Sur ce blog, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de la possibilité de construire des projets conséquents à partir d’une carte mentale, heuristique ou mindmap, en l’exportant en OPML pour avoir toutes les parties et chapitres prêts à être rédigés et travaillés. Cette solution est valable pour le logiciel de bureau pour Mac et Windows.
Il est aussi très facile d’exporter un texte issu d’une mindmap dans un projet Scrivener ouvert sur l’application de l’iPad ou l’iPhone. Je viens de le tester sur l’application SimpleMind+ pour iOS.
Si le texte d’origine a été extrait de mon Carnet de voyage 70, et sera publié dans le cahier de l’année 70, j’avais envie de faire le bilan de ce que représentait Wight maintenant, non seulement pour moi, mais pour les Veterans qui ont apprécié de voir des photos inédites prises par mon photographe de l’époque.
J’ai donc pris mon iPad pour réfléchir, j’ai ouvert l’application SimpleMind+ et j’ai noté mes idées à bâtons rompus, sans me soucier de la forme, en me laissant guider par l’inspiration et le souvenir. En peu de temps, l’essentiel était écrit. J’ai exporté les différents formats par mail. Dans ma messagerie, j’ai ouvert le fichier IOW70 maintenant.txt, je pensais le copier et le coller dans Scrivener, mais j’ai vu que l’on pouvait l’exporter directement dans Scrivener, dans un projet ouvert.
J’ai ouvert le fichier texte et cliqué sur l’icône Exporter en haut à droite.
J’ai ouvert le projet IoW70 dans mon tableau de bord Scrivener de l’iPad. J’ai cliqué ensuite sur l’icone de Scrivener.
En un clic, j’avais la trame de mon chapitre dans le projet du nouveau livre. Je vais pouvoir le retravailler dans le contexte du livre.
Cette procédure ne marche pas avec d’autres applications comme Notes ou Simplenote, je viens d’essayer. Comme je l’ai dit souvent, le fait de démarrer un projet sur une mindmap et de l’exporter sur Scrivener a débloqué beaucoup de limites que je m’imposais moi-même en levant bien des inhibitions d’écriture.
Une procédure simple et efficace comme tout ce que nous permet l’application Scrivener for iOS, une fois de plus. Et j’en apprends encore tous les jours !
Réflexions sur la dictée dans l’iPhone ou l’iPad pour rédiger des articles ou accélérer la construction d’un livre.
Article essentiellement écrit en dictant.
Dis Siri
Récemment, un lecteur de ce blog m’a vivement recommandé d’utiliser Siri et la dictée pour pallier un problème sur mes mains. En sauvant un petit chat en panique dont une griffe de patte arrière s’était prise entre deux plots de radiateur, mes mains avaient été horriblement griffées, les veines avaient gonflé et les deux mains étaient restées bleu noir pendant plus d’une semaine. Comme je découvrais alors Plœmeur en Morbihan à vélo et que je me perdais souvent dans les chemins creux, mes mains s’accrochaient au guidon et restaient douloureuses. Je n’avais plus mon agilité habituelle pour taper comme une malade sur mes claviers, j’étais ralentie dans mes projets d’écriture.
Voici le commentaire in extenso de Xavier, auteur lui-même d’un blog sur la photolecture.
Son commentaire parle d’abord de l’application iOS de Scrivener, puis il me donne le conseil de passer à Siri sur Scrivener.
Bonjour Gaëlle
Prise en main rapide, souplesse et puissance et facilité d’utilisation, grande liberté dans le choix des supports pour passer instantanément de l’ordinateur à l’iPad et de l’iPad à l’iPhone.
Il est même possible de dicter des passages entiers sur l’iPhone avec Siri.
Scrivener procurait déjà un grand sentiment de liberté dans l’écriture. Là avec l’application IOS il devient l’outil ultime non seulement de l’écrivain, mais aussi de toutes les personnes qui utilisent l’information et la création écrite dans leurs projets.
Étudiants, publicitaires, médecins, avocats, manager, chefs de projet, professeurs, chercheurs, quelle liberté vous allez gagner avec cette application incroyable. Oui vraiment c’est une sacrée réussite!
PS : Gaëlle vous n’avez aucune excuse ;-) à moins que vous ne soyez aphone. Un doigt, votre voix et Siri… Et votre ouvrage sera écrit au moins 2 fois à 3 fois plus vite avec peut-être même un style encore plus « spontané, simple et pratique »… Défi lancé ! Ne le prenez pas au premier degré ! … J’ai l’esprit taquin ce soir. Et j’admire le travail que vous faites.
