De MarcelProust

Albertine disparue,
A la recherche du temps perdu,
Marcel Proust, Livre de Poche, Gallimard, Paris, 1966, français, 448, roman, 04/10/2007, bibliothèque personnelle

De MarcelProust

Marcel Proust sur la terrasse de l’hôtel Dianeli à Venise, où il était descendu avec sa mère.

Proust fait une extraordinaire description méthodique, comme tout ce qu’il fait, du travail de deuil que lui cause la perte d’Albertine dont la fuite s’est très vite matérialisée dans un accident de cheval où elle trouve la mort. Il compare toujours avec les sentiments qu’il avait eus au moment de la mort de sa chère grand-mère en rentrant d’une promenade aux Champs-Elysées alors qu’il était encore plus centré sur lui-même par sa relation fusionnelle et adoratrice que la grand-mère avait entretenue avec son petit.
Là il devient adulte le père Proust. Il y a vraiment de belles choses. Je coche beaucoup mes livres, celui-ci est un des trésors de ma bibliothèque, dans l’édition de poche faite par Gallimard en 66-67… Je pourrais copier des pages et des pages de citation mais du coup je n’écrirais pas mes propres pages.
Proust reste un de mes maîtres en littérature même si je n’aurais sans doute pas supporté ses obsessions. Je me sens proche de lui, peut-être par le côté solitaire de l’enfant asthmatique qui m’accompagne encore en cet automne 07.

De MarcelProust

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© gaelle kermen 2010

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