ScrivenerApp : s’adresse-t-elle à tout le monde ?

L’application Scrivener pour iOS s’adresse-t-elle à tout le monde ?

Non, pas à tout le monde !

Ne l’utiliseront pas :

Ceux qui refusent d’avoir du matériel Apple,

Ceux qui pensent que pour être un auteur sérieux, il faut écrire sur Word et rien d’autre,

Ceux qui ne se voient pas prendre de notes autrement qu’avec un calepin et un stylo,

Ceux qui écrivent en linéaire du début à la fin sans débander,

Ceux qui balancent leurs documents en vrac sur leur bureau d’ordinateur, en accumulant chapitres, notes, rapports, PDF, images, au petit bonheur la chance…

Ceux qui ne veulent pas apprendre quelque chose de nouveau au motif qu’ils sont trop vieux pour ça,

Ceux qui pensent qu’ils n’ont pas assez de temps pour se former à un nouvel outil d’écriture…

L’utiliseront :

Ceux qui ont déjà un mobile Apple, ou ceux qui, comme moi, sont prêts à investir dans du mobile Apple pour bénéficier de l’application Scrivener,

Ceux qui aiment planifier et structurer leurs projets avant de rédiger le corps du texte,

Ceux qui aiment avoir des dossiers de recherches et des documents bien organisés pour mieux se concentrer sur l’écriture et le sens du message à transmettre,

Ceux qui veulent utiliser le temps passé en transports en commun pour rédiger et publier des articles de blog,

Ceux qui écrivent mieux leurs romans s’ils sont entourés de monde dans un café,

Ceux qui veulent noter ce qu’il leur passe par la tête, où qu’ils soient, à bord d’un voilier, d’un train ou d’un avion,

Ceux qui aiment écrire dans leur lit, dans leur jardin en été, au coin du feu en hiver,

Ceux qui ne sont pas toujours connectés, mais veulent quand même relire et travailler leurs textes, qu’ils synchroniseront en rentrant au bureau,

Ceux qui veulent avoir leurs projets d’écriture dans leur poche ou leur sac, pour ne jamais perdre le fil de leur pensée,

Ceux qui pensent qu’il vaut mieux passer une semaine à se former pour ensuite gagner des mois et des années de travail,

Ceux qui sont prêts à changer leurs habitudes pour optimiser leur créativité,

Alors ceux-là vont adorer l’application Scrivener et ne lâcheront plus leurs mobiles iOS.

Ils en oublieront même leur version de bureau du programme, car l’application est désormais : « Simple comme Scrivener ! »

On a parfois reproché au logiciel d’écriture Scrivener d’être trop compliqué. Cette fois, l’application d’écriture Scrivener pour iOS est minimaliste. Faite d’icônes, elle est pleine de ressources aussi. Il suffit, comme dans les cuisines intégrées, de savoir ouvrir les bons tiroirs. Quand on a compris les procédures de base, on fait ce que l’on veut, quand l’on veut, où l’on veut.

J’ai dit ailleurs qu’elle est un jeu d’enfant et je la recommande aux collégiens, lycéens, étudiants, tout de suite, pour prendre de bonnes habitudes de travail et de gestion des documents.

Et comme Noël approche, l’application est le cadeau idéal à s’offrir quand on écrit tous les jours, couplé avec le guide francophone Scrivener plus simple pour iPad et iOS qui en explique les chemins.

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L’année 2017 sera productive. Belle fin d’année !

Gaelle,
Kerantorec, 3 décembre 2016


Scrivener est une application pour les mobiles iOS, développée par Keith Blount et diffusée par Literature & Latte sur l’App Store.


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009


Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74). Elle tient son journal depuis les années 60.

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : l’application peut-elle s’utiliser sur l’iPhone

Vous vous demandez peut-être si l’application Scrivener est utilisable sur l’iPhone, surtout sur un iPhone des premières générations avec un écran 4 pouces.

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Je dis oui, c’est un outil utile avec l’application Scrivener. Et sans doute qu’avec un écran d’iPhone 6 ou 7, un iPad deviendrait superflu.

L’iPhone est facile à dégainer quand on a juste une idée à noter, mais qu’on ne veut surtout pas la perdre en passant à autre chose. ScrivenerApp s’ouvre très vite et le fait de ne voir qu’une page permet de se concentrer sur son sujet.

