AeonTimeline Camp NaNo avril 2021

#AeonTimeline #CampNaNoWriMo

Je n’ai pas beaucoup écrit sur mes blogs au cours de l’année 2020. J’ai quelques excuses puisque j’ai eu le coronavirus et que j’ai créé un nouveau jardin. Il est difficile d’être opérationnel sur tous les fronts en même temps, j’avais donc laissé de côté la publication des articles sur mes blogs, que je reprends à l’occasion du Camp NaNoWriMo d’avril 2021.

Par contre, j’ai continué à transmettre mes enthousiasmes sur Facebook, en particulier sur les deux groupes dont je suis co-administratrice ScrivenerFR et AeonTimelineFR. Cela a été particulièrement stimulant. L’engagement vis à vis d’autrui est un gage de persévérance et d’aboutissement des projets.

Scrivener et AeonTimeline me permettent d’aller au bout de mes projets, en écriture ou en jardinage, priorités de ma maturité et de ma postérité. A 75 ans, on pense à ce qu’on laissera derrière soi.

Aussi, dès le début de l’année, j’organise mes projets dans Aeon Timeline comme dans Scrivener, pour savoir où je veux aller. Je suis ces tableaux de bord au quotidien. C’est un peu comme un examen de conscience en fin de journée, de faire le bilan de ce qui a été fait et déterminer la stratégie à adopter le lendemain pour avancer l’essentiel selon la météo prévue.

Actuellement, je travaille sur trois lignes de temps, PUBLICATIONS, CHANTIERS, RUCHER.

Je gère ainsi mes écrits et leur publication, mes travaux au jardin et à la maison, et je fais le journal de visites de ma première ruche, qui peut être produit en cas de surveillance vétérinaire.

Dès le début de l’année en cours, je crée un événement 2021_PUBLICATIONS dans la ligne de temps PUBLICATIONS.

Précédemment, j’ai les événements Parents, les Publications 2019 et les Publications 2020.

J’y range tous les événements des écrits, recherches et articles faits en 2019 et en 2020.

J’ai aussi un autre projet qui n’est pas fini, faire certains livres demandent plus de temps que d’autres, comme Kerantorec un domaine breton, sur l’histoire de mon village telle que je l’ai percue en vivant ici depuis plus de quatre décennies.

C’est clair et net, je peux prévoir et suivre mes projets de toutes natures.

Pendant les Camps NaNo et le NaNo 2020, j’ai révisé mon Journal de l’année 1970, devenu Clandestine 70, publié le 21 décembre 2020.

Ce n’est pas fini pour Clandestine 70, une correctrice professionnelle a dragué encore quelques coquilles dans le flux du texte et je vais tout revoir avant la publication brochée en impression à la demande.

Pour cette année 2021, je commence les Publications par le Camp NaNo du printemps.

Vous pouvez voir que je travaille rarement plus de trois heures par jour. Mais la routine acquise me permet d’aller au bout du chemin, aussi long soit-il.

Cet article sur Aeon Timeline est le deuxième de la série prévue ce mois-ci.

Un billet sur le groupe AeonTimelineFR

En novembre dernier, huit mois après ma maladie, je m’émerveillais de tout ce que j’avais été capable de réaliser sur mon domaine, par un billet posté sur le groupe AeonTimelineFR, qui est mon outil d’organisation quotidienne. Je résumais ainsi la situation particulière de cette année 2020 que nous ne pensions jamais connaître.

Facebook 6 novembre 2021

Bonjour, je vous transmets un peu de mon enthousiasme à utiliser l’application AeonTimeline tous les jours sur mon iPad pour organiser les multiples chantiers de restauration de mon domaine, agrandi cette année.

Me retournant sur quelques unes des récentes réalisations et suivis de récoltes, pommes au verger ou œufs au poulailler, je suis moi-même impressionnée.

Je ne suis pas une super woman toujours sur le pied de guerre. Je suis juste une femme qui tente de bien s’organiser pour ne pas perdre de temps, d’argent ni d’énergie.

AeonTimeline me permet d’être encore plus efficace au cours de cette année particulière à tous les titres.

Sincèrement, je ne pensais pas en faire autant, surtout après avoir été fatiguée 40 jours par le COVID-19 entre le 29 février et le 15 avril.

Pourtant, c’est fait, un rucher, un poulailler, une cabine sanitaire, des parcelles ensemencées de céréales et d’engrais verts, pour les abeilles d’abord avec les fleurs, pour les poules ensuite avec les grains, pour les poules et moi enfin pour les litières et toilettes sèches (j’en ai construit deux, une dans la cabane et une dans la salle de bains).

Plus que de simples réalisations dont je puisse me réjouir (j’ai déjà économisé deux mètres cubes d’eau avec mes toilettes sèches, c’est peu en budget, c’est beaucoup en ressources), AeonTimeline chaque jour me permet de faire le point, d’analyser les besoins, les résultats, d’anticiper les stratégies.

Lorsque j’ai écrit le guide pratique sur son utilisation, AeonTimeline plus simple pour les francophones, je n’imaginais pas tout ce que le logiciel d’abord, plus souvent l’application, allaient m’apporter en amélioration de mon quotidien. Je m’adressais surtout aux écrivains, alors que l’application peut être utilisée par tout le monde, dans de nombreux domaines de compétences.

J’ai l’impression d’avoir changé de civilisation et d’aller vers un progrès en respect de la nature, aidée d’un outil technologique très abordable et démocratique.

Vous servez-vous d’AeonTimeline ? Ou, si vous ne l’utilisez plus, pourquoi l’avoir abandonné ? Toutes les informations sont utilises pour définir et structurer nos besoins spécifiques.

Je vous souhaite de belles réalisations. Prenez soin de vous et de la terre.

Gaelle

Et bien sûr, tout est rédigé sur Scrivener iOS pour iPad.

Bonnes fêtes de Pâques !

