ScrivenerApp : l’application est-elle indispensable ?

Est-il indispensable d’acquérir l’application Scrivener ?

On peut toujours se passer des choses, surtout de celles qu’on ne connaît pas encore.

L’écriture est un vecteur de communication qui peut se suffire d’un papier et d’un crayon et c’est une merveille de pouvoir faire autant de choses avec si peu de matériel et seulement 26 lettres. La musique se contente de 7 notes, mais pour être diffusée, il lui faut plus que la feuille avec les notes sur la portée de 5 lignes.

Si on veut diffuser ses écrits, les partager, les faire connaître, les sortir de l’oubli des tiroirs, on doit passer par des outils de communication plus lourds que la simple feuille de papier et le crayon. Les écrits doivent être transcrits sur un support numérique, afin d’être diffusés sur des plateformes de diffusion, que ce soit par courriel, par ebook, par PDF.

Alors, il vaut mieux avoir un bon logiciel d’écriture pour écrire directement sur un ordinateur et éviter la première étape du papier et du crayon. Je suis une utilisatrice quotidienne de Scrivener qui a transformé ma façon de concevoir l’écriture, non plus en linéaire, comme je le faisais depuis les années 6O sur les cahiers de mon journal de lycéenne à Paris, Hélène Boucher, puis Maurice Ravel (lycée des Maraîchers à mon époque, qui était celle de Sylvie Vartan et de Noëlle Jospin-Châtelet), mais de façon plus dynamique, plus spontanée et structurée à la fois.

Mes articles de blog et mes guides Scrivener pour Mac et Windows tentent de montrer à quel point le logiciel Scrivener permet de meilleurs comportements d’écritures, entre la gestion des documents de recherche et la mise au point des écrits finaux.

J’utilise l’application Scrivener pour iOS depuis maintenant quatre mois. A-t-elle apporté un mieux-être dans mes écrits quotidiennes ? Son acquisition est-elle indispensable ?

Je crois y avoir déjà répondu dans le guide pour iPad et iPhone et dans quelques articles. Mais je suis une bricoleuse qui aime enfoncer des clous.

Alors oui, on peut se passer de tout et faire avec ce qu’on a. Mon expérience de femme vivant avec très peu* m’a appris à me satisfaire de ce que j’ai et à bien sélectionner ce que j’acquiers pour être sûre que ce soit utile et indispensable à ma vie quotidienne. Et j’essaie d’utiliser les fonctions des logiciels en les fouillant à fond, pas seulement en n’utilisant que ses fonctions de base, ce qui m’a conduite à faire des guides pratiques, pour vous faire gagner du temps.

Vous pouvez vous passer de l’application Scrivener et continuer à travailler sur vos bons vieux traitements de texte ou sur le logiciel de bureau Scrivener, dans un espace dédié à l’écriture, où vous retrouvez vos marques. C’est ce que je faisais aussi avant.

Ancien bureau des années 2000 avant l’invention des tablettes mobiles, Apple eMac 2004 Ces appareils étaient parfaits pour un secrétariat intensif, j’y ai saisi des kilomètres de pages de cahiers dans des conditions de confort que ne permettraient pas les tablettes d’aujourd’hui.

Depuis cette photo et mon bureau, un de mes anciens bureaux, construit en kit bois, beaucoup de choses se sont dématérialisées. Plus besoin de dossiers papier comme nous entassions avant. Tout a été archivé. Presque tout est numérisé et rangé dans des dossiers virtuels sur les disques durs des ordinateurs et sauvegardé dans des nuages.

Alors bien sûr, on peut continuer comme avant. Chacun choisit ce qui lui convient le mieux, pour son confort intellectuel et physique.

Mais si vous avez envie de travailler votre livre dans votre jardin, comme je le faisais l’été 2016, lors de la rédaction du guide Scrivener plus simple pour iPhone et iPad, dans ma chaise longue, au milieu du chant des oiseaux qui me donnaient le rythme de la saisie sur mon iPad mini, je vous dirai oui, cette application est indispensable à votre créativité.

Ici on voit une photo de mon petit-fils Noé avec sa tablette Amazon-Fire. C’est dans cette chaise-longue que j’ai pris beaucoup de notes sur l’application Scrivener. Une grande partie du guide s’est écrite là. L’autre partie a souvent été dictée sur les chemins et dans les criques où j’allais me baigner à vélo.

Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire
Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire

Maintenant en hiver, comme les chats, je me déplace dans la maison, au coin du feu, ou derrière la vitre au soleil à certaines heures, ou le matin dans mon lit, l’endroit le plus confortable où je me concentre le mieux.

Du plaisir d’écrire dans son lit, bien au chaud, sur l’application Scrivener en hiver

Je ne sais pas comment je ferai sans l’application Scrivener qui m’est devenu si familière que je cherche certaines de ses fonctionnalités dans les autres applications dès que je dois écrire un texte, courriel ou commentaires sur les réseaux sociaux. Je crois qu’elle fait partie de moi, maintenant.

Si vous avez toujours rêvé de travailler vos écritures partout et en toutes sortes de lieux, sans la limite des écrans de bureau ou des fils de connexion, alors cette application est pour vous. Affranchissez-vous des cadres et écrivez ce que vous voulez quand vous voulez et où vous voulez.

Et c’est un plaisir et un honneur pour moi de vous guider dans son apprentissage comme j’ai guidé mes clients informatiques depuis près d’un quart de siècle, en leur apprenant à ne pas avoir peur de la technologie, mais à se faire des amis des outils numériques au service de leur cerveau créatif ou de leurs besoins professionnels.

Après, quand on a franchi l’étape de peur de l’inconnu, on se demande comment on pouvait faire avant.

Avant, c’était comme ça : l’expérience de l’écriture dans les années 60-70 et après. Ou plus récemment, ça pouvait aussi être comme ça avec les applications Android que j’ai dû utiliser pour tenter en vain de remplacer mon MacBook naufragé.

Franchement, je n’ai aucune envie de retourner en arrière !

Simple comme Scrivener !

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 7 décembre 2016

* Femme d’artisan non déclarée dans les années 70-80, j’ai vécu pendant dix ans avec une retraite pour maladie de moins de 500 euros par mois. Je ne vis mieux que depuis la sortie du guide pour Mac grâce à mes redevances Amazon, Apple et Smashwords. Je suis donc à même de bien conseiller celles et ceux qui ne veulent pas gaspiller leur argent dans des gadgets, mais cherchent comme moi les outils de base indispensables à l’expression de leur créativité.


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Cover Indiegraphics en rouge

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

amazon-iconnook-iconKobo_Icon-150x150 Smashwords_logo

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Publication de mon guide sur ScrivenerApp apres le 1 octobre

Avis aux lectrices et aux lecteurs qui me font la grâce de me suivre sur ce blog-auteur.

Pardon de différer la publication de mon prochain guide sur l’application Scrivener pour iOS. Voici la Mindmap de son plan de départ.Mindmap Guide

J’avais prévu de publier le 22 septembre 2016, mais un petit accident aux mains me ralentit dans mon écriture. Pas très grave, heureusement. Les mains sont nos outils de travail, très précieux.

D’autre part, et c’est tant mieux pour nous les nouveaux écrivains, l’application est beaucoup plus riche que la plupart des applications que j’ai eu l’occasion d’utiliser jusqu’ici sur tablettes Android. Chaque jour, alors que je croyais en avoir fait le tour, je découvre d’autres subtilités qui peuvent vraiment améliorer notre vie d’écriture.

Alors, je prends ce délai comme une bénédiction en me donnant le temps de bien détailler toutes les possibilités de notre nouvel outil nomade, que vous adopterez sans doute comme moi avec enthousiasme.

C’est dans votre intérêt que je diffère la publication du troisième guide de ma série Scrivener plus simple, pour Mac, pour Windows, pour iOS. L’application est intelligente et pleine de ressources, je me dois d’être à sa hauteur !

Je vous dis à très bientôt, déjà pour de prochains articles en préparation sur l’installation de l’application sur iPhone et sur iPad, avec la synchronisation des anciens projets par iTunes ou Dropbox.

La publication de Scrivener plus simple pour iPad et iPhone aura donc lieu en octobre.

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Cover by Indiegraphies via Fiverr

En attendant, écrivez bien sur le logiciel de bureau Scrivener.

Ou si vous avez déjà l’application, faites-nous part de vos commentaires.

Si vous avez des questions, posez-les, j’essaierai d’y répondre au mieux.

Gaelle,
13 septembre 2016 à Plœmeur (Morbihan)

Crédits :
ScrivenerApp est une application de Keith Blount, diffusée par Litterature & Latte.
iPhone et iPad sont des mobiles d’Apple.

ScrivenerApp : pré-requis à l’installation de l’application Scrivener

Vous vous posez des questions sur les éléments à prendre en compte avant l’achat et l’installation de ScrivenerApp.

1) Vous avez déjà la version Scrivener de bureau sur votre Mac ou votre PC. Vous avez un iPad ou un iPhone et désirez synchroniser les projets d’une plate-forme à une autre.

C’est la situation la plus courante puisque l’application était très attendue des utilisateurs de Scrivener, habitués à utiliser Dropbox pour synchroniser les fichiers d’un Mac sous OS X à un PC sous Windows 8 ou 10, ou d’un Mac de bureau à un MacBook nomade pour vos déplacements.
2) Vous n’avez pas la version Scrivener de bureau, mais vous avez un iPad ou un iPhone. Vous vous demandez si vous pouvez utiliser ScrivenerApp sans la version de bureau.

Oui, vous pouvez utiliser ScrivenerApp uniquement sur vos mobiles Apple, sans passer par Dropbox, en sauvegardant sur iCloud.

Bien sûr vous ne bénéficierez pas de toutes les possibilités offertes par les deux versions, fixes et nomades de Scrivener, marchant ensemble pour une écriture facile et organisée, et offrant un formatage de publication en ebooks aux formats ePub ou mobi. Mais vous sortirez déjà un beau document en quatre versions d’édition de traitements de texte et une version de script de scénario.

• PDF,

• Word (.docx),

• RTF,

• Plain Text (.TXT)

• Final Draft.

 

Voici donc les pré-requis à l’achat et à l’installation de ScrivenerApp.

• iPad et/ou iPhone depuis l’iPad2 et l’iPhone 4S et/ou iPad 5, mis à jour en iOS9

• Connexion Internet

• Compte iTunes

• Compte Dropbox (ou non si vous optez seulement pour la version mobile de Scrivener)

• Achat de l’application sur l’AppStore à 19,99 € en Europe.

