chemins et dans les criques où j’allais me baigner à vélo.

Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire
Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire

Maintenant en hiver, comme les chats, je me déplace dans la maison, au coin du feu, ou derrière la vitre au soleil à certaines heures, ou le matin dans mon lit, l’endroit le plus confortable où je me concentre le mieux.

Du plaisir d’écrire dans son lit, bien au chaud, sur l’application Scrivener en hiver

Je ne sais pas comment je ferai sans l’application Scrivener qui m’est devenu si familière que je cherche certaines de ses fonctionnalités dans les autres applications dès que je dois écrire un texte, courriel ou commentaires sur les réseaux sociaux. Je crois qu’elle fait partie de moi, maintenant.

Si vous avez toujours rêvé de travailler vos écritures partout et en toutes sortes de lieux, sans la limite des écrans de bureau ou des fils de connexion, alors cette application est pour vous. Affranchissez-vous des cadres et écrivez ce que vous voulez quand vous voulez et où vous voulez.

Et c’est un plaisir et un honneur pour moi de vous guider dans son apprentissage comme j’ai guidé mes clients informatiques depuis près d’un quart de siècle, en leur apprenant à ne pas avoir peur de la technologie, mais à se faire des amis des outils numériques au service de leur cerveau créatif ou de leurs besoins professionnels.

Après, quand on a franchi l’étape de peur de l’inconnu, on se demande comment on pouvait faire avant.

Avant, c’était comme ça : l’expérience de l’écriture dans les années 60-70 et après. Ou plus récemment, ça pouvait aussi être comme ça avec les applications Android que j’ai dû utiliser pour tenter en vain de remplacer mon MacBook naufragé.

Franchement, je n’ai aucune envie de retourner en arrière !

Simple comme Scrivener !

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 7 décembre 2016

* Femme d’artisan non déclarée dans les années 70-80, j’ai vécu pendant dix ans avec une retraite pour maladie de moins de 500 euros par mois. Je ne vis mieux que depuis la sortie du guide pour Mac grâce à mes redevances Amazon, Apple et Smashwords. Je suis donc à même de bien conseiller celles et ceux qui ne veulent pas gaspiller leur argent dans des gadgets, mais cherchent comme moi les outils de base indispensables à l’expression de leur créativité.


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Cover Indiegraphics en rouge

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : synchroniser avec Dropbox et le logiciel de bureau Scrivener

Un précédent article expliquait comment j’avais essayé la première synchronisation par iTunes. Ce n’est pas le meilleur exemple à suivre.

Heureusement, ScrivenerApp propose une autre solution, beaucoup plus simple. J’ai continué par Dropbox et la synchronisation s’est faite toute seule, ou presque.

Dans ma hâte à utiliser l’application, je n’avais pas pris le temps de sélectionner seulement les dossiers en cours. Mon dossier Scrivener de l’année était trop abondant. Ayant compris que j’avais beaucoup trop chargé la mule, je suis retournée alléger le dossier SCRIVENER16 qui me sert de plateforme de travail entre tous mes supports fixes et nomades.


Synchroniser le dossier des projets Scrivener via Dropbox

Je n’ai gardé que les quatre projets en cours, le Journal de vie et le Cahier de chantier 2016, sans lesquels je ne puis pas vivre, et les deux guides en préparation, un guide Smashwords et le guide Scrivener pour iPhone et iPad.

0-dossierdropbox

La synchronisation a été beaucoup plus rapide et l’est toujours.

Il n’y a plus qu’environ 600 fichiers à télécharger…

dropbox-settings-files

Ensuite, la synchronisation met à jour seulement un ou six ou vingt dossiers modifiés, selon la production de la journée et ça va très vite.


Paramétrer Dropbox sur l’iPad et/ou l’iPhone pour qu’il marche avec ScrivenerApp

Dans la partie gauche de votre tableau de bord de Scrivener, le Classeur (Binder), taper sur Edit en haut à droite.

2-edit

Puis taper sur la petite roue des réglages en bas de la fenêtre sur la droite.

3-rouedentee

Sélectionner Dropbox Settings.

5-dropboxsettings

Une fenêtre apparaît qui permet toujours d’actualiser l’application via iTunes, mais qui permet aussi de paramétrer Dropbox.

C’est par cette petite fenêtre que l’on procède pour récupérer les projets déjà faits sur un logiciel Scrivener de bureau, par iTunes, ou par Dropbox en liant l’application à un compte Dropbox via l’application Dropbox du mobile.

C’est là aussi que, en cas de problème, on pourrait supprimer temporairement le lien à Dropbox, pour récupérer les projets sauvegardés automatiquement sur le mobile. Une inquiétude en moins que nous verrons dans un chapitre du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone sur les Solutions.

L’application demande de choisir le dossier de travail sur Dropbox.

Par défaut ScrivenerApp crée un Dossier Apps/Scrivener.

Mais on peut toujours en choisir un autre, si on a l’habitude de travailler dans un autre dossier. C’est mon cas : j’ai choisi le dossier SCRIVENER16 pour garder mes repères de travail de bureau.

7-dropbox-settings-autre

Et pour être tranquille du côté des sauvegardes, on a intérêt à paramétrer tout de suite l’application. Une des terreurs de tous ceux qui écrivent est de perdre du texte.

Pour que tout se passe bien, il est bon de paramétrer tout de suite les Settings de l’application dans les Réglages de l’iPad et l’iPhone en demandant une sauvegarde à la fermeture de l’application.

dropbox_autodetect

Réglages -> Scrivener -> Syncing & Sharing -> Auto-Detect Changes et Sync Projets on Close : Always.

En standard, c’est Never (jamais) qui est activé.

Mettre Always (toujours), ainsi Scrivener rappellera qu’il faut mettre à jour Dropbox.

dropbox_autodetect

Dès que l’on ouvre l’ordinateur de bureau, Dropbox se met à jour si quelque chose a changé pour Scrivener, sur la version Mac ou PC, ou la version mobile.