Kerantorec, le 2 avril 2021

Gaelle Kermen

Groupes Facebook ScrivenerFR et AeonTimelineFR

Camp NaNoWriMo printemps 2019

Depuis le Camp d’été de juillet 2016, où je m’étais inscrite le matin du premier jour, sur un coup de tête, je ne rate aucun de ces rendez-vous d’écriture en un cadre de discipline choisie. Comme de nombreux auteurs autour de la planète, dans un égrégore stimulant.

Demain 1er avril commence le Camp NaNo du printemps 2018. Tout le mois.

J’ai écrit deux guides pratiques cet hiver, que je vais relire, réécrire, corriger, mettre en forme et publier sans attendre des années…

Une cabane d’écriture

Pour jouer au camp NaNo, j’ai poussé le luxe jusqu’à installer une cabane d’écriture, cabane qui m’était laissée par mon cousin-voisin qui déménageait du village. Ce devait être une serre, c’est déjà une cabane d’écriture. Mon iPad y est installé dès le matin sur son support devant son clavier. J’y reviens en fin de journée. J’écris sur Scrivener iOS et complète mes lignes de temps sur les projets Aeon Timeline iOS.

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J’ai passé la fin de l’hiver à préparer mon environnement pour avoir un décor agréable et inspirant sous les yeux. Il a fallu tailler des ronces, tondre des herbes devenues trop hautes. C’est fait ! les horizons sont dégagés. Je vais pouvoir faire les plantations de printemps. Voilà, je suis prête pour le Camp NaNo. Le beau temps est déjà arrivé en Bretagne, je viens d’accrocher le hamac. Il suffira de faire du feu entre les pierres ancestrales pour cuire des aliments et vivre la vie naturelle dont j’ai besoin pour être bien.

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Une cabine-cabane-tipi

Lors du Camp NaNo, on peut créer une « cabin » avec des amis écrivains pour s’encourager et se stimuler. J’appelle ça une cabane, un ami québécois l’appelle un tipi. J’ai créé une cabane-tipi pour les scrivonautes francophones. On peut être jusqu’à 19 selon les règles du Camp NaNo (on ne tiendrait pas à 19 dans ma vraie cabane de 3,60 m2). Nous ne sommes que quatre, deux Bretonnes et deux Québécois.

Si vous avez envie de nous rejoindre, faites-moi un message privé avec votre pseudonyme du Camp NaNo. Je vous inviterai dans la cabane ScrivenerFR.

Les démarches

1) s’inscrire sur le site du Camp NaNo avec le compte du NaNoWriMo si on en a déjà un,
2) créer un projet : roman, essai, etc. mais aussi révisions, corrections, mise en forme d’un projet déjà écrit en premier jet,
3) accepter les invitations dans les Settings Cabin.

Bon courage ! Merci et bon voyage en écriture !

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Liens

http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen

http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen/projects/aeontimeline-ecrire-un-livre-entier-sur-scrivener-ios

http://campnanowrimo.org/cabins/current

Recettes de cuisine pour le NaNoWrimo
Répertoire des articles sur le NaNoWriMo avec Scrivener



portraitGaelleKermenparAnaLDSGaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, Windows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.

Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

Bilan des écritures 2018

L’année 2018 a été un très bon cru, une année féconde, riche en rebondissements, jusqu’au dernier mois. Ce que j’espérais, en écrivant au printemps Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de La Sorbonne, s’est matérialisé à la fin de l’année, par des chemins que nous n’aurions jamais osé rêver, ceux des Gilets jaunes, issus de toutes classes de la société, de toutes conditions, multiples et diverses, à l’image de la richesse de la France.

De mon côté plus modeste, je suis assez satisfaite du bilan que je tire en cette dernière semaine de l’année. J’ai bien avancé tous mes projets prévus et je me suis offert le luxe d’écrire deux projets imprévus, qui se sont imposés à moi au printemps et à l’automne et que j’ai pu construire lors des mois de NaNoWriMo, en avril et en novembre.

Voici un bilan des publications indépendantes que j’ai menées à bien en 2018. Je mets des liens universels, permettant d’acheter les livres sur les plateformes que vous préférez selon vos tablettes et supports de lecture numérique.


La publication de deux guides Scrivener plus simple

  • Scrivener 3.0 Introduction aux Tutoriels anglais le 19 janvier 2018. Ce guide est gratuit, il est conseillé de commencer par lui avant d’aborder le suivant, plus complet dans la prise en main du logiciel de bureau.
    https://books2read.com/u/baz5j6Tutoriels.jpg
  • Scrivener 3 plus simple Guide francophone de la version 3.0 pour Mac le 2 février 2018. Un guide pratique d’initiation au logiciel de bureau.
    books2read.com/u/31x56D
    Scrivener3.pngVersions numériques disponibles sur Amazon, Smashwords, Apple, Kobo, Iggybook

Des révisions sur Scrivener 3 pour Mac

Révision complète de deux livres précédemment publiés.
Le Journal 60, formaté sur Word en 2011, était refusé en Premium par Apple (table des matières non conforme).
Le guide Smashwords plus simple pour les francophones était également refusé par Apple parce qu’il pointait vers Amazon (concurrent) et que j’avais mal orthographié Apple iBooks Store (plus tâtillon, on meurt). Relecture en epub sur l’application iBooks, corrections sur Scrivener 3 avec Antidote 9
Republication sur Amazon et Smashwords (Apple, Kobo Fnac)


Une nouvelle aventure littéraire : la quête des archives

  • Des pavés à la plage, Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne, archives, souvenirs, bilans
    Recherches faites dans les archives en février et mars 2018
    Rédaction lors du Camp NaNoWriMo de printemps en avril 2018 sur iPad iOS
    Corrections en mai 2018 sur Scrivener 3 et Antidote 9
  • https://books2read.com/u/4Dlz2O
  • Deux versions brochées
      • Broché police 12 :
        Mai68-1.jpg
      • Broché gros caractères police 21
         