Compatibilité avec le système iOS 9

ScrivenerApp est compatible avec le système iOS 9, disponibles sur les iPhone 4S-5-5C-5S-6-6 Plus-SE, les iPad depuis l’iPad 2, l’iPod de 5ème génération.

J’ai testé l’application sur des supports mobiles reconditionnés :

• iPhone 5c de septembre 2013

• iPad mini 4 de septembre 2015.

Tout marche à merveille sur les deux mobiles. La synchronisation avec les deux versions bureautiques sur Mac et Windows se passe parfaitement.

❖ Mise à jour préalable des versions de bureau Scrivener

Si vous avez la version bureautique de Scrivener, mettez-la à jour avant d’installer l’application depuis l’AppStore.

• La version Windows est Windows Scrivener 1.9.6.

• La version Mac est Mac Scrivener 2.8.

❖ Scrivener App sur l’AppStore

L’application Scrivener diffusée par Literature & Latte se télécharge sur l’AppStore. Elle est universelle, vous l’achetez une seule fois pour votre iPad ou votre iPhone et vous l’installez sur les deux mobiles.


Le prix est très abordable : moins de 20€ que les fans du logiciel Scrivener investiront avec plaisir et enthousiasme.

À titre de comparaison : l’application de Ulysses est moins de 25 €. J’ai raconté que je devais utiliser quatre applications Android lorsque j’avais des tablettes Android pour faire ce que je fais désormais avec ScrivenerApp. Le tout valait entre 25 et 30 € d’investissement.

L’application Scrivener vaut largement l’investissement de moins de 20 €. L’achat des deux supports Scrivener, mobile et fixe, vaut moins de 60 €.

Je rappelle qu’acquérir Word vaut beaucoup plus cher en version professionnelle, indispensable à tout auteur digne de ce nom, pour publier sur un site de vente d’ebooks ou de livres imprimés comme Amazon ou Kobo ou iBooks. La version personnelle, familiale ou étudiante, ne permet pas l’utilisation commerciale des produits du logiciel.

Avec Scrivener, on investit moins pour gagner plus.

❖ Dropbox : synchronisation entre toutes les plateformes


L’habitude de synchroniser par Dropbox était prise depuis que j’utilisais Write sur Android en 2012, puis en 2015 avec Simplemind sur le premier iPad. Je synchronisais aussi ma bibliothèque numérique en ePub via l’eReader Aldiko sur mes tablettes. Smashwords utilise aussi Dropbox pour exporter tous les ouvrages achetés sur le site ou les vôtres si vous êtes un auteur publiant sur Smashwords.

Pour des raisons techniques, Scrivener n’utilise pas iCloud pour synchroniser toutes ses versions. Il passe par Dropbox et ça marche très bien.

Si vous hésitez encore à utiliser ce remarquable outil de synchronisation entre vos logiciels fixes et vos applications nomades, vous vous privez d’un grand confort de travail.

Ses applications sont disponibles pour tous les supports, fixes ou mobiles, pour Mac, PC, iOS ou Android.

Dropbox a le mérite d’être gratuit jusqu’à 5 Go. Au-delà, il en coûte 9,99 € par mois pour une capacité de stockage de 1 To pour la formule Pro.

Il est possible d’augmenter la capacité du compte de base gratuit en partageant Dropbox avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par courriel.

Pour l’instant, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à la formule pro. Dropbox n’est pas ma seule sauvegarde, j’utilise Drive, entre autres (habitude prise sur les tablettes Android).

Dropbox me sert d’outil de travail en cours. Je n’y mets donc que les fichiers sur lesquels je travaille, en particulier pour Scrivener. Inutile d’encombrer l’iPad ou l’iPhone avec des dossiers dont je n’ai pas besoin dans l’immédiat. Il faut savoir voyager léger dans tous les sens du terme. C’est possible désormais avec Scrivener App.

Dropbox est une application gratuite qui permet d’avoir tous ses fichiers à portée de main et de les partager facilement.

Pour vous inscrire et obtenir de l’espace bonus, cliquez sur ce lien : https://db.tt/APjzPxEp

Bientôt j’attaquerai le vif du sujet : l’installation de ScrivenerApp, sa découverte, son fonctionnement.

Gaelle,
le 11 septembre 2016 à Plœmeur

L’application Scrivener pour iOS est une création de Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.

Post-scriptum : l’application Scrivener pour iOS est adaptée au système iOS 10.

ScrivenerApp : Applications Android avant Scrivener pour iOS

Les performances de l’application Scrivener App sont bien plus importantes que celles des applications d’écriture que j’ai eu l’occasion de tester et d’utiliser pendant mes quatre ans de tablettes et smartphone Android. Aucune commune mesure.

Après la perte douloureuse de mon MacBook en 2011, je m’étais retrouvée sur tablette Android et j’avais testé tout ce qui était disponible sur Google Play en français comme en anglais. J’en avais conservées trois payantes, ce sont mes outils de travail et je trouve normal de rétribuer des développeurs au dur labeur. Il m’en fallait toujours plusieurs pour travailler à peu près correctement.

Si j’avais été abonnée à Word, enfin à Office 365, j’aurais bénéficié de l’application Word pour Android, mais je n’avais pas les moyens de payer des abonnements professionnels de 99 € chaque année.

Pour écrire

Write

Pour écrire mon journal de vie et mes cahiers de chantier, j’utilisais Write.

Write:Tablet Notepad pour Android
Write:Tablet Notepad pour Android

Quand j’écris, je n’ai pas envie d’être dérangée par des barres dans tous les sens avec des icônes innombrables, je veux ne voir que ma page et mon texte.

Write avait le mérite d’être simple, avec une interface sobre, permettant de se concentrer sur l’écriture, sans distraction. L’application était synchronisée avec Dropbox, tout s’enregistrait automatiquement. Mais j’ai quand même perdu du texte le jour où ma sixième tablette s’est arrêtée d’un coup et n’a jamais voulu repartir. La synchronisation n’avait pas eu le temps de se faire.

Pour corriger

Pour corriger les textes, j’en ai corrigé pas mal, mes anciens cahiers des années 60 et des romans de jeunes auteurs, j’utilisais deux applications réputées.

OfficeSuite Pro+PDF

OfficeSuitePro+PDF
OfficeSuitePro+PDF

Doc To Go Premium Key

Après installation de Doc To Go Free, j’avais installé la version professionnelle

Docs To Go Premium Key
Docs To Go Premium Key

Aucune ne me suffisait à elle seule. J’avais toujours peur de perdre du texte. Il fallait attendre trop longtemps le chargement des textes, au point que je suis devenue un peu cardiaque (plus les messages d’alerte sur le mobile Android, je suis devenue presque parano, moi qui suis une émerveillée de la vie par nature !). Et jamais je n’aurais tenté de publier quoi que ce soit à partir des fichiers de la tablette, je n’arrivais déjà pas à publier d’articles sur mon blog !

Pour noter
Simplenote pour noter les idées premières
Simplenote pour noter les idées premières

Simplenote est une application gratuite, qui fonctionne avec son propre système de nuage et permet une très bonne communication entre tous les systèmes, Mac, Pc, Android et iOS. Je la garde pour mes recettes de cuisine, entre autres.

http://simplenote.com

L’ensemble des trois applications payantes avait dû me coûter entre 25 et 30 euros, bien plus que ce que coûte actuellement l’application Scrivener pour iOS, qui fait tout ça à elle seule et bien plus encore, ce sera l’objet de mes prochains articles sur ce blog.

En fait, ScrivenerApp fait le boulot des quatre applications dont j’avais besoin sur mes tablettes Android pour noter, écrire et corriger mes textes, lorsque je n’avais plus de MacBook ni d’outils Apple récents.

ScrivenerApp le fait mieux, tout en restant léger. Il est très facile de noter quelque chose dans une page de l’application sur l’iPhone, même sur un petit écran de 4” comme l’est celui de mon iPhone 5c un peu ancien.

J’ai aussi remarqué que je préférais relire une page pour en voir les erreurs et les corriger sur l’iPhone que sur l’iPad, sur le notebook PC ou même sur l’écran de l’iMac, où je ne vois plus les défauts tant l’écran est grand.

L’iPhone n’affiche qu’une page à la fois et on voit tout de suite ce qui ne va pas.

Capture d'écran d'une page d'iPhone5
Capture d’écran d’une page d’iPhone5

Est-ce à dire que je corrigerais tout un livre sur l’iPhone ? Je n’en sais rien. Je vous tiendrai au courant des possibilités diverses ou des obstacles rencontrés.

Scrivener application sur AppStore
Scrivener application sur AppStore

L’application Scrivener pour iOS est disponible sur l’AppStore au prix de 19,99 €, utilisable sur iPad et iPhone, synchronisable avec les versions de bureau pour Mac et PC.

Belles écritures !

Gaelle,
10 septembre 2016
Plœmeur


Glossaire

Pour différencier les deux versions de Scrivener, j’appelle Scrivener la version bureautique fixe et ScrivenerApp la version nomade pour iPhone et iPad.

Scrivener App pour iOS une introduction 

« Un vrai écrivain travaille sur Word. »

Application Scrivener disponible sur l’AppStore

C’est ce que m’a dit récemment un écrivain français lorsque j’avais parlé de Scrivener, en venant me pencher sur le Mac d’une cliente informatique, qui me disait que Jacques, le romancier, aimerait avoir Word pour écrire sur son ordinateur à elle quand il vient la voir en Bretagne.

« Tous les écrivains que je connais écrivent sur Word », insiste-t-il.

Je viens de jeter un regard dans le dossier qui contient le roman de l’auteur de ces deux phrases péremptoires et j’y ai vu une succession de textes titrés C1, C2, C3, C4, etc. sur l’iMac de 2008 que je dois actualiser et mettre à niveau. Oh ! My God ! Que cela doit être passionnant à lire, pour un correcteur ou un éditeur, s’il faut chaque fois qu’on a fini un chapitre, car C signifie Chapitre et 1 le premier, ouvrir un autre fichier et lire ainsi en cascade ce qui semble être tout sauf un livre facile et agréable à lire sur un ordinateur ou une liseuse.