Dans l’application Scrivener, une sauvegarde automatique est mise en place.

Dans les logiciels de bureau, une sauvegarde en local se fait aussi, si on a bien paramétré les Préférences (Mac) ou Options (Windows).

Ainsi, on ne risque pas de perdre du texte. Keith Blount a mis des garde-fous partout. Merci à lui.

Et ScrivenerApp est une application sacrément solide et fiable.

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 5 décembre 2016


Crédits : Scrivener est une application pour les mobiles iOS, développée par Keith Blount et diffusée par Literature & Latte sur l’App Store.


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : la fin du voyage et le début de l’aventure

La fin du voyage
(chapitre de fin du guide Scrivener pour iPad et iOS)

J’arrive à la fin du voyage d’apprentissage de l’application Scrivener sur iOS. Je n’ai sans doute pas fait le tour complet, mais je pense avoir exploré au moins quatre-vingts pour cent de ses possibilités dans ce guide.

Scrivener sur iPhone et iPad : page d'accueil des projets en cours
Scrivener sur iPhone et iPad : page d’accueil des projets en cours

J’ai pris mon temps pour construire ce guide. J’ai dégusté l’application comme un grand cru. Scrivener for iOS v. 1.0 est un grand cru. Et c’est une petite fille de marchand de vins et spiritueux, ayant appris à lire sur des étiquettes de grands vins, qui vous le dit !

L’application ScrivenerApp est sortie le 20 juillet 2016. À ce moment-là, je n’avais pas l’argent disponible pour acheter les outils compatibles avec elle. Mon iPad 1 de 2010 ne pouvait pas être mis à jour en iOS 9. J’ai dû attendre la mi-août pour bénéficier d’un iPad mini 4 et d’un iPhone 5 achetés reconditionnés. Ces outils efficaces ont remplacé mon MacBook qui, après sa résurrection du naufrage, a fini par rendre l’âme. J’en ai fait mon deuil.

Enterrement du MacBook

Ma vie a changé complètement. J’aime bien quand ma vie change : d’un naturel optimiste, je veux toujours croire que c’est pour le meilleur. J’ai repris sérieusement le vélo, abandonné depuis plusieurs années, erreur fatale ! J’ai beaucoup nagé. Mes virées en pleine nature ont amélioré ma santé et j’aborde l’automne en pleine forme au moment de terminer ce guide. Surtout, je me sens plus libre. C’est un sentiment sans prix.

Dolmen, Ar Roc’h, Plœmeur

Le guide d’initiation à l’application Scrivener pour iOS est le fruit des découvertes des chemins creux bretons. Il est le fruit des nages estivales dans des criques sauvages et des méditations sur le sable chaud. Il est le fruit de l’énergie des dolmens et des menhirs de mon pays. Il est le fruit des bons petits plats que je me suis mijotés et des petits vins qui les ont accompagnés. Il est le fruit d’une pensée humaniste et universaliste.

Que cette inspiration qui m’a soutenue vous guide dans votre propre voyage d’écriture.

Le début de votre aventure

Chacun utilise l’application selon ses besoins. Trouvez vos chemins. Fouillez sous les icônes, pour chercher vos trésors. J’espère que vous serez comme moi ébloui(e) par les immenses richesses de ScrivenerApp. Je vous souhaite de bien les maîtriser, pour oublier la technologie et vous concentrer sur l’essentiel : vos écrits. Travaillez bien, partout, en toute liberté !

Belles écritures ! Tenez-moi au courant de vos publications. Merci.
Gaelle
Plœmeur, 5 septembre 2016 – Kerantorec, 25 octobre 2016

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Les balades dans les chemins creux sont contées sur mon blog de voyage Hentadou .


L’application Scrivener pour iOS est disponible sur l’App Store.
Scrivener est une application créée par Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74). Conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener.

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : une application pour les Nouveaux Auteurs

L’application Scrivener pour iOS est le meilleur outil d’écriture nomade pour les Nouveaux Auteurs. Les nouveaux écrivains vont utiliser ScrivenerApp tous les jours, partout, en tous lieux, au gré de l’inspiration.

Déjà, certains en font état sur leur blog. Gwen Hernandez (auteur de Scrivener for Dummies) a fait un voyage dans le Montana et à la fin elle nous signale qu’elle écrit sur son iPad grâce à Scrivener for iOS, avec son nouveau clavier-housse à la coque dure, qui lui permet de travailler n’importe où, on the go.

À vous d’inventer la vie qui va avec ScrivenerApp, en saisissant les idées comme elles viennent sur votre iPhone en dictant comme je le fais en ce moment. En retravaillant votre texte sur le clavier virtuel de l’iPad ou sur un clavier externe, en étant bien installé sur votre table de jardin ou à la terrasse d’un café.

Que votre texte soit court pour un article de blog ou long pour un roman, un mémoire, un essai, une thèse, un scénario, votre travail est bien protégé. Vous pouvez écrire en toute sérénité et aspiration, Scrivener s’occupe du reste.

On peut dire avec cette application : c’est simple comme Scrivener !

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Et comme l’époque des cadeaux approche avec les fêtes de fin d’année, l’application Scrivener est un des meilleurs choix pour un auteur. Faites-vous ce cadeau et écrivez !

Belles écritures !

Gaelle
Kerantorec, le 1 décembre 2016


Gwen Hernandez (auteur de Scrivener for Dummies)

Illustration Gaelle Kermen : écrire au jardin, iPad mini 4, support Omoton, clavier bluetooth Pearl, domino Orange


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74). Conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener.

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : l’application peut-elle s’utiliser sur l’iPhone

Vous vous demandez peut-être si l’application Scrivener est utilisable sur l’iPhone, surtout sur un iPhone des premières générations avec un écran 4 pouces.