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Dicter un texte avec l’iPhone est particulièrement rapide pour prendre une note ou préciser les idées que l’on a par exemple au réveil pour un nouveau chapitre ou les détails que l’on a oublié de noter la veille.

Dis Siri
Dis Siri

Avant, il fallait sortir un calepin avec un crayon, puis il fallait s’installer devant un ordinateur pour reporter tout ça dans des fichiers exploitables. Même avec mon MacBook performant, il était quand même beaucoup plus compliqué et long d’ouvrir le logiciel que ce ne l’est de réveiller l’iPhone et de trouver une page sur Scrivener pour noter ce qui passe dans la tête immédiatement.

Il suffit d’appuyer sur le petit micro et parler tranquillement en précisant sa pensée.

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Dans l’élaboration du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, j’ai gagné beaucoup de temps, d’énergie et de concentration mentale. L’iPhone, même avec un écran de 4 pouces, est parfaitement complémentaire d’un travail conséquent avec le logiciel Scrivener de bureau. Avoir son travail en cours avec soi partout change la donne.

J’ai aussi gagné une grande sérénité à partir du moment où j’ai réalisé que je pouvais effectivement prendre des notes en dictant. Il est très facile d’ouvrir une page dans le projet général sur l’iPhone et de préciser un détail qu’on avait oublié la veille par exemple.
Je n’imaginais pas combien j’allais utiliser l’iPhone. Je pensais que l’iPad était plus indispensable pour écrire confortablement en voyage ou déplacement. Je m’aperçois que l’iPhone, toujours à portée de main, qui tient dans le creux de la main, est un outil d’une extraordinaire puissance. Surtout avec la dictée. C’était plus difficile d’écrire avec un doigt ou deux. Je n’avais pas la dextérité de ma troisième fille dont l’iPhone est devenu un appendice corporel. Avec la dictée, c’est le relai immédiat de tout ce qui passe dans mon cerveau, qui se rapporte à mes sujets bien sûr.

Je vous souhaite d’en exploiter le potentiel selon vos propres paramètres.

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Article sur la dictée Scrivener 


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Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : mes remerciements dans la découverte de l’application Scrivener

Mes remerciements les plus chaleureux vont d’abord à Keith Blount, le génial créateur de l’application Scrivener pour iOS et des logiciels de bureau Scrivener pour Mac et PC. Son implication dans l’amélioration de la vie des écrivains d’aujourd’hui est immense. Je lui suis infiniment reconnaissante. En savoir plus sur Keith Blount.

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Ecran final du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, feu vert

Merci à Benoit Salles, chroniqueur numérique, qui le premier m’a suggéré ce troisième guide.

Merci à Christian Senecaut qui m’a posé une question sur Scrivener for iOS, alors que je venais de l’installer sur mon nouvel iPad.

Merci à Xavier Théoleyre du blog Photolecture, qui m’a conseillé d’utiliser la fonction Dictée de l’iPhone. Il a aussi changé ma vie, car je n’y avais jamais pensé.

Merci à Apple, Inc., qui fait des outils qui marchent. Je gagne un temps fou depuis que j’ai iPad et iPhone. Je ne jure plus comme une charretière devant les écrans noirs de mes 7 tablettes Android, quand les applications refusaient de s’ouvrir. Je souris à l’écrit avec confiance et sérénité.

Merci à Steve Jobs d’avoir sorti l’iPhone et l’iPad qui ont changé nos vies. Ils ont été copiés, mais jamais égalés.

Merci à quelques auteurs de blogs, qui ont tout de suite publié en anglais des articles sur leur façon d’utiliser l’application qui venait de sortir. Ils ont été stimulants et inspirants. Merci en particulier à SilverDragon, Bela Lampert, Gwen Hernandez.

Merci au petit chat siamois Yuzu qui a accompagné toute la construction de ce guide. Sa patte de velours m’éveillait le matin pour me dire : « Il est temps de travailler. » Un chat est un bon compagnon d’écriture.