Je n’ai pas contesté cette parole absolue qu’un vrai écrivain ne travaillait que sur Word. Le monsieur est plus âgé que moi et manifestement nous ne sommes plus des mêmes mondes. Pourtant, je pense que si les fichiers de ce roman étaient bien rangés dans un beau projet Scrivener, ils pourraient être mieux travaillés et plus présentables à de « vrais éditeurs », ceux qui publient encore sur papier.

Word m’a toujours semblé une abominable usine à gaz dont je n’avais pas besoin. D’ailleurs, j’ai préféré saisir les 13 000 pages manuscrites de mes cahiers entre 1960 et 2008 sur le logiciel de base d’Apple TextEdit d’un eMac de 2004, parce que j’allais beaucoup plus vite. Ce qui n’a pas empêché de les convertir en fichiers .doc ou de les exporter en RTF pour les récupérer en magnifiques projets dans Scrivener sur mon Mac mini de bureau, prêts pour la correction, la mise en forme, la documentation, alors que les travailler sur Word m’avait complètement découragée d’arriver jamais à bout d’un projet aussi colossal, plus d’un demi-siècle d’écriture en cahiers.

Des guides d’utilisation pour les auteurs

Je sais que je ne serai jamais un écrivain traditionnel puisque j’ai choisi de ne publier qu’en numérique. Pourtant, je publie des livres qui sont lus et je gagne mieux ma vie grâce à eux.

Ce que je sais aussi : j’ai fait d’abord un guide d’initiation au logiciel Scrivener pour Mac et ce guide issu d’une petite maison d’édition numérique bretonne sans aucun moyen, sauf beaucoup de bonne volonté et de passion pour la technologie utile, ce guide est en tête des ventes concernant l’informatique et l’internet depuis son lancement en janvier 2016. Scrivener plus simple pour Mac devance le plus souvent les ouvrages des grosses maisons d’édition informatique qui publient sur des logiciels comme Photoshop ou InDesign.

Ce que je sais encore : je n’aurais jamais pensé à écrire ces guides si un auteur d’abord, puis plusieurs auteurs ne m’avaient pas posé de question sur Scrivener ou d’autres outils utilisés par les nouveaux auteurs, ceux qui écrivent et publient en numérique.« 

Et voilà pourquoi j’ai écrit les deux premiers guides et pourquoi j’en prépare deux autres, un sur l’application iOS de Scrivener, un sur Smashwords, la plateforme américaine qui a lancé l’édition numérique indépendante dès 2008. Parce que les auteurs me posent des questions, soit par l’intermédiaire de la messagerie Facebook, soit par les Contacts ou commentaires de mon blog d’auteur numérique gaellekermen.net. Et ça me plaît qu’on fasse ainsi appel à mes compétences, car je les ai accumulées avec enthousiasme depuis plus de vingt ans sur l’internet, depuis un quart de siècle sur les ordinateurs Mac.

J’ai raconté dans les remerciements du guide pour Windows, comment un vieil ami geek m’avait apporté un notebook acheté spécialement pour utiliser Scrivener afin que je me mette au boulot pour étudier la version Windows. C’est devenu le deuxième guide Scrivener plus simple pour Windows.

Pour le guide qui commence sur la version iOS, un lecteur m’avait lancé dès l’annonce de la sortie de l’application Scrivener pour iOS :

— Gaelle ! Un autre guide ?

Je l’ai pris au mot. C’était la meilleure occasion d’acquérir enfin les outils nomades d’Apple après des années désespérées sur tablettes Android.

Mon iPad 1 est resté bloqué au système iOS 5, Scrivener App nécessitant iOS 9, je devais investir dans un iPad plus récent, c’était l’occasion de prendre enfin un iPhone. L’iPad pro 9″7 me tentait bien, d’autant que Keith Blount, le concepteur de Scrivener, bloguait depuis son iPad pro où l’application semblait royale. Mais je n’ai pas assez de budget pour un outil encore cher. J’ai opté pour du reconditionnement. Et j’en suis très satisfaite.

Mon cher MacBook de 2008 ayant refusé un matin de se rallumer, je l’ai remplacé par un iPad mini 4 et un iPhone 5c. Ce qui m’a coûté beaucoup moins cher qu’un nouveau MacBook et me permet de travailler dans des conditions plus légères, quand je suis en dehors de mon espace de sécurité qu’est mon bureau.

Reconditionnement Apple

Sur Tweeter, je suis MacGeneration et iGen. J’ai vu au mois d’août que des iPad mini 4 arrivaient en reconditionnement sur le site d’Apple, alors que jusqu’en juillet seuls les iPad mini 2 et 3 étaient proposés. J’avais opté pour cette taille d’iPad pour avoir la solution la plus légère à mes mains douloureuses de trop de saisies, trop d’écriture, trop de bûcheronnage, trop de travaux difficiles (même si j’adore faire tout ce que je fais, mes mains, mes bras, mon dos accusent quand même les coups !).

J’ai donc commandé un iPad mini de moins d’un an, avant la sortie d’autres outils Apple en septembre, car c’est maintenant que j’ai besoin de tester, expérimenter, utiliser l’application Scrivener pour iPad et iPhone.

Le service de reconditionnement d’Apple est aussi impeccable que celui des appareils neufs, la différence est dans la garantie, un an au lieu de deux. Tout est comme neuf.

Lien à la page Apple de reconditionnement de l’iPad mini 4 WiFi+Cellular-16 Go = 439 €

Reconditionnement Backmarket

Pour tester l’application Scrivener sur d’anciens appareils anciens, j’ai opté pour un iPhone 5c, jaune, que j’aurais aimé pouvoir acquérir à sa sortie à Paris en septembre 2013, mais à l’époque c’était un rêve impossible.

Sortie de l’iPhone 5c à l’Apple Store du Carrousel du Louvre, Paris, 12 septembre 2013

J’ai fait venir mon premier smartphone digne de ce nom depuis un nouveau site de reconditionnement : Backmarket, au service impeccable. J’ai opté pour une version Shiny, à 229 euros, soit la moitié de son prix neuf, plus 7 euros de port. J’avais un peu peur que la version Stallone soit un peu cabossée :).

Mon iPhone 5c jaune est magnifique, comme je l’avais rêvé et je peux dire que ça n’a rien à voir avec tout ce que j’ai pu utiliser comme matériel précédent, tablette ou smartphone, sous Android. Plus jamais Android ! Enfin, je suis connectée Apple sur iOS, sous les deux formats dont j’ai besoin pour ce nouveau guide, sur iPhone et iPad.

Lien au site Backmarket de reconditionnement de l’iPhone 5c

La question d’un lecteur

J’avais à peine reçu et paramétré mes deux nouveaux outils, j’avais à peine installé et ouvert Scrivener que déjà un lecteur de mon guide Mac me posait des questions sur la synchronisation de ses fichiers. C’était un signe ! Je devais vraiment faire ce nouveau guide, car jamais je ne laisse des questions sans réponse.« 

J’ai donc testé les différentes possibilités de synchronisation de Scrivener et j’ai répondu à mon lecteur. Ses angoisses du début avaient d’ailleurs disparu car Scrivener avait bien tout synchronisé et le lecteur avait retrouvé ses petits.

Essai de synchronisation avec Dropbox

En effet, Scrivener est une bonne application, étudiée pour des écrivains des temps présents, ceux qui écrivent au vol partout sur leur tablette iPad, sur leur smarphone iPhone, ceux qui veulent synchroniser avec leur Mac ou leur PC de bureau, ceux qui veulent voyager en écrivant, ceux qui veulent publier et toucher tout de suite un lectorat sans attendre l’acceptation d’un éditeur Dieu le Père des siècles passés.

Voilà pourquoi j’écris ce nouveau guide sur mon iPad, pourquoi des notes seront prises aussi sur l’iPhone.

Mon troisième guide Scrivener plus simple sortira sur toutes les plateformes numériques dans le courant de l’automne 2016, publié par ACD Carpe Diem, Kerantorec, Brittany, Europa.

Cover by Indiegraphies for Fiverr

Post Scriptum par rapport à la demande de l’écrivain qui voulait trouver Word sur l’iMac de son amie pour écrire ses romans quand il venait la voir en Bretagne : Comme je suis une professionnelle consciencieuse, je me suis renseignée sur ce que coûterait l’installation de Word. Pour pouvoir utiliser des fichiers commercialisables, si on veut les publier, les rendre public, la version personnelle de Word ne suffit pas. Il faudrait donc payer la licence professionnelle à 99 euros par an d’abonnement ou 279 à 539 euros d’achat de la licence définitive. Ma cliente a renoncé, le romancier se contentera de la version NeoOffice qui était installée sur l’iMac en 2008, gratuite celle-là.

Conditions d’utilisations de Word sur le site Microsoft 
H. LOGICIEL EN ÉDITION FAMILLE ET ÉTUDIANT Un logiciel en édition « Famille et Étudiant » ne peut pas être utilisé pour des activités commerciales, à but non lucratif ou productives.

Lien à Office Business

Scrivener coûte moins de cinquante euros dans sa version de bureau pour Mac ou Windows. L’application mobile vaut moins de vingt euros. Ces deux prix sont de vrais cadeaux que nous font l’auteur et son équipe.

Lien à Literature & Latte

Belles écritures à tous les auteurs des temps actuels !

Gaelle,
6 septembre 2016, Plœmeur

Scrivener synchroniser avec Simplenote

Une fonction pratique de Scrivener est la synchronisation avec l’application Simplenote.

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Pour prendre des notes rapides, beaucoup d’auteurs utilisent Evernote, application aussi portée sur Mac, Pc et tablettes Android. J’ai tout essayé. La version gratuite ne m’a pas convaincue comme celle de Simplenote.

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Je reste donc fidèle à Simplenote que j’ai sur tous mes supports, fixes et nomades. Il a l’avantage de se synchroniser avec Scrivener, sur lequel j’écris tous les jours.

Simplenote me sert à gérer :

  • La liste de courses, pratique à regarder sur le smartphone quand je suis dans un magasin, pour vérifier que je n’oublie rien, car j’ai horreur de faire des courses.
  • La liste des travaux que je prévois de faire sur mes chantiers de bricolage et jardinage à la belle saison.
  • La prise de notes de mon Journal quand le MacBook est éteint et que j’écris sur iPad, dans mon lit, comme sur la terrasse, ou en dehors de mon territoire de sécurité.
  • La collecte de citations quand je lis un ebook sur iPad.
  • La garde de quelques liens en cours.
  • Les recettes de cuisine…
  • etc.Capture d’écran 2016-02-09 à 10.54.08

Pour récupérer les citations prises lors de lectures sur iPad, je mets un mot-clé, ici smashwords.

