Camp NaNoWriMo printemps 2019

Depuis le Camp d’été de juillet 2016, où je m’étais inscrite le matin du premier jour, sur un coup de tête, je ne rate aucun de ces rendez-vous d’écriture en un cadre de discipline choisie. Comme de nombreux auteurs autour de la planète, dans un égrégore stimulant.

Demain 1er avril commence le Camp NaNo du printemps 2018. Tout le mois.

J’ai écrit deux guides pratiques cet hiver, que je vais relire, réécrire, corriger, mettre en forme et publier sans attendre des années…

Une cabane d’écriture

Pour jouer au camp NaNo, j’ai poussé le luxe jusqu’à installer une cabane d’écriture, cabane qui m’était laissée par mon cousin-voisin qui déménageait du village. Ce devait être une serre, c’est déjà une cabane d’écriture. Mon iPad y est installé dès le matin sur son support devant son clavier. J’y reviens en fin de journée. J’écris sur Scrivener iOS et complète mes lignes de temps sur les projets Aeon Timeline iOS.

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J’ai passé la fin de l’hiver à préparer mon environnement pour avoir un décor agréable et inspirant sous les yeux. Il a fallu tailler des ronces, tondre des herbes devenues trop hautes. C’est fait ! les horizons sont dégagés. Je vais pouvoir faire les plantations de printemps. Voilà, je suis prête pour le Camp NaNo. Le beau temps est déjà arrivé en Bretagne, je viens d’accrocher le hamac. Il suffira de faire du feu entre les pierres ancestrales pour cuire des aliments et vivre la vie naturelle dont j’ai besoin pour être bien.

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Une cabine-cabane-tipi

Lors du Camp NaNo, on peut créer une « cabin » avec des amis écrivains pour s’encourager et se stimuler. J’appelle ça une cabane, un ami québécois l’appelle un tipi. J’ai créé une cabane-tipi pour les scrivonautes francophones. On peut être jusqu’à 19 selon les règles du Camp NaNo (on ne tiendrait pas à 19 dans ma vraie cabane de 3,60 m2). Nous ne sommes que quatre, deux Bretonnes et deux Québécois.

Si vous avez envie de nous rejoindre, faites-moi un message privé avec votre pseudonyme du Camp NaNo. Je vous inviterai dans la cabane ScrivenerFR.

Les démarches

1) s’inscrire sur le site du Camp NaNo avec le compte du NaNoWriMo si on en a déjà un,
2) créer un projet : roman, essai, etc. mais aussi révisions, corrections, mise en forme d’un projet déjà écrit en premier jet,
3) accepter les invitations dans les Settings Cabin.

Bon courage ! Merci et bon voyage en écriture !

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Liens

http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen

http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen/projects/aeontimeline-ecrire-un-livre-entier-sur-scrivener-ios

http://campnanowrimo.org/cabins/current

Recettes de cuisine pour le NaNoWrimo
Répertoire des articles sur le NaNoWriMo avec Scrivener



portraitGaelleKermenparAnaLDSGaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, Windows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.

Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

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Alloe-allez-on-ecrit : un roman collaboratif en 42 heures #2

La première session francophone d’un roman collaboratif en un week-end a eu lieu le samedi 20 et le dimanche 21 octobre 2018. J’ai raconté la semaine dernière l’essai du chapitre-test. Voici le témoignage de l’écriture d’un chapitre du roman Les mystères d’Arhane, organisé, stimulé, rassemblé, récolé, mis en forme, corrigé, formaté et compilé sur Scrivener3 par Mathieu Nicolas, admin du groupe ScrivenerFR et vaguemestre du site alloe.fr.

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Samedi 20 octobre


 Gaelle Kermen   20 octobre, 07:22

Découvrant mon personnage sur Scrivener iOS au réveil. Impressionnée par l’imagination et l’organisation cérébrale de Mathieu.

AlloePersonnage

#alloe2018 c’est reparti pour la rédaction matinale du #chapitre qui m’est alloué pour #Alloé. Cette fois les deux chattes sont venues s’installer près du support bambou qui soutient l’iPad. Ma prima ballerina impériale Thaï a même tenu à se mettre contre mon épaule, celle qui parfois est douloureuse. Soutien indéfectible de mes deux muses félines siamoises. #ThaïtheWise and #JoyofaToy dites #Thaï et #Toy

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 Gaelle Kermen 20 octobre, 13:24

#Alloé 1ère session francophone d’un roman collaborarif en un week-end : décryptage à 4 mains de deux fiches sur carte mentale.

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Lise Audoin (auteur de La Grande Flourenn) m’a rejointe au bureau pour que nous analysions ensemble les fiches reçues. Je lui montre comment utiliser SimpleMind, en commençant à mettre les mots-clés sur la carte mentale de départ, comment l’exporter en TXT et récupérer le plan dans son projet Scrivener sur iPad. Ensuite nous nous séparons jusqu’au lendemain après-midi pour écrire chez nous notre propre chapitre.


La carte mentale s’étoffe. Les scènes commencent à se visualiser. Les personnages prennent de la chair et des sentiments.
Magie de l’écriture. #simplemind #alloé2018 #roman #chapitre

MindmapChapitreAlloe


Et la carte mentale devient Plan quand elle est exportée en .txt sur Scrivener…

 alloePlanTexte

Et si la carte mentale était le projet d’un livre entier, je l’exporterais en OPML et j’aurais tous les chapitres prêts à être rédigés.

Exemple sur mon Mac mini de bureau et Scrivener3.
L’opml ne marche pas sur l’iPad ou iPhone, aussi j’exporte en .txt quand je fais des articles pour mes blogs WordPress.
AlloeProjetOPML
L’export en OPML m’a été initiée par Marie Bo dans une de ses vidéos sur son blog Marie Bo Solutions. Dans mes guides Scrivener je l’appelle la « méthode Marie Bo » qui a sacrément changé ma vie d’écriture.

Dimanche 21 octobre

Quelques recherches sur l’histoire de la pollution pour préciser quelques idées au réveil.
Yoga, course pieds nus dans la rosée fraîche de la prairie au lever du soleil. Petit déjeuner solide. Et au boulot !


 Gaelle Kermen 21 octobre, 11:46

Et voila, le chapitre est écrit, en une heure et demie et 2166 mots, je crois avoir fait le tour du cahier des charges. Quand les idées sont bien préparées, la rédaction coule de source. Je peux préparer mon picnic et partir à la côte à vélo pour fêter l’événement ! Trop beau ! Excellente expérience. Merci à Mathieu Nicolas !
Je relirai en fin de journée avec Lise Audoin qui revient cet après-midi ici pour passer nos textes à l’Antidote sur mon Mac de bureau et les envoyer à Mathieu.