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Fidèle Yuzu sur canapé et iPhone 5C au fond

Merci à la commune de Plœmeur, où j’ai écrit la plus grande partie de ce guide en septembre, lors de l’été indien de fin de saison. La qualité de vie, le réseau des voies cyclables, la découverte des mégalithes, des chapelles et les nombreuses plages feront partie de mes meilleurs souvenirs. Circuler à vélo, nager et écrire sur ScrivenerApp m’a permis de garder « un esprit sain dans un corps sain », selon l’équilibre du cher Montaigne.

Merci à Ronan Loas, le maire le plus twitteur de l’Ouest, de France et de Navarre, pour le dynamisme tonifiant de sa commune.

Mens sana in corpore sano, c’est simple comme Scrivener.

 

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Gaelle,

Kerantorec, le 25 novembre 2016


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Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

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ScrivenerApp : ce qu’en auraient fait de Grands Ecrivains

Lorsque je découvrais l’application, je m’amusais à imaginer comment certains des écrivains qui avaient nourri ma vie l’auraient utilisée s’ils en avaient bénéficié.
Un matin d’août, je travaillais sous la pergola couverte des vrilles de la vigne et je pensais à Colette en voyant le soleil surgir derrière ma chaumière. Elle aurait adoré avoir comme moi un iPad dans les mains et l’application Scrivener pour écrire.

Quand j’écrivais dans mon lit, je pensais aussi à Colette, dans son radeau près du fanal bleu, mais aussi à Proust, dans sa chambre de liège, le cher homme aurait travaillé avec tellement plus de facilité ses immenses projets et ne serait peut-être pas mort d’épuisement à 53 ans seulement.


J’imaginais Walter Scott écrivant son Journal sur l’iPad au lieu de son écritoire.

J’imaginais Marguerite Yourcenar à la fin de sa vie lors de ses derniers voyages.

Je voyais Jack Kerouac on the road, Ernest Hemingway à Cuba, Leonard Cohen, à Hydra, Bob Dylan, dans un hôtel à Londres, devant un iPad, au lieu de leur machine à écrire bruyante et lourde.

Je pensais aussi à Steve Jobs qui aurait tellement aimé la simplicité de l’application, son univers d’« ordre et beauté, luxe calme et volupté ».

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Et vous, comment imaginez-vous vos écrivains préférés avec ScrivenerApp ? Et comment imaginez-vous votre nouvelle vie d’auteur avec ScrivenerApp ?

Belles écritures,

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

P.S.1 Je sais, Steve Jobs n’est pas écrivain, il a quand même écrit une grande partie de notre histoire et il aurait aimé citer Baudelaire. Il nous permet d’écrire depuis trente ans dans d’excellentes conditions.

P.S.2 Quant à Dylan, il y a cinquante ans il était déjà pour moi le Shakespeare de notre époque.
Bob Dylan à l’Olympia 1966
Un article Vintage de 1998


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Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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ScrivenerApp : dicter un texte sur iPhone et iPad

Écrire en parlant ou parler pour écrire

Réflexions sur la dictée dans l’iPhone ou l’iPad pour rédiger des articles ou accélérer la construction d’un livre.

Article essentiellement écrit en dictant.

Dis Siri
Dis Siri

Récemment, un lecteur de ce blog m’a vivement recommandé d’utiliser Siri et la dictée pour pallier un problème sur mes mains. En sauvant un petit chat en panique dont une griffe de patte arrière s’était prise entre deux plots de radiateur, mes mains avaient été horriblement griffées, les veines avaient gonflé et les deux mains étaient restées bleu noir pendant plus d’une semaine. Comme je découvrais alors Plœmeur en Morbihan à vélo et que je me perdais souvent dans les chemins creux, mes mains s’accrochaient au guidon et restaient douloureuses. Je n’avais plus mon agilité habituelle pour taper comme une malade sur mes claviers, j’étais ralentie dans mes projets d’écriture.

Voici le commentaire in extenso de Xavier, auteur lui-même d’un blog sur la photolecture.

Son commentaire parle d’abord de l’application iOS de Scrivener, puis il me donne le conseil de passer à Siri sur Scrivener.

Bonjour Gaëlle

Prise en main rapide, souplesse et puissance et facilité d’utilisation, grande liberté dans le choix des supports pour passer instantanément de l’ordinateur à l’iPad et de l’iPad à l’iPhone.

