CampNaNoWriMo : quatrieme semaine

Le samedi 22 juillet 2017 marquait le début de la quatrième semaine du Camp NaNoWriMo 2017. J’avais prévu d’entamer la révision du projet.

Bilan des trois premières semaines

J’ai bien progressé, mais je n’ai pas fini la rédaction comme je le pensais en élaborant mon programme. Le long week-end du 14 juillet a vu plusieurs passages chez moi qui ne m’ont pas laissé autant de liberté d’écrire qu’en temps normal. Ma concentration n’est jamais la même quand je suis seule, qu’il y a du monde chez moi ou que je suis interrompue dans mon élan.

Je n’ai donc pas fini la rédaction que je pensais terminer en fin de troisième semaine. Je voulais revoir l’ensemble du livre en fin de Camp, il me faudra reporter cette tâche au mois d’août, ou plus tard après avoir laissé reposer le projet.

Je dois écrire encore bien des chapitres prévus au plan de départ réfléchi sur la mindmap (carte mentale ou heuristique en français). Et comme une idée en fait jaillir une autre, j’ajoute de nombreuses pages au projet dans le classeur de Scrivener for iOS.

Pourtant, il ne faut jamais s’inquiéter de ne pas écrire tous les jours. Après le 14 juillet, j’ai repris l’écriture et la courbe du projet sur le site du Camp NaNoWriMo a repris de la hauteur.

Lors d’une nouvelle interruption forcée le jeudi 20 juillet pour aider une amie à corriger son manuscrit, je n’avais rien pu écrire sur le livre. Le vendredi 21, je lui ai montré comment revoir elle-même tout le roman, je l’ai laissée se débrouiller, j’ai pu me remettre à l’écriture. Entre le matin et le soir, j’ai écrit plus de 3 000 mots et dépassé les 22 000 mots du projet.

Ce temps suspendu a permis aussi au livre de s’approfondir, comme une maturation. Il semble acquérir sa vie propre, son souffle personnel. Je le trouve moins sec, moins injonctif, moins formaté, plus discursif, plus anecdotique, plus vrai. En fait, dans nos échanges, oraux ou écrits, ce sont les histoires qu’on se rappelle. On peut écouter ou lire une démonstration intéressante, mais c’est l’histoire racontée par le conférencier ou l’écrivain que le cerveau ludique mémorisera. Aussi, je lâche les chevaux, je les laisse aller où ils veulent en fonction du thème choisi dans chaque chapitre et sous-chapitre. Et l’écriture devient facile, logique et euphorisante.

J’allais oublier de parler de Virginia Woolf dans le chapitre sur l’environnement de travail que je croyais avoir fini quand je suis descendue déjeuner avec mon amie pour que nous reprenions des forces entre nos écritures parallèles, elle en bas, moi en haut. Et bien sûr, en écrivant sur Virginia, je suis arrivée à Vita, à sa writing-room si bien organisée dans la tour du château de Sissinghurst, dont les jardins restent une source d’inspiration pour le mien.

Ce concept de chambre d’écriture m’est cher depuis des années et j’ai enfin réussi à construire moi-même le cadre de la mienne. Je peux désormais transmettre mes secrets de construction et mes bonnes habitudes qui me permettent de gérer tant de choses avec peu de forces, encore moins de moyens matériels, mais beaucoup de stratégie, d’inventivité et de créativité. Pour beaucoup de bonheur.

Se soutenir dans l’écriture

Certains Camps NaNo se font en réunion de plusieurs écrivains dans un lieu comme une bibliothèque ou un café. La stimulation est réelle. On peut échanger ses points de vue, se soutenir, s’inspirer. Le site du NaNoWriMo propose de s’inscrire en ligne. C’est plus facile pour les Américains, mais je sais que ça existe aussi à Paris.

Chez moi, c’est un mini Camp. En bas, dans mon bureau, une amie travaille à son roman. Moi, je suis en haut dans mon lit, parce qu’il pleut et que je ne peux pas être dehors, j’avance le projet de mon essai sur la Vie créative plus simple. Nos échanges se font à l’occasion d’une interruption pour manger un peu et nous réhydrater après une session d’écriture matinale, rien d’obligatoire pour ne pas déranger l’autre, ou lorsque mon amie s’en retourne dans son village au bord de la mer. Nous respectons nos travaux mutuels. Nos discussions sont le plus souvent littéraires. Et l’inspiration surgit parfois…

Ce dimanche, Scrivener for iOS me signale que mon projet a dépassé les 26 000 mots. Je dépasserai sans doute les 27 000 dans la journée. Il pleut, c’est bien d’écrire, pendant que les bassins se remplissent,  le jardin reverdit, les plantes revivent.


Et le site affiche une flèche sur le rouge du centre de la cible. Le but est proche !

Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 23 juillet 2017

Trouver un lieu de Camp ou de NaNoWriMo pour travailler aux côtés d’autres auteurs : http://nanowrimo.org/local-volunteers

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Ecrire au lit : equipement confortable

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Confort d’hiver pour bien écrire au lit (collection Lidl automne-hiver 2016)

Après un article sur mon blog auteur gaellekermen.net, où je parle du passage de la prise de notes dans des cahiers au travail complet sur ordinateur ou tablette, j’envisage ici l’équipement dont j’ai besoin pour être confortablement installée dans mon lit, car c’est là que j’écris le mieux.