DossierchapitreAlloe

Je me suis fait plaisir, le titre du chapitre est L’insoumise.

En exportant la carte mentale en .txt, j’obtiens un texte qui est le plan du chapitre.
En exportant la carte mentale en OPML, j’obtiens un dossier avec plusieurs chapitres.


#Alloé2018 c’est fait, lise audoin et gaelle kermen ont participé. La fête avec un bon thé…


Bientôt le roman collaboratif corrigé !


Icone Facebook : portrait de l’auteur au bandana et panama par Martina Theis (2017)


portraitGaelleKermenparAnaLDS
Gaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, Windows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.
Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.
Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

Après le livre et sa publication : reflexions sur la sante en ecriture et la necessite de faire du sport pour bien vivre

Extraits du Journal de vie après l’écriture et la publication en précommande de Scrivener 3 plus simple : guide francophone de la version 3.0 pour Mac
Réflexions sur la santé en écriture et la nécessité de faire du sport pour bien vivre

Vendredi 26 janvier 2017

J’aimerais bien ne rien faire en travail pour décompresser. Je vais essayer de faire un tour à vélo jusqu’à Trenez pour m’aérer et méditer devant la mer. Besoin de voir un horizon plus large après deux mois d’intense concentration dans mon cocon laborieux. J’imagine déjà mon itinéraire, je ne peux pas passer par les chemins qui doivent être complètement embourbés en ce moment. Donc, ça va être la route ! Je visualise mon parcours.

Maintenant que je me suis arrêtée, après deux mois d’exercices intellectuels intenses, je sens la fatigue me tomber dessus. Tous mes muscles crient, épaules, nuque, bras, mains, dos, torse, cuisses, jambes, tout a été tendu comme un arc avant la décoche de la flèche. Dans ces cas-là, la meilleure thérapie, c’est de continuer à exercer le corps dans une autre activité physique. Si je m’arrêtais, ce serait beaucoup plus dur. Mais si je fais une bonne virée à vélo et que je prends l’air en oubliant les soucis et angoisses de publication, je sais que tout ira bien. Le soleil est là, le vent est tombé, j’en profite. En route avec Strava !

Samedi 27 janvier 2018 7:17 lit clavier iPad

Je l’ai faite ma virée ! Et j’en suis transformée. Physiquement d’abord, parce que les tensions se sont déplacées, j’ai toujours mal partout, mais de façon uniforme et confortable. Intellectuellement, je me sens ressourcée, renforcée dans mes convictions qu’il faut une vie équilibrée entre les efforts physiques et les efforts psychiques. J’ai eu beaucoup d’idées en pédalant, j’écrivais dans ma tête, je n’ai pas pris de notes, je sais que les phrases et paragraphes reviendront. Je ne m’inquiète pas. Je me sens bien. Fatiguée et heureuse de l’être. Ce que j’ai produit, pendant ces deux mois, depuis la sortie de Scrivener 3, le guide qui va sortir le 2 février, personne d’autre que moi ne l’a fait. Il est mon ouvrage, le fruit de mon travail. En plus, je suis la première Française à écrire un livre sur Scrivener 3, comme je l’avais fait pour Scrivener for iOS. C’est bon pour le moral.

Hier, je pensais au réveil être trop fatiguée pour travailler encore. C’est souvent dans ces cas-là que j’en fais le plus, une fois l’instant de découragement dépassé.

En descendant au bureau, j’ai vu que Smashwords avait accepté le guide dans le Catalogue Premium. Il serait donc publié chez Apple, Kobo et toutes les librairies numériques en contrat avec la plateforme de Los Gatos. Cela voulait dire que mes paramétrages de compilation en .doc avec Scrivener 3 étaient bons et remplissaient toutes les conditions d’exigence du catalogue. J’ai alors décidé de publier le module des tutoriels anglais, en permafree, en introduction à l’apprentissage du nouveau logiciel.

Là, au moment de remplir la fiche d’enregistrement du livre sur le site de Smashwords, j’ai vu que ma couverture, bâclée pour le PDF envoyé aux bêta-lecteurs, ne remplissaient pas les conditions demandées par Smashwords. Je l’ai copiée, mise sur clé USB, branchée au vieil iMac de 98, le premier iMac de l’histoire d’Apple, qui me sert toujours. J’ai ouvert Photoshop, la version antique aussi, 4 je crois, j’ai converti la taille (1400 px de large) et la définition de l’image (300 dpi). La couverture a été acceptée sans façon par Smashwords.

J’ai fait un mail à Adam, mon cher graphiste, pour lui dire que j’avais besoin de sa pâte ou de sa patte professionnelle pour harmoniser cette couverture avec les précédentes. Il était d’accord. Je passerais commande après une virée à vélo devenue vitale pour aller voir la mer et prendre l’air.

J’ai publié le module des Tutoriels anglais, sans problème avec les paramètres enregistrés dans mes Formats sur Scrivener 3, et j’avais fini à 11:29. Il était temps de partir. Je m’arrêterais à Kergroës pour prendre un sandwich et de quoi grignoter à Trenez. Il faisait beau, mais des nuages commençaient à obscurcir le ciel. Facebook m’avait avisée que la pluie arrivait et que je devais rester à l’abri !

Après avoir fait quelques achats au Proxi de Kergroës, que j’aime bien parce qu’il est à échelle humaine, j’ai tourné sur un chemin évitant la remontée après le tournant de la route de Trenez. Je restais sur le haut de la courbe de niveau, en trottinant parfois pour ne pas descendre de vélo, c’était praticable.

J’ai vu la mer. Toujours un choc dans le plexus solaire. Puis j’ai senti l’odeur particulière de la terre des champs alentours, du varech et des embruns. Arrivée au-dessus de « l’île des marches » comme l’appelait Samson dans son dessin au rotring et laque sur Canson, j’ai discuté avec une dame à cheveux gris qui remontaient la côte venant du parking de la plage, à pied, en tenant son vélo à la main. Elle n’habite Moëlan que depuis deux ans et découvre aussi la commune à vélo. Parfois elle attache son vélo à un poteau, comme j’allais le faire pour le mien, et continue à pied sur les sentiers côtiers. Je ne suis pas encore assez entraînée pour en faire autant. Elle a des jumelles et observe les Glenan, où elle est allée en avril dernier avec un naturaliste, une sortie pour l’observation du narcisse des Glenan, que je devrais faire moi aussi, pour revoir le site important d’un épisode de ma jeunesse, avec Simone Morand et ses enfants.