Il est même possible de dicter des passages entiers sur l’iPhone avec Siri.

Scrivener procurait déjà un grand sentiment de liberté dans l’écriture. Là avec l’application IOS il devient l’outil ultime non seulement de l’écrivain, mais aussi de toutes les personnes qui utilisent l’information et la création écrite dans leurs projets.

Étudiants, publicitaires, médecins, avocats, manager, chefs de projet, professeurs, chercheurs, quelle liberté vous allez gagner avec cette application incroyable. Oui vraiment c’est une sacrée réussite!

PS : Gaëlle vous n’avez aucune excuse ;-) à moins que vous ne soyez aphone. Un doigt, votre voix et Siri… Et votre ouvrage sera écrit au moins 2 fois à 3 fois plus vite avec peut-être même un style encore plus « spontané, simple et pratique »… Défi lancé ! Ne le prenez pas au premier degré ! … J’ai l’esprit taquin ce soir. Et j’admire le travail que vous faites.

J’ai super bien pris le conseil. Quelqu’un qui parlait aussi bien de ScrivenerApp ne pouvait pas m’induire en erreur.

J’ai mis le conseil tout de suite à exécution. J’ai paramétré Siri sur l’iPhone et l’iPad, ce que j’avais différé lors de leurs prises en main. On s’accroche bêtement à ses habitudes et on perd ainsi bien des occasions de progresser. J’ai compris la leçon.

Siri m’a demandé trois fois de dire ce que l’écran affichait : « Dis, Siri ! », puis une fois une autre phrase. Le module Dictée était alors paramétré. Il suffisait désormais d’appuyer sur le petit micro qui s’affichait sur de nombreuses applications et que j’avais négligé.

Réglages -> General -> Siri
Réglages -> General -> Siri

Bien sûr, j’avais déjà essayé de parler sur Google Android quand j’utilisais mes tablettes. Le résultat m’avait vite « gavée » comme disent les jeunes et j’avais laissé tomber. Je m’étais jusque-là bornée à dire à haute voix à mon téléphone Android de supprimer tel ou tel message vocal. Point.

Sans Xavier, peut-être n’aurais-je jamais eu l’idée d’appuyer sur le petit micro que je voyais pourtant aussi bien sur les claviers de Scrivener, sur Notes ou Simplenote ou toute autre application permettant d’écrire.

Premier essai sur l'iPhone de Dictée
Premier essai sur l’iPhone de Dictée

Désormais je pense à ce vecteur d’écriture quand j’ai une idée à noter au vol au lieu de l’écrire avec un doigt sur l’iPhone.

Cette façon d’écrire en parlant peut m’aider à reprendre du souffle, essentiel à mon âge avancé : parce qu’à force de ne plus parler avec mes congénères, j’ai ce que j’appellerai le syndrome de Robinson, qui, tout seul sur son île déserte, n’avait plus l’occasion de parler. Moi je parle aux oiseaux, aux chevreuils, aux chats et aux chiens des voisins qui passent me voir et souvent aux plantes, les roses, les boutures qu’il faut stimuler, les arbres pour les remercier. Mais je ne parle plus très souvent à mes amis qui respectent mon besoin de solitude pour écrire, sauf pour des séances de pêche à pied ou des dînettes, rares moments de socialisation de ma part. Alors à force, j’ai vraiment du mal avec mon expression et je commence à buter sur les mots.

Donc parler à mon iPhone, m’obliger à articuler, à prendre ma respiration entre les phrases, va me faire du bien.

Le système marche et il peut être une bonne solution aussi quand j’ai très mal aux mains et aux bras, un des inconvénients de l’écriture à haute dose.

Qu’est-ce que j’en pense au bout de deux semaines d’apprentissage ?

Je ne peux pas dire que je sois encore très à l’aise, pour rédiger complètement un texte. Je suis une écriveuse et non pas une tchatcheuse. Je déteste le téléphone par exemple. C’est d’ailleurs pour ça qu’il y a 21 ans j’ai sauté sur l’Internet, parce que ça m’évitait d’être liée aux gens par la parole, beaucoup trop chronophage à mon goût. J’ai un côté misanthrope et je panique si quelqu’un veut me voir ou me parler. Chacun ses tares : c’est une des miennes.