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Je dis oui, c’est un outil utile avec l’application Scrivener. Et sans doute qu’avec un écran d’iPhone 6 ou 7, un iPad deviendrait superflu.

L’iPhone est facile à dégainer quand on a juste une idée à noter, mais qu’on ne veut surtout pas la perdre en passant à autre chose. ScrivenerApp s’ouvre très vite et le fait de ne voir qu’une page permet de se concentrer sur son sujet.

ecranpageiphone

Dicter un texte avec l’iPhone est particulièrement rapide pour prendre une note ou préciser les idées que l’on a par exemple au réveil pour un nouveau chapitre ou les détails que l’on a oublié de noter la veille.

Dis Siri
Dis Siri

Avant, il fallait sortir un calepin avec un crayon, puis il fallait s’installer devant un ordinateur pour reporter tout ça dans des fichiers exploitables. Même avec mon MacBook performant, il était quand même beaucoup plus compliqué et long d’ouvrir le logiciel que ce ne l’est de réveiller l’iPhone et de trouver une page sur Scrivener pour noter ce qui passe dans la tête immédiatement.

Il suffit d’appuyer sur le petit micro et parler tranquillement en précisant sa pensée.

de-skitch

Dans l’élaboration du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, j’ai gagné beaucoup de temps, d’énergie et de concentration mentale. L’iPhone, même avec un écran de 4 pouces, est parfaitement complémentaire d’un travail conséquent avec le logiciel Scrivener de bureau. Avoir son travail en cours avec soi partout change la donne.

J’ai aussi gagné une grande sérénité à partir du moment où j’ai réalisé que je pouvais effectivement prendre des notes en dictant. Il est très facile d’ouvrir une page dans le projet général sur l’iPhone et de préciser un détail qu’on avait oublié la veille par exemple.
Je n’imaginais pas combien j’allais utiliser l’iPhone. Je pensais que l’iPad était plus indispensable pour écrire confortablement en voyage ou déplacement. Je m’aperçois que l’iPhone, toujours à portée de main, qui tient dans le creux de la main, est un outil d’une extraordinaire puissance. Surtout avec la dictée. C’était plus difficile d’écrire avec un doigt ou deux. Je n’avais pas la dextérité de ma troisième fille dont l’iPhone est devenu un appendice corporel. Avec la dictée, c’est le relai immédiat de tout ce qui passe dans mon cerveau, qui se rapporte à mes sujets bien sûr.

Je vous souhaite d’en exploiter le potentiel selon vos propres paramètres.

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Article sur la dictée Scrivener 


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : ce qu’en auraient fait de Grands Ecrivains

Lorsque je découvrais l’application, je m’amusais à imaginer comment certains des écrivains qui avaient nourri ma vie l’auraient utilisée s’ils en avaient bénéficié.
Un matin d’août, je travaillais sous la pergola couverte des vrilles de la vigne et je pensais à Colette en voyant le soleil surgir derrière ma chaumière. Elle aurait adoré avoir comme moi un iPad dans les mains et l’application Scrivener pour écrire.

Quand j’écrivais dans mon lit, je pensais aussi à Colette, dans son radeau près du fanal bleu, mais aussi à Proust, dans sa chambre de liège, le cher homme aurait travaillé avec tellement plus de facilité ses immenses projets et ne serait peut-être pas mort d’épuisement à 53 ans seulement.


J’imaginais Walter Scott écrivant son Journal sur l’iPad au lieu de son écritoire.

J’imaginais Marguerite Yourcenar à la fin de sa vie lors de ses derniers voyages.

Je voyais Jack Kerouac on the road, Ernest Hemingway à Cuba, Leonard Cohen, à Hydra, Bob Dylan, dans un hôtel à Londres, devant un iPad, au lieu de leur machine à écrire bruyante et lourde.

Je pensais aussi à Steve Jobs qui aurait tellement aimé la simplicité de l’application, son univers d’« ordre et beauté, luxe calme et volupté ».

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Et vous, comment imaginez-vous vos écrivains préférés avec ScrivenerApp ? Et comment imaginez-vous votre nouvelle vie d’auteur avec ScrivenerApp ?

Belles écritures,

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

P.S.1 Je sais, Steve Jobs n’est pas écrivain, il a quand même écrit une grande partie de notre histoire et il aurait aimé citer Baudelaire. Il nous permet d’écrire depuis trente ans dans d’excellentes conditions.

P.S.2 Quant à Dylan, il y a cinquante ans il était déjà pour moi le Shakespeare de notre époque.
Bob Dylan à l’Olympia 1966
Un article Vintage de 1998


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Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : mes expériences de publication numérique 2016

La découverte de l’application Scrivener sortie le 20 juillet 2016 a été une passionnante aventure qui m’a bien occupée dès que j’ai eu les outils Apple permettant de l’utiliser à la mi-août. La rédaction du guide s’est faite aisément sur l’iPad avec un clavier externe, sur l’iPhone avec la Dictée de Siri.

Par contre la publication numérique a été compliquée et a retardé la sortie du livre, bien plus que je ne l’imaginais.

Je voulais bien tester l’application pour en trouver les limites. Je faisais tous les essais possibles et imaginables pour faire gagner du temps aux auteurs qui me liraient.

J’ai d’abord testé les outils compatibles avec l’application en restant sur les outils mobiles, sans utiliser le logiciel de bureau Scrivener.

Premiers essais depuis Scrivener App par PagesApp

J’ai donc fait des exports en Word, récupérables par l’application Pages, qui fait aussi des exports en PDF, Word et ePub.

Rappel : Pages est gratuit, fourni en standard sur les Macs pour le logiciel de bureau, téléchargeable sur App Store pour l’application, à la différence des outils Word, qui nécessitent de payer des rentes à vie.

