L’écriture plus simple Préambule

Mon manuscrit a été écrit en 2019 au cours d’un mois ou d’un camp de NaNoWriMo. Les obligations liées à la gestion de mon domaine, agrandi, en cours d’installation en vue de l’autonomie alimentaire, ne m’ont pas permis de reprendre le texte avant le coup d’envoi donné hier lors de notre repas chinois du 2 février. C’est le moment de le réviser, pour accompagner mes camarades dans leur propre aventure.

Mens sana in corpore sano

Devise inscrite par Montaigne sur une poutre de sa librairie (bibliothèque).

Je ne peux écrire que si je suis bien nourrie.

Colette

Nous ne sommes pas de purs esprits en attente d’être visités par la muse inspirante.

Nous avons besoin d’un cadre pour écrire et créer, d’un bon environnement et de bons outils. Nous avons besoin de bonnes habitudes de vie pour bien manger et bien dormir. Le corps et l’esprit ont besoin d’une bonne organisation de travail pour révéler les extraordinaires potentiels créatifs que nous recelons sans oser toujours les exprimer.

Cet essai de philosophie pratique est éprouvé par des décennies d’expérience et s’appuie sur des exemples d’écrivains célèbres au fil des siècles de littérature. Il souhaite vous guider, vous inspirer, vous permettre de mieux vous organiser afin de libérer vos écritures.

Il n’a pas la prétention de vous promettre que vos écrits atteindront le Top 100 par un coup de baguette magique. Mais il vous apportera beaucoup de bonheur. En vous aidant à mieux vous organiser pour travailler vos écrits dans de meilleures conditions, il vous aidera à révéler votre unicité.

C’est l’invitation au voyage à travers des expériences de créations qui ont cherché les conditions optimales de leur environnement matériel et intellectuel.

C’est le guide vers une meilleure organisation afin d’exploiter votre potentiel créatif.

Bienvenue à bord ! On largue les amarres !

Bon vent à tous vos projets !

Gaelle Kermen

Kerantorec, le 3 février 2022

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Nouvel an lunaire 2022 et nouveau projet d’écriture

Ce mercredi 2 février à 12:30/13:00, je reçois des convives à un repas de fête du Nouvel An lunaire de 2022 de Kerantorec, Ana, Bruno, Léo, Marc et Téa.

Premières fleurs. Primavera. Au pied du liquidambar planté en hommage au peintre abstrait Yves Samson qui a créé de belles œuvres à Kerantorec.

Pourquoi se retrouver ?

Un faisceau de circonstances nous réunit. Rien n’était préétabli, tout est spontané. J’ai à cœur de soutenir mon meilleur ami Bruno, de retrouver Marc, ami connu il y a 50 ans, d’accueillir mes jeunes amis voyageurs, Léo et Téa, avec ma fille Ana.

Je fête le Nouvel An chinois depuis 60 ans, depuis mon arrivée à Paris dans un internat cosmopolite (in Au Loin Un Phare).

Les repas chinois étaient une tradition de ma mère dans les années 60/70.

Depuis hier, 1er février, c’est la nouvelle lune de l’année lunaire asiatique du Tigre d’Eau, qui implique force, puissance, sensation et sensibilité. Nous saurons sortir les griffes, s’il le faut, et nous laisserons guider par l’inspiration pour reconstruire un monde qui nous convienne.

Depuis deux ans, la société s’est effondrée. Nous avons vécu des choses difficiles. Des maladies nous ont affaiblis. Des deuils ont bouleversé nos vies. Nous devons bander nos forces en commun pour créer un nouvel avenir.

Nous sommes tous à la croisée des chemins, comme l’est symboliquement la caravane de Léo et Téa, qui s’est arrêtée à un embranchement lors de leur arrivée, bloquée comme le sont certains de nos projets restés en attente.

C’est le moment de les débloquer. Inutile d’attendre que les conditions soient optimales. C’est ici et maintenant qu’il faut agir. Nous nous réunissons pour prendre un nouvel essor ensemble.

Certains d’entre nous portent de grandes souffrances dans la tête et le cœur. Nous pouvons nous en libérer en les écrivant, en transcrivant les faits comme les émotions sur un document électronique, sur le papier, comme cela nous est le plus confortable. Faire un livre de nos épreuves est thérapeutique sur un plan personnel et permet d’aider les autres à franchir les mêmes épreuves.

Pendant ce mois de février, je vais accompagner Léo et Téa dans la rédaction de leurs livres respectifs qui raconteront leurs récentes expériences douloureuses en vue d’une résilience reconstructrice. Moi, je vais reprendre mon manuscrit L’écriture plus simple, guide pratique sur l’organisation nécessaire à l’accomplissement d’une œuvre.

Je vous propose à vous qui me lisez d’écrire un livre ce mois de février. Un premier jet. Un élan. Un nouveau départ symbolique. Écrivons ensemble un nouveau chapitre de notre vie.

Le principe de ce mois de février est d’écrire chaque jour une note, un chapitre ou une section sur un sujet ou plus. Peu importe la longueur, peu importe la forme, l’essentiel est de donner chaque matin du mois de février la priorité à l’écriture et d’écrire au moins un quart d’heure. Très vite, vous verrez que le cerveau au réveil, quand il est programmé sur un projet, vous proposera de nombreuses idées qu’il faudra capter au vol. Il s’agit du fond, la forme se vérifiera plus tard.

Trois semaines sont suffisantes pour un premier jet.

On se met en mode « poule qui couve », le temps de faire un poussin, 21 jours.

Savoir que nous serons quelques-uns à donner la priorité à l’écriture chaque matin est un bon stimulant.

Nous pourrons partager nos témoignages, puis soumettre nos écrits aux autres. Si on le souhaite. Rien n’est obligatoire. Sauf le cadre de discipline à se donner soi-même.

12:30 Pour lancer ce nouveau cycle de création demain, jour druidique d’Imbolc, renouveau de la lumière, nous sortirons ensemble la caravane de sa croisée des chemins pour la mettre sur la bonne voie et permettre la circulation des énergies positives.

13:00 Nous dégusterons de bonnes choses ensemble préparées avec amour par chacun d’entre nous.

Je vous invite à nous suivre dans cet élan créatif, à votre façon, dans la joie et la fraternité.

Kerantorec a suscité de nombreuses œuvres depuis que j’y séjourne. Je suis heureuse de vous y accueillir par la pensée pour ce bel élan nouveau, dans l’ambiance d’une communauté d’artistes solidaires.

Bon nouvel an lunaire !

Belle Chandeleur !

Bel Imbolc !

La vérité à la face du monde

Sous l’œil du soleil !

Gaelle Kermen

Kerantorec, 1-2 février 2022

Camp NaNoWriMo printemps 2021

Mon esprit subconscient m’a éveillée très tôt en ce premier matin de mois réservé à l’écriture. C’est le premier jour du Camp de printemps du NaNoWriMo et mon cerveau s’est programmé pour donner la priorité à mes écrits, alors que ces derniers mois il la donnait aux plantations.

Ces derniers jours, l’écriture me démangeait l’esprit. J’ai consacré l’année entière, depuis la mi-mars 2020 au début du confinement 1 jusqu’aux derniers jours de mars 2021, à créer un nouveau jardin, un nouveau talus, un nouveau parc et un nouveau verger. J’ai planté des dizaines et des dizaines de plants, arbres, arbustes, vivaces, bulbes. J’ai aussi installé une ruche et un poulailler et j’ai construit une cabane sanitaire avec des toilettes sèches et une douche où je peux prendre les douches froides qui me tiennent en bon état de marche et d’énergie.

Ces derniers jours de mars, je m’efforçais de finir les aménagements en cours pour me rendre disponible en avril pour des travaux plus intellectuels. J’ai fini de créer un petit bassin pour les abeilles, dans une baignoire de bébé de récupération, j’ai mis en terre les plantes mellifères pour les attirer, j’ai aussi préparé la zone potagère pour les futurs semis d’avril et mai, car je tiens à être la plus autonome possible sur mon terroir.

Après tous ces travaux très physiques, mon corps commençait à fatiguer et je commençais à rêver les articles qu’il me faudrait faire pour compléter la publication de mon dernier livre Clandestine 70.

En quoi les NaNoWriMo ont changé ma vie ?

Comment le fait de me concentrer sur les écrits trois mois dans l’année ont-ils influencé les livres que j’ai rédigés et publiés ?

Que se passe-t-il quand on donne la première place dans nos pensées aux événements que sont deux Camps de printemps et d’été et du NaNoWriMo avant la fin de l’année ?

Il est temps de faire un bilan de ce que le concept de NaNoWriMo a changé pour moi depuis que je le suis fidèlement depuis le mois de juillet 2017.

Je ne vais pas détailler ce que veut dire NaNoWriMo, Na (National) No (Novel) Wri (Writing) Mo (Month), soit le mois national de l’écriture d’un roman, je l’ai fait dans des articles au fil de mon expérience. On les trouve sur mon blog WordPress gaellekermen.net dans le Répertoire des articles sur le NaNoWriMo avec Scrivener.

Cette année, je ne vais pas reprendre un manuscrit comme je l’ai fait il y a un an avec mon Journal de l’année 1970 dont la publication s’est faite le 21 décembre 2020 : Clandestine 70.

Je ne vais pas écrire un livre entier comme je l’avais fait en avril 2018 à partir de ma documentation sur Mai 68, dont la publication s’est faite dans la foulée, pour rester dans l’actualité, à 50 ans de distance : Des pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Je vais faire le bilan de ce que j’ai fait lors des derniers NaNoWriMo et je vais prévoir ce que je veux faire pendant ce mois.

J’ai l’intention de finir beaucoup de choses pendant avril. C’est bien d’écrire, c’est encore mieux de publier. Sinon, on a cet arrière-goût perturbant d’inachevé dans la tête, ce qui entraîne culpabilité, regret, découragement. Les NaNo m’ont aidée à dépasser ce stade démoralisant et à aller de l’avant avec vaillance et enthousiasme.

Au cours de mes plantations, j’ai dû laisser de côté la série d’articles que j’avais prévu de faire pour compléter le texte et les annexes de Clandestine 70. J’ai préparé des extraits du texte, ainsi que des photos, des documents de mes archives personnelles qui illustreront mes propos de l’époque.

Je m’impose donc de préparer un article par jour sur mon blog gaellekermen.net.

Mais d’abord, il faut faire le bilan de mon travail d’écriture grâce aux camps et aux mois de NaNoWrimo.

Pour cela, je commence par une carte mentale sur SimpleMind.

Le bilan de juillet 2017 à avril 2021

Ensuite, je prévoierai la ligne de temps sur AeonTimeline. Je m’organiserai demain.

Cela sera le premier article de la série.

Mais tout d’abord je vais m’inscrire sur le site pour créer le point de départ de l’aventure et officialiser son lancement.

7:20 solaires (9:20 légales)

C’est fait. J’ai pu faire les routines obligatoires du matin, donner à manger aux trois chats, prendre le petit déjeuner, aller ouvrir aux poules, garnier mangeoire et abreuvoir, faire un tour de parc pour admirer la floraison des prunelliers, des pruniers reine-claude et des mirabelliers de nancy, les premiers arbres fruitiers à s’épanouir, et vérifier que les abeilles de la ruche ont commencé leur travail de butineuse de pollen et nectar. Nous avons fait la visite de printemps mardi dernier, la ruche est populeuse et va nous offrir son premier miel.