Depuis plus de 60 ans que j’écris, j’ai du mal à passer à un autre vecteur d’expression. Mais déjà je prends plus de notes, aussi bien pour la liste de courses que pour noter une idée dans mon journal.

C’est impressionnant de voir les mots s’afficher aussi vite sur l’écran de la page en cours. Siri écrit beaucoup plus vite que moi. Si ma pensée pouvait s’écrire aussi rapidement, je gagnerais du temps.

Cette méthode changera sans doute ma façon d’écrire. Parce qu’en fait dans l’écriture ce que j’aime c’est la position de créer. J’aime le fait d’être devant un écran avec les mains sur le clavier et de prolonger les idées de mon cerveau en faisant des phrases, que j’aime voir s’afficher graphiquement sur la page. En fait, j’aimais assez me regarder écrire, ce qui n’est pas forcément une bonne attitude. Il me faudra désormais être plus vigilante sur le message à transmettre, sur la qualité intérieure à mettre en œuvre.

J’ai testé aussi les commentaires sur Facebook et ça marche très bien.C’est bien écrit, je vois peu de fautes. Il faut s’arrêter souvent pour corriger, sinon le discours peut carrément devenir surréaliste, mais pour un truc court, rapide, c’est génial !

Des trucs pour mieux dicter ?

Je ne sais quelle est votre expérience, à vous qui lisez cet article. Je ne sais s’il faut avoir certains repères pour bien prononcer, bien rédiger. Est-ce qu’il y a des choses à savoir pour que le texte soit impeccable ?

Par exemple pour l’instant je dis intuitivement : virgule, point, à la ligne et ça marche. C’est un peu limité quand même. Je dois évidemment affiner mon écriture par ce biais.

Si vous avez des trucs, c’est à vous que je fais appel cette fois. Merci.

Gaelle,
Kerantorec, le 27 septembre 2016

Cet article a été essentiellement écrit sur ScrivenerApp par le micro de l’iPhone.

ScrivenerApp : pré-requis à l’installation de l’application Scrivener

Vous vous posez des questions sur les éléments à prendre en compte avant l’achat et l’installation de ScrivenerApp.

1) Vous avez déjà la version Scrivener de bureau sur votre Mac ou votre PC. Vous avez un iPad ou un iPhone et désirez synchroniser les projets d’une plate-forme à une autre.

C’est la situation la plus courante puisque l’application était très attendue des utilisateurs de Scrivener, habitués à utiliser Dropbox pour synchroniser les fichiers d’un Mac sous OS X à un PC sous Windows 8 ou 10, ou d’un Mac de bureau à un MacBook nomade pour vos déplacements.
2) Vous n’avez pas la version Scrivener de bureau, mais vous avez un iPad ou un iPhone. Vous vous demandez si vous pouvez utiliser ScrivenerApp sans la version de bureau.

Oui, vous pouvez utiliser ScrivenerApp uniquement sur vos mobiles Apple, sans passer par Dropbox, en sauvegardant sur iCloud.

Bien sûr vous ne bénéficierez pas de toutes les possibilités offertes par les deux versions, fixes et nomades de Scrivener, marchant ensemble pour une écriture facile et organisée, et offrant un formatage de publication en ebooks aux formats ePub ou mobi. Mais vous sortirez déjà un beau document en quatre versions d’édition de traitements de texte et une version de script de scénario.

• PDF,

• Word (.docx),

• RTF,

• Plain Text (.TXT)

• Final Draft.

 

Voici donc les pré-requis à l’achat et à l’installation de ScrivenerApp.

• iPad et/ou iPhone depuis l’iPad2 et l’iPhone 4S et/ou iPad 5, mis à jour en iOS9

• Connexion Internet

• Compte iTunes

• Compte Dropbox (ou non si vous optez seulement pour la version mobile de Scrivener)

• Achat de l’application sur l’AppStore à 19,99 € en Europe.

Compatibilité avec le système iOS 9

ScrivenerApp est compatible avec le système iOS 9, disponibles sur les iPhone 4S-5-5C-5S-6-6 Plus-SE, les iPad depuis l’iPad 2, l’iPod de 5ème génération.