  • Mai68-2.jpg
  • Kerantorec un domaine breton (en cours d’écriture)
  • Entre Kerantorec et moi, c’est une histoire d’amour. Comme dans les histoires d’amour, il y a de la passion, des drames, des douleurs, des grandes joies, des épreuves, des réussites, des vilains, des rencontres et beaucoup de petits bonheurs.
    Je raconte l’histoire de mon village avant moi, au cours des siècles depuis la préhistoire, puis l’histoire des Travaux d’Hercule que j’y ai faits moi-même. J’y vis la vie que je rêvais dans ma jeunesse. Son histoire peut être inspirante pour d’autres créateurs, comme elle l’a déjà été pour des artistes et écrivains passant par Kerantorec.
  • KerantorecNaNo.jpg
    Kerantorec un domaine breton a été commencée lors du NaNoWriMo de novembre 2018. J’ai construit la charpente de l’ouvrage. Elle s’est actualisée lors de la restauration du toit de chaume en ardoise sur la partie la plus exposée et sinistrée de la maison. J’ai suivi les travaux des couvreurs au jour le jour, avec une belle admiration pour leur savoir-faire. L’histoire se développera en 2019 dans la relation de mes travaux précédents que j’ai faits moi-même sur mon territoire.

  • L’assistance numérique à deux auteurs francophones

    Désormais, j’ai les bons outils pour écrire mes propres écrits, mais aussi pour aider des auteurs amis à corriger et formater les leurs. J’ai donc eu l’honneur de participer à deux belles aventures littéraires.

    • La Grande Flourenn de Lise Audoin

    Version numérique publiée le 28 avril 2018 books2read.com/u/bMQ69a

    Flourenn2.jpg

    Version brochée grands caractères Police 21 publiée le 26 juin 2018 https://www.amazon.fr/Grande-Flourenn-roman-Lise-Audoin/dp/2956417312/

    La Grande Flourenn : trois marraines pour un roman

    • Waiting for Tina de Jean Azarel

    Nous avons eu différentes séquences de travail pour mettre en forme un manuscrit abouti. Avec l’auteur sur place à Kerantorec pour mettre au point les conventions de correction. Deux rencontres passionnantes.
    Puis seule. Relecture du format epub sur l’iPad (soulignement des erreurs).
    Le texte étant très riche, très dense, très documenté, avec de nombreuses citations, il a fallu plusieurs relectures. Les corrections on été faites sur Scrivener 3 avec Antidote 9.
    Quatre éditeurs étudient le manuscrit de Waiting for Tina. Nouvelles l’an prochain.

    Jean Azarel : la genèse de Waiting for Tina
    https://www.facebook.com/waitingfortina/


    Une expérience particulière : un roman collaboratif

    http://alloe.fr/

    Alloe-allez-on-ecrit : un roman collaboratif en 42 heures #1


    Des projets en cours de révisions et corrections

    • L’écriture plus simple dans la vie créative
    • La publication indépendante plus simple
    • La cuisine plus simple en période créative
    • Le bricolage plus simple dans la vie créative
    • Le jardinage plus simple dans la vie créative

    Ces livres étaient d’abord un seul projet écrit lors du premier Camp NaNoWriMo de janvier 2017, projet développé au NaNoWriMo de novembre 2017, qui a sécrété plusieurs ouvrages spécifiques. Gardés dans mon Journal_2018, sur l’iPad et l’application Scrivener iOS, ces dossiers se voient souvent étoffés de paragraphes ou chapitres supplémentaires au fils des jours et des mois. Méthode de travail particulièrement efficace que je vais expliquer dans un prochain article.


    Gaelle Kermen,
    Kerantorec, le 27 décembre 2018


    Crédit couvertures : Adam Molariss for Indiegraphics
    sauf Journal 60 : GK

    Bilan 2018

    • Nombre de mots écrits : 590 000
    • Nombre de pages écrites : 2 360
    • Nombre de livres publiés : 3
    • Nombre de livres republiés : 2
    • Nombre de livres corrigés : 3
    • Nombre de pages assistées : 1 150
    • Nombre d’articles publiés : 70

    Conclusion : vive Scrivener !

     

    Scrivener 3 : regler les objectifs pour le NaNoWriMo

    Le NaNoWriMo2018 commence aujourd’hui 1 novembre. Des milliers d’auteurs s’attellent à leur clavier autour de la planète.

    Pour les NaNoScrivoNautes sur Scrivener3 pour Mac voici comment on peut régler les objectifs du projet d’écriture dans Projet. On voit ensuite les objectifs dans la barre de Recherche rapide.


    Barre de menu du haut : Scrivener > Projet Afficher les objectifs du projet

    NaNoObjectifs

    Objectif de Session : par défaut 100 000 mots, on baisse à 50 000 mots pour le NaNo. Lorsque l’échéance est réglée au 30 novembre 2018 (écran suivant), Scrivener calcule l’objectif de session quotidienne, 1 666 mots.

    1NaNo-obectifs


    Objectif de l’ébauche au 30/11/2018
     2Objectifsebauche


    Objectif de session selon vos habitudes d’écriture

    3ObjectifSession


    Le titre se voit dans la barre de Recherche rapide (si vous avez remplacé Ébauche par le titre de votre ouvrage en cours).

    6BarreTitre

    Le suivi se voit rapidement dans la barre de Recherche rapide à côté du Mode Groupe. Nombre de mots écrits par rapport aux objectifs du projet et des sessions.

    5BarreRechercherapide

    Bon démarrage du NaNo2018. Belles écritures !

    Gaelle Kermen
    Kerantorec, le 1 novembre 2018


    portraitGaelleKermenparAnaLDS
    Gaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour MacWindows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.
    Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.
    Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

    Préparation du NaNoWrimo en octobre

    Le NaNoWriMo se prépare à l’avance. Après trois camps et un NaNo, je le constate une fois de plus.

    Pour mon dernier livre sur Mai 68, tel que je l’ai vécu à la Sorbonne, j’avais fait les recherches dans mes archives historiques en février et mars avant le camp NaNo d’avril. Le 28 mars, je faisais la carte mentale du plan du livre qui commençait à bien se structurer au fil des saisies informatiques et de ce que j’y découvrais en résonance avec les événements du printemps des grèves et occupations 2018. J’ai fait la rédaction au cours du camp de printemps. J’ai relu et corrigé l’ouvrage avec des bêta-lecteurs au mois de mai. Quatre mois en tout pour un livre de près de 300 pages.