Éric Soudy et Gaelle Kermen après la visite de printemps de la première ruche de Kerantorec photographiés par Michel Lefebvre. Nous avons fait tous trois notre stage d’initiation apicole ensemble aux Ruches d’Armalia, Landuc, Moelan-sur-mer en juin 2020.

Tout est en ordre, je peux me remettre au travail de préparation des écrits du mois d’avril.

On peut me trouver sur le lien https://nanowrimo.org/participants/gaellekermen

Camp NaNoWriMo avril 2019 Winner

J’ai fini mon projet. J’ai mis les trophées sur mes comptes Facebook, Twitter et Instagram.

Je suis la seule sur les quatre inscrits à la cabane ScrivenerFR à avoir validé mon projet sur le site du Camp NaNoWriMo d’avril 2019.

Pourtant, au cours de ce mois, j’ai eu mon lot d’embûches pour me faire trébucher.

La chute de la cabane

La cabane d’écriture a été renversée par la tempête du 5 au 6 avril, dès les premiers jours. Pendant une semaine, j’ai fait des nettoyages autour de la cabane avant d’appeler au secours mon voisin David, qui, d’un seul coup de main, c’est le cas de le dire, a redressé la cabane, puis l’a remise sur ses bases avec l’aide de son beau-père, heureux d’apporter sa contribution. Il ne me connaissait que par ouï-dire, ce fut un plaisir de nous rencontrer.

Recaler la cabane

Après ce bon coup de main amical de mon voisinage, il me restait à caler la cabane pour que les rafales de vent ne la renverse plus. Je pouvais le faire seule.

Pourtant, j’avais des lombalgies depuis le mois précédent. Après la chute de la cabane, j’avais dû nettoyer ma grosse tondeuse thermique qui faisait des manières pour redémarrer après le repos hivernal. J’avais fini par tondre la prairie (le terrain fait plus de trois mille ares, ce n’est pas un petit bout de gazon) et je me sentais plus fragile que d’habitude.

Un routine quotidien avec le soleil

Vivant désormais à l’heure solaire, je suivais le rythme naturel du jour, me réveillais avec les oiseaux et dès l’aube j’avançais mes manuscrits de deux guides pratiques sur l’écriture sur l’iPad avec Scrivener iOS et sur l’application AeonTimeline.

Je me couchais après la tombée du jour et dormais d’un bon sommeil. L’avantage d’une vie réglée sur la nature.

Quatre à cinq mois de travail

Un premier jet des deux livres avait été fait au cours des trois mois précédents.

Il s’agissait ce mois d’avril de construire de vrais livres à partir des notes déjà mises en chapitres et sections, au fil de l’inspiration.

Le premier jet rassemble les matériaux et pose les fondations.

La relecture monte les murs et le toit.

La révision apporte les aménagements intérieurs.

Une semaine de travail au jardin

Après la remise sur pied de la cabane, il a fait assez beau et chaud pour que je travaille aussi sur les aménagements des terrasses, en créant une pergola en auvant pour caler la cabane du côté sud, d’où était venues les rafales de tempête.

Du côté nord, j’avais tout de suite contreventé la cabane par des chevrons récupérés sur les lucarnes du toit de chaume réparé en ardoise à l’automne dernier.

Après la pergola, il fallait aménager les parterres devant la terrasse de la cabane d’écriture.

C’était un peu fatiguant. Certains jours, je ne pouvais plus me lever.

Pendant une semaine, je n’ai pas pu travailler aux deux guides en cours.

La reprise finale

Et puis, le mauvais temps revenu, je n’avais plus que ça à faire : finir de relire et réécrire le manuscrit.

Je l’ai fini et validé ce matin.

Parce que je ne supporte pas l’idée d’avorter encore et encore.

Le complexe de l’avortement

Le 25 Mai 1973, j’ai subi un avortement à Londres.

C’est un des plus douloureux souvenirs de ma vie.

Depuis, je ne supporte plus de ne pas aller au bout des projets entrepris.

Je pourrais élaborer un concept sociologique du complexe de l’avortement.

Si je m’engage, je finis ce que j’ai accepté.

Même si je mets du temps pour le faire, je ne renonce pas à faire ce que j’ai commencé.

Aller au bout du chemin

Malgré les imprévus et les fatigues, je suis allée au bout du chemin. Je suis légitimement fière de moi.

C’est le travail de quatre mois intenses, qui va se prolonger au mois de mai pour la mise en forme en ePub pour la bêta-lecture d’abord, en différents formats pour les publications ensuite.

Car un livre n’existe vraiment que s’il est publié.

L’engagement dans le Camp NaNoWriMo m’a permis d’écrire plusieurs livres depuis 2017.

Écrire ces livres me donnent du bonheur.

Le bonheur, ça ne se refuse pas.

Je ne boude pas le mien.

Je vous souhaite de trouver le vôtre.

Gaelle Kermen,

Kerantorec, le 25 avril 2019

P.S. Ne me dites pas que j’ai de l’énergie !

Je n’en ai pas beaucoup. L’expérience de la survivance m’a appris à la gérer au mieux.

C’est pourquoi je transcris mes divers chantiers intellectuels et physiques. Tant qu’il m’est possible, je veux transmettre les stratégies qui marchent pour moi.

Si j’ai de l’énergie, c’est souvent celle du désespoir.

Au lieu de renoncer, j’en fais un bon carburant pour réparer, entretenir, construire et conserver ce lieu qui me porte et m’inspire, dont je suis responsable et gardienne du seuil.

Et j’aime ça !

Publication numérique : feuille de route

Récapitulation pour publier un livre sur une plateforme numérique

Démarches, documents ou information à prévoir avant la publication
Exemple donné pour Smashwords, idem pour les autres Amazon, Iggybook ou les autres plateformes en ligne, à quelques détails près.

Pour avoir les deux petits bonshommes verts souriants après conversion du manuscrit en epub, mobi, pdf, etc. il y a quelques démarches à faire. Informations données pour la France, à adapter pour les autres pays francophones.

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Pour qu’un fichier téléchargé soit validé sur toutes les plateformes de diffusion numériques, il faut que le résultat de la conversion sur Smashwords donne les feux verts pour AutoVetter et Epubcheck


Demande d’ISBN à l’AFNIL

  • Demande gratuite en France, indispensable pour Smashwords, recommandée pour Amazon
  • Un numéro pour chaque version numérique et broché, pour plateformes différentes
  • AFNIL : formulaire de demande d’ISBN

Création du compte PayPal pour Smashwords, Iggybook, etc.

  1. Création d’un compte PayPal
  2. Enregistrer le compte plutôt qu’une carte bancaire
  3. IBAN bancaire
  4. Attendre relevé bancaire pour insérer le code de confirmation du compte (2 ou 3 jours)

Pour Amazon : Information fiscales, prévoir IBAN pour informations bancaires


Informations fiscales

  • (pour ne pas payer 30% de taxes sur les redevances aux USA)
  • Particuliers : numéro fiscal indiqué sur avis d’imposition annuel sur site https://www.impots.gouv.fr/portail/
  • Professionnels : numéro SIRET

Demande d’autorisation de publication des photos d’illustration si elles ne vous appartiennent pas

  • Format minimum de résolution : 300dpi
  • Pour la version numérique : 72dpi

Création d’une couverture pour ebook

  • Photo résolution 300 dpi minimum
  • Taille 1600 x 2400 px au format JPG

Création d’un compte Smashwords (ou Amazon ou autre)

  1. Données personnelles ou d’affaires
  2. Photo
  3. Biographie rapide
  4. Numéro fiscal ou compte SIRET (pour ne pas payer 30% de taxes sur les redevances aux USA)
  5. Email du compte PayPal (pour percevoir chaque mois autour du 20 les redevances sur les ventes)

Création d’une fiche de livre pour Smashwords

1) Avant : vérifier que le manuscrit au format .doc

  1. ne comporte aucun en-tête ni pied-de-page (pas de pages dans un livre numérique)
  2. comporte une table des matières (sans balise de page) en Times 11 ou 10
  3. comporte des sauts de page entre les chapitres et les parties
  4. n’a pas de blancs en fin de page (vérifier avec les pieds de mouche des caractères invisibles)
  5. comporte une page de Copyright avec
  6. titre et sous-titre
  7. nom d’auteur
  8. numéro ISBN
  9. licence Smashwords
  10. ne comporte aucun lien vers Amazon

2) Préparer les documents suivants

  1. Synopsis : Long description = texte de présentation format long (4000 caractères)
  2. Short description = texte de présentation format court (400 caractères)
  3. la couverture au format 1600 x 2400 px minimum en .JPEG
  4. le manuscrit au format .doc
  5. le numéro ISBN du livre

3) Publier

  1. Conversion dans les formats ePub, mobi, PDF, LRF, html, etc.
  2. Réception de l’avis de Smashwords AutoVetter et EPUB :
  • Si deux petits bonhommes verts souriants, c’est bon.
  • Si problème sur ePub, passer le document sur Sigil qui corrigera les fautes de code.
  • Vérifier les versions epub, mobi, pdf sur tablettes et liseuses diverses.

4) Relier le livre à l’URL de la vente des versions brochées

5) Fixer le prix unique en France en bloquant le prix dans Global Pricing.


Gaelle Kermen
Kerantorec, le 6 octobre 2018 (mis à jour le 9 octobre)


Pour plus de détails sur chaque procédure, voir le guide Smashwords plus simple pour les francophones.


***
portraitGaelleKermenparAnaLDS
Gaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour MacWindows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.

Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com.

La Grande Flourenn : trois marraines pour un roman

Un roman peut être porté des années avant de voir le jour.

J’avais connu Lise Audoin aux débuts de l’écriture de son roman, dès 1994 quand la prairie de mon domaine de Kerantorec lui rappelait le paradis perdu de son enfance.

L’ambiance particulière du lieu lui permettait d’avancer dans sa quête. Elle utilisait des éléments que je lui avais racontés de l’époque où je tenais la Crêperie à la ferme de Kerantorec, qui voyait passer des personnalités comme Pierre Richard et Jean Carmet, dont j’avais reçu l’équipe lors d’un tournage dans la région. Elle avait fait de moi un personnage de druidesse gardienne des plantes et des étoiles. Dans l’escalier qui monte à ma chambre elle voyait l’accès à un donjon. Force de l’imaginaire !

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Dans la flourenn au printemps : prairie bretonne avec merisier en fleurs et grand chêne © gaelle kermen 2017

Plus tard, en 2005, elle avait aidé mon voisin-couvreur à refaire en ardoise le toit de chaume de ma maison, au-dessus du bureau et de ma chambre. Nous sommes de ces femmes qui avons choisi de vivre seule et assumons des travaux jusque-là réservés aux hommes. Elle-même autrefois avait changé toutes les ardoises du toit de sa longère, elle pouvait assister mon cousin spécialiste, alors que mon vertige chronique m’empêchait de monter sur le toit avec lui. Je préparais leur chantier au sol.

Grâce à Lise Audoin, j’ai pu vivre à l’abri depuis plus de douze ans, me sentir protégée pour écrire et publier plusieurs ouvrages.