Après les essais de publication sur les trois plateformes numériques, Amazon, Draft2Digital et Smashwords, j’ai vu que les titres des pages intérieures des sous-dossiers n’étaient pas exportés par l’application Scrivener.

Parenthèse : pour un roman, ce manque d’export de titres de sous-sections ne serait pas important, il n’y en aurait sans doute pas. Pour un guide pratique, ça me semblait indispensable. Je tiens à ce que le lecteur ou la lectrice retrouve rapidement l’information dont il ou elle a besoin. J’ai trop galéré moi-même quand je débutais sur Scrivener à trouver la bonne réponse dans les 500 pages denses du Manual en anglais. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai écrit trois guides pratiques cette année 2016 au lieu de m’occuper de mes propres écrits.

Pour que tous les titres apparaissent, j’ai préféré faire l’effort de recopier chaque titre en tête de page. Je les ai formatés en allant dans le Pinceau, puis dans Style > descendre dans Formatting Options > Heading 2.

style

Parenthèse : formater un fichier directement sur l’application de l’iPad est vraiment agréable à faire. C’est comme un jeu d’enfant et je pense qu’il serait plus utile et efficace d’apprendre cette application Scrivener pour iOS aux enfants et étudiants que de leur imposer Word, qui était bien au temps de l’impression papier, mais n’est plus adapté à la publication numérique.

Sans ce formatage, les titres issus des pages dans les dossiers de l’application n’étaient pas exportés. Tout le reste était impeccable.

Mais je préfère quand même formater à la compilation dans le logiciel de bureau Scrivener. Cet été, je testais l’application et je n’ai pas ménagé ma peine ! C’est comme ça qu’on apprend, en se trompant, en essayant et en recommençant.

Formatage par le logiciel de bureau Scrivener pour Mac

Si la mise en forme est impeccable sur l’application, puis sur le logiciel de bureau Scrivener, il faut passer par le biais d’un traitement de texte de type Word ou Open Office pour formater un document .doc acceptable par Draft2Digital et Smashwords. Les retards dans la publication du guide viennent en partie de la question du formatage.

Les meilleurs formatages sont faits par le logiciel de bureau Scrivener pour Mac en ePub et mobi. Je n’ai jamais repéré de problème de lecture, de navigation, de repérage par table des matières, en lisant un ePub sur iPad ou iPhone, ou un mobi sur l’application Kindle ou sur le Kindle lui-même. Tout fonctionne bien aussi sur les tablettes Android. Les formatages de ScrivenerApp voulus par l’auteur et l’éditeur sont respectés. La lecture est fluide et agréable.


Le format mobi Kindle sur Amazon

Amazon accepte sans problème le format mobi (Kindle) issu de la compilation Scrivener et respecte tous les formatages, en gardant les illustrations au meilleur de leur qualité. La table des matières et le fichier NCX sont présents si on a pris soin de cocher la bonne case à la compilation en ebook mobi (Kindle). On le vérifie tout de suite au moment du téléchargement en cliquant sur Prévisualiser le livre.

previsualiser

Pour publier un fichier professionnel, il est essentiel de voir s’afficher quatre champs dans Table des Matières.

verifierncx

Beaucoup trop de livres publiés sur Amazon Kindle n’ont que les deux premiers champs. Je le vois tout de suite lorsque je feuillette un extrait ou que je le lis sur mon Kindle ou mon iPad. Je les classe dans la catégorie AAA (Auteurs Amateurs sur Amazon) et jure qu’on ne m’y reprendra plus. Je déplore ces négligences vis à vis du lectorat.

Je ne supporte pas de lire un livre sans table des matières, je m’y sens claustrophobe, comme emprisonnée dans un métro aveugle, obligée de suivre un long couloir sombre, sans pouvoir sortir, sans pouvoir respirer ni revenir en arrière. Quelle que soit la qualité d’écriture du texte, s’il est mal formaté, un texte est moins mis en valeur et apprécié. Alors qu’il suffit de quelques clics sur Scrivener pour faire une table des matières dynamiques comme je l’explique dans un précédent article.

Les problèmes de conversions numériques

Si Amazon prend bien le fichier mobi (Kindle) issu de la compilation de Scrivener pour Mac, les problèmes surviennent à la conversion par les plateformes de diffusion Smashwords et Draft2Digital qui exigent des documents formatés sous Word (ou un logiciel Open Source) avec l’extension .doc ou .docx.

Ce qui marchait très bien dans mes précédentes publications (je n’avais pas eu ce genre de problème pour les deux précédents guides Scrivener plus simple pour Mac et Scrivener plus simple pour Windows) n’est plus valable pour les actuelles versions de Scrivener et d’OpenOffice, ou les paramètres ont changé sur Smashwords. Ou je suis fatiguée de reformater sur OpenOffice, d’amoindrir un fichier qui était parfait sur Scrivener…

Sur Smashwords en ePub et doc

Le format ePub issu de la compilation du logiciel Scrivener est bien lisible directement sur iPad, iPhone ou tablette Android, mais est refusé par EbubCheck et ne passe pas sur Smashwords. C’est le genre de blocage qui fait se taper la tête contre les murs et éloigne de nombreux auteurs de cette plateforme de diffusion numérique, par ailleurs excellente.

Mon fichier du guide pour iOS reformaté sur Open Office avait bien passé le barrage du Meatgrinder et Auto-Vetter n’avait décelé aucune erreur de formatage pour ebook.

Mais, cette fois, la première en plus de six ans, Smashwords a refusé le document .doc, reformaté par OpenOffice pour le catalogue Premium.

Pourtant le formatage qu’il propose en direct sur la librairie de mon compte auteur est bon. J’ai vérifié sur tous les supports numériques que j’ai à la maison.

À regret, car j’estime beaucoup Mark Coker et son équipe de Smashwords, je suis  passée par Draft2Digital, dont le site plus récent est plus ergonomique que celui de Smashwords.

