Scrivener ecrire un ebook en un mois #1

Le projet du guide francophone pour débuter avec le logiciel d’écriture Scrivener a été commencé le 3 décembre 2015 et terminé le 18 décembre. Deux semaines ont permis de le construire et le mettre en forme. Je m’étais lancé un défi. Il a été respecté, grâce à Scrivener.

Voici le tableau d’affichage final du Projet au 18 décembre :

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Le tableau d’affichage de Scrivener permet de suivre la gestion du projet d’écriture. © gaelle kermen 2016

Il a fallu encore autant de jours pour élaguer le projet, enlever des pages entières, ajouter une Partie PUBLIER, corriger encore et encore, revoir, modifier des captures d’écran, désactiver les liens vers Amazon pour être accepté par Apple et passer le cap du Premium Catalogue de Smashwords, vérifier les conversions des plate-formes et le publier enfin. Le 31 décembre 2015, l’ebook a été mis en précommande pour la sortie du 10 janvier 2016.

http://www.amazon.fr/Scrivener-plus-simple-francophone-Collection-ebook/dp/B019XR6JQE/

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https://www.smashwords.com/books/view/604115

175 pages. 14 500 mots. 144 illustrations. 177 heures. Un mois de travail d’écriture intense.

Bien sûr, je maîtrisais mon sujet, avec une expérience de plusieurs mois intensifs sur Scrivener. Je ne me lançais pas en quinze jours dans l’inconnu. Sauf que je me demandais si l’ajout d’images dans les pages allait passer. J’avais renoncé à publier en 2012 un livre illustré sur le Festival de Wight 70 (avec Jimi Hendrix, Leonard Cohen, Melanie, Joan Baez, etc.) parce que le travailler sur Word était un cauchemar, avec un fichier trop lourd, qui plantait et me décourageait. Avec Scrivener, 144 illustrations sur 175 pages sont passées !

Ce dont je suis sûre, c’est qu’aucun autre traitement de texte ne m’eût permis une telle rapidité d’exécution ni ne m’aurait autant motivée à construire ce guide. Peut-être aurais-je renoncé à aller au bout de l’aventure. Avec Scrivener, j’ai été stimulée, émerveillée même, par ce que j’apprenais encore en balisant vos chemins dans ses méandres.

Maintenant, c’est à vous de prendre Scrivener en main, de l’adapter à vos besoins, d’en faire un outil productif, un compagnon de vie, une ressource d’expression de vos richesses les plus précieuses.

Que ce guide vous accompagne dans vos premiers pas ! Il n’est pas complet, il faudra faire une suite pour les utilisateurs avancés, mais déjà il vous permet de vous lancer dans votre écriture.

Avec mes meilleurs vœux pour la nouvelle Année 2016, qu’elle soit productive, riche et épanouissante.

En guise d’étrennes, vous pouvez télécharger le Roman-modèle (avec parties et chapitres) que j’ai traduit du modèle proposé dans Scrivener.

Écrivez ! Ici et maintenant !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 9 janvier 2016

Scrivener est un studio d’écriture diffusé par Literature & Latte. https://www.literatureandlatte.com/scrivener.php

Couverture par Indiegraphics

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

Acheter le guide en ebook

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Smashwords_logo

 

 

Voir un extrait sur Amazon

 

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Une autre ecriture #1

Dans le bandeau de mon blog gaellekermen.net, j’ai écrit :
eWriter une autre conception de l’écriture .

Une autre ecriture #1

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit, dès huit ans, dix ans, quatorze ans. J’ai gardé mes cahiers et carnets à partir de 14 ans, l’année 1960, à mon arrivée de Bretagne à Paris. J’ai toujours su qu’un jour je les publierai.

De Blogs gaelle kermen

Pourquoi ne pas les avoir soumis à des éditeurs ?