    En rédigeant récemment ma bibliographie complète depuis 2010, j’ai vu que j’avais publié trois livres par an, sauf les quatre ans sans MacBook, avec PC et Android, où je n’ai rien publié. Trois livres par an, c’est un bon rythme, qui peut correspondre aux trois mois de NaNo, deux camps au printemps et en été, un mois en automne. Maintenant que la pratique m’a montré que l’organisation était efficace, féconde, productive, je vais adapter mes années à ces objectifs précis.

    Qu’est-ce que je fais pour préparer le NaNo de novembre prochain ? C’est une question posée sur Twitter par les responsables de l’organisation de ce mois consacré à l’écriture : https://twitter.com/NaNoWriMo


    Du côté de l’organisation pratique

    Je prépare des plats cuisinés selon la saison des récoltes actuelles. Je les congèle en portions prêtes à sortir le matin pour le midi lors de mes sessions matinales de rédaction. Je ne veux pas réfléchir, il faut que je sache que je peux manger tout de suite quand je m’arrête d’écrire. Des plats prêts à être réchauffés après décongélation au frigo.

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    Je nettoie le jardin des orties et ronces qui ont poussé en plus grande ampleur que les autres années. Je fais ce travail à la cisaille, à l’ébrancheur et je passe la tondeuse électrique pour broyer ce que j’ai rabattu à terre. Je laisse sur place pour couvrir le sol sans avoir à m’en occuper. D’habitude, je fais ce travail trois mois plus tard, après le solstice d’hiver, quand la sève est au plus bas. Cet été exceptionnellement chaud a bouleversé les rythmes de la nature qui m’entoure, je dois m’y adapter. J’ai besoin de marcher dans la beauté. Il faut que partout où je me pose pour écrire, partout où je pose mes yeux, le paysage soit harmonieux.

    Mes nettoyages ne sont pas ceux des jardins à la française, plutôt ceux des jardins anglais. J’applique une maxime apprise d’amis jardiniers en Cornouailles anglaises : « Cut the drieds, the deads, the deceaseds. » Couper tout ce qui est sec, mort, malade. Retrouver les lignes d’horizon pour que le regard se prolonge, comme dans les fenêtres des tableaux de Dürer, vers des perspectives que j’ai travaillées entre les talus, les haies, les sous-bois, les grands arbres. Restaurer l’harmonie autour de moi, pour écrire dans la sérénité et l’inspiration du lieu préservé.

    Je fais aussi des courses pour prévoir les aliments ou boissons que l’on peut stocker, comme du vin, de la bière et tout le fond des placards nécessaires pour imaginer des repas en complément du frais saisonnier.

    Je suis aussi allée avec une amie à la source faire le stock d’eau pour la boisson, les café, thé, soupes quotidiennes. Privilège absolu que d’avoir encore une source d’eau potable au goût délicieux non loin de chez nous. Source entretenue et analysée par les voisins du village.

    Je prévois des travaux de réparation à faire avant le mois de novembre. Il est possible que mon temps ne soit pas aussi disponible que je le voudrais, parce qu’une partie de mon toit de chaume doit être changé en ardoise courant octobre si le planning du couvreur est respecté. Événement vital, attendu depuis des années, qu’il me faudra accompagner. Je devrai intervenir à l’intérieur selon les travaux. J’aime ces chantiers où je dois m’impliquer. Je n’en avais pas fait depuis 2014, quand j’avais fait mes meubles de bureau, plus une table et des bancs de cuisine. Je crois que ça me manquait un peu, même si j’avais le bonheur de cuisiner dans un décor organisé à ma guise et de travailler dans un bureau répondant à mes besoins, y compris à la sieste sacro-sainte de l’après-midi sur un divan conçu dans le style du bureau mobile, des dessertes et de la bibliothèque de mes archives.


    Du côté de l’entraînement physique

    Pour bien écrire, il est important d’être en forme. La forme, ça s’entretient. Pas de temps en temps en faisant un exploit, mais un peu tous les jours. Je fais du yoga depuis mon extrême jeunesse et je garde une séance d’exercices au lever. Cet été, il faisait si beau que je suis descendue dans la prairie pour fêter le lever du soleil.

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    Depuis deux ans, je me suis remise au vélo et je tiens la distance. Cet été, je suis beaucoup sortie à vélo, cherchant de nombreux chemins de traverse pour aller nager le plus souvent possible dans mes criques secrètes.

    En plus, depuis le dernier NaNo d’avril, je cours le matin pieds nus dans ma prairie. Il faisait même si chaud en juillet que je me suis mise à courir nue dans le petit matin sous le regard étonné des chattes siamoises qui m’avaient donné envie de bondir comme elles dans l’herbe.

    Bon, c’est un peu spartiate comme activité, il faut être stoïque, j’ai ramassé beaucoup d’épines dans mes pieds, parfois de façon invalidante. Mais j’ai toujours réussi à les enlever en mettant des emplâtres d’argile sur les points sensibles. J’ai aussi attrapé une écharde sur le sentier côtier, le bout d’une petite branche s’était plantée sous mon pouce de pied gauche, ce qui ne m’avait pas empêchée de courir sur la terre, pensant que ça allait empêcher le sang de couler, en effet, puis d’aller me baigner et de revenir à pied jusqu’au vélo garé sur un parking. Quand j’ai pu sortir l’écharde, elle avait 70 mm de long, quand même ! Je dois être coriace. J’ai laissé passer un jour sans course pour cicatriser et je repartais goûter l’herbe plus ou moins mouillée selon les jours, sentir l’air sur ma peau nue, en bien meilleure forme qu’avant d’ajouter ces courses à mes séances de vélo et de nage.