J’ai super bien pris le conseil. Quelqu’un qui parlait aussi bien de ScrivenerApp ne pouvait pas m’induire en erreur.
J’ai mis le conseil tout de suite à exécution. J’ai paramétré Siri sur l’iPhone et l’iPad, ce que j’avais différé lors de leurs prises en main. On s’accroche bêtement à ses habitudes et on perd ainsi bien des occasions de progresser. J’ai compris la leçon.
Siri m’a demandé trois fois de dire ce que l’écran affichait : « Dis, Siri ! », puis une fois une autre phrase. Le module Dictée était alors paramétré. Il suffisait désormais d’appuyer sur le petit micro qui s’affichait sur de nombreuses applications et que j’avais négligé.
Réglages -> General -> Siri
Bien sûr, j’avais déjà essayé de parler sur Google Android quand j’utilisais mes tablettes. Le résultat m’avait vite « gavée » comme disent les jeunes et j’avais laissé tomber. Je m’étais jusque-là bornée à dire à haute voix à mon téléphone Android de supprimer tel ou tel message vocal. Point.
Sans Xavier, peut-être n’aurais-je jamais eu l’idée d’appuyer sur le petit micro que je voyais pourtant aussi bien sur les claviers de Scrivener, sur Notes ou Simplenote ou toute autre application permettant d’écrire.
Premier essai sur l’iPhone de Dictée
Désormais je pense à ce vecteur d’écriture quand j’ai une idée à noter au vol au lieu de l’écrire avec un doigt sur l’iPhone.
Cette façon d’écrire en parlant peut m’aider à reprendre du souffle, essentiel à mon âge avancé : parce qu’à force de ne plus parler avec mes congénères, j’ai ce que j’appellerai le syndrome de Robinson, qui, tout seul sur son île déserte, n’avait plus l’occasion de parler. Moi je parle aux oiseaux, aux chevreuils, aux chats et aux chiens des voisins qui passent me voir et souvent aux plantes, les roses, les boutures qu’il faut stimuler, les arbres pour les remercier. Mais je ne parle plus très souvent à mes amis qui respectent mon besoin de solitude pour écrire, sauf pour des séances de pêche à pied ou des dînettes, rares moments de socialisation de ma part. Alors à force, j’ai vraiment du mal avec mon expression et je commence à buter sur les mots.
Donc parler à mon iPhone, m’obliger à articuler, à prendre ma respiration entre les phrases, va me faire du bien.
Le système marche et il peut être une bonne solution aussi quand j’ai très mal aux mains et aux bras, un des inconvénients de l’écriture à haute dose.
Qu’est-ce que j’en pense au bout de deux semaines d’apprentissage ?
Je ne peux pas dire que je sois encore très à l’aise, pour rédiger complètement un texte. Je suis une écriveuse et non pas une tchatcheuse. Je déteste le téléphone par exemple. C’est d’ailleurs pour ça qu’il y a 21 ans j’ai sauté sur l’Internet, parce que ça m’évitait d’être liée aux gens par la parole, beaucoup trop chronophage à mon goût. J’ai un côté misanthrope et je panique si quelqu’un veut me voir ou me parler. Chacun ses tares : c’est une des miennes.
Depuis plus de 60 ans que j’écris, j’ai du mal à passer à un autre vecteur d’expression. Mais déjà je prends plus de notes, aussi bien pour la liste de courses que pour noter une idée dans mon journal.
C’est impressionnant de voir les mots s’afficher aussi vite sur l’écran de la page en cours. Siri écrit beaucoup plus vite que moi. Si ma pensée pouvait s’écrire aussi rapidement, je gagnerais du temps.
Cette méthode changera sans doute ma façon d’écrire. Parce qu’en fait dans l’écriture ce que j’aime c’est la position de créer. J’aime le fait d’être devant un écran avec les mains sur le clavier et de prolonger les idées de mon cerveau en faisant des phrases, que j’aime voir s’afficher graphiquement sur la page. En fait, j’aimais assez me regarder écrire, ce qui n’est pas forcément une bonne attitude. Il me faudra désormais être plus vigilante sur le message à transmettre, sur la qualité intérieure à mettre en œuvre.