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Petits chats dans la fenêtre de toit couverte par Lise Audoin © gaelle kermen 2017

Lorsqu’elle est venue le 20 avril 2017 demander mon aide pour réécrire son roman, qui avait reposé plusieurs années, il m’était normal de mettre à sa disposition ma formidable expérience d’écriture, édition et publication, accumulée depuis 1995 sur les sites Internet et depuis 2010 sur les plateformes numériques en ligne. Je l’ai accompagnée dans les derniers mois de sa gestation en lui prêtant mon ordinateur, le logiciel Scrivener et mon bureau. Nous avons partagé quelques repas aux discussions littéraires et humanistes bienfaisantes. Et cette année de travail d’écriture a été une des meilleures expériences de nos vies déjà longues.

Comme dans les contes druidiques, trois marraines se sont penchées sur le berceau du roman. Après Françoise Verny chez Grasset, avec qui Lise Audoin avait échangé des courriers dans les années 1995-2000, après sa sœur qui avait saisi le manuscrit sur Word et conseillé la restructure du roman, je suis la troisième sage-femme de la maïeutique littéraire de La Grande Flourenn. Je l’assiste maintenant dans sa publication numérique indépendante pour que son roman voie le jour et atteigne son lectorat.

Je suis fière et honorée de vous présenter le roman de Lise Audoin La Grande Flourenn. J’en apprécie les qualités littéraires, sociologiques et esthétiques. La langue est travaillée, ciselée, anoblie. Le décor principal est idyllique entre mer et campagne bretonnes. Les personnages sont puissants et exigeants. Le temps va des années 40 à nos jours. La vie, la guerre, la mort, l’amour, l’art, le traversent et le grandissent. Le sujet est terrible, je vous le laisse découvrir.

Lise Audoin a mis des mots sur des traumatismes vécus par d’autres. Transcendé par l’écriture, le roman justicier sera thérapeutique et résilient pour celles et ceux qui le liront dans une restauration de l’harmonie.


L’accouchement a été long et difficile. Fatiguée ce soir, mais heureuse. Le livre de mon amie Lise Audoin, La Grande Flourenn, est téléchargé pour sa sortie numérique lundi prochain en exclusivité sur Amazon. Mission accomplie de l’engagement pris il y a un an de l’aider à accoucher de son œuvre longuement portée. Le sujet est difficile, la pédophilie juvénile, il fallait le traiter avec précaution. Le texte a été ciselé, travaillé, revu, corrigé. Il est prêt à voir le jour. On a donné le meilleur de nous-même. Maintenant, il va vivre sa vie. Bien à vous !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le
26 avril 2018


La Grande Flourenn de Lise Audoin

Trois formats possibles sur demande :

Le roman sort le 30 avril 2018 en exclusivité pour trois mois sur Amazon Kindle au format mobi pour liseuse Kindle ou tablette Fire, mais aussi pour application Kindle sur tous supports d’ordinateur Mac, PC ou tablette iOS ou Android.

Si vous désiriez une version epub ou PDF, vous pouvez me joindre avec un justificatif de facture d’achat Amazon à cette adresse : kerantorec(at)icloud(point)com.

Une version papier sortira fin juin.


 

Publication numérique indépendante : mon marketing à l’envers

Dans les années 80-90, lorsqu’on avait une entreprise, on ne parlait que de marketing. J’ai lu bien des guides de l’époque et j’en ai lu de plus récents. Je crois en connaître quelques codes, mais je m’étonne qu’on ne les fasse pas évoluer avec les nouvelles technologies. J’ai bien sûr utilisé les mailings postaux pour garder le contact avec les clients de mon cabinet libéral. Au siècle dernier. Désormais, je renâcle à appliquer ces méthodes.

Internet a changé la donne des relations entre l’entrepreneur et le prospect pour qu’il devienne client. Les échanges entre l’auteur et le lecteur ne dépendent plus des maisons d’édition traditionnelles. L’auteur peut désormais opter pour une publication numérique indépendante, beaucoup plus gratifiante et rémunératrice. Le lectorat apprécie de pouvoir communiquer directement avec l’auteur qui l’a séduit, ému, intéressé, passionné.


Je pratique l’Internet depuis les débuts. J’ai beaucoup utilisé le mailing les premières années quand nous étions heureux de recevoir des courriels sur nos ordinateurs bien plus vite que ce que nous appelions le snail-mail, le courrier escargot postal. Tout a changé en l’an 2000 quand les grandes marques ont investi ce que nous considérions comme un outil démocratique de gestion de la planète dans un sens collaboratif.

Les réseaux sociaux ont changé la façon de communiquer et aucune entreprise ne survivrait sans une page Facebook et un compte Twitter. Les hommes politiques eux-mêmes ont dû se mettre à ces outils, le paroxysme de la folie de communication aboutissant à un président américain faisant ses annonces diplomatiques par des tweets.

Désormais, nous sommes submergés par les annonces de toute sorte. Tous les jours, dans nos courriels, les messages abondent sans que nous ayons le temps de les lire. Je refuse d’imposer à quiconque des solutions marketing qui moi me dérangent.

Mailing-list

Je sais que les spécialistes du marketing pour les auteurs numériques indépendants conseillent de gérer une mailing-list de lecteurs. J’ai expliqué dans mon article précédent que je n’avais jamais réussi à faire un courriel à mes nombreux correspondants pour annoncer la sortie d’un de mes livres. Il y a plus de vingt ans, je pouvais faire un seul envoi à tout mon carnet d’adresses (entre 800 et 1000 contacts) en copie invisible pour respecter la confidentialité des adresses de messagerie. Ce n’est plus possible, c’est assimilé à du SPAM. Il faut morceler les envois et là, je renonce… Je suis trop épuisée après la sortie d’un livre pour avoir encore ce courage. C’est sûrement dommage de ne pas faire savoir mon savoir-faire à des correspondants qui pourraient être intéressés, mais à l’impossible nul n’est tenu !

Abonnement aux Newsletters

Je constate de mon côté que je lis rarement les courriels d’abonnements auxquels j’ai pourtant consenti, alors que je lis de nombreux billets et articles sur Twitter et Facebook. Le mail ne fait plus autant partie de mes modes de communication qu’il y a vingt ans. Si un ami ou une amie veut prendre contact avec moi pour une visite, sachant que je ne réponds jamais au téléphone pour rester concentrée sur mes écritures, l’ami ou l’amie va plutôt utiliser le SMS ou un message sur Facebook. De nombreux lecteurs me contactent directement par Messenger. J’en arrive à trouver le courriel un peu dépassé. Il était adapté aux échanges des années 1995-2005 comme le fax l’était dans les années 80, après avoir pris le relais du TELEX des années 70 ou du télégramme (le petit bleu) ou le pneumatique des décennies précédentes.*

* Pour avoir une bonne idée de l’évolution des techniques de communication et des transports, la lecture de la série des Maigret de Georges Simenon est passionnante, l’action se situant entre 1928 et 1972.

Cadeau de PDF en échange des adresses

De même, quand je m’abonne à un blog d’auteur, un PDF m’est offert en cadeau pour avoir confié mes données de messagerie à l’auteur. Je m’aperçois que je ne lis jamais ces PDF, alors que je lis plusieurs heures par jour sur ma liseuse ou ma tablette. J’en arrive à douter de l’intérêt de ce système d’échange.

C’est pourquoi je n’ai pas mis de condition aux téléchargements de modèles Scrivener pour les auteurs francophones que je propose sur mon blog auteur en application des usages du logiciel d’écriture dont je ne cesse de vanter les mérites.

Concours de promotion

De la même façon, faire des concours pour se faire connaître me semble si infantile que je n’imagine pas appliquer ce genre de méthode pour faire connaitre mes dernières publications.

Je sais qu’en marketing on prétend que les gens ont dix ans d’âge mental, qu’ils ne savent pas lire, et, pour que tout le monde comprenne, il faudrait écrire avec des phrases simples et des paragraphes courts, sans jamais utiliser de mots compliqués qui nécessiteraient l’utilisation d’un dictionnaire.

Je dis STOP ! De grâce, arrêtons de prendre les gens pour des cons !

Vous faites ce que voulez, mais moi je n’écris pas dans cet état d’esprit. Je considère que mon lectorat est adulte et responsable, qu’il sait lire, qu’il est cultivé ou a envie de se cultiver et se documenter, il souhaite mieux comprendre le monde qui l’entoure pour y tenir son rôle particulier. J’espère contribuer à ses progrès autant que cela m’est possible.

Les facilités du numérique

Je préfère offrir un contenu de qualité que de promettre des objectifs intenables et fallacieux. Si quelqu’un a besoin des services que je propose, il saura me trouver par un bon référencement dans les moteurs de recherche. S’il ne connait pas un mot dans une phrase complexe, il saura utiliser les facilités du numérique. En appuyant sur le mot, il fera apparaître la définition en français comme en anglais ou en toute autre langue. Il saura souligner les passages intéressants, mettre des signets aux pages sur lesquelles il sera intéressant de revenir, il apprendra à copier des citations pour extraire la « substantifique moelle » rabelaisienne de l’ouvrage qui fera ainsi partie de son patrimoine immatériel à jamais dans son esprit. S’il ne sait pas utiliser les outils numériques, je les lui expliquerai, il le lira dans mes guides, c’est une partie de mon travail d’écriture.

Même une série télévisuelle commence par les mots d’un scénario. Les mots restent des vecteurs d’initiation privilégiés pour améliorer la condition humaine. Et il n’y a pas d’âge limite pour en apprendre de nouveaux. C’est même la garantie d’un bon entraînement cérébral.

Voilà mon marketing à l’envers : je n’écris pas dans l’idée que tout le monde est appauvri mentalement et qu’il faut descendre au niveau le plus bas pour se faire comprendre.

J’écris dans le respect et l’estime de mes lectrices et lecteurs. Si on a besoin de moi, on me trouvera. Je répondrai. Mais il faut aussi faire un effort pour améliorer sa propre compréhension, compléter son vocabulaire et progresser. Rien n’est acquis d’emblée, tout s’apprend, tout se pratique et tout évolue. Mais les lecteurs doivent lire et pratiquer pour intégrer les connaissances.

De l’ordre de l’intime

Si vous appliquez les méthodes marketing qui sont conseillées depuis les années 80, vous augmenterez sans doute plus vite votre lectorat que je ne le fais moi-même. Je souhaite qu’il vous reste aussi fidèle et profond que le mien. Mes lectrices et lecteurs ne déversent pas leurs commentaires sur Amazon, mais les messages que je reçois sont de l’ordre de l’intime et je les garde au cœur comme de précieux secrets. Ils me donnent le courage de continuer dans les moments de doute. Car le doute est indispensable pour progresser, le doute cartésien, hyperbolique, celui qui remet tout en question, qui ne tient rien pour acquis et permet de dépasser nos limites, d’aller plus loin dans l’exigence de qualité littéraire.

Le partage des connaissances

Un des héritages positifs de Mai 68 tel que je l’ai vécu dans la Sorbonne libre est le partage des connaissances. Voilà pourquoi je ne ferai jamais de marketing ordinaire. Il est plus important pour moi de savoir que des auteurs vont progresser grâce à mes écrits pratiques que de me préoccuper de monter dans les classements par des méthodes qui me dérangent moi-même. L’un n’empêche pas l’autre d’ailleurs. En effet, mes petits guides sans prétention sont au même rang que ceux qui émanent des éditions prestigieuses comme First Editions (collection Pour les Nuls). Nous alternons les premières places de nos catégories et cela déjà me conforte dans ma démarche. Leur place n’est pas due aux promotions éclair ou gratuites d’Amazon qui faussent délibérément les statistiques. Mais au fait que je réponds concrètement à des besoins de lectrices et lecteurs francophones parce que d’autres documentations en français ne sont pas encore sorties quand je publie mes guides pratiques sur Scrivener.