On peut se créer beaucoup de tensions si on n’est pas bien équipé.

J’ai donc investi dans un oreiller, un support de cou et un surmatelas à mémoire de forme, un chauffe-matelas électrique, une couverture à manches et des mitaines.

J’ai acquis un support ordinateur portable, mais en plastique et bois, les montants ont fini par se désolidariser.

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Les mitaines quand il fait très froid (pas le cas cet hiver)

Alors j’ai construit ma propre table en bois. J’ai changé plusieurs fois les côtés, pour trouver la bonne hauteur, la bonne inclinaison, pour écrire sans tension des mains ni des bras.

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Support d’écriture de lit fait maison

J’ai équipé mon lit pour être confortablement installée.

Surmatelas et oreiller à mémoire de forme

La mémoire de forme est une mousse qui revient toujours à son point de départ. C’est impressionnant de recevoir un tout petit paquet et de voir le matelas se déplier en quelques heures pour prendre sa vraie dimension.

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surmatelas housse

Il faut laisser le matelas s’aérer plusieurs jours avant de l’utiliser, sans sa housse, l’odeur est vraiment très forte et désagréable.

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Le matelas a des alvéoles d’un côté, soi-disant pour un massage. J’alterne les deux côtés, alvéolé et lisse, chaque fois que je change le linge de lit. Les deux côtés sont confortables.

http://www.matelsom.com/matelas-ensembles-literie/sur-matelas.htmlhttp://www.matelsom.com/oreiller-ergonomique-revance/p03003371.html

Depuis que j’ai ce surmatelas, je me sens très « Princesse au petit pois » lorsque j’ai à dormir sur un autre genre de support nocturne.

Un confort absolu que j’ai renforcé en hiver par un surmatelas chauffant.

Couverture chauffante électrique AEG Electrolux

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Ça, c’est le bonheur, chaque fois que je me couche dans un lit bien chaud, je pense que j’ai vraiment « trop de la chance » et que j’ai une superbe qualité de vie.

Au début j’avais un  programmateur qui allumait la couverture chauffante sous le surmatelas, soir et matin. Mais ça me gênait de penser que j’avais de l’électricité dans mon lit. J’ai enlevé le programmateur. Je monte faire l’installation de la couverture dans mon lit une heure avant mon coucher. Je l’enlève quand le lit est bien réchauffé. Un peu comme autrefois on passait le Moine ou la bassinoire pour chauffer le lit dans les bonnes maisons.

Couette en duvet d’oie

couette sur lit

La couette est légère et chaude. Je n’aime pas avoir trop de chauffage dans la chambre, je préfère être bien équipée dans le lit.

J’ai choisi une couette Homescapes – Couette hiver en plumes et duvet d’oie 200 x 200 cm
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L’été, je n’utilise pas de couette, mais je ressors les draps de lin de ma grand-mère ou de ma mère, les plus agréables quand il fait chaud, les plus sains, avec une couverture ou pas (oui, il arrive qu’il fasse chaud en Bretagne :)).

Cale-nuque

Le cale-nuque évite les tensions du cou. Il est aussi à mémoire de forme.

coussin de nuque kindle

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L’équipement complet

MH-diariste-lit-teraire
Portrait lit-téraire de l’auteur qui écrit dans lit par Ana le Doze-Samson (2014)

J’ai aussi une couverture à manches pour ne pas avoir froid au cou ni aux bras.

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I don’t want to share my bed !

Attention, je suis si bien dans mon lit que je tiens à y rester seule ! C’est trop bon de pouvoir m’étendre dans un grand lit et soulager mes bras et jambes fatigués par les travaux physiques ou intellectuels.

Virginia Woolf parlait d’une chambre à soi comme condition de libération des femmes et de leur créativité. Un lit à soi est un grand privilège que j’apprécie tous les jours.

Les investissements que j’ai faits pour écrire dans mon lit sont aussi importants que ceux que j’ai réalisés pour écrire dans mon bureau sur mes Macs, comme je l’ai raconté dans d’autres articles de mon blog de chantier Kerantorec.

https://kerantorec.wordpress.com/2015/01/01/bilan-2014-1-menuiserie-interieure-mobilier-de-bureau-et-cuisine/

Gaelle Kermen
Kerantorec, 21 avril 2016

Crédit-Photo de l’auteur dans son lit par Ana le Doze-Samson (2014)

blog auteur gaellekermen.net

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Post-Scriptum 3 janvier 2016

Cet hiver 2016-17 me voit de nouveau beaucoup écrire dans mon lit, puisque j’ai révisé les 750 pages du coffret des guides Scrivener plus simple sur mon iPad mini 4 grâce à la merveilleuse version mobile de Scrivener for iOS.

Cette fois, j’ai complété mes habits d’écriture pour être confortablement installée. De douillettes robes de chambres, une longue pour aller et venir, une courte pour écrire dans le lit, et aussi j’ai trouvé de douces chaussettes de lit et de chauds bas de pyjama. Bref, vous savez presque tout :)