J’ai testé aussi les commentaires sur Facebook et ça marche très bien.C’est bien écrit, je vois peu de fautes. Il faut s’arrêter souvent pour corriger, sinon le discours peut carrément devenir surréaliste, mais pour un truc court, rapide, c’est génial !
Des trucs pour mieux dicter ?
Je ne sais quelle est votre expérience, à vous qui lisez cet article. Je ne sais s’il faut avoir certains repères pour bien prononcer, bien rédiger. Est-ce qu’il y a des choses à savoir pour que le texte soit impeccable ?
Par exemple pour l’instant je dis intuitivement : virgule, point, à la ligne et ça marche. C’est un peu limité quand même. Je dois évidemment affiner mon écriture par ce biais.
Si vous avez des trucs, c’est à vous que je fais appel cette fois. Merci.
Gaelle,
Kerantorec, le 27 septembre 2016
Cet article a été essentiellement écrit sur ScrivenerApp par le micro de l’iPhone.
Une fonction pratique de Scrivener est la synchronisation avec l’application Simplenote.
Pour prendre des notes rapides, beaucoup d’auteurs utilisent Evernote, application aussi portée sur Mac, Pc et tablettes Android. J’ai tout essayé. La version gratuite ne m’a pas convaincue comme celle de Simplenote.
Je reste donc fidèle à Simplenote que j’ai sur tous mes supports, fixes et nomades. Il a l’avantage de se synchroniser avec Scrivener, sur lequel j’écris tous les jours.
Simplenote me sert à gérer :
La liste de courses, pratique à regarder sur le smartphone quand je suis dans un magasin, pour vérifier que je n’oublie rien, car j’ai horreur de faire des courses.
La liste des travaux que je prévois de faire sur mes chantiers de bricolage et jardinage à la belle saison.
La prise de notes de mon Journal quand le MacBook est éteint et que j’écris sur iPad, dans mon lit, comme sur la terrasse, ou en dehors de mon territoire de sécurité.
La collecte de citations quand je lis un ebook sur iPad.
La garde de quelques liens en cours.
Les recettes de cuisine…
etc.
Pour récupérer les citations prises lors de lectures sur iPad, je mets un mot-clé, ici smashwords.
Puis je vais dans mon projet Scrivener où j’ai besoin de garder ces citations.
La manip : Fichier > Synchroniser > avec Simplenote…
Pour chercher les notes concernées, je tape le mot-clé dans le champ du bas de l’écran de Synchronisation Simplenote.
Je sélectionne les documents à synchroniser.
Pour être sûre de ne pas le mettre dans mes autres dossiers en cours, je crée une autre page.
Je vérifie où se trouvent les notes de citations smashwords.
En fait Scrivener, pour éviter tout écrasement de fichier précédent, l’a rangé dans le dossier Recherche. C’est toujours comme ça avec Scrivener, il fait en sorte que jamais nous ne perdions un document. Il a même créé un dossier Collections pour conserver ces notes spécifiques pour une recherche future.
J’étudierai bientôt le concept, propre à Scrivener, des Collections. Pour l’instant, en cliquant sur mon classeur original, je retrouve le fichier de citations dans le dossier Recherche. Après j’en ferai ce qui me semblera bon selon mes projets de blog ou d’ebook.
Et vous comment prenez-vous vos notes, sur Evernote ou sur Simplenote ? Sur votre iPad ou vos tablettes ?
Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, 9 février 2016
P.S. On peut aussi bien sûr continuer à prendre des notes sur papier. Je l’ai fait pendant plus de 60 ans, dans mes cahiers d’écolière et d’étudiante, puis dans de super classeurs-agendas. Mais j’ai opté pour un monde numérique, que je trouve bien plus confortable que l’ancien. J’aurai 70 ans dans quelques jours, je n’ai plus de temps à perdre avec des outils obsolètes, alors qu’on a la chance d’avoir une technologie efficace. Je transmets dans ce blog les expériences qui me permettent de faire en six mois ce que je ne pouvais pas faire avant en six ans.
Crédits Simplenote Evernote
Scrivener est diffusé par Literature & Latte Smashwords est une plateforme d’édition numérique californienne qui fait d’excellentes conversions de fichiers en ebooks de tous formats et les diffusent sur les grands supports comme Apple, Barnes & Noble, Kobo, Sony etc. Guide Marketing eBook (en anglais).
En français il existe le guide de formatage de bons eBooks : Guide des Styles Smashwords.
*** Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.
Si cet article vous a été utile, merci de le commenter, l’aimer, le partager. C’est ainsi que nous progressons tous ensemble depuis l’invention de l’Internet.