Mes autres livres sont trop littéraires pour faire partie du Top 100 et cela ne me gêne pas. On n’attend pas d’un cinéma d’art et d’essai qu’il fasse autant d’entrées qu’un cinéma des Champs Élysée à Paris. Chacun sa place. Les ventes des guides sur Scrivener me permettent de continuer à publier ce qui moi m’intéresse, sans souci de plaire au plus grand nombre, en sachant que d’autres lectrices et lecteurs que moi aiment trouver de la matière consistante dans des ouvrages documentés, avec une belle langue travaillée, qualité devenue trop rare. Et si je ne publiais que pour les chercheurs futurs, cela me conviendrait aussi. Car je sais que ma voix est sincère.

Trouvez votre propre voie, celle qui vous est familière. Testez ce qui vous convient. Faites entendre votre voix unique, votre vibration personnelle. L’écho de l’univers vous répondra.

Gaelle Kermen,

Kerantorec, le 19 mars 2018

En attendant de trouver votre place par vos écrits, voici un récent modèle sur Scrivener 3 sans condition, ni donnée personnelle ni inscription. Vous cliquez sur le lien. Le modèle compressé se télécharge depuis mon site web du siècle dernier. Il se dézippe sur l’ordinateur. Vous pouvez ouvrir un nouveau projet Scrivener, importer le modèle ou le faire glisser dans le nouveau projet Scrivener 3.

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Scrivener 3 : modèle de collection de recettes en cadeau


Publications en cours

Cet article fera partie des chapitres de l’essai de philosophie pratique sur l’écriture et la publication numérique indépendante, essai commencé lors du Camp NaNoWriMo de juillet 2018, scindé depuis en plusieurs projets. Je reprendrai cet essai lors du Camp de juillet pour une publication début août 2018.

La suite des publications se fera le 2 novembre 2018 (cuisine en temps de création intense), bricolage et jardinage plus simple), etc.

Pour l’instant, ce mois de mars, je prépare les documents d’archives sur Mai 68 et toutes mes notes sur le sujet, pour écrire et mettre en forme un essai sur Mai 68 après cinquante ans, pendant le Camp NaNo d’avril. Je le mettrai en précommande le 22 mars pour une sortie le 3 mai 2018.

Rappel des publications déjà faites

2016 Scrivener plus simple pour Mac, Scrivener plus simple pour Windows, Scrivener plus simple pour iPad et iPhone

2017 Coffrets des guides sur Scrivener pour un prix abordable, Smashwords plus simple pour les francophones (gratuit), Aquamarine Revisited, édition du cinquantenaire, Le Festival de Wight 70 vu par 2 Frenchies (photos de Jakez Morpain)

2018 Scrivener 3.0 Introduction aux Tutoriels anglais (gratuit), Scrivener 3 plus simple : guide francophone de la version Mac 3.0 (sur toutes les plateformes numériques)


L’auteur
Gaelle Kermen est l’auteur de plusieurs guides francophones sur le logiciel et l’application Scrivener (Mac, Windows, iOS).

Page auteur sur Amazon (format mobi)
Page auteur sur Apple (format epub)
Page auteur sur Kobo (format epub)
Page auteur sur Smashwords (formats : PDF, epub, mobi.
Page auteur sur Iggybook (trois formats : PDF, epub, mobi, paiement direct à l’auteur)

ScrivenerApp avec SimpleMind : importer un fichier texte

Sur ce blog, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de la possibilité de construire des projets conséquents à partir d’une carte mentale, heuristique ou mindmap, en l’exportant en OPML pour avoir toutes les parties et chapitres prêts à être rédigés et travaillés. Cette solution est valable pour le logiciel de bureau pour Mac et Windows.

Il est aussi très facile d’exporter un texte issu d’une mindmap dans un projet Scrivener ouvert sur l’application de l’iPad ou l’iPhone. Je viens de le tester sur l’application SimpleMind+ pour iOS.

Actuellement, je prépare la version numérique d’un livre consacré au Festival de Wight 1970, dont j’ai publié des articles de blog récemment, 47 ans plus tard à l’heure près. Voir le blog ACD Carpe Diem pour ces archives des temps passés.

Si le texte d’origine a été extrait de mon Carnet de voyage 70, et sera publié dans le cahier de l’année 70, j’avais envie de faire le bilan de ce que représentait Wight maintenant, non seulement pour moi, mais pour les Veterans qui ont apprécié de voir des photos inédites prises par mon photographe de l’époque.

J’ai donc pris mon iPad pour réfléchir, j’ai ouvert l’application SimpleMind+ et j’ai noté mes idées à bâtons rompus, sans me soucier de la forme, en me laissant guider par l’inspiration et le souvenir. En peu de temps, l’essentiel était écrit. J’ai exporté les différents formats par mail. Dans ma messagerie, j’ai ouvert le fichier IOW70 maintenant.txt, je pensais le copier et le coller dans Scrivener, mais j’ai vu que l’on pouvait l’exporter directement dans Scrivener, dans un projet ouvert.


J’ai ouvert le fichier texte et cliqué sur l’icône Exporter en haut à droite.


J’ai ouvert le projet IoW70 dans mon tableau de bord Scrivener de l’iPad. J’ai cliqué ensuite sur l’icone de Scrivener.

En un clic, j’avais la trame de mon chapitre dans le projet du nouveau livre. Je vais pouvoir le retravailler dans le contexte du livre.

Cette procédure ne marche pas avec d’autres applications comme Notes ou Simplenote, je viens d’essayer. Comme je l’ai dit souvent, le fait de démarrer un projet sur une mindmap et de l’exporter sur Scrivener a débloqué beaucoup de limites que je m’imposais moi-même en levant bien des inhibitions d’écriture.

Une procédure simple et efficace comme tout ce que nous permet l’application Scrivener for iOS, une fois de plus. Et j’en apprends encore tous les jours !

Bonne rentrée de belles écritures !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 4 septembre 2017


SimpleMind+ pour iOS

Scrivener for iOS sur iTunes

Articles sur le Festival de Wight 1970 vu par 2 Frenchies

Groupe Facebook des Veterans de Wight 70

Camp NaNoWriMo derniers jours

Mardi 25 juillet 12:1012:10 Je viens de franchir la ligne d’arrivée des 31000 mots. La cible est devenue verte sur Scrivener, rouge sur le site du Camp NaNoWriMo. Je pourrais m’en tenir là, mais j’ai encore des choses à écrire.


Comme en saut en hauteur ou à la perche, je remonte la barre à 40 000. Il faudra écrire 9 000 mots en six jours pour valider le projet le 31 juillet et faire partie des gagnants (contre eux-mêmes !). C’est faisable si je me tiens à mon projet.

Une bonne grillade au feu de bois va me récompenser ce soir. Je joue le jeu du Camp !

Jeudi 27 juillet 2017 7:50

Derniers jours du Camp Nano. Le temps est pourri, je n’écris plus dehors comme je le faisais depuis le printemps, j’écris dans mon lit, comme cet hiver. Et j’y travaille bien, dès le réveil si possible, l’écriture matinale est plus automatique, plus subconsciente, elle se révèle parfois plus juste que l’écriture raisonnée et formatée. Je suis ce flux. Je ne relis rien. Je regarde juste si tel ou tel sujet a été complété. La relecture fera la censure, pour l’instant je suis dans l’écriture pure et dure. Celle qui ne supporte aucune interruption, aucune contrainte, celle qui réclame toute l’attention, l’exigeante, la vitale. Si je n’écris pas, je sens que je vais mourir. Sensations extrêmes. J’écris comme si mon souffle allait manquer si je défaillais sur la route, j’écris comme si mon sort en dépendait si je trébuchais sur une pierre du chemin. J’écris parce que les idées, les souvenirs, l’expérience, l’exigent. Derniers chapitres à compléter. Je ne veux pas me mettre de stress, puisque je suis seule à décider de la longueur du livre que je veux écrire, mais j’ai besoin d’avoir une certaine tension pour me remettre au travail chaque matin, pour créer une certaine routine déclenchant la réflexion systématique et l’écriture automatique.

Le corps réclame ce que le cerveau lui demande. J’ai envie d’écrire parce que j’ai déjà parcouru tous ces mots depuis le 1 juillet , que j’ai remonté la barre plus haut que l’objectif de 31000 mots (1000 mots par jour) et, bien sûr, parce que j’ai encore des choses à dire sur le sujet que j’ai choisi.

Hier, j’ai supprimé une partie, non encore écrite, mais prévue dans la Mindmap lors de la première réflexion. J’étendais trop le champ des références de création à mes chantiers physiques et revoyant mon plan, je trouvais cette partie hors sujet du moment, à réserver plutôt aux cahiers de chantier que j’ai l’intention de publier un jour, dans pas trop longtemps. Le mettre dans le plan du premier projet était une louable intention, mais je passerais trop de temps à la développer maintenant. Elle a le mérite d’être déjà organisée et, si je pensais devoir l’écrire, je reprendrais la partie dans le dossier Recherches où je l’ai classée et l’exporterais dans un nouveau projet. Pour un nouveau livre sur les travaux entrepris à Kerantorec.

Pour l’instant, pendant ces derniers jours du Camp NaNo de juillet 2017, je vais me consacrer au sujet principal, La vie créative plus simple, avec des exemples liés à la littérature. J’ai encore quelques chapitres à rédiger.

Que m’a déjà apporté le Camp NaNo ?

 Essentiellement le cadre du temps et de l’avancée du projet. Je suis trop solitaire par choix pour avoir besoin de travailler en réunion avec d’autres NaNoteurs (il paraît qu’on s’appelle comme ça quand on est francophone) comme cela peut se faire dans les lancements et les fins de NaNoWriMo. Si j’habitais encore Paris, si j’étais plus jeune, sans doute aurai-je apprécié ces réunions et peut-être même en aurai-je organisé. Mais la gestion de mes propres énergies ne me permet plus ce genre d’excès. Je vis bien désormais quand je suis un rythme plus régulier, sans nuit blanche.

Mais en m’inscrivant sur le site du Camp Nano, je me suis engagée publiquement, et ça fait toute la différence du monde. Je peux afficher le total des mots écrits chaque jour et je trouve ça très excitant. Parfois je vois que j’atteins une barre symbolique, comme l’était celle des 31 000 mots, atteint le 25 juillet. Il manque juste cinquante et quelques mots pour la franchir. Souvent, dans un ultime effort après ma séance d’écriture, aussi épuisante qu’un séance de bûcheronnage dehors, je regarde un chapitre pour voir si je ne peux pas le compléter et alors, la magie surgit, l’inspiration est encore, et cent ou deux cents mots s’ajoutent encore.

Et c’est ainsi que j’ai avancé. Sans cette carotte symbolique devant moi, l’âne que je suis aurait trouvé de nombreuses raisons pour vagabonder le long des haies à faire tout autre chose qu’à écrire mon livre. Rien que pour ça, le NaNoWriMo est intéressant. Car cette concentration est la base même de la vie créative, qui doit de temps en temps, pour produire quelque chose de valable, se donner des impératifs et un cadre de travail.

Allez, j’y retourne ! 36 049 mots, il reste un peu moins de 4 000 mots à écrire pour arriver à la barre des 40 000 mots que je me suis imposés. Hier, j’en ai écrit plus de 3 500 ! La vie est belle !


Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 27 juillet 2017

Scrivener et iPad : exemple de correction de roman

 

Beaucoup d’entre vous ont l’habitude d’utiliser le mode Révision pour faire les Corrections sur Word, OpenOffice ou Pages. Moi non. Depuis que j’utilise des outils numériques, j’ai laissé de côté beaucoup d’habitudes liées au papier. Je ne corrige donc pas de cette façon mes ouvrages ou ceux d’autres auteurs que je conseille.

L’an dernier, j’ai partagé mon bureau avec une amie qui devait réécrire son roman, un roman commencé dans les années 90, qui devait être revu et travaillé pour sortir sa « Vérité à la face du monde, sous l’œil du soleil », comme disent les Druides de Bretagne ou d’ailleurs. Je l’avais initiée à Scrivener et elle a fait un travail qui semblait impossible sur le petit notebook tournant sous Windows qu’un ami lui avait prêté. Elle devait en particulier recomposer les parties de son roman et n’y parvenait pas sur Word, c’est pourquoi elle était venue me consulter.

Elle a tout réécrit avec bonheur sur Scrivener. Au moment de la révision générale, nous avons fait la relecture du livre à l’aide de deux iPad. Comment avons-nous procédé pour cette correction de roman ?

Après la rédaction sur Scrivener pour Mac et la correction avec Antidote, j’ai enregistré le manuscrit en le compilant en plusieurs formats de lecture numérique : PDF, pour vérifier ce que donnerait le livre en impression papier, en mobi pour Kindle, pour le tester sur ma liseuse (qui a rendu l’âme au bout de sept ans, juste après), enfin et surtout en ePub pour le corriger sur iPad.

J’ai enregistré le roman sur deux iPad, mon iPad mini 4 et l’iPad 1 historique qui me sert à relire les manuscrits, parce que son grand écran est très confortable, prêté à mon amie. Chacune de notre côté avons relu le livre et l’avons annoté si une erreur de typographie ou de sens nous sautait aux yeux.

Mon amie n’est pas du tout habituée aux outils informatiques. Elle a eu un PC sous MS Dos en 1993-95, sur lequel elle avait écrit la première version de son livre, en partie chez moi, ici à Kerantorec, lieu d’inspiration pour les créateurs. Puis plus rien, alors que moi je démarrais sur Internet, elle en restait au stylo et au papier. Un fossé s’était creusé. Autant dire qu’avec Scrivener, elle passait de la 2CV à la Mercedes, comme elle me l’a dit elle-même, ou du piano-bar d’un bouge parisien à un Steinway de Carnegie Hall…

Elle a très vite compris comment on pouvait lire et annoter les points à revoir. Elle a aussi apprécié le fait d’être dans son jardin ou dans son lit et de relire son roman comme elle l’aurait fait avec un livre en papier, sauf que cette fois les annotations restaient dans la mémoire de l’iPad, nous pourrions nous en servir pour revoir la correction finale. Elle pouvait agrandir la police pour que les erreurs lui sautent aux yeux.

Nous nous sommes revues pour la dernière étape avant le formatage d’édition. Comme l’iPad 1 est connecté à mon réseau WiFi, la synchronisation a été lancée entre les deux iPad dès qu’elle est entrée dans mon bureau, les annotations se sont reportées dans le roman avec des couleurs différentes, mes annotations étaient en jaune, les siennes en rose.

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Assise à côté de moi avec l’iPad 1, mon amie m’a dicté les points à reprendre en cherchant au fil des pages les pages où un mot était souligné ou un groupe annoté. Ou en consultant le fichier des Notes. Le travail était fluide, complet, rapide, efficace.

iPad4corrections.jpg

Il suffisait ensuite de refaire la manipulation pour une dernière relecture au cas où j’aurais fait une erreur lors des corrections, en changeant un mot, le logiciel peut en mettre un autre sans qu’on s’en aperçoive. Nous avons fait une deuxième lecture du document corrigé. Mon amie avait encore des choses à préciser, ce qu’elle a pu faire dans le document d’origine. On a lu et relu plusieurs fois. Enfin, on a décidé que c’était bon. Les fichiers ont été exportés dans les formats numériques de lecture : PDF, ePub, mobi, et d’écriture en .doc pour Word prêt pour son éditrice.

Nous avons particulièrement aimé cette aisance de lecture et de correction permise par les iPad, y compris celui qui a près de huit ans. Le travail a été facilité et beaucoup mieux fait que si nous avions imprimé les deux cents pages du livre pour le relire sur papier et l’annoter avant de reporter les notes sur le document d’origine écrit sur Scrivener, détaillé en parties, chapitres et sous-chapitres pour un repérage plus facile.

Je corrige de cette façon beaucoup plus vite qu’en comparant deux textes avec des couleurs. Je garde les flux et rythme naturels et spontanés du texte. Car les corrections n’impliquent pas seulement les erreurs d’orthographe, syntaxe, grammaire, mais aussi le style et le son unique de chaque phrase.

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 24 janvier 2018

CampNaNoWriMo : quatrieme semaine

Le samedi 22 juillet 2017 marquait le début de la quatrième semaine du Camp NaNoWriMo 2017. J’avais prévu d’entamer la révision du projet.

Bilan des trois premières semaines

J’ai bien progressé, mais je n’ai pas fini la rédaction comme je le pensais en élaborant mon programme. Le long week-end du 14 juillet a vu plusieurs passages chez moi qui ne m’ont pas laissé autant de liberté d’écrire qu’en temps normal. Ma concentration n’est jamais la même quand je suis seule, qu’il y a du monde chez moi ou que je suis interrompue dans mon élan.

Je n’ai donc pas fini la rédaction que je pensais terminer en fin de troisième semaine. Je voulais revoir l’ensemble du livre en fin de Camp, il me faudra reporter cette tâche au mois d’août, ou plus tard après avoir laissé reposer le projet.

Je dois écrire encore bien des chapitres prévus au plan de départ réfléchi sur la mindmap (carte mentale ou heuristique en français). Et comme une idée en fait jaillir une autre, j’ajoute de nombreuses pages au projet dans le classeur de Scrivener for iOS.

Pourtant, il ne faut jamais s’inquiéter de ne pas écrire tous les jours. Après le 14 juillet, j’ai repris l’écriture et la courbe du projet sur le site du Camp NaNoWriMo a repris de la hauteur.

Lors d’une nouvelle interruption forcée le jeudi 20 juillet pour aider une amie à corriger son manuscrit, je n’avais rien pu écrire sur le livre. Le vendredi 21, je lui ai montré comment revoir elle-même tout le roman, je l’ai laissée se débrouiller, j’ai pu me remettre à l’écriture. Entre le matin et le soir, j’ai écrit plus de 3 000 mots et dépassé les 22 000 mots du projet.

Ce temps suspendu a permis aussi au livre de s’approfondir, comme une maturation. Il semble acquérir sa vie propre, son souffle personnel. Je le trouve moins sec, moins injonctif, moins formaté, plus discursif, plus anecdotique, plus vrai. En fait, dans nos échanges, oraux ou écrits, ce sont les histoires qu’on se rappelle. On peut écouter ou lire une démonstration intéressante, mais c’est l’histoire racontée par le conférencier ou l’écrivain que le cerveau ludique mémorisera. Aussi, je lâche les chevaux, je les laisse aller où ils veulent en fonction du thème choisi dans chaque chapitre et sous-chapitre. Et l’écriture devient facile, logique et euphorisante.

J’allais oublier de parler de Virginia Woolf dans le chapitre sur l’environnement de travail que je croyais avoir fini quand je suis descendue déjeuner avec mon amie pour que nous reprenions des forces entre nos écritures parallèles, elle en bas, moi en haut. Et bien sûr, en écrivant sur Virginia, je suis arrivée à Vita, à sa writing-room si bien organisée dans la tour du château de Sissinghurst, dont les jardins restent une source d’inspiration pour le mien.

Ce concept de chambre d’écriture m’est cher depuis des années et j’ai enfin réussi à construire moi-même le cadre de la mienne. Je peux désormais transmettre mes secrets de construction et mes bonnes habitudes qui me permettent de gérer tant de choses avec peu de forces, encore moins de moyens matériels, mais beaucoup de stratégie, d’inventivité et de créativité. Pour beaucoup de bonheur.

Se soutenir dans l’écriture

Certains Camps NaNo se font en réunion de plusieurs écrivains dans un lieu comme une bibliothèque ou un café. La stimulation est réelle. On peut échanger ses points de vue, se soutenir, s’inspirer. Le site du NaNoWriMo propose de s’inscrire en ligne. C’est plus facile pour les Américains, mais je sais que ça existe aussi à Paris.

Chez moi, c’est un mini Camp. En bas, dans mon bureau, une amie travaille à son roman. Moi, je suis en haut dans mon lit, parce qu’il pleut et que je ne peux pas être dehors, j’avance le projet de mon essai sur la Vie créative plus simple. Nos échanges se font à l’occasion d’une interruption pour manger un peu et nous réhydrater après une session d’écriture matinale, rien d’obligatoire pour ne pas déranger l’autre, ou lorsque mon amie s’en retourne dans son village au bord de la mer. Nous respectons nos travaux mutuels. Nos discussions sont le plus souvent littéraires. Et l’inspiration surgit parfois…

Ce dimanche, Scrivener for iOS me signale que mon projet a dépassé les 26 000 mots. Je dépasserai sans doute les 27 000 dans la journée. Il pleut, c’est bien d’écrire, pendant que les bassins se remplissent,  le jardin reverdit, les plantes revivent.


Et le site affiche une flèche sur le rouge du centre de la cible. Le but est proche !

Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 23 juillet 2017

Trouver un lieu de Camp ou de NaNoWriMo pour travailler aux côtés d’autres auteurs : http://nanowrimo.org/local-volunteers

Camp NaNoWriMo : changer ses objectifs de projet

En standard, par défaut, sur le site du Camp NaNo de juillet ou lors du mois de novembre NaNoWrimo, le réglage du roman prévu pour un mois d’écriture est de 50 000 mots, soit l’équivalent d’un roman comme The Great Gatsby de F. Scott Fitzgerald (Gatsby le Magnifique). 50 000 mots représentent un roman de 200 pages environ, si on se base sur une page de 250 mots. Ceci varie selon les éditeurs et les paramètres de formatage. Ce n’est qu’une base de références.

Changer les objectifs du projet
Cet objectif élève le nombre de mots à écrire chaque jour à 1600 mots. Si on ne se sent pas confortable avec cette session d’écriture quotidienne, si on n’a pas assez de disponibilité dans l’emploi du temps, mais qu’on veut quand même aller au bout de son roman ou essai, on peut changer ses objectifs de projet. Il vaut mieux changer ses prévisions que de renoncer à son projet.

On le fait dans le champ Goal des paramètres du projet. Le site fera tous les calculs et graphiques en fonction de ce paramètre.

Personnellement, je n’aime pas me mettre de pression. Au bout de quelques jours, j’ai abaissé mes prétentions de 50 000 mots à 31 000 pour un objectif moyen de 1 000 mots quotidiens. Il n’est pas impossible que je remonte le total d’objectif du projet en fin de semaine puisque j’avance bien désormais. Je le fais sur Scrivener en cours de rédaction d’habitude, quand je vois que j’ai encore des choses à dire. Sinon le logiciel de bureau me signale régulièrement que j’ai dépassé mes objectifs. Le faire sur le site du Camp donne un cadre public à mon engagement.