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Puis je vais dans mon projet Scrivener où j’ai besoin de garder ces citations.

Capture d’écran 2016-02-09 à 10.39.49

La manip : Fichier > Synchroniser > avec Simplenote…

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.04

Pour chercher les notes concernées, je tape le mot-clé dans le champ du bas de l’écran de Synchronisation Simplenote.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.13

Je sélectionne les documents à synchroniser.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.59

Pour être sûre de ne pas le mettre dans mes autres dossiers en cours, je crée une autre page.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.10.54

Je vérifie où se trouvent les notes de citations smashwords.

En fait Scrivener, pour éviter tout écrasement de fichier précédent, l’a rangé dans le dossier Recherche. C’est toujours comme ça avec Scrivener, il fait en sorte que jamais nous ne perdions un document. Il a même créé un dossier Collections pour conserver ces notes spécifiques pour une recherche future.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.11.53

J’étudierai bientôt le concept, propre à Scrivener, des Collections. Pour l’instant, en cliquant sur mon classeur original, je retrouve le fichier de citations dans le dossier Recherche. Après j’en ferai ce qui me semblera bon selon mes projets de blog ou d’ebook.

Et vous comment prenez-vous vos notes, sur Evernote ou sur Simplenote ? Sur votre iPad ou vos tablettes ?

Belles écritures !

Gaelle
Kerantorec, 9 février 2016

P.S. On peut aussi bien sûr continuer à prendre des notes sur papier. Je l’ai fait pendant plus de 60 ans, dans mes cahiers d’écolière et d’étudiante, puis dans de super classeurs-agendas. Mais j’ai opté pour un monde numérique, que je trouve bien plus confortable que l’ancien. J’aurai 70 ans dans quelques jours, je n’ai plus de temps à perdre avec des outils obsolètes, alors qu’on a la chance d’avoir une technologie efficace. Je transmets dans ce blog les expériences qui me permettent de faire en six mois ce que je ne pouvais pas faire avant en six ans.

Crédits
Simplenote
Evernote
Scrivener est diffusé par Literature & Latte
Smashwords est une plateforme d’édition numérique californienne qui fait d’excellentes conversions de fichiers en ebooks de tous formats et les diffusent sur les grands supports comme Apple, Barnes & Noble, Kobo, Sony etc. Guide Marketing eBook (en anglais).
En français il existe le guide de formatage de bons eBooks : Guide des Styles Smashwords.

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Gaelle Kermen est l’
auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener plus simple une introduction

Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac est sorti le 10 janvier 2016. Il vous initie au logiciel Scrivener de la conception du projet d’écriture à sa publication sur les plateformes numériques ou en impression à la demande.

ScrivenerCartouche

Le logiciel Scrivener a été conçu par un auteur pour des auteurs.

Habitant Truro, en Cornouailles anglaises, Keith Blount a maintenant une équipe dans le monde entier pour servir Scrivener sur Mac, Windows et Linux.

LitteraLogo

Le logiciel est édité par Litterature & Latte. On peut l’essayer 30 jours sur le site : https://www.literatureandlatte.com/trial.php

La version de Scrivener utilisée dans le guide est la version 2.7.1. pour Mac. Les captures d’écran qui illustrent le guide ont été faites sur un MacBook de 2008 au système Mac OS 10.6.8 Snow Leopard, au fur et à mesure de la construction du Guide francophone, pour donner une idée de l’élaboration d’un projet avec Scrivener.

Scrivener marche encore sur les anciens systèmes Mac OS, depuis Mac OS 10.4 Tiger et même sur les PowerPC. Le software est téléchargeable sur le site Literature & Latte.

Scrivener est mis à jour pour le dernier système Mac OS X El Capitan.

Pour l’instant, il n’existe pas d’application pour iPad ou iPhone, ni pour tablette Android. Scrivener est un logiciel de bureautique, conçu pour Mac, puis développé pour Windows et Linux.

Scrivener est plus complet que les traitements de texte habituels, puisqu’il permet l’écriture, le plan du projet, la gestion de la documentation en interne, la recherche, l’organisation et la finalisation en ebook epub ou mobi, ou en impression papier, ou en html pour les sites Web.

Scrivener est beaucoup moins cher que les traitements de texte les plus célèbres, moins de 50 euros, et beaucoup plus performant.

Scrivener est utilisé avec enthousiasme dans le monde anglophone. J’ai fait ce guide pour qu’il soit mieux connu dans le monde francophone. Je n’ai aucun lien avec Scrivener, ni avec son auteur ou son éditeur. Je suis juste une admiratrice passionnée de cet outil efficace pour écrire et gérer de beaux projets. J’ai aussi une bonne expérience de l’édition numérique depuis 2010 et de l’écriture depuis les années 60.

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Couverture du guide Scrivener plus simple par Adam Molariss, Indiegraphics

Après avoir aidé un auteur à prendre Scrivener en main, j’ai écrit ce guide. Je l’ai commencé le 2 décembre 2015 par une mindmap SimpleMind+ sur mon iPad, l’ai exporté le lendemain en fichier OPML sur Scrivener et je l’ai rédigé en deux semaines sur mon MacBook. Il a fallu encore dix jours pour le réviser, puis cinq jours pour le publier sur les plateformes numériques. Bien sûr, je n’ai rien fait d’autre pendant ce temps et ça a été une formidable aventure.

Le présent guide a été réalisé en un mois. Je n’aurais pas relevé le défi, que je m’étais lancé, d’écrire un ouvrage illustré de 150 captures d’écran avec un ancien traitement de texte, laborieux et lourd. Ce fut un vrai plaisir avec Scrivener. C’est celui que je vous souhaite pour vos propres écrits.

Bonne nouvelle année d’écriture. Offrez-vous de bons outils !

Gaelle Kermen,
Kerantorec 11 janvier 2016

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Couverture par Indiegraphics

Scrivener l’integrer en quelques jours

Un auteur que j’ai aidé à prendre en main Scrivener a intégré le maniement du logiciel en moins de quatre semaines, là où j’avais mis quatre mois à comprendre en lisant des manuels et regardant des vidéos en anglais.

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L’histoire

Récemment, un auteur m’a demandé de l’aider à remettre en forme ses romans policiers, dont la présentation laissait à désirer sur Kindle, lui attirant des commentaires désobligeants. De plus, honte suprême, ses romans n’avaient pas de table des matières. La lectrice numérique compulsive que je suis depuis plus de cinq ans maintenant, sans retour en arrière possible au papier, ne supporte pas les ebooks ou livrels sans Table des Matières. J’ai failli refermer l’ensemble, agacée, insultée même, me sentant dans mon bon droit de trouver la meilleure présentation possible quand j’achète un livrel.

En fait, j’ai fini par comprendre, au fil de nos très très très nombreux échanges, qu’il avait toujours en tête l’impression papier pour Create Space, la plate-forme d’impression à la demande. Ses fichiers numériques étaient paramétrés sur Word au format de pages papier. Ce n’était pas bon du tout pour un affichage serein et fluide sur Kindle, iPad ou autre liseuse.

Je lui ai conseillé Scrivener. Il était réticent, craignant que la version de Scrivener ne marche plus sur son ancien système Mac OS 10.6.8 sur son MacBook pro de 2011. Mais elle marche sur le même système de mon MacBook de 2008. Et même sur les versions anciennes de Mac OS

Il avait de grands bloquages, pensant encore papier, quand il fallait penser numérique.

Je répondais du mieux que je le pouvais à chacune de ses questions. J’ai fait un premier article de blog sur Scrivener pour lui expliquer comment faire une Table des Matières sur PDF pour une publication papier avec table des matières numérotant les pages.

Pour l’aider à prendre en main lui-même ses derniers paramétrages d’impression au moment de la compilation, j’ai fini par lui faire toute une série de copies-écran à chaque étape.

Le résultat

En quelques jours, au cours de ces quatre semaines intenses de corrections en novembre 2015, il avait pris en main Scrivener et s’émerveillait de la richesse et des possibilités de ce studio d’écriture, qui l’incitait à écrire encore plus qu’avant, en maîtrisant mieux chaque chapitre, en pouvant suivre ses personnages, les lieux des intrigues, d’un tome à l’autre. Il pouvait se concentrer sur l’écriture au lieu de penser à la mise en forme comme il le faisait sur Word depuis toujours. Scrivener avait gagné !

Quand j’ai vu la masse de notes que j’avais accumulées pour lui répondre, bien classées au fur et à mesure dans mon Projet Scrivener pour ses corrections, j’ai pensé qu’il n’y avait pas de raison de les réserver à un seul auteur. Ces réponses, ces manipulations, ces procédures, bien expliquées, pouvaient servir à plus d’une personne.

J’ai pensé à vous, qui écrivez en français et avez besoin d’un bon outil de travail, en oubliant la mise en forme fastidieuse et lourde que vous avez subie jusque là.

J’ai alors décidé de publier un premier Guide Kermen sur Scrivener. Je dis premier, car j’ai beaucoup de trucs en réserve dans mon Journal de Vie ou mes Cahiers de Chantier, à transmettre, entre comment allumer son feu sans attendre 20 minutes, ou comment tailler une branche à la scie japonaise, ou comment écrire un ebook en un mois, mon dernier défi. Mais je digresse !

Pour vous qui écrivez dans le monde francophone, je conçois le Guide que j’eusse moi-même aimé trouver quand j’ai commencé à chercher ce qui se faisait comme initiation à Scrivener.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, 11 décembre 2015

P.S. Le guide a été mis en ligne sur les plateformes numériques en précommande le 31 décembre 2015. Sortie officielle le 10 janvier 2016.

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener quelques avantages

#scrivener #guide #écrire #publier

Scrivener est un formidable studio d’écriture, qui remplace désormais tous les traitements de texte utilisés depuis trente ans de travail sur ordinateur personnel.