Nous nous reverrons peut-être au fil de nos virées à vélo. Elle habite près de Kergroës. J’étais heureuse de voir que je ne suis pas seule à faire ce genre de sortie en intimité secrète avec la nature à l’heure où les gens mangent chez eux. C’est stimulant.

Je voyais les nuages s’accumuler sur la mer, il était temps que je mange mon picnic. Je suis restée en haut, sans descendre sur la plage sud à l’abri du vent d’ouest, sur un banc dédié à la mémoire de Jennifer Lewis, 1941-2014. J’ai eu une pensée de paix pour elle. J’avais pris des photos d’en haut, la mer avait des nuances de bleu et de vert incroyables. Les vagues rugissaient. De mon banc, je voyais l’île du dessin de Samson et je rendais grâce à mon grand homme de me permettre de mieux voir le monde grâce à son œuvre. Des cormorans palabraient sur un rocher plein ouest où les vagues venaient se fracasser. Ils ne bougeaient pas, là où nous aurions été balayés comme fétus de paille dans le vent de fin de moisson.

J’ai mangé mon sandwich poulet-crudités, puis des abricots secs. Je retrouvais les habitudes que j’avais autrefois quand, à la même saison dans un chalet de montagne à Bogève en Haute-Savoie, pendant la saison des crêpes sur le bord des pistes, je partais faire des randonnées à ski de fond avec les chiens, Brasses le bouvier bernois et Reine, la grande pyrénéenne. Finalement, j’avais toujours fait du sport. C’est sans doute ce qui m’a sauvée.

Toute ma vie, sauf quand j’étais petite fille, où j’avais fini par être dispensée de gym, ce qui me rassurait bien, car j’étais terrifiée de toujours faire perdre mon équipe quand on faisait un relais. Maintenant, je pense que je pourrais en battre pas mal ; à l’époque c’était mon angoisse de faire perdre les autres. Une des raisons qui m’ont inscrite dans la solitude.

Entre le yoga depuis l’âge de 16 ou 17 ans à l’internat de Paris, suite à la lecture d’une fiche dans le Journal Elle, les séances quotidiennes de gymnastique dans une salle des Champs Elysées, quand je travaillais chez Balmain, Courrèges ou Féraud, les séances dominicales à la piscine de Pontoise, puis plus tard, du tir à l’arc et un peu de course à pied, quand le jogging n’existait pas encore et toujours, chaque été, les longues séances de nage dans la mer depuis que j’étais revenue au pays, je n’avais jamais cessé de m’exercer dès que ma santé me le permettait. Au moins, chaque matin, je faisais quelques asanas de yoga.

Certes, je n’avais jamais fait d’entrainement sportif. Mais j’avais gardé l’habitude de faire des efforts, ce qui m’a bien servi plus tard, quand j’ai décidé de restaurer et entretenir seule mon domaine, entreprenant mes Travaux d’Hercule. Le vélo, je l’avais pratiqué à Saint-Leu-la-forêt autrefois, comme moyen courant de déplacement, qui nous était coutumier et nous menait parfois en bande dans des virées post-baccalauréat jusqu’à l’église d’Auvers et son cimetière où reposaient Vincent et Théo van Gogh, un des premiers lieux de ma reconnaissance artistique, une de mes premières prises de conscience de mon besoin d’expression littéraire.

Mais le moment où j’ai décidé de reprendre un vrai entraînement physique a eu lieu il y a presque deux ans.

Je venais d’avoir 70 ans après une maladie pulmonaire assez grave dont j’étais sortie affaiblie, sans muscles, sans élan. Je me suis dit que je ne pouvais pas rester comme ça, sinon j’allais vieillir trop vite. Je voyais des gens décliner quand ils ne faisaient plus assez d’exercice., réduisant les efforts et les activités. Je ne suis pas bonne marcheuse. Je me fatigue trop vite. J’aime mieux courir ou pédaler et bien sûr nager. J’ai alors décidé de reprendre mon vélo que je prenais de temps en temps pour faire quelques courses au bourg voisin de 3 km et aller me baigner dans un port non loin à 3 km aussi. Je ne pensais pas pouvoir faire plus de 6 km par jour.

L’été de mes 70 ans, j’ai passé trois semaines à Plœmeur en Morbihan à garder le petit chat de mes enfants en vacances. J’avais emporté mon vélo pour reprendre un entraînement physique plus conséquent que ces allers-retours au bourg ou à la côte. J’ai découvert la commune à vélo. Du centre-ville où je séjournais, je rayonnais de tous les côtés. Mes buts étaient simples, j’avais envie d’aller me baigner, c’était l’été indien de septembre, et de découvrir des mégalithes. Munie des cartes de l’office du tourisme, et de l’application Cyclometer, pour avoir une idée des kilomètres parcourus, j’ai arpenté les chemins de traverse de Plœmeur, le plus souvent vers la mer. J’ai découvert que je pouvais faire bien plus que 6 km par jour, puisqu’il m’arrivait d’en faire trois fois plus et que j’étais en pleine forme ! J’écrivais le guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone avec une belle allégresse.

De retour chez moi, j’ai pensé qu’il serait intelligent de ma part d’explorer de la même façon ma propre commune à vélo. Comment n’y avais-je jamais pensé plus tôt ? Et j’ai commencé à me perdre dans les chemins creux. A Cyclometer, j’ai ajouté l’application Strava.

J’ai conquis une bonne santé que je n’avais jamais eue avant, qui enchante mon amie médecin, quand elle me voit arriver en tenue de cycliste à l’une des deux visites médicales annuelles auxquelles je me soumets depuis ma décision de rouler régulièrement à vélo. Je lui ai dit que je refusais d’avoir une vie médicalisée comme celle de trop de mes contemporains dépendants. Je ne suis plus en ALD, je respire bien. Certes, je reste asthmatique chronique. Je prends un traitement suffisant pour me permettre une vie normale. J’évite les réunions et les risques microbiens. Je ne saute plus au cou des gens comme une vieille médaille. Je vis mieux qu’en aucune autre période de ma vie.