J’ai testé l’application sur des supports mobiles reconditionnés :

• iPhone 5c de septembre 2013

• iPad mini 4 de septembre 2015.

Tout marche à merveille sur les deux mobiles. La synchronisation avec les deux versions bureautiques sur Mac et Windows se passe parfaitement.

❖ Mise à jour préalable des versions de bureau Scrivener

Si vous avez la version bureautique de Scrivener, mettez-la à jour avant d’installer l’application depuis l’AppStore.

• La version Windows est Windows Scrivener 1.9.6.

• La version Mac est Mac Scrivener 2.8.

❖ Scrivener App sur l’AppStore

L’application Scrivener diffusée par Literature & Latte se télécharge sur l’AppStore. Elle est universelle, vous l’achetez une seule fois pour votre iPad ou votre iPhone et vous l’installez sur les deux mobiles.


Le prix est très abordable : moins de 20€ que les fans du logiciel Scrivener investiront avec plaisir et enthousiasme.

À titre de comparaison : l’application de Ulysses est moins de 25 €. J’ai raconté que je devais utiliser quatre applications Android lorsque j’avais des tablettes Android pour faire ce que je fais désormais avec ScrivenerApp. Le tout valait entre 25 et 30 € d’investissement.

L’application Scrivener vaut largement l’investissement de moins de 20 €. L’achat des deux supports Scrivener, mobile et fixe, vaut moins de 60 €.

Je rappelle qu’acquérir Word vaut beaucoup plus cher en version professionnelle, indispensable à tout auteur digne de ce nom, pour publier sur un site de vente d’ebooks ou de livres imprimés comme Amazon ou Kobo ou iBooks. La version personnelle, familiale ou étudiante, ne permet pas l’utilisation commerciale des produits du logiciel.

Avec Scrivener, on investit moins pour gagner plus.

❖ Dropbox : synchronisation entre toutes les plateformes


L’habitude de synchroniser par Dropbox était prise depuis que j’utilisais Write sur Android en 2012, puis en 2015 avec Simplemind sur le premier iPad. Je synchronisais aussi ma bibliothèque numérique en ePub via l’eReader Aldiko sur mes tablettes. Smashwords utilise aussi Dropbox pour exporter tous les ouvrages achetés sur le site ou les vôtres si vous êtes un auteur publiant sur Smashwords.

Pour des raisons techniques, Scrivener n’utilise pas iCloud pour synchroniser toutes ses versions. Il passe par Dropbox et ça marche très bien.

Si vous hésitez encore à utiliser ce remarquable outil de synchronisation entre vos logiciels fixes et vos applications nomades, vous vous privez d’un grand confort de travail.

Ses applications sont disponibles pour tous les supports, fixes ou mobiles, pour Mac, PC, iOS ou Android.

Dropbox a le mérite d’être gratuit jusqu’à 5 Go. Au-delà, il en coûte 9,99 € par mois pour une capacité de stockage de 1 To pour la formule Pro.

Il est possible d’augmenter la capacité du compte de base gratuit en partageant Dropbox avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par courriel.

Pour l’instant, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à la formule pro. Dropbox n’est pas ma seule sauvegarde, j’utilise Drive, entre autres (habitude prise sur les tablettes Android).

Dropbox me sert d’outil de travail en cours. Je n’y mets donc que les fichiers sur lesquels je travaille, en particulier pour Scrivener. Inutile d’encombrer l’iPad ou l’iPhone avec des dossiers dont je n’ai pas besoin dans l’immédiat. Il faut savoir voyager léger dans tous les sens du terme. C’est possible désormais avec Scrivener App.

Dropbox est une application gratuite qui permet d’avoir tous ses fichiers à portée de main et de les partager facilement.

Pour vous inscrire et obtenir de l’espace bonus, cliquez sur ce lien : https://db.tt/APjzPxEp

Bientôt j’attaquerai le vif du sujet : l’installation de ScrivenerApp, sa découverte, son fonctionnement.

Gaelle,
le 11 septembre 2016 à Plœmeur

L’application Scrivener pour iOS est une création de Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.

Post-scriptum : l’application Scrivener pour iOS est adaptée au système iOS 10.