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Ce que Scrivener peut faire pour vous

  • Ouverture facile et rapide
  • Écriture créative et dynamique, plus jamais linéaire
  • Possibilité de récupérer un document écrit sur Word, Open Office, ou Pages, en le scindant en chapitres
  • Travail par chapitre, scène, idée, note, pour écrire sans se soucier de la mise en forme
  • Possibilité de changer de place aux chapitres pour refaire le plan
  • Plan facile à faire à partir d’un document exporté en OPML d’une MindMap
  • Page facile à faire à partir d’un document exporté en TXT d’une MindMap
  • Article de blog facile à faire à partir d’une page
  • Gestion de nombreux documents en un seul lieu Recherches (pages web, photos, notes) pour ne plus jamais égarer ses notes de travail
  • Une idée égale une note ou une page, classée, ou en attente dans le module Recherches
  • Table des matières automatique pour ebook (Kindle, iPad, liseuse)
  • Table des matières pour PDF dans l’édition papier à la demande (CreateSpace, Draft2Digital, Lulu)
  • Mise en forme à la fin du document selon les critères d’exportation
  • Publication sur toutes les plate-formes numériques au format ePub (toutes tablettes et liseuses) et mobi (Kindle)
  • Exportation en la plupart des formats d’écriture (rtf, html, doc, docx, etc.)
  • Modèles (en anglais) pour les thèses, les romans, les pièces de théâtre, les poèmes, les scénarios
  • Possibilité de faire rapidement ses propres modèles
  • Sauvegarde possible sur Dropbox pour continuer un projet sur un autre ordinateur
  • Sauvegarde automatique
  • Plus jamais de plantage quel que soit l’ampleur du projetCapture d'écran 2015-12-07 12.23.07

Que vous soyez étudiant, écrivain, auteur, blogueur, doctorant, journaliste, professeur, responsable, éditeur, scientifique, dans votre travail comme votre vie personnelle, que vous écriviez comme moi votre Journal, que vous ayez besoin d’écrire des rapports, des mémoires, une thèse, un roman, une pièce de théâtre, ou que vous vouliez publier le recueil de vos poèmes, vous avez tous besoin de Scrivener.

La maîtrise de Scrivener m’a ouvert des possibilités créatives et éditoriales que j’attendais depuis longtemps. Pour vous, ce le sera aussi, en suivant le Guide simple en français que je vous prépare sur Scrivener et dont je publie ici quelques chapitres.

Gaelle Kermen
Kerantorec, 7 décembre 2015

© ACD Carpe Diem 2015

Scrivener est édité chez Literature & Latte, par un auteur pour des auteurs.

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener faire un article de blog

La page Scrivener en cours d’écriture peut s’exporter en html pour faire des articles de blog. J’utilise WordPress pour mes blogs. Voici ma méthode, plus simple et rapide que tout ce que j’ai déjà expérimenté.

La Manip

Fichier Exporter Fichiers…
Raccourci Mac : Majuscule Command E
Enregistrer dans
Exporter le fichier au format html

Capture d'écran 2015-12-05 11.45.20
La page Scrivener d’origine © gaelle kermen 2015

Ici j’explique la façon de faire un article de blog à partir de la page Scrivener illustrée de copies écran

Pour les illustrations en copie écran

Dans ce guide, je cherche toujours les procédures les plus simples. Voici celle que j’adopte pour publier sans souci et rapidement un article issu d’une page rédigée sur Scrivener.

Sur Scrivener, je vais dans Modifier, Insérer, Image depuis un fichier, je cherche mon dossier Capture d’écran, je récupère la bonne copie écran et je l’insère dans la page à l’endroit que je souhaite illustrer.

Capture d'écran 2015-12-05 12.15.11
Modifier, Insérer une Image depuis un fichier… © gaelle kermen 2015

L’exportation en html

Ensuite, quand la page me semble complète, conforme à ce que je veux transmettre, j’exporte la page en page web au format html.

Scrivener, Modifier, Exporter Page web, html.

Capture d'écran 2015-12-05 10.49.16
Exporter les fichiers en Page Web (.html) © gaelle kermen 2015

La page se trouve dans un dossier qui comprend un dossier Images, comme dans tous les sites web.

Capture d'écran 2015-12-05 10.53.21
Dossier d’exportation de page en html avec un dossier Images © gaelle kermen 2015

J’ouvre la page html avec Chrome, Fichier, Ouvrir le fichier, je copie l’ensemble (Raccourci Mac Command A, Command C) et le colle (Command V) sur un nouvel article de blog WordPress. Voici le résultat d’une copie de chapitre.

Capture d'écran 2015-12-05 11.20.00
L’article tel qu’il est copié sur le blog WordPress, sans image © gaelle kermen 2015

L’enregistrement d’images sur WordPress

L’image n’est pas exportée, je dois l’importer depuis le dossier Images de la page créée depuis Scrivener, dans la bibliothèque média du blog.

Insérer un média, Envoyer un media, Envoyer des fichiers, Insérer dans l’article

Capture d'écran 2015-12-05 12.20.35
Bibliothèque de médias sur WordPress © gaelle kermen 2015

Je légende la photo et l’insère dans l’article.

Capture d'écran 2015-12-05 11.32.21
Légende des photos insérées © gaelle kermen 2015

Je termine l’article de blog à ma convenance et le publie.

Attention
Si vous faites un ebook au format .epub en l’illustrant par des captures d’écran, renommez-les avec des titres simples, les caractères accentués ne passeront pas ePubCheck.

Note
Il vaut toujours mieux préparer son article en l’illustrant d’abord dans Scrivener, que d’écrire la page texte dans Scrivener et l’illustrer ensuite sur WordPress. Vous gagnerez du temps en intégrant vos images depuis le dossier créé à l’exportation en .html par Scriv.

Conclusion
Après avoir pratiqué de nombreuses façons de publier sur le Web, depuis près de vingt ans, y compris en testant de nombreuses applications sur tablette Android ces dernières années où j’étais privée de MacBook, je peux affirmer que Scrivener est l’outil le plus fiable, le plus facile, le plus simple à utiliser.

Merci Scrivener !

En fait, Scrivener est tellement riche qu’il y a peut-être des solutions encore plus simples. Dans ce cas, n’hésitez pas à les partager. Merci.

Gaelle Kermen
Kerantorec, 5 décembre 2015

© 2015 ACD Carpe Diem Gaelle Kermen

Scrivener le studio d’écriture indispensable à toute personne ayant besoin d’écrire

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Scrivener comment creer une table des matieres pour ePub ou mobi

La première chose que je fais quand j’acquiers un ebook, c’est consulter la Table des Matières. Elle peut s’appeler TOC en anglais (Table of Contents) ou Contenus.

Table des Matières sur Kindle

Sur le Kindle, la TOC est accessible en allant dans le Menu, Go to, ou Aller à.

Aller à la Table des Matières sur Kindle in Tutoriel Scrivener by Keith Blount © gaelle kermen 2015
Aller à la Table des Matières sur Kindle in Scrivener Tutorial by Keith Blount © gaelle kermen 2015
Ouvrir la Table des Matières sur Kindle in Tutoriel Scrivener by Keith Blount © gaelle kermen 2015
Ouvrir la Table des Matières sur Kindle in Scrivener Tutorial by Keith Blount © gaelle kermen 2015

Table des Matières sur iPad

Sur l’iPad, elle est accessible sur chaque fichier en haut à gauche : T. d. M.

Table des Matières sur iPad in Au Loin un Phare © gaelle kermen
Table des Matières sur iPad in Au Loin un Phare, 2010 © gaelle kermen

J’utilise ici la table des matières du premier Cahier 1960-65, que j’ai publié en janvier 2010. À l’époque, il fallait créer des chapitres en anglais pour se repérer. Depuis, les procédures se sont simplifiées, je suis heureuse de vous faire profiter de mon expérience. J’espère vous éviter de galérer autant que moi à la préhistoire de l’édition numérique.

Importance de la Table des Matières dans un livrel

Si cette table des matières n’existe pas, quand j’ouvre l’ebook, j’ai tendance à refermer l’ouvrage. On n’imagine pas lire un livre papier sans table des matières. C’est pareil avec un livrel. Comment savoir ce qu’il a dans le ventre si on n’a pas la possibilité d’aller fureter dans ses différentes parties et d’avoir une idée de l’endroit où veut nous emmener l’auteur ? Un livrel sans table des matières, c’est comme un bateau qui naviguerait sans carte, sans GPS, en plein brouillard.

Si simple sur Scrivener

Faire une table des matières en format ePub ou mobi est pourtant la chose la plus facile du monde, grâce à Scrivener.

Contrairement à toutes les procédures qu’il faut faire sur Word, OpenOffice ou Pages, avec des Hyperlinks vers des Targets, on n’a rien à faire, juste à cocher une case au moment final de la Compilation, dans Disposition, Table des Matières, Générer la table des matières HTML. On peut la centrer en cochant la case au-dessous.

Cocher une case pour créer la Table des Matières en html © gaelle kermen
Cocher une case pour créer la Table des Matières en html © gaelle kermen

Auparavant, il faut paramétrer les titres et les textes pour faire apparaître les titres dans la Table des Matières. J’y reviendrai dans d’autres articles de blogs ces prochains jours.

La Compilation n’intervient qu’à la fin du travail d’édition. Jusque-là, on peut se concentrer sur l’écriture, sans se laisser dépasser par des compositions délicates. C’est un des gros avantages de Scrivener sur tout ce que j’ai expérimenté depuis plus de vingt ans.

Gaelle
Kerantorec, 4 décembre 2015

© gaelle kermen 2015

Scrivener Tutorial by Keith Blount est accessible dans le module Aide de votre logiciel Scrivener, en anglais.
Au Loin un Phare par Gaelle Kermen, 2010 sur iPad ou iPhone
Au Loin un Phare par Gaelle Kermen, 2010 sur Kindle
Au Loin un Phare par Gaelle Kermen, 2010, sur Kobo

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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5 ans de lecture numerique 2010-2015 #1 les supports

#Lecture #numerique #kindle #tablette #android #ipad #apple #temoignage #experience #5ans #liseuse

Kindle et MacBook il y a cinq ans en septembre 2010. © gaelle kermen 2015
Kindle se connectant au MacBook le 16 septembre 2010. © gaelle kermen 2015
Carte SimpleMind plan du billet #1 5 ans de Kindle
Carte SimpleMind plan du billet #1 5 ans de Kindle

La lecture est le plus grand loisir de ma vie, celui qui me détend après mes gros chantiers, intellectuels ou physiques, celui qui m’apprend le monde, me cultive, me fait rêver et voyager, me nourrit et me comble depuis mes toutes jeunes années. Au fil des années j’ai accumulé les livres, je les ai dévorés, relus, prêtés, perdus, retrouvés. Je ne saurais pas me passer de la lecture et longtemps j’ai pensé ne pas pouvoir me passer des livres, en tant qu’objets. Pourtant en septembre 2010, j’ai changé ma façon de lire, je suis passée à la lecture exclusivement numérique. Et je ne reviendrai pas au papier. Si vous hésitez encore à franchir le pas, mon expérience peut vous guider dans vos choix de supports de lecture numérique.