J’avais l’impression que je n’avais pas ma place dans le monde de l’édition parisienne, cotoyée un temps quand j’ai été chroniqueur littéraire à France-Culture en 1970. J’avais arpenté alors les grandes maisons qu’étaient (sont encore pour combien de temps ?) Gallimard, Grasset, Le Seuil, Robert Laffont, il y en avait une cinquième recommandée par mon directeur d’émission au Panorama Culturel de la France, je l’ai oubliée.

Je n’ai pas fait long feu dans ces milieux, ni de l’Edition ni de la Culture. J’étais trop extraterrestre pour des gens qui campaient sur leurs acquis et s’accrochaient à leur privilèges, appliquant le système de la « reproduction » des « héritiers » formulé par Bourdieu et Passeron, ce dernier ayant été mon directeur de maîtrise de socio à la Fac de Vincennes-Paris VIII en 1972.

Plus tard, l’été 1995, quand nous avons ressorti de la cave mes archives, »sous l’oeil du soleil, à la face du monde », comme disent les Druides, j’ai retrouvé le manuscrit d’aquamarine 67, écrit ces années-là. Mais que je n’avais pas jugé bon de montrer alors à Michel Polac dont je partageais quelques nuits. Il était pourtant critique littéraire et animait l’émission Post-Scriptum.

De Blogs gaelle kermen

ORTF : Photo de plateau , émission sur Malcolm Lowry, Antenne 2.

En 1995, j’ai tenté d’envoyer à quelques éditeurs des extraits papier du macuscrit, des extraits seulement parce que je n’avais pas les moyens d’imprimer un manuscrit complet, avec une disquette comprenant la version Word, dont je savais que c’était le format exigé par les éditeurs. J’avais ajouté un format eBook sur HyperCard, car je croyais déjà au livre numérique.

Les réponses reçues étaient atterrantes de banalité, genre « n’entre pas dans nos collections » etc. Je n’ai pas insisté. Je ne pouvais pas payer plus de frais postaux que je ne l’avais fait. Mes ressources étaient consacrées à nourrir mes enfants, que j’étais seule à élever, et à conserver un toit, toujours menaçé de saisie. J’avais dû supprimer tout ce qui n’était pas indispensable à notre survie, dont le téléphone et la voiture.

Par contre, j’avais un ordinateur Mac, un LCIII, acheté avec une rentrée d’argent imprévue, la liquidation par la Société Rannou de Quimper d’actions achetées par mon grand-père dans les années 20, revenant à ses petits-enfants.

Internet commençait à arriver en France, par Compuserve. J’ai fait remettre le téléphone pour aller sur internet. J’ai su tout de suite que j’y serais plus à l’aise que dans un monde où je me sentais toujours en décalage, parlant des années à l’avance de choses que les gens autour de moi ne pouvaient même pas imaginer.

Mon amie Martine Moore, peintre à Arles, qui a inspiré le personnage d’Hélène dans Aquamarine 67, m’a dit alors que déjà, au Pot de Fer, je leur parlais d’une base de données qui serait mondiale, où on irait chercher les informations dont on avait besoin.

Le moment arrivait enfin. Je participerais à cette nouvelle aventure de découverte d’une terrae incognitae.

De Images Blogger

Sur ce nouveau support, j’ai écrit des centaines et des centaines de pages.

Et je n’ai plus jamais éprouvé le besoin d’être éditée sur papier.

Pourquoi ?

Parce que j’avais des lecteurs, enthousiastes dès que j’ai publié aquamarine 67 sur mon premier site, intéressés par ce que j’exprimais dans mes nombreuses pages. Des lecteurs qui savaient bien me le dire, ce qui me soutenait bien lors des quelques découragements qui parfois m’ont saisie devant les difficultés matérielles ou morales.

Alors qu’est-ce qui fait l’écrivain ?
Le support en papier ?
Son contenu ?
Le fond ou la forme ?

C’est le lecteur.
Pas l’éditeur.

La seule chose qui compte, après qu’on ait écrit, c’est d’être lu.

A défaut d’être éditée, j’ai toujours été lue. Sur internet.

A suivre…

© gaelle kermen 2010