Si Robert Marchand, le champion du monde cycliste qui vient d’arrêter sa carrière à 106 ans, avait commencé la sienne à 67 ans, à l’heure où ses « contemporains s’arrêtaient, commençaient à jouer aux cartes et à décliner », je pensais que la mienne, commencée à 70 ans, ne me mènerait sans doute pas aussi loin que la sienne, mais me permettrait des découvertes que jamais je n’aurais pu faire en restant assise dans une auto à voir le monde de loin en passant rapidement.

Je n’essaie pas de battre des records. J’essaie juste de dépasser mes limites. Un peu plus chaque jour. Chaque sortie est un émerveillement. Je roule dans la beauté du monde. Et j’écris, comme je l’avais promis à Vincent et Théo à Auvers… J’avais 14 ans. Je suis restée fidèle aux rêves et espoirs de ma jeunesse.

Quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber comme je repartais. Un grain passait. J’ai pris des chemins sous le couvert des arbres pour rentrer. Quand j’ai roulé sur la route, j’ai apprécié la visière que mon réparateur de vélo avait ajusté sur le casque que je lui achetais en guide de cadeau de Noël : la pluie ne tombait pas sur les lunettes. Progrès subtil.

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Les primevères fleurissent déjà sur les bords du chemin. Après un hiver de tempêtes, le printemps se prépare dans le secret de la terre.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 27 janvier 2018


Crédits

Applications cyclistes : Cyclometer et Strava

Adam Molariss, graphiste pour Indiegraphics

Alain Gouyec, marchand de cycles au bourg de Moëlan

L’île des marches, Trenez, dessin au rotring et laque sur papier Canson, 50 x 65, Yves Samson, 1987, période Kerantorec, coll. part.

Lien au nouveau guide Scrivener 3 plus simple sur Amazon

Lien au nouveau module d’introduction aux Tutoriels anglais de Scrivener 3

Lien au nouveau guide Scrivener 3 plus simple sur Smaswords

ScrivenerApp avec SimpleMind : importer un fichier texte

Sur ce blog, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de la possibilité de construire des projets conséquents à partir d’une carte mentale, heuristique ou mindmap, en l’exportant en OPML pour avoir toutes les parties et chapitres prêts à être rédigés et travaillés. Cette solution est valable pour le logiciel de bureau pour Mac et Windows.

Il est aussi très facile d’exporter un texte issu d’une mindmap dans un projet Scrivener ouvert sur l’application de l’iPad ou l’iPhone. Je viens de le tester sur l’application SimpleMind+ pour iOS.

Actuellement, je prépare la version numérique d’un livre consacré au Festival de Wight 1970, dont j’ai publié des articles de blog récemment, 47 ans plus tard à l’heure près. Voir le blog ACD Carpe Diem pour ces archives des temps passés.

Si le texte d’origine a été extrait de mon Carnet de voyage 70, et sera publié dans le cahier de l’année 70, j’avais envie de faire le bilan de ce que représentait Wight maintenant, non seulement pour moi, mais pour les Veterans qui ont apprécié de voir des photos inédites prises par mon photographe de l’époque.

J’ai donc pris mon iPad pour réfléchir, j’ai ouvert l’application SimpleMind+ et j’ai noté mes idées à bâtons rompus, sans me soucier de la forme, en me laissant guider par l’inspiration et le souvenir. En peu de temps, l’essentiel était écrit. J’ai exporté les différents formats par mail. Dans ma messagerie, j’ai ouvert le fichier IOW70 maintenant.txt, je pensais le copier et le coller dans Scrivener, mais j’ai vu que l’on pouvait l’exporter directement dans Scrivener, dans un projet ouvert.


J’ai ouvert le fichier texte et cliqué sur l’icône Exporter en haut à droite.


J’ai ouvert le projet IoW70 dans mon tableau de bord Scrivener de l’iPad. J’ai cliqué ensuite sur l’icone de Scrivener.

En un clic, j’avais la trame de mon chapitre dans le projet du nouveau livre. Je vais pouvoir le retravailler dans le contexte du livre.

Cette procédure ne marche pas avec d’autres applications comme Notes ou Simplenote, je viens d’essayer. Comme je l’ai dit souvent, le fait de démarrer un projet sur une mindmap et de l’exporter sur Scrivener a débloqué beaucoup de limites que je m’imposais moi-même en levant bien des inhibitions d’écriture.

Une procédure simple et efficace comme tout ce que nous permet l’application Scrivener for iOS, une fois de plus. Et j’en apprends encore tous les jours !

Bonne rentrée de belles écritures !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 4 septembre 2017


SimpleMind+ pour iOS

Scrivener for iOS sur iTunes

Articles sur le Festival de Wight 1970 vu par 2 Frenchies

Groupe Facebook des Veterans de Wight 70

Scrivener et iPad : exemple de correction de roman

 

Beaucoup d’entre vous ont l’habitude d’utiliser le mode Révision pour faire les Corrections sur Word, OpenOffice ou Pages. Moi non. Depuis que j’utilise des outils numériques, j’ai laissé de côté beaucoup d’habitudes liées au papier. Je ne corrige donc pas de cette façon mes ouvrages ou ceux d’autres auteurs que je conseille.

L’an dernier, j’ai partagé mon bureau avec une amie qui devait réécrire son roman, un roman commencé dans les années 90, qui devait être revu et travaillé pour sortir sa « Vérité à la face du monde, sous l’œil du soleil », comme disent les Druides de Bretagne ou d’ailleurs. Je l’avais initiée à Scrivener et elle a fait un travail qui semblait impossible sur le petit notebook tournant sous Windows qu’un ami lui avait prêté. Elle devait en particulier recomposer les parties de son roman et n’y parvenait pas sur Word, c’est pourquoi elle était venue me consulter.

Elle a tout réécrit avec bonheur sur Scrivener. Au moment de la révision générale, nous avons fait la relecture du livre à l’aide de deux iPad. Comment avons-nous procédé pour cette correction de roman ?

Après la rédaction sur Scrivener pour Mac et la correction avec Antidote, j’ai enregistré le manuscrit en le compilant en plusieurs formats de lecture numérique : PDF, pour vérifier ce que donnerait le livre en impression papier, en mobi pour Kindle, pour le tester sur ma liseuse (qui a rendu l’âme au bout de sept ans, juste après), enfin et surtout en ePub pour le corriger sur iPad.

J’ai enregistré le roman sur deux iPad, mon iPad mini 4 et l’iPad 1 historique qui me sert à relire les manuscrits, parce que son grand écran est très confortable, prêté à mon amie. Chacune de notre côté avons relu le livre et l’avons annoté si une erreur de typographie ou de sens nous sautait aux yeux.