Je lis tous les jours, plusieurs heures par jour en hiver, en été au moins un quart d’heure ou une demi-heure avant de m’endormir, moment sacré entre les deux mondes de la vie et des songes.

Une partie de la bibliothèque du salon. Automne 2014 © gaelle kermen
Une partie de la bibliothèque du salon. Automne 2014 © gaelle kermen

Ma bibliothèque personnelle est assez conséquente, elle recèle plus de trois mille ouvrages. Elle a été importante tout au long de ma vie et je n’imaginais pas me passer de livres.

Sauf depuis cinq ans ! Cinq ans qui ont changé les habitudes que j’avais depuis cinquante ans, souris papivore que j’étais jusque là.

La date du changement est le 16 septembre 2010 et c’était à Toulouse, avant le Festival numérique de la Novela 2010 (album Flickr).

Ce jour-là j’ai reçu mon Kindle 3, précommandé sur le site d’Amazon, à l’époque uniquement U.S, depuis le 23 août. J’en ai testé la première citation le 23 septembre, dans le message adressé par le créateur d’Amazon, Jeff Bezos.

Welcome gaelle
– Highlight Loc. 9-15 | Added on Thursday, September 23, 2010, 10:50 PM

Our top design objective was for Kindle to disappear in your hands – to get out of the way – so you can enjoy your reading. We hope you’ll quickly forget you’re reading on an advanced wireless device and instead be transported into that mental realm readers love, where the outside world dissolves, leaving only the author’s stories, words, and ideas. Thank you and happy reading!
Sincerely,
Jeff Bezos
Founder and CEO Amazon.com

La réception du Kindle a changé ma vie. La mutation d’un monde en papier à un monde numérique s’est faite en un quart d’heure pour la prise en main de l’appareil et en quelques jours pour abandonner le papier, le temps de finir un gros pavé de Ken Follet que ma fille m’avait prêté (Les piliers de la terre). Depuis ce jour, j’ai laissé les auteurs s’adresser directement à mon cerveau, à mon cœur, à mon âme, en oubliant le support pour ne garder que le texte et ses messages.

J’ai apprécié tout de suite :

Sa facilité d’emploi, je pouvais l’avoir dans la poche de mon manteau de voyage, ou dans une pochette en bandoulière à sa taille avec mes papiers et mon petit appareil photo, numérique lui aussi.

Le confort de l’écran E-Ink, lisible même en plein soleil et c’est bien agréable en été de pouvoir lire au soleil. Aucun autre écran ne permet cette lecture. On peut lire des heures sans fatigue visuelle.

– Sa solidité : j’ai raconté à l’époque les mésaventures subies par mon Kindle, j’avais marché sur lui une nuit, plus tard il avait reçu du café à Paris. Malgré tout ça, cinq ans après il marche toujours !

La gestion d’Amazon : j’ai apprécié l’aisance avec laquelle je pouvais télécharger des ebooks de mon compte en 30 secondes, pas une de plus. Comme je fouillais surtout le Domaine public, Amazon me proposait le même type d’achat, gratuits la plupart du temps.

Send to Kindle : une extension de navigateur permet d’envoyer sur la liseuse tous les documents qu’on a besoin de lire, que ce soit un article de blog trouvé sur le net ou un document personnel.

– L’envoi par email : Amazon fournit un email special pour l’envoi de documents sur la liseuse, une fonction très pratique pour relire ses manuscrits, les afficher sur l’écran du Kindle permet de voir tout de suite les  fautes et de les souligner, pour une correction ultérieure dans le support d’origine (Word, Pages, Scrivener, etc.).

Contrairement à ce qui s’est souvent dit, Amazon n’emprisonne pas ses clients et il est très facile de copier les livres trouvés sur d’autres plateformes au format .mobi pour les mettre dans le dossier Documents de la liseuse qui s’affiche sur l’écran dès qu’on connecte le Kindle à l’ordinateur. J’ai donc trouvé beaucoup de mes bonheurs en littérature francophone sur :

Ebooks gratuits : livres francophones du domaine public, des bénévoles y font un travail remarquable, leurs corrections sont impeccables, et ils pourraient donner des leçons à bien des professionnels.
BNR la Bibliothèque Numérique Romande : on y trouve Jean-Jacques Rousseau, par exemple.
Feedbooks : livres francophones du domaine public, et autres catégories, payantes.
Gallica : pour les PDF, car les textes en .epub ne sont pas corrigés par un œil humain après le scan et on n’a pas toujours le temps de le faire soi-même.

J’ai donc changé avec le Kindle toutes mes habitudes de Grande Lectrice devant l’Éternel.

Abandon quasi immédiat du livre papier
En 5 ans, je n’ai pas dû lire plus de dix livres sur papier – des relectures de ma bibliothèque lors de la correction de mes 50 ans d’écriture sur cahiers – ou parce que j’avais prêté mon Kindle à un jeune ami opéré pendant sa convalescence.

Abandon du besoin d’aller chercher des livres à la bibliothèque
Désormais je trouvais tout sur Internet qui depuis quinze ans déjà (l’été 1995) était ma principale source de richesses et d’information.

Abandon du plaisir d’aller parfois dans des librairies chercher de quoi combler mon besoin de connaissance
J’avais déjà perdu cette habitude que mon petit budget ne me permettait plus d’assouvir, j’avais la chance d’avoir des amis voisins aux bibliothèques bien fournies et nous échangions nos livres avec passion. Désormais je pouvais tout trouver tout de suite, sans attendre, sans me déplacer, sans bouger de mon ermitage choisi.

Abandon des livres des éditions traditionnelles
En me connectant sur l’Internet dès la mi-1995, j’avais délibérément décidé de changer de monde et d’aider à le changer aussi. Depuis vingt ans, le monde numérique me convient, je m’y sens mieux que dans l’ancien. J’y reste. Je me fie plus aux billets de blogueurs passionnés comme moi, ou à d’autres auteurs francophones, qu’aux articles de critiques, journalistes, ou animateurs télé, puisque je ne regarde plus la télé non plus. C’est peut-être une forme d’autisme social, mais j’y trouve ma sérénité et préserve ma créativité.

Le prochain billet de 5 ans de lecture numérique détaillera les lectures que j’ai faites sur les différents supports.

Comparaison entre les supports de lecture numérique

Tablettes

En tant qu’auteur Smashwords, j’ai bénéficié d’un Abonnement gratuit d’un an à Scribd, bibliothèque numérique américaine, qui m’a un peu obligée à lire sur les tablettes, l’application n’existant pas pour le Kindle3 (mais est valable pour le Kindle Fire).

J’ai fait l’essai de diverses Apps Android, peu convaincantes. Aucune ne m’a satisfaite comme le Kindle ou l’iPad.

J’ai éprouvé une grande fatigue des yeux.

Les batteries ne tiennent jamais longtemps sur les tablettes, alors que le Kindle reste chargé des semaines et l’iPad des jours.

Le seul point positif que j’ai apprécié dans les tablettes, c’est que les couvertures sont plus attrayantes en couleurs que sur le Kindle en noir et blanc, disons même gris.  On en voit un exemple avec la couverture du livrel de Jacques Vandroux, Les Pierres Couchées, sur Kindle et tablette. Les tablettes sont donc pratiques pour voir le catalogue de la bibliothèque, moins agréables pour lire les livrels.

Ecran Kindle de Pierres couchées de Jacques Vandroux
Ecran Kindle de Pierres couchées de Jacques Vandroux
Ecran tablette Cube Pierres couchées de Jacques Vandroux
Ecran tablette Cube Pierres couchées de Jacques Vandroux

J’ai quand même dû lire 100 livres en trois ans sur mes tablettes, la plupart l’année de l’abonnement Scribd.
Sur Kindle j’ai lu 400 livres, la plupart énormes, en quatre ans, sans fatigue, ni des yeux, ni des bras. Car lire des gros livres m’étaient devenu très pénible en vieillissant (bientôt 70 ans quand même !).

L’iPad1 que j’ai reçu d’une amie début juillet 2015 est le plus récent support numérique que j’ai testé.

La bibliothèque de l'iPad (je cherche des livres de jeunesse pour mes petits-fils)
La bibliothèque de l’iPad (je cherche des livres de jeunesse pour mes petits-fils)

Son étagère de bibliothèque en faux bois est vraiment moche et ne cadre pas avec le style Apple. C’est sans doute pour garder les habitudes visuelles de lecture sur papier, ce dont je ne me soucie plus guère depuis cinq ans que j’ai abandonné la lecture sur papier.

Confort, réactivité, écran :
L’iPad présente un certain confort par la réactivité des pages et son écran est plus agréable que tous ceux que j’ai eus sous les yeux en trois ans de tablettes Android (six tablettes en trois ans, à éviter !). Il est le meilleur pour voir les illustrations des ouvrages illustrées. Je n’ai pas essayé les bandes dessinées, ni les mangas, mais j’imagine que ce doit être parfait.

Traduction, recherches, citations :
L’iPad est aussi le plus pratique pour traduire (il suffit de mettre le pointeur devant le mot), souligner, rechercher sur le Web ou sur Wikipedia, ou extraire des citations. J’y ai lu six ebooks en trois mois, ce qui est une bonne moyenne d’été.

Pourtant, pour lire, ne faire que lire, et partager des citations, le Kindle reste mon favori, même dans sa version 3, avec  son clavier archaïque d’avant le Minitel.

Confort
Le Kindle reste le plus confortable pour les yeux, et je sais de quoi je parle, il m’arrive de lire entre trois et six heures par jour en hiver.

Traduction, recherches, citations, partage
Le Kindle reste facile pour traduire, il faut un peu plus de manips que sur l’iPad, mais ça marche très bien, et ce doit être parfait avec les nouveaux Kindle tactiles. Il est parfait aussi pour souligner, copier des citations, les partager sur Facebook et Twitter. Au bout de cinq ans je l’utilise toujours.

Le Kindle actuel vaut moins de 70 euros.
C’est beaucoup moins cher que celui que j’ai payé 150 euros il y a cinq ans. Certaines fonctions de recherche ont dû être améliorées depuis cet ancêtre.