    L’entraînement me réussit bien, je le continue aussi longtemps que j’y trouverai du plaisir. Je ne fais pas de compétition, je me lance juste des défis personnels, sans outrepasser mes limites. Je suis mes progrès sur Strava, pour me motiver. J’ai aussi investi dans une carte IGN dans l’application VisoRando, pour savoir où je suis, à force d’explorer des chemins hors des routes, je me suis parfois trouvée dans des endroits sauvages avec l’impression d’être dans une forêt primaire sous des arbres vertigineux. Sensations extraordinaires à quelques encablures de ma chaumière. Sentiment de faire corps avec la nature.


    Du côté de l’organisation intellectuelle

    Je m’aperçois depuis quelques jours que j’ai déjà commencé le NaNo. J’ai commencé à prendre des notes sur les chantiers, des notes qui sont devenues des chapitres, qui iront alimenter le livre que je vais sans doute travailler en novembre. Je vais tenter la même organisation que pour Des pavés à la plage, elle m’a bien réussi.

    J’ai pris les notes de cet article dans mon Journal de vie 2018, l’organisation que je suis depuis le début de l’année et qui me convient. J’ai tous mes projets en cours dans un seul projet et je n’ai pas besoin de refermer le projet sur l’application Scrivener iOS pour insérer un premier jet de chapitre ou de partie. Je ne passe pas mon temps à chercher tel ou tel projet pour y envoyer mon chapitre ou ma section. Il me suffit de descendre dans le projet pour le déplacer. C’est un peu long parfois, parce que j’ai un livre de recettes de cuisine qui commence à prendre de l’ampleur et je dois passer sur tous les documents de ce gros projets jusqu’à trouver son emplacement, mais ça me permet de revoir ce que j’ai écrit. La manipulation est plus facile sur Scrivener 3, mais j’aime travailler sur l’iPad pour rester mobile, alerte, dynamique et écrire dehors.

    J’écris toujours sur l’iPad, jamais sur le logiciel de bureau où je corrige, formate et compile.

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    Quel projet vais-je travailler au mois du NaNo de novembre ?

    Je pensais travailler le livre commencé en juillet 2016 et travaillé en novembre 2016, avant la sortie du logiciel Scrivener 3 qui a alors mobilisé mes forces, et que j’ai revu au mois de juillet 2017 sur La vie créative plus simple. Mais ce projet s’est scindé en cinq projets et je ne veux pas bâcler l’un d’entre eux. Chacun de ces livres sont des fondamentaux pour moi, ils sont les témoignages que je veux transmettre sur la philosophie de mon écriture créative, sur la pratique de la publication numérique indépendante, sur les recettes de cuisine qui me permettent de bien manger en période créative, sur les chantiers qui me permettent de créer, conserver et entretenir un environnement sain pour pouvoir écrire en toute santé et sérénité, enfin sur les pratiques de jardinage que j’ai mises au point pour marcher dans la beauté.

    Ces livres sont le résultat de cinquante ans d’écriture et de soutien aux artistes, de plus de quarante ans de travaux de maçonnerie, menuiserie, plomberie, électricité, plantations, cultures, entretiens, pour être capable d’autogérer à moindres frais mon patrimoine bâti dans son paysage et le « transmettre en meilleur état que je l’avais reçu« , une réflexion de Marguerite Yourcenar m’ayant donné cet impératif kantien qui a guidé ma vie et l’anime encore.

    Pour l’instant, je ne m’impose rien, je prends des notes, selon les inspirations. Je range la note au mieux. Je reverrai tout ça plus tard. Je sais que fin octobre, une carte mentale s’imposera à moi et sortira d’un jet en un quart d’heure, rarement plus, et le projet entier sera structuré.

    Je pensais donc consacrer le mois de novembre à la révision et au formatage de mes deux premiers livres sur l’écriture et la publication. Mais je les reverrai en janvier ou février, au cœur de l’hiver, dans la concentration nécessitée par la mauvaise saison. J’ai changé d’avis après un événement concernant les chantiers à faire sur ma maison pour la réparer.

    J’ai eu des problèmes récents pour obtenir des subventions de restauration de mon toit de chaume qui met en péril une partie de la maison. Ce blocage inattendu (je croyais mon dossier déposé le mois d’avril) m’a obligée à analyser ce que je voulais vraiment. Devais-je suivre les indications de la responsable d’agence privée en contrat avec la communauté de communes pour gérer la transition énergétique, afin d’obtenir des subventions, avec des obligations sans doute valables pour de nouvelles constructions, mais sans grand rapport avec les besoins d’une maison construite avant la révolution française. Ma chaumière bénéficie de murs de pierre montés à la terre qui perdraient leur inertie thermique s’ils étaient isolés en feuilletage de composants synthétiques comme on le fait en construction nouvelle. Cela fait plus de 40 ans que je réfléchis à ces questions et que j’observe le résultat dramatique de solutions modernes sur un bâti ancien.

    Un matin de fin août, j’ai tenté de visualiser les travaux intérieurs que ces obligations demandées pour les subventions impliquaient chez moi. Impossible de visualiser quoi que ce soit. Or tous mes chantiers commencent d’abord par une vision. J’ai su que je ne devais pas accepter les compromissions exigées. Je n’allais pas défaire des aménagements qui me convenaient si bien quand la maison était protégée par un toit étanche.

    C’est un peu comme si j’étais allée consulter mon médecin pour un grave problème cardiaque mettant ma vie en péril et qu’il exigeait, avant de me soigner, que je m’engage à faire arracher toutes mes dents, pourtant saines, pour les remplacer par des fausses dents, prises en charge par la sécu pour un peu plus de la moitié de leur valeur… J’avais le temps de mourir sur place.

    Il y a un an, je montais un dossier pour faire réparer une partie de mon toit et on exigeait de moi que je refasse toute la maison.

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    L’état du toit de ma chaumière après le coup de vent du 20 au 21 septembre 2017, qui a arraché d’un coup la bâche posée par les couvreurs. Il y a urgence à réparer cette partie. Mon dossier de subventions n’a toujours pas été déposé après un an de tractations diverses. Je laisse tomber ces solutions inadaptées à mes besoins. Je ne compte que sur moi-même et sur l’artisan- couvreur.