Mon amie n’est pas du tout habituée aux outils informatiques. Elle a eu un PC sous MS Dos en 1993-95, sur lequel elle avait écrit la première version de son livre, en partie chez moi, ici à Kerantorec, lieu d’inspiration pour les créateurs. Puis plus rien, alors que moi je démarrais sur Internet, elle en restait au stylo et au papier. Un fossé s’était creusé. Autant dire qu’avec Scrivener, elle passait de la 2CV à la Mercedes, comme elle me l’a dit elle-même, ou du piano-bar d’un bouge parisien à un Steinway de Carnegie Hall…

Elle a très vite compris comment on pouvait lire et annoter les points à revoir. Elle a aussi apprécié le fait d’être dans son jardin ou dans son lit et de relire son roman comme elle l’aurait fait avec un livre en papier, sauf que cette fois les annotations restaient dans la mémoire de l’iPad, nous pourrions nous en servir pour revoir la correction finale. Elle pouvait agrandir la police pour que les erreurs lui sautent aux yeux.

Nous nous sommes revues pour la dernière étape avant le formatage d’édition. Comme l’iPad 1 est connecté à mon réseau WiFi, la synchronisation a été lancée entre les deux iPad dès qu’elle est entrée dans mon bureau, les annotations se sont reportées dans le roman avec des couleurs différentes, mes annotations étaient en jaune, les siennes en rose.

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Assise à côté de moi avec l’iPad 1, mon amie m’a dicté les points à reprendre en cherchant au fil des pages les pages où un mot était souligné ou un groupe annoté. Ou en consultant le fichier des Notes. Le travail était fluide, complet, rapide, efficace.

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Il suffisait ensuite de refaire la manipulation pour une dernière relecture au cas où j’aurais fait une erreur lors des corrections, en changeant un mot, le logiciel peut en mettre un autre sans qu’on s’en aperçoive. Nous avons fait une deuxième lecture du document corrigé. Mon amie avait encore des choses à préciser, ce qu’elle a pu faire dans le document d’origine. On a lu et relu plusieurs fois. Enfin, on a décidé que c’était bon. Les fichiers ont été exportés dans les formats numériques de lecture : PDF, ePub, mobi, et d’écriture en .doc pour Word prêt pour son éditrice.

Nous avons particulièrement aimé cette aisance de lecture et de correction permise par les iPad, y compris celui qui a près de huit ans. Le travail a été facilité et beaucoup mieux fait que si nous avions imprimé les deux cents pages du livre pour le relire sur papier et l’annoter avant de reporter les notes sur le document d’origine écrit sur Scrivener, détaillé en parties, chapitres et sous-chapitres pour un repérage plus facile.

Je corrige de cette façon beaucoup plus vite qu’en comparant deux textes avec des couleurs. Je garde les flux et rythme naturels et spontanés du texte. Car les corrections n’impliquent pas seulement les erreurs d’orthographe, syntaxe, grammaire, mais aussi le style et le son unique de chaque phrase.

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 24 janvier 2018

Mac et iOS : le partage avec AirDrop

Comme disait Steve Jobs à la fin de ses mythiques Keynotes : One More Thing.

J’ai découvert récemment quelque chose de tout simple, tout bête, qui m’aurait grandement facilité la vie si je l’avais connue plus tôt. Certains d’entre vous, plus habitués que moi à la voie royale sur Apple iOS, l’utilisent sans doute. Je me sens complètement bécassonne de ne pas l’avoir essayée avant ces derniers jours, pour les chapitres que j’ajoutais sur les mises à jour de Scrivener pour Windows et iOS, en révisant le projet des trois guides en coffret, prochaine publication de cette fin d’année 2016.

Il s’agit de la fonction AirDrop pour envoyer des fichiers sur un autre mobile ou un autre ordinateur Apple.

C’est un peu comme le micro que je voyais sur tous mes claviers, mais sur lequel je n’avais pas eu l’idée de cliquer avant que Xavier Théoleyre me conseille de l’utiliser pour épargner mes mains blessées au cours de la rédaction du guide iOS.

AirDrop, ça marche du feu de Dieu. C’est d’une simplicité enfantine. C’est proposé par le système iOS chaque fois que vous voulez partager quelque chose. Cet arc-en-ciel bleu, ça vous dit quelque chose ?

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Il faut paramétrer les différents mobiles et ordinateurs pour communiquer entre eux.

AirDrop s’active dans le Centre de contrôle, qui s’ouvre par un balayage vers le haut du bas de votre mobile.

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La fonction est désactivée après une mise à jour. Sélectionnez Contacts uniquement ou Tout le monde.

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Après ça part à la vitesse de la lumière. Vous récupérez votre photo ou vos photos dans votre ordinateur, l’iPad ou l’iPhone. C’est plus rapide et plus simple qu’en l’envoyant par messagerie ou par Dropbox, comme je l’ai fait toute l’année pour les trois premiers guides.

Les photos arrivent dans le dossier Téléchargements dans un Mac de bureau, dans l’application appropriée sur iOS.

J’ai un peu la honte. Je l’écris ici pour que vous ne fassiez pas comme moi !

Le temps gagné permet de rêver, lire, butiner, contempler, méditer, admirer la beauté du monde, toutes choses indispensables pour avancer les idées des grands projets d’écriture.

Travaillez bien et bonne année 2017.

Gaelle,
Kerantorec, le 27 décembre 2016

Support Apple pour Dropbox

ScrivenerApp : aide-mémoire des icônes de l’application iOS

Cadeau : quatre fichiers PDF à télécharger pour se remémorer facilement le sens des icônes de l’application Scrivener sur l’iPad et sur l’iPhone, avec les modules des barres du clavier virtuel

Pour ceux qui ne maîtrisent pas l’anglais, j’ai traduit le sens général des icônes et de leur signification écrite en anglais. Il y a très peu de texte dans l’application, beaucoup moins que dans le logiciel de bureau. On peut donc l’acquérir sans attendre qu’elle soit francisé. Elle est très simple et efficace.

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Avec cette dernière page, prend fin ma contribution sur ce blog à la formation des auteurs francophones à l’utilisation optimale de l’application Scrivener pour iOS. J’y ai consacré une année entière. Tout est concentré dans les trois guides Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac, Windows et iOS. Le blog complète et précise certains points.