Sur Draft2Digital en .doc

Draft2Digital a bien accepté le même fichier .doc pour les boutiques iBookstore, Kobo, Barnes & Noble. 

Apple a juste tiqué sur un lien que j’avais mis vers la liseuse Kindle sur la boutique Amazon. Pas de lien vers les concurrents, c’est la devise Apple ! Cette « erreur » réparée, le fichier .doc était accepté sans autre problème.

Le fichier .doc a été immédiatement publié par toutes les boutiques proposées par Draft2Digital, qui est vraiment une plateforme agréable.

La plateforme Draft2Digital offre aussi quelque chose de très pratique pour les auteurs qui publient ailleurs que sur Kindle KDP Select : un lien universel, qui cherche tous les sites où on peut acheter le livre.

Pour mon dernier guide sur iOS, le lien est : https://books2read.com/u/me0nGV

Book2Read est aussi accessible, si on ne publie pas sur Draft2Digital.

Des fichiers moins beaux que sur Smashwords

Mais, après la conversion du fichier .doc par Draft2Digital, il y a une certaine perte de qualité, des lignes blanches au-dessus et au-dessous des images ont été supprimées, écrasant le texte. Les images ont été compressées quand il a fallu les réduire dans le document sur OpenOffice. Bref toutes ces manipulations en .doc ne donnent pas un aussi bon résultat que les fichiers issus directement du logiciel de bureau Scrivener pour Mac.

Recherche d’autres solutions de diffusion numérique

Je me suis efforcée de trouver une meilleure solution de formatage sans perte de compression des données et des images.

J’ai testé le formatage par Vellum, un outil de formatage d’ebook sur Mac OS. Joanna Penn de The Creative Penn en disait le plus grand bien, au point qu’elle portait sur Vellum tous ses romans formatés sous Scrivener, sur lequel elle continue d’écrire, bien sûr, comment se passer de Scrivener quand on l’a bien en main ? Mais elle écrit des romans et pas des guides pratiques.

Hélas ! Vellum n’importait pas les chapitres comme je les avais organisés dans Scrivener et je ne me voyais pas refaire le travail déjà fait sur Scrivener, qui me convenait parfaitement. Exit Vellum !

J’ai alors testé la publication par Iggybook et j’y suis restée.

La bonne nouvelle d‘Iggybook est que la plateforme accepte trois formats issus de Scrivener : PDF, ePub et mobi.

J’ai donc fait mes paramétrages sur le logiciel de bureau Scrivener pour Mac, avec les bons repères de compilation habituels et j’ai téléchargé mes fichiers.

Ces trois formats ont été cceptés tout de suite, y compris sur iBookstore et Kobo. Enfin, ouf !

Vérifications d’usages sur tous mes supports de lecture : tout était comme je le souhaitais.

J’ai donc payé 49 euros pour être diffusée en Premium sur le site d’Iggybook afin que mon guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone soit disponible sur tous les sites possibles. La liste est longue.

C’est la première fois que je paie une plateforme de diffusion, mais il y a un moment où il faut passer à la vitesse supérieure, comme je trouve normal de rémunérer un graphiste pour mes couvertures. Une partie de mes redevances Smashwords est réinvestie dans les outils professionnels.

L’intérêt d’Iggybook est qu’ensuite je garderai les 100% de mes redevances. Après cet achat Premium, Iggybook ne perçoit plus rien. Seules les plateformes de vente prendront leur commission, en général entre 30 et 45% après déduction du port et des taxes, comme je l’expliquais dans un précédent article.

J’ai gardé la gestion de mon compte Amazon, j’y suis habituée depuis janvier 2010. J’y télécharge le fichier mobi (Kindle) issu du logiciel Scrivener après compilation du travail de rédaction et d’illustration, faits sur l’application Scrivener mobile pour iOS.

L’archaïsme de Word

J’avoue que je commence à trouver le fichier .doc franchement archaïque. Le .docx est plus récent, c’est un des formats d’exportation de ScrivenerApp, mais il n’a été accepté ni par Smashwords ni par Draft2Digital.

Je comprends qu’on ait privilégié le travail d’écriture sur Word quand on travaillait pour une impression papier. Word était conçu pour ça. Mais la technologie évolue très vite. La preuve, ce qui marchait sur Smashwords en janvier et en juin, quand j’ai publié les deux premiers guides, ne marche pas en octobre.

Après des années laborieuses sur Word et sur OpenOffice, je suis heureuse de travailler sur Scrivener. Devoir reformater mes fichiers sur un autre logiciel me semble une terrible perte de temps. Je l’ai fait pour ce troisième guide, pour tout tester pour mes futurs lecteurs. Je ne le ferai pas pour mes ouvrages personnels, que j’ai hâte de retrouver après un an consacré à (tenter d’) aider d’autres auteurs à mieux formater leurs romans.

Autant le travail sur ScrivenerApp et Scrivener est un plaisir, autant il est assommant sur les autres logiciels. Je n’ai plus envie de ne pas me faire plaisir.

Si Pages a prévu depuis des années la conversion en ePub, ce n’est pas le cas de Word, pourtant beaucoup plus cher à l’achat ou à l’abonnement.

Scrivener est conçu pour la diffusion numérique. Il est très abordable, pour toutes les bourses, y compris celles des étudiants.

S’obstiner à travailler sur Word me semble un archaïsme. On est au XXIe siècle, on peut profiter d’outils dont nous n’aurions jamais osé rêver quand j’étais étudiante et rivée aux claviers de mes machines à écrire Underwood ou Olivetti, submergée par le papier.

Dans un article précédent, je raconte comment je faisais pour écrire avant Scrivener. Franchement, je n’ai pas envie de revenir en arrière. J’ai envie d’aller de l’avant, d’écrire partout quand j’en ai envie, sans être limitée ni assujettie à un logiciel obsolète.