4 ans sans MacBook c’est trop dur, mais j’ai sauvé le mien avec 1 kilo de riz
Ces dernières années, mes blogs ont été bien négligés. Le naufrage de mon MacBook en mars 2011 avait stoppé toutes mes velléités d’écriture de blog ou de publication de photos. Je n’ai quasiment rien écrit ni publié pendant quatre ans. J’en ai profité pour faire d’autres choses, comme saisir 15.000 pages de Journal et de Chantier sur un eMac de 2004. Ou abattre 210 arbres à la tronçonneuse. Ou faire tous les meubles dont j’avais besoin pour être confortablement installée pour écrire. Mais ça m’a manqué de ne pouvoir bloguer quand j’en avais besoin, ni de publier aisément les photos que je continuais à prendre.
1 an d’essais de Windows
J’ai bien essayé d’autres solutions proposées par des amis sincèrement désireux de m’aider, en me prêtant, l’une un NoteBook Sony, l’autre un PC portable HP. Hélas ! trois fois hélas ! Windows n’a pas l’ergonomie de Mac OS X, j’y ai perdu mon temps et mon inspiration s’est tarie. Des essais, mais rien de concret.
3 ans d’usages d’Android
Puis j’ai passé trois ans sur des tablettes Android et là j’ai perdu de l’argent, de l’énergie et encore beaucoup de temps.
Android, c’est bien au début, c’est tout beau, tout neuf. Ça fait même semblant d’être comme Apple.
On ajoute les applications dont on a besoin et là ça commence à coincer. Très vite on a des écrans noirs nous avisant que l’application en question ne veut pas s’ouvrir, juste quand on voulait l’utiliser.
Si on met une application de nettoyage pour optimiser la batterie, on risque de devenir cardiaque par les messages de mauvaise santé affichés sur l’écran dès le réveil, alors qu’on n’a encore rien fait avec la machine. Et on devient parano avec des messages de vol de mémoire. Et on piaffe pendant les mises à jour quotidiennes avant de commencer quoi que ce soit.
Alors on est obligé de désinstaller les applications dont on a vraiment besoin (Facebook, ou un dictionnaire Latin que j’étais si contente de mettre sur mes tablettes) et on finit par se demander à quoi ça sert.
Je n’ai jamais tant juré de ma vie, tant ça marche mal. Une vraie charretière.
Pour que Android marche correctement, il faudrait changer de tablette ou de smartphone tous les six mois ou tous les ans, ce qui devient très onéreux.
Je trouve dommage qu’Android soit devenu un standard et que tant de gens pensent faire une bonne affaire en achetant moins cher une tablette ou un smartphone Android qu’un produit Apple. C’est deux fois moins cher, peut-être, mais ça marche dix fois moins bien et moins longtemps, ça c’est sûr.
Pour avoir pratiqué d’autres systèmes pendant quatre ans, je sais maintenant que rien ne remplace un MacOs ou un iOS.
Sauvetage du MacBook par un simple sac de riz d’un kilo
Heureusement pour ma créativité, j’ai récupéré mon MacBook. En l’enfermant pendant quatre jours dans un grand sac plastique avec un kilo de riz dans une pièce bien sèche, ma chambre, il est ressuscité de son oxydation, alors que les experts qui l’avaient vu à l’époque du naufrage avaient diagnostiqué une carte mère grillée, que mon modeste budget n’avait jamais permis de remplacer, les assurances ayant trouvé une clause d’exclusion pour ne pas prendre l’accident en charge.
J’ai eu l’idée du sac de riz en regardant un épisode de Meurtres au Paradis où le premier inspecteur anglais préconisait de mettre un portable tombé dans l’eau de mer dans du riz, sans l’allumer, et ça marchait. Moi, j’avais tenté d’allumer le MacBook. J’ai essayé quand même, je n’avais rien à perdre, le MacBook était inerte depuis quatre ans. Ça a marché. Je n’oublierai jamais le bonheur d’entendre le bruit du MacBook qui se réveille de son long sommeil.
J’ai récupéré mon MacBook en bonne forme, sa batterie reste chargée comme autrefois, j’ai retrouvé mes petits là où je les avais laissés.
Il a juste perdu la lettre t en cours de route, t sans doute parce qu’il avait été noyé par une tisane, comme me l’a suggéré Frédéric Daubagna de l’agence Aestetype de Toulouse, dont je conte la visite sur mon blog de voyage.