    Je connais bien ma maison, elle est solide, comme moi, malgré les apparences. Elle m’a permis de retrouver ma santé comme la nature travaillée autour d’elle. Je veux garder la maîtrise. Je ne veux surtout par m’engager sur un budget mégalomane, que je ne pourrais pas compléter, juste pour que mes travaux rentrent dans le cadre formaté des subventions ! Non seulement je n’avais pas le budget pour le complément exigé en plus des subventions, mais j’allais devoir effacer sur certains murs tout le travail fait d’abord avec mon mari, puis amélioré par moi-même. J’allais devoir défaire ce que j’avais tant aimé faire. Sans raison technique vitale, juste pour répondre aux critères des subventions de transition énergétique. Absurde ! Car malgré les problèmes de toit d’une partie de la chaumière, celle-ci reste mieux isolée que bien des maisons récentes !

    J’ai mis de côté le budget pour réparer la partie du toit vraiment abîmée. Cela ne suffira pas pour refaire aussi le toit de chaume sur l’arrière de la longère. Mais je préfère assurer mon budget à la mesure de mes moyens, pas à pas, un poste après l’autre. J’ai fonctionné comme ça toute ma vie, sans avoir assez de souffle pour respirer, sans avoir assez d’argent pour vivre sans souci. Si j’avais dû attendre d’avoir assez d’argent pour faire quelque chose ou de souffle pour avancer, je serais morte depuis longtemps. La vie m’a appris à faire les choses au fur et à mesure, par tranches, convenant à mon rythme. Seule  le plus souvent parce que mon cœur bat trop vite quand je dois suivre le rythme des autres. J’ai su gérer mes forces et mes moyens pour refaire une grande partie de ma maison, selon un style simple, sain, qui me convient parfaitement. Et j’ai en plus amélioré ma santé et mon souffle ! Rien n’est impossible à l’optimiste que je suis.

    J’ai modifié tous mes projets immédiats. J’ai réalisé à quel point j’aimais ma maison, pas en valeur matérielle, mais pour ce qu’elle représente en témoignage de travaux simples à la portée de tous et toutes, puisque j’ai réussi à les faire moi-même. J’aime ma maison parce que j’ai travaillé sur elle et qu’elle a une longue histoire avant moi qui n’en suis que la gardienne du seuil.

    J’ai donc décidé de témoigner sur le bâti breton refait en respect des travaux des anciens avec des valeurs modernes non polluantes, qui ne sont pas celles des normes industrielles, plus dans l’intérêt des lobbies que celui des usagers. Je vais raconter l’histoire de mon domaine breton. C’est sur ces sujets que je vais concentrer le mois de novembre du NaNo.

    Quand les phrases commencent à danser dans la tête, c’est que le livre veut naître et grandir. Et là, les phrases dansent, il faut les cueillir.

    Voici quelques réflexions sur ma pratique d’avant NaNo. Et vous ? Que faites-vous pour préparer votre mois d’écriture de roman ou essai ? Partagez vos idées, c’est stimulant pour tout le monde.

    Belles écritures ! Bon vent de pré-NaNo !

    Gaelle Kermen,
    Kerantorec, le 1 octobre 2018

    Strava : https://www.strava.com/athletes/17692897

    Autres articles sur le NaNoWriMo : Répertoire des articles sur le NaNoWriMo avec Scrivener

    ***
    portraitGaelleKermenparAnaLDS
    Gaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, Windows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.

    Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

    Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

    Kit de survie NaNo #2 : écrire avec Scrivener

    Les outils qui me sont nécessaires pour écrire

    nano_logo-830912ef5e38104709bcc38f44d20a0dVoici ce que je trouve indispensable pour écrire désormais avec des outils performants, selon mon expérience.

    Je ne conçois plus d’écrire autrement qu’avec Scrivener, donc mon Kit de survie est éminemment lié à ces outils : logiciel et application.

    Il vaut mieux se former avant d’entamer le NaNo, pour pouvoir oublier la technique et se concentrer sur l’écriture. Pourtant, le Scrivener a été testé lors du NaNoWriMo de novembre 2007. Certains auteurs lui sont restés fidèles depuis dix ans et ont aidé à l’améliorer pour notre plus grand plaisir et confort de travail. C’est donc qu’on peut tester un nouvel outil en phase de création. C’est à vous de voir.

    Sachez que Scrivener propose une version d’essai pendant le NaNo et si vous finissez votre roman, vous bénéficierez d’une réduction de 50%. D’autres marques proposent aussi leurs outils, vous les trouverez sur le lien du site du NaNo :
    https://nanowrimo.org/sponsor-offers

    Pour nous francophones, il y a aussi Scribbook, de Jonathan Kalfa. Si je n’avais pas déjà préparé autant de projets sur Scrivener, c’est sans doute Scribbook que j’aurais choisi.

    Je suis désormais très rapide à construire et mener à bien des projets depuis que je maîtrise Scrivener et ScrivenerApp. Je n’utilise pas toutes leurs possibilités, mais je l’utilise au mieux de mes besoins créatifs et éditoriaux, avec une grande sérénité, car ce sont des outils fiables.


    Matériel

    • Un iPad avec un clavier physique Bluetooth (Mon iPad est mini, mais les iPad Air, iPad 2017 et iPad pro sont parfaits avec l’application Scrivener.)

    • Un support d’iPad (un fixe orientable quand on est chez soi, un pliant quand on se déplace)

    • Un ordinateur de bureau est un plus pour les corrections, le formatage et la publication future. Pas indispensable au stade de l’écriture pure.

    • Un iPhone (pas indispensable, mais un plus pour des notes rapides éventuelles sur l’application Scrivener et une restructuration du plan du projet)


    Logiciels et applications

    Scrivener for iOS pour iPad et iPhone avec les mises à jour de l’application pour le dernier système iOS 11 qui permet des glissés-déposés, l’utilisation d’un Dossier Fichiers, une meilleure connexion avec des nuages extérieurs

    Scrivener for Mac ou Windows

    Simplemind+ pour la carte mentale de départ du projet

    Notes pour les notes en cours de route

    Siri pour activer la dictée dans Scrivener for iOS quand on veut prendre une note rapide

    Dropbox : essentiel pour la synchronisation.