Scrivener et ScrivenerApp permettent d’écrire et de publier numérique.

Pour ceux qui veulent encore imprimer sur papier (ce n’est pas mon cas), Scrivener permet d’excellents paramétrages en PDF.

Important : si vous n’étiez pas satisfait de la qualité visuelle de votre guide, si vous l’aviez acquis dès sa sortie sur l’iBoostore ou Smashwords, avant sa publication sur Iggybook, faites-moi un mail à l’adresse kerantorec at icloud point com avec la preuve de votre achat et je vous enverrai le fichier sous le format de votre choix. Les fichiers issus directement de Scrivener sont toujours impeccables.

Belles écritures !

Gaelle
Kerantorec, le 19 novembre 2016

Le guide d’initiation francophone Scrivener plus simple pour iPad et iPhone est disponible sur la plupart des plateformes numériques et sur Iggybook, son nouveau diffuseur.

ScrivenerApp : importer un projet depuis une carte mentale en HTML

Dans mes trois guides Scrivener plus simple, je donne ma méthode simple et efficace pour créer un projet d’écriture à partir d’une mindmap et d’un export au format OPML. Ce format n’est pas importable par l’application Scrivener pour iOS. Mais deux autres formats sont disponibles pour créer un article de blog ou un projet entier avec chapitres le format TXT et le format HTML.
Pour expliquer la procédure, je prends ici l’exemple d’une série d’articles en préparation sur la Ville de Plœmeur en Morbihan (Bretagne), où j’ai rédigé le dernier guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone fin d’été 2016. Ces articles ont débuté sur mon blog de voyages sur les chemins ici ou ailleurs, Hentadou.

Une nuit d’insomnie, je me suis demandé pourquoi j’avais été si impressionnée par cette ville, où je passais sans trop faire attention depuis ma petite enfance. Dans ces cas-là, la meilleure lutte contre l’insomnie, c’est de prendre l’iPad et de faire une carte mentale sur SimpleMind+. Voilà le résultat de mes réflexions nocturnes transcrites d’abord en vrac.

L’export de la carte mentale au format image PNG


Je m’étais rendormie paisiblement. C’était noté. Quelques jours plus tard, j’avais rassemblé tout ça dans de grandes rubriques comme AIR, MER, TERRE, HISTOIRE, etc.

J’ai exporté la mindmap dans les formats habituels. Mais ScrivenerApp ne peut pas importer le fichier OPML auquel je suis habituée depuis 2015 pour créer mes articles ou projets. Il me faudrait passer par le logiciel de bureau Scrivener. Comme j’aime écrire dans mon lit, je veux pouvoir tout préparer depuis l’application Scrivener, gardant le logiciel de bureau pour les corrections sur Antidote 9 et le formatage en ebooks aux formats ePub et mobi.

Pour éviter de descendre au bureau, j’ai essayé les deux autres fichiers. Le fichier texte est parfait pour écrire un article comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog.

Pour importer un fichier, on clique sur l’icône avec la flèche vers le bas, au bas du classeur du projet.



L’export de la mindmap au format TEXTE



Jusqu’ici je n’avais pas essayé le fichier HTML.

L’export de la carte mentale au format HTML

Le fichier est importé dans l’application avec des numéros de sections et sous-sections. Cette procédure est pratique pour les rapports et mémoires commerciaux, scientifiques, universitaires.
Créer des chapitres avec Split

Les fichiers texte et HTML se présentent en un seul document, alors que l’OPML créait déjà les chapitres indépendants avec les pages dedans.

Pour créer les chapitres dans le fichier importé en HTML ou TXT, il suffit d’utiliser la fonction Split pour scinder le texte en morceaux.

On appuie devant le titre à scinder et la barre de menu noir apparaît. Tout au bout à droite, on touche Split. La page se scinde. Elle reprend le même titre plus un numéro : -1.

On la renomme dans l’inspecteur à gauche : TERRE.

Et ainsi de suite. On crée ensuite les pages dans les chapitres ou sections, avec leurs titres. On les déplace en jouant avec les flèches des paramètres ou dans Edit.

ScrivenerApp réserve des surprises au bout de trois mois

J’avais écrit ça dans mon journal lors de la rédaction du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone :

Je crois avoir tout compris, enfin l’essentiel, car cette application est tellement intelligente, tellement attentive à couvrir tous les besoins des auteurs, qu’ils soient romanciers, blogueurs, journalistes ou scénaristes, qu’elle doit encore me révéler des surprises. Le but du guide n’est pas de donner toutes les possibilités, mais de permettre de trouver les procédures les plus simples pour utiliser Scrivener selon ses aspirations. Ensuite ce sera au lecteur lui-même de choisir ce qu’il préfère et de trouver encore d’autres possibilités.

En effet, l’application Scrivener pour iOS me réserve encore des surprises après trois mois de découvertes et de pratiques intensives.

N’hésitez pas à fouiller pour découvrir ce dont vous avez besoin.  Découvrez vos propres chemins.

Belles écritures !

Gaelle, Kerantorec, 16 novembre 2016


Crédits

Applications citées : SimpleMind+ et Scrivener pour iOS

Ville de Plœmeur

Blog Hentadou

Sortie du guide Scrivener plus simple pour iPhone et iPad

Pour fêter la sortie du troisième guide de la série Scrivener plus simple, un tarif de promotion est valable cette semaine de début novembre du 31 octobre au 7 novembre.

La promotion se fait sur Amazon pour les trois guides au prix de 3,49 € au lieu de 6,99 €.