— Il manque un t parce qu’une tisane l’a noyé, dit Frédéric.
— Avec un café, il manquerait un c, dit Jacques.
— Et avec du whisky il manquerait un w, ajoutai-je.
Alors, j’ai offert un petit clavier acheté chez Pearl, comme celui que j’avais pour écrire plus vite sur mes tablettes Android. Je le pose sur le clavier du MacBook et je travaille aussi bien qu’avant son naufrage, car même âgé de sept ans, mon MacBook marche mieux que ma dernière tablette de six mois seulement.
Toujours est-il que depuis le 18 mars, date historique de mes retrouvailles avec mon cher MacBook, j’ai pu aussi récupérer mes photos (je n’avais plus de système me permettant d’ouvrir iPhoto 09′) quelque chose comme 25.000, plus celles que j’avais prises en quatre ans, stockées sur mes tablettes. Elles s’affichent en un clic, alors que j’attendais des minutes pour moins de 2000 sur les tablettes. Je les ai classées et sauvegardées, sur Google Photos pour partager les albums privés et sur Flickr pro pour les albums publics pour illustrer mes blogs.
J’ai aussi un iPad depuis juillet, donné par une amie, qui, m’entendant râler une fois de plus contre les tablettes Android qui ne marchaient jamais, a pensé que je ferai meilleur usage qu’elle de son iPad. C’est vrai. C’est mon meilleur ami d’écriture de notes de départ. C’est le premier iPad, l’historique, celui qui a bouleversé le paysage des tablettes. Mais même obsolète avec son système iOs 5.1.1, mon vieil iPad one marche mieux que toutes les tablettes que j’ai eues entre les mains en trois ans.
Au mois d’août 2015, j’ai repris l’écriture de blogs et la publication des albums photos. J’ai publié quelques articles sur mon blog de voyages : hentadou.
L’inspiration est revenue avec l’iPad pour la prise de notes sur Simplenote pour mon Journal et sur SimpleMind+ pour construire les articles. Tout s’exporte vers le MacBook pour la mise en forme des articles, ou des cahiers que je suis en train de travailler, sur Scrivener. Je n’ai plus à me soucier de technique, tout roule, tout marche, tout fonctionne. Je peux avoir tous les programmes dont j’ai besoin ouverts en même temps. Rien ne me ralentit. Je n’ai plus qu’à écrire, à reprendre des notes restées en brouillon, des projets restés en instance, quand tout était si compliqué que les bras m’en tombaient, que le désespoir me guettait, que la dépression m’accablait.
Maintenant je peux aller au bout de mes rêves, juste portée par de bons outils, dans l’harmonie retrouvée.
Je vous dis donc à bientôt pour de nouvelles lectures. Bel équinoxe d’automne 2015 !
Gaelle
23 septembre 2015 Kerantorec
Extrait du Journal de vie 2015 Sauvetage du MacBook apres 4 ans d’inaction
Mercredi 18 mars 2015 21:19
Un miracle a eu lieu aujourd’hui, 18 mars, entre la Saint Patrick hier et la Saint Joseph demain. Le MacBook est revenu à la vie. Incroyable, mais vrai ! Après quatre jours de repos dans un sac en compagnie d’un kilo de riz Basmati, j’ai rechargé la bête ce matin. Cet après-midi, après ma sieste, j’ai tenté de la démarrer. Et j’ai entendu le doux bruit de rallumage du MacBook, pas entendu depuis le 2 mars 2011 de sinistre mémoire. Je croyais au miracle et le miracle est arrivé. J’ai vu l’écran s’allumer, restant blanc d’abord, puis un dossier s’afficher avec un point d’interrogation, il cherchait un système d’exploitation et ne le trouvait pas, j’avais dû mal remettre le disque dur d’origine dans le boitier. Alors j’ai branché l’ancien disque dur sur un port USB. J’ai vu une pomme, puis un écran bleu, un peu trop longtemps à mon goût, l’adrénaline montait, car je ne savais pas si l’ordinateur allait remarcher, mais en définitive j’ai attendu moins longtemps que chaque fois que j’allume la tablette, surtout quand je dois la redémarrer parce que l’écran reste noir. Et j’ai retrouvé mon environnement d’autrefois, le tableau de Samson, Carribean Moonen fond d’écran et tous les dossiers tels que je les avais laissés. Enfin, je vais pouvoir reprendre mon vrai travail d’écriture. Ouf !