On peut retrouver tous les articles dans les deux pages suivantes :

https://gaellekermen.net/repertoire-des-articles-sur-le-logiciel-scrivener/

https://gaellekermen.net/scrivenerapp-repertoire-des-articles-du-blog-sur-lapplication-scrivener-pour-ios-2/


Je vais maintenant me consacrer à mes écrits personnels. Car Scrivener est d’abord un outil d’écriture. Il est temps que je m’en serve pour travailler mes cahiers et documents. Mes projets sont déjà nombreux dans mes dossiers SCRIVENER de bureau, classés par année. Ils ne demandent qu’à sauter dans Dropbox pour être travaillés sur l’application mobile. Beaucoup d’articles sont aussi en gestation dans le Cahier de Vie 2016, que je gère sur tous mes supports mobiles et fixes. Certains seront publiés cette fin d’année, d’autres attendront 2017.

Scrivener avait beaucoup amélioré la gestion de mes écrits sur le MacBook et le Mac mini. Scrivener App a démultiplié ma productivité sur iPhone et iPad. Il me serait impossible de m’en passer. Savoir que mon travail est à portée de main en permanence a changé les perpectives de mon écriture. Je suis plus sereine, l’inspiration peut toujours s’exprimer.

Je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année. J’espère que vous recevrez – ou que vous vous offrirez, on n’est jamais si bien servi que par soi-même – de bons outils en cadeau d’écrivain, comme un iPad ou un iPhone, avec l’application mobile qui leur va si bien.

Belles fêtes à tous, quelles que soient vos croyances !

Je crois au soleil, source de vie, et j’attends le solstice d’hiver, quand revient la lumière dans le ciel. D’ici là, j’imagine la station spatiale internationale passant devant la planète Vénus, à certaines heures des soirs clairs et ça m’émerveille. Un peu comme la vision d’Ezechiel, que j’avais rêvée jeune étudiante, quand j’ai commencé à écrire, à Paris, rue du Pot de Fer…

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 9 décembre 2016

Portrait de l'auteure en tenue de fête
Portrait de l’auteure en tenue de fête, coiffée par son petit-fils Noé© ana le doze-samson 2014

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (1969-72)


Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

amazon-iconnook-iconKobo_Icon-150x150 Smashwords_logo

L’application Scrivener pour iOS est disponible sur le site de l’App Store au prix de 19,99 euros.

ScrivenerApp : un guide francophone pour bien utiliser Scrivener pour iOS

Si vous pensez que rien ne vaut un bon vieux traitement de texte pour écrire, ne lisez pas ce guide. Il bouleverserait vos habitudes. Si utiliser dix pour cent d’un logiciel vous suffit, ne lisez pas ce guide. Il vous obligerait à en pratiquer quatre-vingts pour cent.

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Mais si vous avez un iPhone et/ou un iPad, que vous avez envie d’écrire partout, quand vous avez une idée, c’est ScrivenerApp qu’il vous faut.

Et pour bien utiliser tout de suite l’application Scrivener version 1.0, uniquement disponible en anglais, c’est ce guide francophone qu’il vous faut.

Ce guide est le premier livre écrit sur l’application Scrivener pour iOS, qui révolutionne les façons d’écrire.

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Il s’adresse aux nouveaux écrivains, aux élèves, aux étudiants, aux professionnels, qui peuvent prendre des notes et écrire partout, en conservant les qualités du logiciel Scrivener de bureau.

Il vous emmène sur les chemins de l’écriture nomade dans une belle aventure.

Il complète les guides Scrivener plus simple pour Mac et Scrivener plus simple pour Windows.

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Et n’oubliez pas : les explications pour utiliser Scrivener sont toujours plus compliquées que les manipulations elles-même, une fois qu’elles ont été comprises. Le guide est là pour les faire comprendre.

Guide Scrivener plus simple pour Mac books2read.com/u/3ne25e

Guide Scrivener plus simple pour Windows books2read.com/u/bzpZ1L

Guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone books2read.com/u/me0nGV

Pour voir un aperçu du guide sur Amazon

Gaelle
Kerantorec, 31 octobre 2016

Crédits
Gif des trois guides conçu par Indiegraphics.

ScrivenerApp : Applications Android avant Scrivener pour iOS

Les performances de l’application Scrivener App sont bien plus importantes que celles des applications d’écriture que j’ai eu l’occasion de tester et d’utiliser pendant mes quatre ans de tablettes et smartphone Android. Aucune commune mesure.

Après la perte douloureuse de mon MacBook en 2011, je m’étais retrouvée sur tablette Android et j’avais testé tout ce qui était disponible sur Google Play en français comme en anglais. J’en avais conservées trois payantes, ce sont mes outils de travail et je trouve normal de rétribuer des développeurs au dur labeur. Il m’en fallait toujours plusieurs pour travailler à peu près correctement.

Si j’avais été abonnée à Word, enfin à Office 365, j’aurais bénéficié de l’application Word pour Android, mais je n’avais pas les moyens de payer des abonnements professionnels de 99 € chaque année.

Pour écrire

Write

Pour écrire mon journal de vie et mes cahiers de chantier, j’utilisais Write.

Write:Tablet Notepad pour Android
Write:Tablet Notepad pour Android

Quand j’écris, je n’ai pas envie d’être dérangée par des barres dans tous les sens avec des icônes innombrables, je veux ne voir que ma page et mon texte.

Write avait le mérite d’être simple, avec une interface sobre, permettant de se concentrer sur l’écriture, sans distraction. L’application était synchronisée avec Dropbox, tout s’enregistrait automatiquement. Mais j’ai quand même perdu du texte le jour où ma sixième tablette s’est arrêtée d’un coup et n’a jamais voulu repartir. La synchronisation n’avait pas eu le temps de se faire.

Pour corriger

Pour corriger les textes, j’en ai corrigé pas mal, mes anciens cahiers des années 60 et des romans de jeunes auteurs, j’utilisais deux applications réputées.

OfficeSuite Pro+PDF

OfficeSuitePro+PDF
OfficeSuitePro+PDF

Doc To Go Premium Key

Après installation de Doc To Go Free, j’avais installé la version professionnelle

Docs To Go Premium Key
Docs To Go Premium Key

Aucune ne me suffisait à elle seule. J’avais toujours peur de perdre du texte. Il fallait attendre trop longtemps le chargement des textes, au point que je suis devenue un peu cardiaque (plus les messages d’alerte sur le mobile Android, je suis devenue presque parano, moi qui suis une émerveillée de la vie par nature !). Et jamais je n’aurais tenté de publier quoi que ce soit à partir des fichiers de la tablette, je n’arrivais déjà pas à publier d’articles sur mon blog !