Amazon vient de sortir une nouvelle tablette à moins de 60 €.
J’ai eu en main la tablette Kindle Fire de mon petit-fils, c’est un meilleur outil que toutes les tablettes Android que j’ai eues en main. L’écran est beau, la manipulation est agréable, la batterie tient bien, l’outil est solide et il marche bien.

Cette nouvelle tablette peut réunir l’avantage de gestion du compte par Amazon et celui du partage des lectures. Si je n’étais déjà bien équipée avec mes Kindle et iPad de 2010, géniales antiquités, ce serait mon choix.

***

Bilan de cinq ans

Moins de lectures disparates, soumises aux modes, ou aux parutions.

Plus de lectures suivies, approfondies, comme si je comblais en fin de vie les lacunes culturelles de ma jeunesse.

De grande lectrice sur papier, je suis devenue lectrice compulsive, boulimique, commençant un nouveau livrel dès que j’en ai fini un, cherchant à lire les œuvres par chronologie d’écriture, pour mieux comprendre l’évolution de l’écrivain, la genèse de son œuvre.

Inconvénient
Je ne tiens plus une bibliographie à jour par année sur une base de données et je ne fais plus de fiches de lecture comme j’en publiais autrefois sur mon site internet quand des livres me marquaient particulièrement.

Avantage
Je prends plus de notes de lectures dans mon Journal de Vie, que je pense publier un jour. Et je suis persuadée que cette méthode me permet de mieux mémoriser les ouvrages lus, puisque je m’en souviens des années après, quand certaines de mes contemporaines ont tout oublié au bout de quelques jours ce qu’elles ont lu sur papier.

En attendant la publication de mes derniers cahiers, car j’ai le projet de les publier dans leur ordre chronologique, je prévois de publier quelques fiches sur mon blog d’auteur. Certaines lectures marquent les prises de conscience importantes et induisent certains tournants de vie. Il est bon de les partager, c’est ainsi qu’on s’informe et progresse. À bientôt !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, 15 octobre 2015

Articles précédents sur le Kindle
Kindle 3 mon expérience en 2010
Mon Kindle est solide  (2010)

Albums photos sur Flickr pro
Arrivée du Kindle (2010)
Kindle dans sa housse

Amazon propositions actuelles
Un Kindle tactile à 69,99 €
Le nouveau Fire à 59,99 €
Amazon propose un Pack pour les enfants à 89,99 € des tarifs vraiment démocratiques pour inciter les plus jeunes à la lecture.

Crédits
Mind map créée sur SimpleMind+ sur iPad1
(merci à son développeur René Post à Arnhem, NL, disponible pour résoudre les problèmes de mise à jour d’app.)

Albums Novela 2010 Flickr pro

Photos Gaelle Kermen 2010-2015

4 ans sans MacBook c est trop dur mais j ai sauve le mien avec un kilo de riz

#MacBook #riz #Windows #Android #Apple #iPad #tablette #blogs #photos #ecriture #systeme #MacOs #iOs

4 ans sans MacBook c’est trop dur, mais j’ai sauvé le mien avec 1 kilo de riz

Ces dernières années, mes blogs ont été bien négligés. Le naufrage de mon MacBook en mars 2011 avait stoppé toutes mes velléités d’écriture de blog ou de publication de photos. Je n’ai quasiment rien écrit ni publié pendant quatre ans. J’en ai profité pour faire d’autres choses, comme saisir 15.000 pages de Journal et de Chantier sur un eMac de 2004. Ou abattre 210 arbres à la tronçonneuse. Ou faire tous les meubles dont j’avais besoin pour être confortablement installée pour écrire. Mais ça m’a manqué de ne pouvoir bloguer quand j’en avais besoin, ni de publier aisément les photos que je continuais à prendre.

1 an d’essais de Windows

J’ai bien essayé d’autres solutions proposées par des amis sincèrement désireux de m’aider, en me prêtant, l’une un NoteBook Sony, l’autre un PC portable HP. Hélas ! trois fois hélas ! Windows n’a pas l’ergonomie de Mac OS X, j’y ai perdu mon temps et mon inspiration s’est tarie. Des essais, mais rien de concret.

3 ans d’usages d’Android

Puis j’ai passé trois ans sur des tablettes Android et là j’ai perdu de l’argent, de l’énergie et encore beaucoup de temps.

Android, c’est bien au début, c’est tout beau, tout neuf. Ça fait même semblant d’être comme Apple.

Deballage de la tablette Cube2, installation des applications. © gaelle kermen 2015
Déballage de la tablette Cube2, installation des applications. © gaelle kermen 2015

On ajoute les applications dont on a besoin et là ça commence à coincer. Très vite on a des écrans noirs nous avisant que l’application en question ne veut pas s’ouvrir, juste quand on voulait l’utiliser.

Si on met une application de nettoyage pour optimiser la batterie, on risque de devenir cardiaque par les messages de mauvaise santé affichés sur l’écran dès le réveil, alors qu’on n’a encore rien fait avec la machine. Et on devient parano avec des messages de vol de mémoire. Et on piaffe pendant les mises à jour quotidiennes avant de commencer quoi que ce soit.

Alors on est obligé de désinstaller les applications dont on a vraiment besoin (Facebook, ou un dictionnaire Latin que j’étais si contente de mettre sur mes tablettes) et on finit par se demander à quoi ça sert.

Je n’ai jamais tant juré de ma vie, tant ça marche mal. Une vraie charretière.

Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Ecran noir au moment d’écrire, le flip. © gaelle kermen 2015
Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d’écran de tablette : ça ne marche pas. © gaelle kermen 2015
Ecran de tablette. Vol de mémoire. Parano ambiante. © gaelle kermen 2015
Ecran de tablette. Vol de mémoire. Parano ambiante. © gaelle kermen 2015
Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d’écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d’écran de tablette : juste quand on a besoin de son e-billet. © gaelle kermen 2015
Copie écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie écran de tablette : Facebook trop lourd ! devenu ingérable… © gaelle kermen 2015

Pour que Android marche correctement, il faudrait changer de tablette ou de smartphone tous les six mois ou tous les ans, ce qui devient très onéreux.

Je trouve dommage qu’Android soit devenu un standard et que tant de gens pensent faire une bonne affaire en achetant moins cher une tablette ou un smartphone Android qu’un produit Apple. C’est deux fois moins cher, peut-être,  mais ça marche dix fois moins bien et moins longtemps, ça c’est sûr.

Pour avoir pratiqué d’autres systèmes pendant quatre ans, je sais maintenant que rien ne remplace un MacOs ou un iOS.

Sauvetage du MacBook par un simple sac de riz d’un kilo

Heureusement pour ma créativité, j’ai récupéré mon MacBook. En l’enfermant pendant quatre jours dans un grand sac plastique avec un kilo de riz dans une pièce bien sèche, ma chambre, il est ressuscité de son oxydation, alors que les experts qui l’avaient vu à l’époque du naufrage avaient diagnostiqué une carte mère grillée, que mon modeste budget n’avait jamais permis de remplacer, les assurances ayant trouvé une clause d’exclusion pour ne pas prendre l’accident en charge.

J’ai eu l’idée du sac de riz en regardant un épisode de Meurtres au Paradis où le premier inspecteur anglais préconisait de mettre un portable tombé dans l’eau de mer dans du riz, sans l’allumer, et ça marchait. Moi, j’avais tenté d’allumer le MacBook. J’ai essayé quand même, je n’avais rien à perdre, le MacBook était inerte depuis quatre ans. Ça a marché. Je n’oublierai jamais le bonheur d’entendre le bruit du MacBook qui se réveille de son long sommeil.

Résurrection du MacBook après 4 ans d'oxydation. © gaelle kermen 2015
Résurrection du MacBook après 4 ans d’oxydation. © gaelle kermen 2015

J’ai récupéré mon MacBook en bonne forme, sa batterie reste chargée comme autrefois, j’ai retrouvé mes petits là où je les avais laissés.

Il a juste perdu la lettre t en cours de route, t sans doute parce qu’il avait été noyé par une tisane, comme me l’a suggéré Frédéric Daubagna de l’agence Aestetype de Toulouse, dont je conte la visite sur mon blog de voyage.

— Il manque un t parce qu’une tisane l’a noyé, dit Frédéric.
— Avec un café, il manquerait un c, dit Jacques.
— Et avec du whisky il manquerait un w, ajoutai-je.

Alors, j’ai offert un petit clavier acheté chez Pearl, comme celui que j’avais pour écrire plus vite sur mes tablettes Android. Je le pose sur le clavier du MacBook et je travaille aussi bien qu’avant son naufrage, car même âgé de sept ans, mon MacBook marche mieux que ma dernière tablette de six mois seulement.

Toujours est-il que depuis le 18 mars, date historique de mes retrouvailles avec mon cher MacBook, j’ai pu aussi récupérer mes photos (je n’avais plus de système me permettant d’ouvrir iPhoto 09′) quelque chose comme 25.000, plus celles que j’avais prises en quatre ans, stockées sur mes tablettes. Elles s’affichent en un clic, alors que j’attendais des minutes pour moins de 2000 sur les tablettes. Je les ai classées et sauvegardées, sur Google Photos pour partager les albums privés et sur Flickr pro pour les albums publics pour illustrer mes blogs.

5 ans d’attente et enfin 1 iPad

L'iPad rêvé est arrivé. Cinq ans d'attente. © gaelle kermen 2015
L’iPad rêvé est arrivé. Cinq ans d’attente. Désormais mon meilleur ami d’écriture de notes. © gaelle kermen 2015

J’ai aussi un iPad depuis juillet, donné par une amie, qui, m’entendant râler une fois de plus contre les tablettes Android qui ne marchaient jamais, a pensé que je ferai meilleur usage qu’elle de son iPad. C’est vrai. C’est mon meilleur ami d’écriture de notes de départ. C’est le premier iPad, l’historique, celui qui a bouleversé le paysage des tablettes. Mais même obsolète avec son système iOs 5.1.1, mon vieil iPad one marche mieux que toutes les tablettes que j’ai eues entre les mains en trois ans.

Au mois d’août 2015, j’ai repris l’écriture de blogs et la publication des albums photos. J’ai publié quelques articles sur mon blog de voyages : hentadou.