Pour l’instant, 1000 mots en période estivale de vacances me sont possibles. Quand on habite dans une région touristique comme la Bretagne, on peut être interrompu dans son travail par des gens en vacances. Je limite les visites, mais parfois j’en accepte et ça change tout mon programme.

L’important est d’être régulier et un peu obstiné. Car, une fois qu’on est dans le vif de la rédaction, les idées viennent, s’entrechoquent et on n’est satisfait qu’après les avoir couchés sur la page du traitement de texte, ou de Scrivener for iOS si on a la chance d’utiliser l’outil nomade si pratique.

Valider son projet sur le site du Camp

Au 20 juillet, il devient possible d’enregistrer son texte dans le compteur de mots qui s’affichent sur le site du Camp NaNoWriMo à côté du compteur de mots du projet et de Update.

Alors s’affiche la fenêtre qui permet de copier le fichier entier pour en faire le décompte des mots écrits au cours du Camp NaNoWriMo. Le texte n’est pas conservé par le site, j’ai juste pour compter et valider le projet en tant que Winner (Gagnant-e).

Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 23 juillet 2017

Tableau d’équivalence entre le nombre de mots et le nombre de pages à consulter sur l’article http://www.aproposdecriture.com/combien-de-mots-doit-compter-un-roman. Ce barême n’a pas de valeur absolue, tout dépend des éditeurs et des formatages adoptés.

Le nombre de mots se trouve en bas des pages en cours sur les traitements de texte ou dans Révision, statistiques, etc.

On ne doit pas confondre le nombre de mots avec celui des caractères (espaces comprises). Les deux s’affichent dans les statistiques. Un feuillet de journaliste se calcule en caractères, non en mots. Ici, dans le projet du Camp NaNo, on compte en mots.

Camp NaNoWriMo

Scrivener : suivre les statistiques des projets et sessions en cours (Windows)

Les statistiques des projets en cours permettent de suivre les objectifs d’écriture pendant les sessions. Un outil indispensable à qui veut bien gérer ses progrès et garder sa motivation en éveil.
(Copies écran faites sur la version Windows)
« 


Il faut d’abord paramétrer les objectifs dans les Cibles du projet.

Projet -> Cibles du projet

Raccourci : Ctrl+,


On constate la progression du guide en cours d’écriture. La session peut se paramétrer.

Scrivener donne des statistiques très détaillées, en mots, en caractères, en pages de livre format de poche, en pages de livre imprimé, pour l’ensemble du projet comme pour la sélection pendant la session.


Un outil indispensable pour bien maîtriser l’avancement des projets d’écriture.

Belles écritures,

Gaelle,

Kerantorec, le 10 décembre 2016


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (1969 à 72)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : l’application est-elle indispensable ?

Est-il indispensable d’acquérir l’application Scrivener ?

On peut toujours se passer des choses, surtout de celles qu’on ne connaît pas encore.

L’écriture est un vecteur de communication qui peut se suffire d’un papier et d’un crayon et c’est une merveille de pouvoir faire autant de choses avec si peu de matériel et seulement 26 lettres. La musique se contente de 7 notes, mais pour être diffusée, il lui faut plus que la feuille avec les notes sur la portée de 5 lignes.

Si on veut diffuser ses écrits, les partager, les faire connaître, les sortir de l’oubli des tiroirs, on doit passer par des outils de communication plus lourds que la simple feuille de papier et le crayon. Les écrits doivent être transcrits sur un support numérique, afin d’être diffusés sur des plateformes de diffusion, que ce soit par courriel, par ebook, par PDF.

Alors, il vaut mieux avoir un bon logiciel d’écriture pour écrire directement sur un ordinateur et éviter la première étape du papier et du crayon. Je suis une utilisatrice quotidienne de Scrivener qui a transformé ma façon de concevoir l’écriture, non plus en linéaire, comme je le faisais depuis les années 6O sur les cahiers de mon journal de lycéenne à Paris, Hélène Boucher, puis Maurice Ravel (lycée des Maraîchers à mon époque, qui était celle de Sylvie Vartan et de Noëlle Jospin-Châtelet), mais de façon plus dynamique, plus spontanée et structurée à la fois.

Mes articles de blog et mes guides Scrivener pour Mac et Windows tentent de montrer à quel point le logiciel Scrivener permet de meilleurs comportements d’écritures, entre la gestion des documents de recherche et la mise au point des écrits finaux.

J’utilise l’application Scrivener pour iOS depuis maintenant quatre mois. A-t-elle apporté un mieux-être dans mes écrits quotidiennes ? Son acquisition est-elle indispensable ?

Je crois y avoir déjà répondu dans le guide pour iPad et iPhone et dans quelques articles. Mais je suis une bricoleuse qui aime enfoncer des clous.

Alors oui, on peut se passer de tout et faire avec ce qu’on a. Mon expérience de femme vivant avec très peu* m’a appris à me satisfaire de ce que j’ai et à bien sélectionner ce que j’acquiers pour être sûre que ce soit utile et indispensable à ma vie quotidienne. Et j’essaie d’utiliser les fonctions des logiciels en les fouillant à fond, pas seulement en n’utilisant que ses fonctions de base, ce qui m’a conduite à faire des guides pratiques, pour vous faire gagner du temps.

Vous pouvez vous passer de l’application Scrivener et continuer à travailler sur vos bons vieux traitements de texte ou sur le logiciel de bureau Scrivener, dans un espace dédié à l’écriture, où vous retrouvez vos marques. C’est ce que je faisais aussi avant.

Ancien bureau des années 2000 avant l’invention des tablettes mobiles, Apple eMac 2004 Ces appareils étaient parfaits pour un secrétariat intensif, j’y ai saisi des kilomètres de pages de cahiers dans des conditions de confort que ne permettraient pas les tablettes d’aujourd’hui.

Depuis cette photo et mon bureau, un de mes anciens bureaux, construit en kit bois, beaucoup de choses se sont dématérialisées. Plus besoin de dossiers papier comme nous entassions avant. Tout a été archivé. Presque tout est numérisé et rangé dans des dossiers virtuels sur les disques durs des ordinateurs et sauvegardé dans des nuages.

Alors bien sûr, on peut continuer comme avant. Chacun choisit ce qui lui convient le mieux, pour son confort intellectuel et physique.

Mais si vous avez envie de travailler votre livre dans votre jardin, comme je le faisais l’été 2016, lors de la rédaction du guide Scrivener plus simple pour iPhone et iPad, dans ma chaise longue, au milieu du chant des oiseaux qui me donnaient le rythme de la saisie sur mon iPad mini, je vous dirai oui, cette application est indispensable à votre créativité.

Ici on voit une photo de mon petit-fils Noé avec sa tablette Amazon-Fire. C’est dans cette chaise-longue que j’ai pris beaucoup de notes sur l’application Scrivener. Une grande partie du guide s’est écrite là. L’autre partie a souvent été dictée sur les chemins et dans les criques où j’allais me baigner à vélo.

Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire
Noé à la chaise-longue sur tablette Amazon Fire

Maintenant en hiver, comme les chats, je me déplace dans la maison, au coin du feu, ou derrière la vitre au soleil à certaines heures, ou le matin dans mon lit, l’endroit le plus confortable où je me concentre le mieux.

Du plaisir d’écrire dans son lit, bien au chaud, sur l’application Scrivener en hiver

Je ne sais pas comment je ferai sans l’application Scrivener qui m’est devenu si familière que je cherche certaines de ses fonctionnalités dans les autres applications dès que je dois écrire un texte, courriel ou commentaires sur les réseaux sociaux. Je crois qu’elle fait partie de moi, maintenant.

Si vous avez toujours rêvé de travailler vos écritures partout et en toutes sortes de lieux, sans la limite des écrans de bureau ou des fils de connexion, alors cette application est pour vous. Affranchissez-vous des cadres et écrivez ce que vous voulez quand vous voulez et où vous voulez.

Et c’est un plaisir et un honneur pour moi de vous guider dans son apprentissage comme j’ai guidé mes clients informatiques depuis près d’un quart de siècle, en leur apprenant à ne pas avoir peur de la technologie, mais à se faire des amis des outils numériques au service de leur cerveau créatif ou de leurs besoins professionnels.

Après, quand on a franchi l’étape de peur de l’inconnu, on se demande comment on pouvait faire avant.

Avant, c’était comme ça : l’expérience de l’écriture dans les années 60-70 et après. Ou plus récemment, ça pouvait aussi être comme ça avec les applications Android que j’ai dû utiliser pour tenter en vain de remplacer mon MacBook naufragé.

Franchement, je n’ai aucune envie de retourner en arrière !

Simple comme Scrivener !

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 7 décembre 2016

* Femme d’artisan non déclarée dans les années 70-80, j’ai vécu pendant dix ans avec une retraite pour maladie de moins de 500 euros par mois. Je ne vis mieux que depuis la sortie du guide pour Mac grâce à mes redevances Amazon, Apple et Smashwords. Je suis donc à même de bien conseiller celles et ceux qui ne veulent pas gaspiller leur argent dans des gadgets, mais cherchent comme moi les outils de base indispensables à l’expression de leur créativité.


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Cover Indiegraphics en rouge

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : synchroniser avec Dropbox et le logiciel de bureau Scrivener

Un précédent article expliquait comment j’avais essayé la première synchronisation par iTunes. Ce n’est pas le meilleur exemple à suivre.

Heureusement, ScrivenerApp propose une autre solution, beaucoup plus simple. J’ai continué par Dropbox et la synchronisation s’est faite toute seule, ou presque.

Dans ma hâte à utiliser l’application, je n’avais pas pris le temps de sélectionner seulement les dossiers en cours. Mon dossier Scrivener de l’année était trop abondant. Ayant compris que j’avais beaucoup trop chargé la mule, je suis retournée alléger le dossier SCRIVENER16 qui me sert de plateforme de travail entre tous mes supports fixes et nomades.


Synchroniser le dossier des projets Scrivener via Dropbox

Je n’ai gardé que les quatre projets en cours, le Journal de vie et le Cahier de chantier 2016, sans lesquels je ne puis pas vivre, et les deux guides en préparation, un guide Smashwords et le guide Scrivener pour iPhone et iPad.

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La synchronisation a été beaucoup plus rapide et l’est toujours.

Il n’y a plus qu’environ 600 fichiers à télécharger…

dropbox-settings-files

Ensuite, la synchronisation met à jour seulement un ou six ou vingt dossiers modifiés, selon la production de la journée et ça va très vite.


Paramétrer Dropbox sur l’iPad et/ou l’iPhone pour qu’il marche avec ScrivenerApp

Dans la partie gauche de votre tableau de bord de Scrivener, le Classeur (Binder), taper sur Edit en haut à droite.

2-edit

Puis taper sur la petite roue des réglages en bas de la fenêtre sur la droite.

3-rouedentee

Sélectionner Dropbox Settings.

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Une fenêtre apparaît qui permet toujours d’actualiser l’application via iTunes, mais qui permet aussi de paramétrer Dropbox.

C’est par cette petite fenêtre que l’on procède pour récupérer les projets déjà faits sur un logiciel Scrivener de bureau, par iTunes, ou par Dropbox en liant l’application à un compte Dropbox via l’application Dropbox du mobile.

C’est là aussi que, en cas de problème, on pourrait supprimer temporairement le lien à Dropbox, pour récupérer les projets sauvegardés automatiquement sur le mobile. Une inquiétude en moins que nous verrons dans un chapitre du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone sur les Solutions.