Pour noter
Simplenote pour noter les idées premières
Simplenote pour noter les idées premières

Simplenote est une application gratuite, qui fonctionne avec son propre système de nuage et permet une très bonne communication entre tous les systèmes, Mac, Pc, Android et iOS. Je la garde pour mes recettes de cuisine, entre autres.

http://simplenote.com

L’ensemble des trois applications payantes avait dû me coûter entre 25 et 30 euros, bien plus que ce que coûte actuellement l’application Scrivener pour iOS, qui fait tout ça à elle seule et bien plus encore, ce sera l’objet de mes prochains articles sur ce blog.

En fait, ScrivenerApp fait le boulot des quatre applications dont j’avais besoin sur mes tablettes Android pour noter, écrire et corriger mes textes, lorsque je n’avais plus de MacBook ni d’outils Apple récents.

ScrivenerApp le fait mieux, tout en restant léger. Il est très facile de noter quelque chose dans une page de l’application sur l’iPhone, même sur un petit écran de 4” comme l’est celui de mon iPhone 5c un peu ancien.

J’ai aussi remarqué que je préférais relire une page pour en voir les erreurs et les corriger sur l’iPhone que sur l’iPad, sur le notebook PC ou même sur l’écran de l’iMac, où je ne vois plus les défauts tant l’écran est grand.

L’iPhone n’affiche qu’une page à la fois et on voit tout de suite ce qui ne va pas.

Capture d'écran d'une page d'iPhone5
Capture d’écran d’une page d’iPhone5

Est-ce à dire que je corrigerais tout un livre sur l’iPhone ? Je n’en sais rien. Je vous tiendrai au courant des possibilités diverses ou des obstacles rencontrés.

Scrivener application sur AppStore
Scrivener application sur AppStore

L’application Scrivener pour iOS est disponible sur l’AppStore au prix de 19,99 €, utilisable sur iPad et iPhone, synchronisable avec les versions de bureau pour Mac et PC.

Belles écritures !

Gaelle,
10 septembre 2016
Plœmeur


Glossaire

Pour différencier les deux versions de Scrivener, j’appelle Scrivener la version bureautique fixe et ScrivenerApp la version nomade pour iPhone et iPad.

Scrivener App pour iOS une introduction 

« Un vrai écrivain travaille sur Word. »

Application Scrivener disponible sur l’AppStore

C’est ce que m’a dit récemment un écrivain français lorsque j’avais parlé de Scrivener, en venant me pencher sur le Mac d’une cliente informatique, qui me disait que Jacques, le romancier, aimerait avoir Word pour écrire sur son ordinateur à elle quand il vient la voir en Bretagne.

« Tous les écrivains que je connais écrivent sur Word », insiste-t-il.

Je viens de jeter un regard dans le dossier qui contient le roman de l’auteur de ces deux phrases péremptoires et j’y ai vu une succession de textes titrés C1, C2, C3, C4, etc. sur l’iMac de 2008 que je dois actualiser et mettre à niveau. Oh ! My God ! Que cela doit être passionnant à lire, pour un correcteur ou un éditeur, s’il faut chaque fois qu’on a fini un chapitre, car C signifie Chapitre et 1 le premier, ouvrir un autre fichier et lire ainsi en cascade ce qui semble être tout sauf un livre facile et agréable à lire sur un ordinateur ou une liseuse.

Je n’ai pas contesté cette parole absolue qu’un vrai écrivain ne travaillait que sur Word. Le monsieur est plus âgé que moi et manifestement nous ne sommes plus des mêmes mondes. Pourtant, je pense que si les fichiers de ce roman étaient bien rangés dans un beau projet Scrivener, ils pourraient être mieux travaillés et plus présentables à de « vrais éditeurs », ceux qui publient encore sur papier.

Word m’a toujours semblé une abominable usine à gaz dont je n’avais pas besoin. D’ailleurs, j’ai préféré saisir les 13 000 pages manuscrites de mes cahiers entre 1960 et 2008 sur le logiciel de base d’Apple TextEdit d’un eMac de 2004, parce que j’allais beaucoup plus vite. Ce qui n’a pas empêché de les convertir en fichiers .doc ou de les exporter en RTF pour les récupérer en magnifiques projets dans Scrivener sur mon Mac mini de bureau, prêts pour la correction, la mise en forme, la documentation, alors que les travailler sur Word m’avait complètement découragée d’arriver jamais à bout d’un projet aussi colossal, plus d’un demi-siècle d’écriture en cahiers.

Des guides d’utilisation pour les auteurs

Je sais que je ne serai jamais un écrivain traditionnel puisque j’ai choisi de ne publier qu’en numérique. Pourtant, je publie des livres qui sont lus et je gagne mieux ma vie grâce à eux.

Ce que je sais aussi : j’ai fait d’abord un guide d’initiation au logiciel Scrivener pour Mac et ce guide issu d’une petite maison d’édition numérique bretonne sans aucun moyen, sauf beaucoup de bonne volonté et de passion pour la technologie utile, ce guide est en tête des ventes concernant l’informatique et l’internet depuis son lancement en janvier 2016. Scrivener plus simple pour Mac devance le plus souvent les ouvrages des grosses maisons d’édition informatique qui publient sur des logiciels comme Photoshop ou InDesign.

Ce que je sais encore : je n’aurais jamais pensé à écrire ces guides si un auteur d’abord, puis plusieurs auteurs ne m’avaient pas posé de question sur Scrivener ou d’autres outils utilisés par les nouveaux auteurs, ceux qui écrivent et publient en numérique.« 

Et voilà pourquoi j’ai écrit les deux premiers guides et pourquoi j’en prépare deux autres, un sur l’application iOS de Scrivener, un sur Smashwords, la plateforme américaine qui a lancé l’édition numérique indépendante dès 2008. Parce que les auteurs me posent des questions, soit par l’intermédiaire de la messagerie Facebook, soit par les Contacts ou commentaires de mon blog d’auteur numérique gaellekermen.net. Et ça me plaît qu’on fasse ainsi appel à mes compétences, car je les ai accumulées avec enthousiasme depuis plus de vingt ans sur l’internet, depuis un quart de siècle sur les ordinateurs Mac.