L’inspiration est revenue avec l’iPad pour la prise de notes sur Simplenote pour mon Journal et sur SimpleMind+ pour construire les articles. Tout s’exporte vers le  MacBook pour la mise en forme des articles, ou des cahiers que je suis en train de travailler, sur Scrivener. Je n’ai plus à me soucier de technique, tout roule, tout marche, tout fonctionne. Je peux avoir tous les programmes dont j’ai besoin ouverts en même temps. Rien ne me ralentit. Je n’ai plus qu’à écrire, à reprendre des notes restées en brouillon, des projets restés en instance, quand tout était si compliqué que les bras m’en tombaient, que le désespoir me guettait, que la dépression m’accablait.

Maintenant je peux aller au bout de mes rêves, juste portée par de bons outils, dans l’harmonie retrouvée.

Je vous dis donc à bientôt pour de nouvelles lectures. Bel équinoxe d’automne 2015 !

Gaelle

23 septembre 2015 Kerantorec

Extrait du Journal de vie 2015 Sauvetage du MacBook apres 4 ans d’inaction

Mercredi 18 mars 2015 21:19

Un miracle a eu lieu aujourd’hui, 18 mars, entre la Saint Patrick hier et la Saint Joseph demain. Le MacBook est revenu à la vie. Incroyable, mais vrai ! Après quatre jours de repos dans un sac en compagnie d’un kilo de riz Basmati, j’ai rechargé la bête ce matin. Cet après-midi, après ma sieste, j’ai tenté de la démarrer. Et j’ai entendu le doux bruit de rallumage du MacBook, pas entendu depuis le 2 mars 2011 de sinistre mémoire. Je croyais au miracle et le miracle est arrivé. J’ai vu l’écran s’allumer, restant blanc d’abord, puis un dossier s’afficher avec un point d’interrogation, il cherchait un système d’exploitation et ne le trouvait pas, j’avais dû mal remettre le disque dur d’origine dans le boitier. Alors j’ai branché l’ancien disque dur sur un port USB. J’ai vu une pomme, puis un écran bleu, un peu trop longtemps à mon goût, l’adrénaline montait, car je ne savais pas si l’ordinateur allait remarcher, mais en définitive j’ai attendu moins longtemps que chaque fois que j’allume la tablette, surtout quand je dois la redémarrer parce que l’écran reste noir. Et j’ai retrouvé mon environnement d’autrefois, le tableau de Samson, Carribean Moon en fond d’écran et tous les dossiers tels que je les avais laissés. Enfin, je vais pouvoir reprendre mon vrai travail d’écriture. Ouf !

Le MacBook avec le tableau d'Yves Samson en hommage à Kevin Ayers Carribean Moon. © gaelle kermen 2015
Le MacBook avec le tableau d’Yves Samson en hommage à Kevin Ayers Carribean Moon. © gaelle kermen 2015

Mes autres blogs
Chantiers : kerantorec
Voyages : hentadou.

Sites cités
Pearl : clavier pour iOs, clavier pour Android
Agence aestetype Toulouse
Scrivener
Simplenote
SimpleMind+

© Gaelle Kermen 2015

2014_chantier sur le bucheronnage de la haie

Cahier de chantier 2014
Bonne année à toutes celles et à tous ceux qui me feront l’honneur de lire mes aventures de chantier. Je tiens mon cahier de chantier depuis 1999 et dans les résolutions de l’année 2014, j’ai noté que je devais bloguer plus. Voici donc le début de mon cahier de chantier 2014, dont je vous livrerai des extraits sur ce blog.
Bloavez Mad d’an Holl !

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J’éprouve autant de plaisir à commencer un nouveau cahier en début d’année ou de mois sur mon application Write tablet Android, que lorsque j’ouvrais un nouveau cahier fleurant bon le neuf. Mon cerveau est complètement adapté à la technologie numérique, surtout quand je pense que je n’aurai pas à retaper mes notes, juste à les corriger, élaguer, mettre en fiches et en forme quand je déciderai de les publier.

Toute ma vie j’ai été admirative des progrès apportés par la technique bien comprise, y voyant, non pas un asservissement comme beaucoup le craignent, mais bien au contraire l’émanation du génie humain. Et pour ma part, j’y vois une sacrée libération de la femme.
scies japonaises et casquette Dick sur table Manufrance 78

Pourrai-je vivre seule ici sur un domaine de plus de 3000 m2 et l’entretenir, si mes modestes forces et moyens n’étaient pas relayés par des outils ? Il est bien évident que non. Et si j’ai longtemps privilégié les scies japonaises, qui restent parmi mes meilleures amies quand j’ai un petit entretien à faire sur des rosiers ou arbustes, j’apprécie de pouvoir tronçonner seule ma haie de laurier-palmes avec une de mes récentes meilleures amies : la petite Bosch électrique de 35 cm.
les outils du chantier bois

Car mes abattages aux scies japonaises n’avaient pas suffi à désenclaver mon territoire de ses prisons végétales. Je disais que je filtrais la civilisation, que je sculptais le vivant. Tu parles ! Ça a tellement débordé chez le voisin, que ce courtois agriculteur a fini par descendre de son tracteur pour me le signaler gentiment. Je l’ai rassuré tout de suite : j’avais entrepris le nettoyage préalable du chantier pour en effet abattre les laurier-palmes devenus monstrueux en quelques années, certaines perches atteignaient huit à dix mètres de haut et leurs ramures battaient la mesure des tempêtes sur cinq mètres de large la-haut.

Cet automne 2013, le temps m’a permis d’attaquer un chantier d’importance qui avait été trop longtemps différé : l’abattage d’une haie de laurier-palmes devenue énorme muraille végétale.
la haie de palmes avant le chantier

C’est le dix novembre que Guenal, mon cousin-voisin, m’a donné ma leçon de bûcheronnage, me rappelant les gestes essentiels de l’abattage d’un arbre, suivant sa position,  suivant le vent, quoique il vaille mieux travailler quand il n’y a pas de vent, mais le vent peut aussi être un allié. Guenal me rappelle toujours les bonnes positions, la façon indispensable de tenir son équilibre en s’appuyant sur les deux pieds, comment plier les genoux pour se baisser pour soulager le dos et tout ce qui est nécessaire pour travailler en toute sécurité.

Premier arbre abattu par Guenal

Premier arbre à degager seule

J’ai révisé les gestes qu’il m’avait déjà appris, mais que mon manque de pratique m’avait fait oublier. Il a abattu les deux plus gros troncs au départ de la haie : 26 cm de circonférence. C’est beaucoup demander à la petite Bosch que j’avais choisie pour sa légèreté, environ 4 kg, qui est conçue pour des troncs de 15 cm maxi. Mais à la guerre, comme à la guerre, quand il faut y aller, faut y aller ! Et elle y va sacrément, la brave machine. Car depuis ces deux premiers troncs, j’ai continué seule, fière de montrer à Guenal les résultats de son excellente pédagogie, qui me permet de me lancer dans des chantiers d’importance que, sans ses conseils, je n’eusse pas oser braver seule.

travail en cours

Comme j’aime bien savoir où je vais pour programmer mon agenda (électronique lui aussi bien sûr, Calendar de Gmail, accessible de mes deux tablettes et du PC de bureau), j’ai compté les troncs de la haie : 225, que j’ai prévu d’abattre sur les trois mois de novembre, décembre et janvier en trois sessions, de préférence lorsque la lune décroît, après la Pleine Lune, « en décours » selon l’expression de Philibert de l’Orme, le grand bâtisseur de la Renaissance.

La première session de novembre m’a permis d’abattre le premier tiers de 70 palmes, les plus difficiles, car les troncs étaient tous imbriqués anarchiquement entre eux. Le temps était au grand beau, c’était parfait. J’ai senti quand même, au moment de la Nouvelle Lune que je devais prendre du repos. Le corps disait : Pouce !
Haie cote champ
J’ai privilégié les travaux intellectuels eux aussi de longue haleine, la saisie des dernières pages retrouvées pour les années 65 et 92, essentielles, pour compléter les cinquante ans d’écriture en cahiers.

La deuxième session a démarré à la mi-décembre. Le temps était nettement moins beau et j’ai dû souvent replier le matériel. J’avais prévu de finir pour la fin de l’année. Il en reste encore un gros bosquet qui me bouche une partie du champ où j’aime à voir s’allonger les derniers rayons du soleil les soirs. Je crois avoir fait le plus difficile. Il me reste 98 palmes à abattre et à débiter. Mais elles sont beaucoup plus fines que les précédentes et je devrais aller plus vite, en y mettant moins de forces. J’ai bon espoir de finir pour le début février, pour la fête druidique de Imbolc, le renouveau de la lumière au creux de l’hiver, date symbolique qui rythme l’année et me permet de m’organiser en démarrant le chantier de nettoyage de la haie et l’abattage des palmes après la Samain, début novembre et prévoyant la suite du débit en rondins des troncs couchés en attente dans le fossé de Imbolc jusqu’à l’équinoxe de Printemps.

chantierBois21

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L’année 2014 a commencé par une forte tempête, plus forte que celle de Noël, avec des coefficients de marée forcissant avec la Nouvelle Lune du Premier Janvier. Je n’ai pas constaté de dégâts sur mon territoire ni ma chaumière et je rends grâce à Guenal qui avait fait des réparations l’été dernier lors d’une longue période de sécheresse bienfaisante. Je dors bien maintenant.

Ce matin du 2 janvier il fait beau. Si le temps reste beau aujourd’hui, je crois que je ne résisterai pas à l’appel de la tronçonneuse… tant j’ai hâte de voir mon horizon dégagé sur le champ voisin où le blé semé en novembre est déjà en herbe, tant j’ai hâte de voir la lumière revenue sur ma prairie et mon jardin, pour une belle année glorieuse. Vive 2014 et ses beaux chantiers en perspectives !

chantier bois par temps de pluie

Merci à Bruno Cohen pour ses conseils sur les outils, il m’avait prêté sa tronçonneuse Black & Decker, j’avais constaté que je pouvais l’utiliser, que le poids des électriques n’était plus un handicap pour mes bras toujours sollicités par la saisie informatique.

Merci à Guenal Boursier-le Doze, mon Maître es Travaux, mon gourou bienveillant, ma référence absolue.
Couvreur-Zingueur à Moëlan-sur-Mer

Philibert de l’Orme : Fiche Wikipedia
Extrait d’Inventions pour bien bastir

Outils : tronçonneuse Bosch et scies japonaises Dick

Application Android d’écriture sur tablette : Write Tablet Notepad/Journal

Gaelle Kermen
2 janvier 2014 début d’un nouveau cahier chantier

Album Flickr Chantier Bois 2013-2014