Trois guides Scrivener plus simple

 

Sur Amazon

https://www.amazon.fr/Scrivener-plus-simple-pour-iPhone-ebook/dp/B01M9HHKRM

https://www.amazon.fr/Scrivener-simple-Collection-pratique-Kermen-ebook/dp/B019XR6JQE

https://www.amazon.fr/Scrivener-simple-Windows-Collection-pratique-ebook/dp/B01HDRDT50/

Promotion chez Iggybook et Google Play du guide Scrivener plus simple pour iPhone et iPad

Sur Iggybook

Sur Google Play

Avec mes meilleurs souhaits de belles écritures, je vous souhaite de belles fêtes celtes de Samain.

Gaelle
Kerantorec, 31 octobre 2016

Les guides sont disponibles sur toutes vos plateformes favorites (lien universel)

Guide Scrivener plus simple pour Mac books2read.com/u/3ne25e

Guide Scrivener plus simple pour Windows books2read.com/u/bzpZ1L

Guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone books2read.com/u/me0nGV

Scrivener : importer un projet externe

Rentrée universitaire 2016

Dans un article précédent, j’ai mis à disposition un modèle de projet pour organiser les cours de Licence 1 en LEA. Pour bien l’installer, voici la procédure, avec des captures d’écran faites sur un notebook ASUS, Windows 10.

 

 

Modèle à télécharger
Modèle compressé zip à télécharger

2-downloads-modelezip
Le dossier zippé dans Téléchargements

3-dossierzip
Dossier complet dans Téléchargements

 

Deux clicks pour dézipper
Deux clicks pour dézipper, le dossier se développe, mais il est toujours dans Téléchargements.

Il faut donc extraire le dossier compressé.

Parcourir et extraire
Parcourir et extraire

Sélectionner la destination du projet Scrivener
Sélectionner la destination du projet Scrivener

Extraire les fichiers du dossier compressé zip
Extraire les fichiers du dossier compressé zip

Le projet Scrivener est dans le dossier choisi
Le projet Scrivener est dans le dossier choisi.

Selection le fichier avec l'extension .scriv
Sélectionner le fichier avec l’extension .scriv.

Projet ouvert sur Scrivener
Projet ouvert sur Scrivener, complet, près à l’utilisation personnelle.

Beau travail à toutes et à tous, bonne rentrée 2016

Gaelle Kermen
Kerantorec, 28 septembre 2016

Le projet a été conçu sur ScrivenerApp sur iPad, exporté en zip, vérifié sur un notebook PC et un Mac de bureau. Il est modifiable selon les besoins.

© gaelle kermen 2016
ACD Carpe Diem 

ScrivenerApp : ne faites pas comme moi

Ne faites pas comme moi

Kamikaze, j’ai poussé à bout les possibilités de l’application. Vous n’êtes pas obligé(e) de faire comme moi. Voici pourquoi.

En découvrant l’application Scrivener, je ne trouvais pas de fonction Importer comme j’y suis habituée depuis vingt-cinq ans que je suis sur ordinateur.

J’ai donc choisi la synchronisation avec iTunes en branchant mon nouvel iPad mini 4 au Mac mini du bureau.

La procédure n’est pas très ergonomique et je ne vous la recommande pas.

Là, j’ai synchronisé, à partir de iTunes tous mes  dossiers Scrivener stockés dans Dropbox, y compris mes dossiers de l’an dernier.

Erreur fatale, ça faisait plus de 5 000 fichiers (files) à synchroniser, ce qui nécessitait plusieurs heures de téléchargement.

Ça a marché, ScrivenerApp est de bonne composition. Mais ce n’est pas indispensable au travail d’écriture quand on se veut mobile, réactif, nomade, bref quand on est un nouvel écrivain qui n’a plus besoin de Word pour se sentir important.

Sur votre iPad et votre iPhone, privilégiez la légèreté et la rapidité.

Il vaut mieux faire la synchronisation sur Dropbox à partir du logiciel de bureau. J’y reviendrai en détail dans un prochain article.

J’ai donc modifié mon dossier Dropbox depuis mon Mac de bureau pour ne garder que les dossiers en cours.

Depuis, la synchronisation est beaucoup plus véloce et je ne perds plus de temps.

Pourtant, je n’en avais encore fini avec les erreurs fatales. Et c’est tant mieux, parce que je sais maintenant les résoudre et vous guider avec précision et sûreté.

porte-amphi-Descartes
amphithéâtre Descartes où officiait Raymond Aron en 1967 (photo prise en 2013) ©gaellekermen2016

J’ai appris en classe de philosophie, ou peut-être était-ce de la bouche de son ancien élève, Raymond Aron, mon professeur de sociologie politique en Sorbonne, cette citation du philosophe Alain qui avait été professeur dans mon premier lycée à Lorient :

« C’est la mer qui a façonné les canots bretons. »

Je n’ai jamais oublié la leçon.

Pour être sûr qu’un canot (prononcez canote en faisant sonner la dernière syllabe) tienne la mer, il faut le confronter aux pires conditions. Je mets à profit ce conseil pour tester les logiciels ou mes outils à fond. C’est ce que font les industriels  en principe avant de mettre un produit sur le marché. J’ai vu une vidéo sur l’AppleWash récemment lors de la dernière Keynote de Apple.

Ainsi j’ai testé à fond l’application. Un peu trop. Ne faites pas comme moi. Mais si vous le faites, sachez que vous retrouverez votre travail, quoi qu’il arrive.

En effet, lorsque mon MacBook a rendu l’âme, cette fois définitivement et qu’un kilo de riz ne le désoxyderait pas de son naufrage précédent, j’étais repassée sur le Mac mini de bureau, sans aucune perte, puisque tout était synchronisé par Dropbox, et que je pouvais passer du MacBook au notebook sur Windows pour le deuxième guide Scrivener plus simple, puis au Mac mini, sans aucun problème.

J’ai donc laissé de côté le MacBook pour le remplacer par deux outils nomades, qui me permettraient toujours d’écrire dans mon lit, mais aussi en vadrouille, quand je suis sur les chemins avec mon vélo, si l’inspiration m’accompagnait.