L’application demande de choisir le dossier de travail sur Dropbox.

Par défaut ScrivenerApp crée un Dossier Apps/Scrivener.

Mais on peut toujours en choisir un autre, si on a l’habitude de travailler dans un autre dossier. C’est mon cas : j’ai choisi le dossier SCRIVENER16 pour garder mes repères de travail de bureau.

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Et pour être tranquille du côté des sauvegardes, on a intérêt à paramétrer tout de suite l’application. Une des terreurs de tous ceux qui écrivent est de perdre du texte.

Pour que tout se passe bien, il est bon de paramétrer tout de suite les Settings de l’application dans les Réglages de l’iPad et l’iPhone en demandant une sauvegarde à la fermeture de l’application.

dropbox_autodetect

Réglages -> Scrivener -> Syncing & Sharing -> Auto-Detect Changes et Sync Projets on Close : Always.

En standard, c’est Never (jamais) qui est activé.

Mettre Always (toujours), ainsi Scrivener rappellera qu’il faut mettre à jour Dropbox.

dropbox_autodetect

Dès que l’on ouvre l’ordinateur de bureau, Dropbox se met à jour si quelque chose a changé pour Scrivener, sur la version Mac ou PC, ou la version mobile.

Dans l’application Scrivener, une sauvegarde automatique est mise en place.

Dans les logiciels de bureau, une sauvegarde en local se fait aussi, si on a bien paramétré les Préférences (Mac) ou Options (Windows).

Ainsi, on ne risque pas de perdre du texte. Keith Blount a mis des garde-fous partout. Merci à lui.

Et ScrivenerApp est une application sacrément solide et fiable.

Belles écritures !

Gaelle,
Kerantorec, le 5 décembre 2016


Crédits : Scrivener est une application pour les mobiles iOS, développée par Keith Blount et diffusée par Literature & Latte sur l’App Store.


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (72)

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : ce qu’en auraient fait de Grands Ecrivains

Lorsque je découvrais l’application, je m’amusais à imaginer comment certains des écrivains qui avaient nourri ma vie l’auraient utilisée s’ils en avaient bénéficié.
Un matin d’août, je travaillais sous la pergola couverte des vrilles de la vigne et je pensais à Colette en voyant le soleil surgir derrière ma chaumière. Elle aurait adoré avoir comme moi un iPad dans les mains et l’application Scrivener pour écrire.

Quand j’écrivais dans mon lit, je pensais aussi à Colette, dans son radeau près du fanal bleu, mais aussi à Proust, dans sa chambre de liège, le cher homme aurait travaillé avec tellement plus de facilité ses immenses projets et ne serait peut-être pas mort d’épuisement à 53 ans seulement.


J’imaginais Walter Scott écrivant son Journal sur l’iPad au lieu de son écritoire.

J’imaginais Marguerite Yourcenar à la fin de sa vie lors de ses derniers voyages.

Je voyais Jack Kerouac on the road, Ernest Hemingway à Cuba, Leonard Cohen, à Hydra, Bob Dylan, dans un hôtel à Londres, devant un iPad, au lieu de leur machine à écrire bruyante et lourde.

Je pensais aussi à Steve Jobs qui aurait tellement aimé la simplicité de l’application, son univers d’« ordre et beauté, luxe calme et volupté ».

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Et vous, comment imaginez-vous vos écrivains préférés avec ScrivenerApp ? Et comment imaginez-vous votre nouvelle vie d’auteur avec ScrivenerApp ?

Belles écritures,

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

P.S.1 Je sais, Steve Jobs n’est pas écrivain, il a quand même écrit une grande partie de notre histoire et il aurait aimé citer Baudelaire. Il nous permet d’écrire depuis trente ans dans d’excellentes conditions.

P.S.2 Quant à Dylan, il y a cinquante ans il était déjà pour moi le Shakespeare de notre époque.
Bob Dylan à l’Olympia 1966
Un article Vintage de 1998


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : installation sur iPhone et iPad

L’interface de l’application Scrivener pour iOS est sobre et simple. Les icônes sont compréhensibles même à ceux qui ne lisent pas l’anglais, car il y a très peu de texte.

Ecran de l'article en cours, avec le classeur à gauche et l'éditeur de texte, que l'on peut agrandir en page unique
Ecran de l’article en cours, avec le classeur à gauche et l’éditeur de texte, que l’on peut agrandir en page unique en tapant sur les deux flèches de la barre de menu

Si vous avez prévu d’utiliser cette application et que vous n’êtes pas très à l’aise avec l’anglais, lancez-vous quand même sans en attendre la francisation. Ni la sortie de mon guide pour auteurs francophones. Je posterai sur ce blog des articles de trucs concrets faciles à comprendre.

L’interface est si simple que les enfants la comprendraient très vite, à croire que Keith Blount l’a testée sur sa petite famille. Je pense même que si les enfants bénéficiaient très tôt de cette application, ils prendraient tout de suite de bonnes habitudes de gestion des données, sauraient faire des recherches et les exploiter en les structurant, apprendraient à construire un projet de travail et à concevoir des exportations dans un autre logiciel final ou en impression.

A fortiori cette application est recommandée aux étudiants pour prendre des notes en cours sur iPad avec un clavier bluetooth pour un meilleur confort de saisie (ce sera moins cher qu’un MacBook Air ou Pro ou un notebook sur Windows) et avoir déjà des projets organisés par matière.

Et bien sûr les nouveaux écrivains l’adopteront avec enthousiasme.

Ma méthodologie

Je construis le guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone entièrement sur l’iPad mini 4, illustrations comprises et je n’ai pas de problème pour gérer des milliers de mots et des dizaines d’images. Je peux toujours ajouter une note sur l’iPhone et la retraiter dans l’iPad mini.

Je ne reprendrai la version bureautique que pour la vérification de la typographie dans Antidote et le formatage en ePub et mobi pour relire et corriger le texte final sur tablettes et liseuses.

Pour les articles de blog, je copie les textes écrits dans le guide Scrivener pour iOS en cours de rédaction, je les colle dans les pages d’articles de WordPress, sur mon blog. J’exporte dans Dropbox les photos modifiées éventuellement depuis Photos de l’iPhone ou de l’iPad et j’illustre les articles à partir de Dropbox.

Installer ScrivenerApp sur l’iPhone

L’installation sur l’iPhone est possible sans avoir d’autre version de Scrivener, pas plus sur Mac ou Windows que sur un iPad ou un iPod.

Seul point sensible

Par contre, je ne conseille pas d’enregistrer les projets Scrivener sur l’iPhone lui-même, mais plutôt sur iCloud ou Dropbox. J’explique plus loin comment j’ai réussi à crasher Scrivener et comment j’ai pu réparer ce qui était une erreur fatale de ma part, pas de la sienne. C’est presque rassurant, je poussais à bout l’application et elle résistait à tout. Or il faut toujours laisser un petit détail imparfait dans un ouvrage, « sinon le diable viendra le prendre », ainsi que me l’avait appris une amie africaine initiée aux mystères.

Les erreurs sont pédagogiques. Il vaut mieux donc enregistrer sur un support extérieur où l’on pourra retrouver son projet, quoi qu’il arrive, projet qui pourra être lu par un autre support mobile, ou par une version bureautique de Scrivener.

L’installation de Scrivener sur l’iPhone est aussi simple que celle de toutes les applications.

AppStore -> rechercher : Scrivener.

Ou vous partez du site Literature & Latte qui vous envoie vers l’AppStore.

Lien de Literature & Latte

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Et voilà ! Vous ouvrez l’application et découvrez les premiers écrans de bienvenue avec des manipulations familières aux usagers des smartphones.

Sauf si vous décidez de ne sauvegarder que sur iCloud, on passe aux choses sérieuses avec Dropbox. Ce sera l’objet d’un article détaillé.

Installer ScrivenerApp sur l’iPad

Sur l’iPad, vous pouvez aussi utiliser l’application Scrivener seule sans avoir la version de bureau et sans utiliser la synchronisation via Dropbox choisie par Literature & Latte en enregistrant les projets créés sur iCloud.

Vous pouvez aussi utiliser Dropbox pour que votre projet reste en parfait état de sauvegarde.

Mais bien sûr, utiliser Scrivener pour iPad en nomade et Scrivener pour Mac ou Windows au bureau est le top du top !

L’installation de Scrivener sur l’iPad est aussi simple que celle de toutes les applications.

AppStore -> rechercher : Scrivener.

Ou vous partez du site Literature & Latte qui vous envoie vers l’AppStore.

Lien de Literature & Latte

Votre application est installée. Il s’agit de partir à sa découverte.

Welcome to Scrivener (Bienvenue sur Scrivener)

1-Welcome2Scrivener

Les premiers écrans de bienvenue vous invitent à utiliser quelques gestes habituels des tablettes, taper, pincer, etc.

Swipe to begin (Glisser pour commencer)

2-structure

Cette procédure vous sera très utile pour ouvrir vos projets, comme on le voit sur l’image au début de l’article. Elle permet de voir ce qu’il y a dans les dossiers et sous-dossiers, comme nous le faisons sur le logiciel de bureau en ouvrant ou fermant les flèches latérales.

Nous y reviendrons dans la partie Découvrir.

Pinch to zoom (Pincer pour zoomer)

3-Pinch2zoom

Cette manipulation permet d’agrandir le texte à votre convenance sur l’écran pour taper confortablement.

Vous pouvez toujours utiliser les paramètres ou les options de zoom de l’écran à 120 ou 150% si cela vous convient dans les Settings (Réglages) de l’application, ou même dans chaque page. Il y a toujours plusieurs chemins dans l’application Scrivener comme dans le logiciel.

Sync with Dropbox (Synchroniser avec Dropbox)

4-Synch2Dropbox

Cet écran invite à la synchronisation de ScrivenerApp avec Dropbox.

Ce chapitre est un des derniers dans le Tutorial de l’application, qu’on trouve dans l’écran d’accueil. Il sera un des premiers de mon guide, car de lui dépend la sérénité de travail que l’on doit avoir en écrivant avec ScrivenerApp. J’y reviendrai donc très en détail dans un prochain article.

Pour mettre à jour ce qu’on a écrit, l’application propose plusieurs entrées avec la mention Sync now (Synchroniser maintenant) et les deux petites flèches tournant dans le sens des aiguilles d’une montre sont visibles dans la barre de menu de chaque page en cours. Il suffit donc de taper cette icône pour voir la synchronisation se faire avec Dropbox.

Regardez le tutorial, jouez avec lui, même si vous ne comprenez pas tout, créez, écrivez, changez, déplacez. Vous pouvez toujours effacer ce que vous aurez essayé, en tapant sur Reset Scrivener dans Help.

Je vais de mon côté essayer de rendre simple les procédures de synchronisation avec Dropbox, après avoir essayé les plus compliquées avec iTunes.

Gaelle,
Le 13 septembre 2016, Plœmeur, Morbihan

Article suivant : ne faites pas comme moi.
Une fois qu’on a franchi le pire, on peut se consacrer au meilleur.

Post-scriptum : l’application Scrivener pour iOS est adaptée au système iOS 10.

Publication de mon guide sur ScrivenerApp apres le 1 octobre

Avis aux lectrices et aux lecteurs qui me font la grâce de me suivre sur ce blog-auteur.