    Connexion internet

    Une box pour connecter l’iPad en WiFi et synchroniser le projet avec les autres supports d’écriture : pour moi c’est le Mac mini de bureau et l’iPhone.


    Sauvegarde

    Par la synchronisation via Dropbox le projet est sauvegardé sur plusieurs supports et on n’a plus à se soucier de sauvegarder sur des clés USB. On peut le faire quand même si on est parano et prévoir une sauvegarde sur des disques externes branchés au Mac ou PC de bureau.

    On peut aussi enregistrer sur un mini disque externe avec prise pour iPhone et iPad, qui fait aussi office de clé USB : i-EasyDrive. J’en ai un, je m’en sers peu. Pas indispensable.

    Mon projet, toujours écrit sur l’iPad mini 4, s’enregistre sur Dropbox dès que je clique sur Sync now. Il est enregistré en interne sur l’iPad. Il est synchronisé sur Dropbox. Dès que j’allume l’ordinateur de bureau, le Mac mini, le projet est immédiatement enregistré sur cet autre support. Si j’allume le notebook Asus PC Windows, la synchronisation se fait immédiatement entre le projet enregistré sur Dropbox et celui qui est sur le notebook. Il me semble que cela suffit.

    Mais à partir du projet Dropbox, je peux aussi l’enregistrer sur un disque externe.

    Si jamais un crash arrivait à l’un des appareils, je ne m’inquiète plus, puisque tout est sur Dropbox, dans le nuage. Lorsque l’alimentation de mon MacBook a rendu définitivement l’âme en 2016, je n’ai eu aucun problème, tout était en ordre et facile à récupérer sur le notebook Asus, puis sur l’iPad. Avoir un ordinateur de bureau fixe est aussi rassurant, mais pas indispensable au stade de l’écriture.

    N.B. : Litterature & Latte ne recommande pas la synchronisation de Scrivener sur iCloud pour des raisons techniques.


    Matériel supplémentaire pour les déplacements

    • Un domino Orange pour les connexions hors de la wifi : abonnement de 40 € pour six mois, renouvelable lorsqu’on dépasse le quota des données. La connexion de Scrivener à Dropbox est rapide pour synchroniser le projet, l’abonnement dure longtemps. (Pas indispensable.)

    • Un chargeur portable (Power bank) pour garder l’iPad et l’iPhone en charge quand je pars à vélo faire des courses, nager ou pêcher

    • Les câbles de branchement Lightning (ou suivants) du chargeur portable ou chargeur à l’iPad et l’iPhone

    • Un chargeur de recharge au circuit électrique avec câble USB normal.


    Carnet de notes

    Beaucoup d’auteurs prennent des notes dans des carnets papier, comme je le faisais autrefois. Quand je lis certains articles qui recommandent encore ce support, j’ai l’impression de régresser d’un quart de siècle. Mais chacun doit faire selon ce qui lui est confortable. Je sais que tous mes ami(e)s graphistes ou peintres prennent leurs premières notes sur des carnets papier. Moi-même si je veux faire un croquis de chantier avant un plan vectoriel, je prends aussi un papier et un crayon. Mais pour les notes intellectuelles, tout est désormais dans l’iPhone et l’iPad.

    L’application Notes est devenue un vrai auxiliaire de travail avec Scrivener 1.1.2. Le nouveau système iOS 11 permet une vraie communication entre les notes prises et les pages en cours d’écriture.

    Plus jamais aucune note sur papier que j’égarerais au moment où j’en aurais le plus besoin.


    Agenda

    J’ai longtemps utilisé des agendas papier, j’en ai toute une collection dans mes archives depuis les années 60. Puis un classeur-agenda dans les années 90. Mais depuis 1999, tout est numérique. Plus jamais de notes papier éparses ou de Post-it collé sur l’écran de l’ordinateur.

    J’utilise Google Calendar, synchronisé avec Calendrier sur l’iPad et l’iPhone.

    Si je travaillais en équipe, je pourrais partager cet agenda sans problème.


    Musique d’accompagnement

    Beaucoup d’auteurs écrivent en écoutant de la musique. Il faut donc préparer une play-list ou prévoir un abonnement de musique.

    Ce n’est pas mon cas. Le silence m’est indispensable. La seule musique que je supporte est le chant des oiseaux quand j’écris au jardin, ou le cri des goëlands quand j’écris au bord de la mer.


    Organisez-vous, pensez à vos besoins et aussi à ce qui vous fait plaisir.
    Surtout, n’oubliez pas que la préparation du matériel est essentielle, mais la préparation mentale l’est tout autant. Donc dès à présent, pensez à votre projet du NaNo 2017 !

    Belles écritures !

    Gaelle Kermen, Kerantorec, le 17 octobre 2017


    Crédits


    Version d’essai du logiciel Scrivener pour le NaNo2017  http://www.literatureandlatte.com/nanowrimo.php

    J’avais traduit le modèle de roman pour le logiciel Scrivener, vous trouverez les liens dans cette page : Modeles Scrivener pour auteurs francophones

    Lionel de autoedite qui assure des formations pour bien utiliser a aussi traduit un modèle Scrivener pour Mac et Windows : http://autoedite.net/modele-scrivener-offert/

    La version application de Scrivener est disponible sur le site iTunes au prix normal.

    Site du NaNo : https://nanowrimo.org/

    Scribbook, de Jonathan Kalfa : un studio d’écriture en ligne et en français


    Mes guides Scrivener plus simple vous guideront dans l’apprentissage des outils pour Mac, Windows et iOS. Vous les trouvez sur toutes les plateformes numériques en plusieurs formats de lecture.