J’ai raconté dans les remerciements du guide pour Windows, comment un vieil ami geek m’avait apporté un notebook acheté spécialement pour utiliser Scrivener afin que je me mette au boulot pour étudier la version Windows. C’est devenu le deuxième guide Scrivener plus simple pour Windows.

Pour le guide qui commence sur la version iOS, un lecteur m’avait lancé dès l’annonce de la sortie de l’application Scrivener pour iOS :

— Gaelle ! Un autre guide ?

Je l’ai pris au mot. C’était la meilleure occasion d’acquérir enfin les outils nomades d’Apple après des années désespérées sur tablettes Android.

Mon iPad 1 est resté bloqué au système iOS 5, Scrivener App nécessitant iOS 9, je devais investir dans un iPad plus récent, c’était l’occasion de prendre enfin un iPhone. L’iPad pro 9″7 me tentait bien, d’autant que Keith Blount, le concepteur de Scrivener, bloguait depuis son iPad pro où l’application semblait royale. Mais je n’ai pas assez de budget pour un outil encore cher. J’ai opté pour du reconditionnement. Et j’en suis très satisfaite.

Mon cher MacBook de 2008 ayant refusé un matin de se rallumer, je l’ai remplacé par un iPad mini 4 et un iPhone 5c. Ce qui m’a coûté beaucoup moins cher qu’un nouveau MacBook et me permet de travailler dans des conditions plus légères, quand je suis en dehors de mon espace de sécurité qu’est mon bureau.

Reconditionnement Apple

Sur Tweeter, je suis MacGeneration et iGen. J’ai vu au mois d’août que des iPad mini 4 arrivaient en reconditionnement sur le site d’Apple, alors que jusqu’en juillet seuls les iPad mini 2 et 3 étaient proposés. J’avais opté pour cette taille d’iPad pour avoir la solution la plus légère à mes mains douloureuses de trop de saisies, trop d’écriture, trop de bûcheronnage, trop de travaux difficiles (même si j’adore faire tout ce que je fais, mes mains, mes bras, mon dos accusent quand même les coups !).

J’ai donc commandé un iPad mini de moins d’un an, avant la sortie d’autres outils Apple en septembre, car c’est maintenant que j’ai besoin de tester, expérimenter, utiliser l’application Scrivener pour iPad et iPhone.

Le service de reconditionnement d’Apple est aussi impeccable que celui des appareils neufs, la différence est dans la garantie, un an au lieu de deux. Tout est comme neuf.

Lien à la page Apple de reconditionnement de l’iPad mini 4 WiFi+Cellular-16 Go = 439 €

Reconditionnement Backmarket

Pour tester l’application Scrivener sur d’anciens appareils anciens, j’ai opté pour un iPhone 5c, jaune, que j’aurais aimé pouvoir acquérir à sa sortie à Paris en septembre 2013, mais à l’époque c’était un rêve impossible.

Sortie de l’iPhone 5c à l’Apple Store du Carrousel du Louvre, Paris, 12 septembre 2013

J’ai fait venir mon premier smartphone digne de ce nom depuis un nouveau site de reconditionnement : Backmarket, au service impeccable. J’ai opté pour une version Shiny, à 229 euros, soit la moitié de son prix neuf, plus 7 euros de port. J’avais un peu peur que la version Stallone soit un peu cabossée :).

Mon iPhone 5c jaune est magnifique, comme je l’avais rêvé et je peux dire que ça n’a rien à voir avec tout ce que j’ai pu utiliser comme matériel précédent, tablette ou smartphone, sous Android. Plus jamais Android ! Enfin, je suis connectée Apple sur iOS, sous les deux formats dont j’ai besoin pour ce nouveau guide, sur iPhone et iPad.

Lien au site Backmarket de reconditionnement de l’iPhone 5c

La question d’un lecteur

J’avais à peine reçu et paramétré mes deux nouveaux outils, j’avais à peine installé et ouvert Scrivener que déjà un lecteur de mon guide Mac me posait des questions sur la synchronisation de ses fichiers. C’était un signe ! Je devais vraiment faire ce nouveau guide, car jamais je ne laisse des questions sans réponse.« 

J’ai donc testé les différentes possibilités de synchronisation de Scrivener et j’ai répondu à mon lecteur. Ses angoisses du début avaient d’ailleurs disparu car Scrivener avait bien tout synchronisé et le lecteur avait retrouvé ses petits.

Essai de synchronisation avec Dropbox

En effet, Scrivener est une bonne application, étudiée pour des écrivains des temps présents, ceux qui écrivent au vol partout sur leur tablette iPad, sur leur smarphone iPhone, ceux qui veulent synchroniser avec leur Mac ou leur PC de bureau, ceux qui veulent voyager en écrivant, ceux qui veulent publier et toucher tout de suite un lectorat sans attendre l’acceptation d’un éditeur Dieu le Père des siècles passés.

Voilà pourquoi j’écris ce nouveau guide sur mon iPad, pourquoi des notes seront prises aussi sur l’iPhone.

Mon troisième guide Scrivener plus simple sortira sur toutes les plateformes numériques dans le courant de l’automne 2016, publié par ACD Carpe Diem, Kerantorec, Brittany, Europa.

Cover by Indiegraphies for Fiverr

Post Scriptum par rapport à la demande de l’écrivain qui voulait trouver Word sur l’iMac de son amie pour écrire ses romans quand il venait la voir en Bretagne : Comme je suis une professionnelle consciencieuse, je me suis renseignée sur ce que coûterait l’installation de Word. Pour pouvoir utiliser des fichiers commercialisables, si on veut les publier, les rendre public, la version personnelle de Word ne suffit pas. Il faudrait donc payer la licence professionnelle à 99 euros par an d’abonnement ou 279 à 539 euros d’achat de la licence définitive. Ma cliente a renoncé, le romancier se contentera de la version NeoOffice qui était installée sur l’iMac en 2008, gratuite celle-là.

Conditions d’utilisations de Word sur le site Microsoft 
H. LOGICIEL EN ÉDITION FAMILLE ET ÉTUDIANT Un logiciel en édition « Famille et Étudiant » ne peut pas être utilisé pour des activités commerciales, à but non lucratif ou productives.

Lien à Office Business

Scrivener coûte moins de cinquante euros dans sa version de bureau pour Mac ou Windows. L’application mobile vaut moins de vingt euros. Ces deux prix sont de vrais cadeaux que nous font l’auteur et son équipe.

Lien à Literature & Latte

Belles écritures à tous les auteurs des temps actuels !

Gaelle,
6 septembre 2016, Plœmeur