Pardon de différer la publication de mon prochain guide sur l’application Scrivener pour iOS. Voici la Mindmap de son plan de départ.Mindmap Guide

J’avais prévu de publier le 22 septembre 2016, mais un petit accident aux mains me ralentit dans mon écriture. Pas très grave, heureusement. Les mains sont nos outils de travail, très précieux.

D’autre part, et c’est tant mieux pour nous les nouveaux écrivains, l’application est beaucoup plus riche que la plupart des applications que j’ai eu l’occasion d’utiliser jusqu’ici sur tablettes Android. Chaque jour, alors que je croyais en avoir fait le tour, je découvre d’autres subtilités qui peuvent vraiment améliorer notre vie d’écriture.

Alors, je prends ce délai comme une bénédiction en me donnant le temps de bien détailler toutes les possibilités de notre nouvel outil nomade, que vous adopterez sans doute comme moi avec enthousiasme.

C’est dans votre intérêt que je diffère la publication du troisième guide de ma série Scrivener plus simple, pour Mac, pour Windows, pour iOS. L’application est intelligente et pleine de ressources, je me dois d’être à sa hauteur !

Je vous dis à très bientôt, déjà pour de prochains articles en préparation sur l’installation de l’application sur iPhone et sur iPad, avec la synchronisation des anciens projets par iTunes ou Dropbox.

La publication de Scrivener plus simple pour iPad et iPhone aura donc lieu en octobre.

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Cover by Indiegraphies via Fiverr

En attendant, écrivez bien sur le logiciel de bureau Scrivener.

Ou si vous avez déjà l’application, faites-nous part de vos commentaires.

Si vous avez des questions, posez-les, j’essaierai d’y répondre au mieux.

Gaelle,
13 septembre 2016 à Plœmeur (Morbihan)

Crédits :
ScrivenerApp est une application de Keith Blount, diffusée par Litterature & Latte.
iPhone et iPad sont des mobiles d’Apple.

ScrivenerApp : pré-requis à l’installation de l’application Scrivener

Vous vous posez des questions sur les éléments à prendre en compte avant l’achat et l’installation de ScrivenerApp.

1) Vous avez déjà la version Scrivener de bureau sur votre Mac ou votre PC. Vous avez un iPad ou un iPhone et désirez synchroniser les projets d’une plate-forme à une autre.

C’est la situation la plus courante puisque l’application était très attendue des utilisateurs de Scrivener, habitués à utiliser Dropbox pour synchroniser les fichiers d’un Mac sous OS X à un PC sous Windows 8 ou 10, ou d’un Mac de bureau à un MacBook nomade pour vos déplacements.
2) Vous n’avez pas la version Scrivener de bureau, mais vous avez un iPad ou un iPhone. Vous vous demandez si vous pouvez utiliser ScrivenerApp sans la version de bureau.

Oui, vous pouvez utiliser ScrivenerApp uniquement sur vos mobiles Apple, sans passer par Dropbox, en sauvegardant sur iCloud.

Bien sûr vous ne bénéficierez pas de toutes les possibilités offertes par les deux versions, fixes et nomades de Scrivener, marchant ensemble pour une écriture facile et organisée, et offrant un formatage de publication en ebooks aux formats ePub ou mobi. Mais vous sortirez déjà un beau document en quatre versions d’édition de traitements de texte et une version de script de scénario.

• PDF,

• Word (.docx),

• RTF,

• Plain Text (.TXT)

• Final Draft.

 

Voici donc les pré-requis à l’achat et à l’installation de ScrivenerApp.

• iPad et/ou iPhone depuis l’iPad2 et l’iPhone 4S et/ou iPad 5, mis à jour en iOS9

• Connexion Internet

• Compte iTunes

• Compte Dropbox (ou non si vous optez seulement pour la version mobile de Scrivener)

• Achat de l’application sur l’AppStore à 19,99 € en Europe.

Compatibilité avec le système iOS 9

ScrivenerApp est compatible avec le système iOS 9, disponibles sur les iPhone 4S-5-5C-5S-6-6 Plus-SE, les iPad depuis l’iPad 2, l’iPod de 5ème génération.

J’ai testé l’application sur des supports mobiles reconditionnés :

• iPhone 5c de septembre 2013

• iPad mini 4 de septembre 2015.

Tout marche à merveille sur les deux mobiles. La synchronisation avec les deux versions bureautiques sur Mac et Windows se passe parfaitement.

❖ Mise à jour préalable des versions de bureau Scrivener

Si vous avez la version bureautique de Scrivener, mettez-la à jour avant d’installer l’application depuis l’AppStore.

• La version Windows est Windows Scrivener 1.9.6.

• La version Mac est Mac Scrivener 2.8.

❖ Scrivener App sur l’AppStore

L’application Scrivener diffusée par Literature & Latte se télécharge sur l’AppStore. Elle est universelle, vous l’achetez une seule fois pour votre iPad ou votre iPhone et vous l’installez sur les deux mobiles.


Le prix est très abordable : moins de 20€ que les fans du logiciel Scrivener investiront avec plaisir et enthousiasme.

À titre de comparaison : l’application de Ulysses est moins de 25 €. J’ai raconté que je devais utiliser quatre applications Android lorsque j’avais des tablettes Android pour faire ce que je fais désormais avec ScrivenerApp. Le tout valait entre 25 et 30 € d’investissement.

L’application Scrivener vaut largement l’investissement de moins de 20 €. L’achat des deux supports Scrivener, mobile et fixe, vaut moins de 60 €.

Je rappelle qu’acquérir Word vaut beaucoup plus cher en version professionnelle, indispensable à tout auteur digne de ce nom, pour publier sur un site de vente d’ebooks ou de livres imprimés comme Amazon ou Kobo ou iBooks. La version personnelle, familiale ou étudiante, ne permet pas l’utilisation commerciale des produits du logiciel.

Avec Scrivener, on investit moins pour gagner plus.

❖ Dropbox : synchronisation entre toutes les plateformes


L’habitude de synchroniser par Dropbox était prise depuis que j’utilisais Write sur Android en 2012, puis en 2015 avec Simplemind sur le premier iPad. Je synchronisais aussi ma bibliothèque numérique en ePub via l’eReader Aldiko sur mes tablettes. Smashwords utilise aussi Dropbox pour exporter tous les ouvrages achetés sur le site ou les vôtres si vous êtes un auteur publiant sur Smashwords.

Pour des raisons techniques, Scrivener n’utilise pas iCloud pour synchroniser toutes ses versions. Il passe par Dropbox et ça marche très bien.

Si vous hésitez encore à utiliser ce remarquable outil de synchronisation entre vos logiciels fixes et vos applications nomades, vous vous privez d’un grand confort de travail.

Ses applications sont disponibles pour tous les supports, fixes ou mobiles, pour Mac, PC, iOS ou Android.

Dropbox a le mérite d’être gratuit jusqu’à 5 Go. Au-delà, il en coûte 9,99 € par mois pour une capacité de stockage de 1 To pour la formule Pro.

Il est possible d’augmenter la capacité du compte de base gratuit en partageant Dropbox avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par courriel.

Pour l’instant, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à la formule pro. Dropbox n’est pas ma seule sauvegarde, j’utilise Drive, entre autres (habitude prise sur les tablettes Android).

Dropbox me sert d’outil de travail en cours. Je n’y mets donc que les fichiers sur lesquels je travaille, en particulier pour Scrivener. Inutile d’encombrer l’iPad ou l’iPhone avec des dossiers dont je n’ai pas besoin dans l’immédiat. Il faut savoir voyager léger dans tous les sens du terme. C’est possible désormais avec Scrivener App.

Dropbox est une application gratuite qui permet d’avoir tous ses fichiers à portée de main et de les partager facilement.

Pour vous inscrire et obtenir de l’espace bonus, cliquez sur ce lien : https://db.tt/APjzPxEp

Bientôt j’attaquerai le vif du sujet : l’installation de ScrivenerApp, sa découverte, son fonctionnement.

Gaelle,
le 11 septembre 2016 à Plœmeur

L’application Scrivener pour iOS est une création de Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.

Post-scriptum : l’application Scrivener pour iOS est adaptée au système iOS 10.

Aide-mémoire des raccourcis Scrivener pour Mac

Aide-mémoire Scrivener 2.7.1 pour Mac

Capture d’écran 2016-07-09 à 09.55.52

Raccourcis utiles

Scrivener utilise les raccourcis du système Mac OSX. La croix indique que les touches doivent être enfoncées simultanément.
Il est utile de mémoriser certains raccourcis à appliquer si possible en cours de rédaction. En acquérant ces réflexes, vos corrections finales seront beaucoup plus rapides. Et c’est excellent pour entretenir la bonne marche du cerveau.

Accents
Caractères spéciaux pour les accents, les parenthèses, les symboles : [alt+cmd+T]

Veillez particulièrement aux accents sur les À et les É ou les Ô ou Ê en début de phrase, négligences trop fréquentes en publication numérique.

Crochets
Crochet ouvrant [ : [Maj+alt+5]
Crochet fermant ] : [Maj+alt+)]

Doublon
Dupliquer une page ou un dossier : Sélectionner + [cmd+D]

Espace insécable
Avant ? :  ! ou entre des nombres dans les centaines ou les milliers : [alt+Barre d’espacement]
Une espace insécable est particulièrement importante quand un ? ou un ! sont en fin de paragraphe, pour ne pas laisser des blancs disgracieux dans une page numérique.

Fichier
Importer un fichier : [Maj+cmd+I]

Scinder un texte long en chapitres
– avant l’importation dans Scrivener : mettre un # devant chaque titre
– après l’importation dans Scrivener : faire le raccourci [cmd+K] avant chaque titre.

Gras
Mettre du texte en gras : Sélectionner + [cmd+B]

Italique
Mettre du texte en italique : Sélectionner + [cmd+I]

Œ, Æ, œ, æ :
[Maj+alt+o], [Maj+alt+a], [alt+o], [alt+a]

Nouvelle page
Créer une nouvelle page : [cmd+N]

Page Web
Importer une page Web dans Recherche : [alt+cmd+W]

Recherche
Rechercher/Remplacer [cmd+F]

Sélectionner tous les chapitres avec les sous-parties d’un dossier
Modifier, Sélectionner avec les sous-dossiers [alt+cmd+A]

Tiret cadratin pour les dialogues — : [alt+-]

***

Captures d’écran

Kindle : [alt+Maj+G]

iPad : [Home+Alimentation]

Android : Icône appareil photo (paramétrer la tablette)

***

Compilation d’une table des matières pour les ebooks
– eBook au format .epub pour toutes plateformes : la table se fait automatiquement sur iPad ou tablette Android
– eBook au format .mobi pour KDP Amazon : cochez la case Générer la table des Matières HTML

Balises utiles
Renseignez les champs dès le début dans : Projet -> Meta-Data Settings…
Ainsi les balises seront remplies automatiquement par le logiciel lors de la compilation : Auteur, Prénom de l’auteur, Nom de famille, Nom complet, Titre du projet, Titre abrégé.

– Balise de numéro de page dans la table des matières pour les PDF : < $ p > (sans espace)

– Fractionnement des pages en chapitres : # ou [cmd+K)

D’autres balises sont très détaillées dans l’Aide, près de Fenêtre, Liste des balises d’espace réservé…
(pour programmeurs et/ou utilisateurs avertis et anglicistes).


Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, 9 juillet 2016

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac et Windowspubliés par ACD Carpe Diem, 2016.

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