    Sur Iggybook vous les trouvez en trois formats : ePub, mobi et PDF : page auteur

    – Guide Scrivener plus simple pour Mac

    – Guide Scrivener plus simple pour Windows

    – Guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone


    Les articles de ce blog peuvent aussi vous dépanner quand vous avez un problème. C’est la documentation la plus complète qui existe en français à ce jour.
    Et vous pouvez aussi poser vos questions sur le groupe ScrivenerFR.
    Gaelle

     

     

    Kit de survie du NaNoWriMo #1

    Après le Camp NaNo de juillet 2017, j’ai noté tout ce qui me semblait indispensable avant de commencer un mois d’écriture dans le cadre du Nano. Je reprends ces notes en octobre 2017 pour préparer le NaNoWriMo de novembre.

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    En juillet, j’ai conçu et rédigé un nouveau livre, essai sur une vie créative plus simple.

    En novembre, je vais le compléter, le documenter, le formater, le corriger en vue de la publication en décembre pour les fêtes de fin d’année.
    Ces remarques peuvent servir aussi dans un cadre plus personnel, quand on s’embarque dans l’aventure d’une création conséquente. Elles s’adressent plus spécifiquement aux auteurs, mais aussi aux autres créateurs.

    C’est mon Kit de survie, vous pouvez l’adapter selon vos goûts et habitudes.


    L’exemple de Simenon

    Un article du 26 novembre 1955 de la revue hebdomadaire Paris Match, après un entretien de plus de huit heures, donne la méthode de travail de Georges Simenon, un des auteurs francophones les plus féconds. La préparation était importante, aussi bien pour les démarches à faire avant d’entrer en écriture (il faisait venir le médecin pour s’assurer que la famille allait bien) que pour la planification de l’intrigue des lieux ou des personnages (notes dans une grande enveloppe commerciale). Je m’étais régalée l’hiver 2015 à lire en numérique la série complète des Maigret des années 1920 aux années 70; beaucoup plus intéressants que les séries télévisuelles, qui cadrent les épisodes dans les années 50. De purs bijoux sur l’évolution des techniques au sein d’une société. Son exemple peut être stimulant.

    Paris Match 1955: Simenon extrait de l’article

    Tout d’abord Simenon se décharge de tout souci pour une dizaine de jours : pas de contrat, de visite, de courrier important. Sa femme montera une garde vigilante. Simenon ne répond jamais lui-même au téléphone, n’ouvre pas une lettre. Puis il fait venir le médecin qui examine le romancier et sa petite famille. S’il advenait qu’un de ses enfants tombât malade « en cours de roman », le père serait dans l’incapacité de poursuivre et porterait « le remords de personnages perpétuellement en purgatoire, un peu comme un guérisseur qui n’achèverait pas une cure ».

    Eh oui ! Nous avons nos vies à poursuivre pendant le processus créatif, nos responsabilités à assumer. Chacun doit donc s’organiser au mieux !

    A bientôt pour trois articles répondant à mes besoins de préparation.

    Trois grands axes :

    • Écrire et se former au logiciel ou application

    • S’alimenter : faire des réserves

    • Démarches avant le Nano : ménage, etc.

    Si vous avez réfléchi à vos besoins, n’hésitez pas à les partager.

    Belles écritures !

    Gaelle Kermen,
    Kerantorec, le 16 octobre 2017

     

    Camp de juillet du NanoWriMo 2017

    Une nouvelle aventure commence, celle du Camp de juillet du NaNoWriMo 2017.

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    Qu’est-ce que le NaNoWriMo ? Littéralement c’est le National Novel Writing Month, le mois national d’écriture d’un roman, ainsi qu’on peut le voir sur le site du mouvement : http://nanowrimo.org/ , dont voici une capture de l’écran d’accueil (tout est en anglais).

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    J’ai connu le NaNo en travaillant sur mes guides Scrivener. Le logiciel avait été testé sur le NaNoWriMo de novembre 2007 (ou 8). J’ai eu l’occasion de suivre les blogs d’auteurs utilisant Scrivener lors du mois où ils se concentraient sur l’écriture dynamique de leurs romans. C’est une communauté d’auteurs pour se stimuler et se soutenir le cas échéant. Le mouvement national parti de Berkeley en Californie est devenu mondial par la grâce de l’Internet.

    Je n’écris pas de roman à vrai dire, j’ai hésité le matin du 1 juillet à m’inscrire, prenant les choses stricto sensu, mais j’ai trouvé le champ Non Fiction dans les catégories d’écriture et je me suis lancée. Il me semble que ce sera stimulant de reporter chaque jour les statistiques données par Scrivener, de voir la progression de mon travail en ligne. Avoir un engagement public permet aussi de se donner un cadre avec des rendez-vous, des bilans, des dates butoir.

    Capture d_écran 2017-07-03 à 11.06.24

    Pour écrire ce nouveau livre, j’utilise avec un immense bonheur renouvelé l’application Scrivener for iOS, sur mon iPad mini 4 (pour l’écriture fluide par chapitre) et sur mon iPhone 5c (pour la restructuration du plan, la révision, ou la prise de notes en dictée). J’avais conçu la carte mentale du nouveau projet en juin sur SimpleMind+ sur le vieil iPad historique de 2010. J’ai fait des coins d’écritures dans mon jardin pour être confortablement installée. C’est parti pour de nouvelles aventures !

    fauteuil_ipad.JPG

    Le principe du Camp de juillet est celui du camping, on peut retrouver d’autres auteurs autour d’un feu de camp virtuel dans une cabane (Cabin). Je n’ai pas encore trouvé de cabane francophone. Je suis une sauvage qui vit en ermite auprès des bois, non loin de la mer, du genre à ne pas supporter de contraintes extérieures. Mais je crois en la force de l’esprit dans une dynamique synergique. Si l’aventure vous intéresse, on peut faire une cabane.

    Voici mon adresse de camp : http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen

    Twitter : https://twitter.com/gaellekermen

    Facebook : https://www.facebook.com/gaellekermen

    Le NaNoWriMo doit rester fun, dit une conseillère qui nous envoie des mails de soutien. L’écriture est et doit rester un plaisir.

    Belles écritures !
    Gaelle
    Kerantorec, 3 juillet 2017

    ***

    Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac, Windows et iOS, publiés par ACD Carpe Diem, 2016. Une deuxième édition a été publiée en 2017.

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