Par contre, j’ai récupéré les barrettes mémoire et le disque dur, à qui j’ai offert un bel étui connecté en USB sur mon Mac mini. Jusque là tout allait bien.

Mais je suis venue garder le petit chat de mes enfants en vacances, à Plœmeur, où j’écris ce troisième guide, tout en découvrant les chemins creux et les sentiers côtiers du pays. Il m’arrive d’écrire sur mon iPad ou mon iPhone devant la mer, là où autrefois il m’arrivait de m’arrêter pour prendre des notes dans mes cahiers en papier aux couvertures cartonnées. C’est un rêve enfin réalisé.

Bureau d'été dans sac à dos sur les sentiers côtiers
Bureau d’été dans sac à dos sur sentiers côtiers

J’ai connecté le disque dur du MacBook sur l’iMac 2009 de ma fille. iTunes m’a proposé la mise à jour en El Capitan, alors que le MacBook était encore en version Lion des Neiges (Mac OSX, 10.6.8).

Sans trop réfléchir, j’ai accepté. J’avais fait cette mise à jour en juillet sur l’iMac 2008 d’une cliente Mac, tout avait été parfait.

La mise à jour s’est bien faite. Tout semblait normal.

Respiration en suspens quand même et montée d’adrénaline.

C’est alors que j’ai vu que l’application Scrivener n’avait plus du tout la même tête qu’avant sur l’iPhone et l’iPad.

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Au lieu de sa belle mine Yin et Yang habituelle.

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Quand je l’ouvrais, je voyais les petites roues tourner deux secondes, la synchronisation essayait de se faire, mais l’application se refermait.

J’avais réussi à faire crasher ScrivenerApp !

Erreur fatale : Scrivener ne retrouvait plus du tout son chemin depuis la synchronisation de Dropbox qui n’avait pas été faite pendant près d’un mois sur le MacBook.

Heureusement, il doit y avoir des petits anges informatiques, le matin même, pour vérifier la bonne synchronisation entre toutes les versions de Scrivener de bureau et de mobiles, afin d’avoir une vue générale des possibilités de l’application d’écriture, j’avais actualisé les dossiers en cours sur le notebook PC Asus avec Scrivener version Windows, 1.9.

Je me rassurais en me disant que dans le pire des cas, je retrouverais la dernière version sauvegardée sur le notebook en local, si jamais la version conservée sur le Dropbox depuis le MacBook n’était pas la bonne.

Je ne suis pas du genre à paniquer, mais je déteste quand tout ne fonctionne pas parfaitement. Je découvrais la première faille dans l’application Scrivener que je triturais dans tous les sens depuis trois semaines.

J’ai pensé tout de suite qu’il allait falloir désinstaller l’application, puis la réinstaller en m’assurant d’abord que ce que j’avais écrit le matin sur le notebook était bien en place. Des applications qui crashaient sur Android, j’en avais vu pas mal.

Mais d’abord, j’ai consulté le forum Scrivener. J’ai trouvé tout de suite une rubrique avec mes deux mots clés : clash et Dropbox. Un utilisateur avait rencontré le même problème que moi et l’avait résolu en désinstallant et réinstallant l’application.

Le lendemain matin, j’ai rallumé le MacBook monté sur l’iMac de ma fille et j’ai vu que je n’avais pas laissé Dropbox finir sa synchronisation (des milliers de fichiers !).

J’étais la fautive. Scrivener ne pouvait pas faire son boulot.

C’est pourquoi je vous dis : Ne faites pas comme moi.

Assurez-vous toujours que Dropbox a fini sa synchronisation avant d’ouvrir vos applications, sur quelque support que ce soit.

J’ai donc attendu que la petite icône de Dropbox dans la barre de menu du Mac affiche « mis à jour », puis j’ai désinstallé ScrivenerApp sur l’iPad et l’iPhone, j’ai réinstallé l’application depuis iTunes et tout s’est remis en ordre.

Par contre, et c’est bien normal, ça se serait passé ainsi sur Android, j’ai perdu les deux projets d’essai que j’avais faits sur les deux mobiles. Ça n’avait pas d’importance, les textes avaient été déplacés dans les dossiers en cours.

Je vous dis ça pour que vous sachiez qu’il vaut mieux enregistrer ses projets de travail dans Dropbox pour les retrouver s’il arrive quelque chose aux supports fixes ou mobiles de votre travail.

Si jamais vous n’utilisez que votre iPad ou votre iPhone, sans avoir de Mac ou PC de bureau, veillez à prévoir vos enregistrements sur iCloud.

La morale de l’histoire est que la sauvegarde de Scrivener se fait parfaitement sur Dropbox si on lui laisse le temps de faire la synchronisation.

Pour que tout se fasse bien, il est bon de paramétrer les Settings de l’App dans les Réglages de l’iPad et l’iPhone en demandant une sauvegarde à la fermeture de l’application.

Réglages -> Scrivener -> Syncing & Sharing -> Auto-Detect Changes et Sync Projets on Close : Always.

En standard, c’est Never (jamais) qui est activé.

Mettez Always (toujours) ainsi Scrivener vous rappellera qu’il faut mettre à jour Dropbox.

Dès que nous allumons nos ordinateurs de bureau, Dropbox se met à jour.

Dans l’application Scrivener, une sauvegarde automatique est mise en place.

Dans les logiciels de bureau, une sauvegarde en local se fait aussi si vous avez bien paramétré vos préférences ou options.

Ainsi vous ne risquez pas de perdre du texte. Keith Blount a mis des garde-fous partout. Merci à lui.

Et ScrivenerApp est une application sacrément solide et fiable.

Nous reviendrons en détail sur les paramétrages de l’application.

 Je vous dis à bientôt. En attendant, écrivez bien !

Gaelle,
le 14 septembre 2016, à Plœmeur, Morbihan, Bretagne