Aide-mémoire des raccourcis Scrivener pour Mac

Aide-mémoire Scrivener 2.7.1 pour Mac

Capture d’écran 2016-07-09 à 09.55.52

Raccourcis utiles

Scrivener utilise les raccourcis du système Mac OSX. La croix indique que les touches doivent être enfoncées simultanément.
Il est utile de mémoriser certains raccourcis à appliquer si possible en cours de rédaction. En acquérant ces réflexes, vos corrections finales seront beaucoup plus rapides. Et c’est excellent pour entretenir la bonne marche du cerveau.

Accents
Caractères spéciaux pour les accents, les parenthèses, les symboles : [alt+cmd+T]

Veillez particulièrement aux accents sur les À et les É ou les Ô ou Ê en début de phrase, négligences trop fréquentes en publication numérique.

Crochets
Crochet ouvrant [ : [Maj+alt+5]
Crochet fermant ] : [Maj+alt+)]

Doublon
Dupliquer une page ou un dossier : Sélectionner + [cmd+D]

Espace insécable
Avant ? :  ! ou entre des nombres dans les centaines ou les milliers : [alt+Barre d’espacement]
Une espace insécable est particulièrement importante quand un ? ou un ! sont en fin de paragraphe, pour ne pas laisser des blancs disgracieux dans une page numérique.

Fichier
Importer un fichier : [Maj+cmd+I]

Scinder un texte long en chapitres
– avant l’importation dans Scrivener : mettre un # devant chaque titre
– après l’importation dans Scrivener : faire le raccourci [cmd+K] avant chaque titre.

Gras
Mettre du texte en gras : Sélectionner + [cmd+B]

Italique
Mettre du texte en italique : Sélectionner + [cmd+I]

Œ, Æ, œ, æ :
[Maj+alt+o], [Maj+alt+a], [alt+o], [alt+a]

Nouvelle page
Créer une nouvelle page : [cmd+N]

Page Web
Importer une page Web dans Recherche : [alt+cmd+W]

Recherche
Rechercher/Remplacer [cmd+F]

Sélectionner tous les chapitres avec les sous-parties d’un dossier
Modifier, Sélectionner avec les sous-dossiers [alt+cmd+A]

Tiret cadratin pour les dialogues — : [alt+-]

***

Captures d’écran

Kindle : [alt+Maj+G]

iPad : [Home+Alimentation]

Android : Icône appareil photo (paramétrer la tablette)

***

Compilation d’une table des matières pour les ebooks
– eBook au format .epub pour toutes plateformes : la table se fait automatiquement sur iPad ou tablette Android
– eBook au format .mobi pour KDP Amazon : cochez la case Générer la table des Matières HTML

Balises utiles
Renseignez les champs dès le début dans : Projet -> Meta-Data Settings…
Ainsi les balises seront remplies automatiquement par le logiciel lors de la compilation : Auteur, Prénom de l’auteur, Nom de famille, Nom complet, Titre du projet, Titre abrégé.

– Balise de numéro de page dans la table des matières pour les PDF : < $ p > (sans espace)

– Fractionnement des pages en chapitres : # ou [cmd+K)

D’autres balises sont très détaillées dans l’Aide, près de Fenêtre, Liste des balises d’espace réservé…
(pour programmeurs et/ou utilisateurs avertis et anglicistes).


Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, 9 juillet 2016

***

Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac et Windowspubliés par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener synchroniser avec Simplenote

Une fonction pratique de Scrivener est la synchronisation avec l’application Simplenote.

Capture d’écran 2016-02-09 à 10.55.22

Pour prendre des notes rapides, beaucoup d’auteurs utilisent Evernote, application aussi portée sur Mac, Pc et tablettes Android. J’ai tout essayé. La version gratuite ne m’a pas convaincue comme celle de Simplenote.

Capture d’écran 2016-02-09 à 10.57.52

Je reste donc fidèle à Simplenote que j’ai sur tous mes supports, fixes et nomades. Il a l’avantage de se synchroniser avec Scrivener, sur lequel j’écris tous les jours.

Simplenote me sert à gérer :

  • La liste de courses, pratique à regarder sur le smartphone quand je suis dans un magasin, pour vérifier que je n’oublie rien, car j’ai horreur de faire des courses.
  • La liste des travaux que je prévois de faire sur mes chantiers de bricolage et jardinage à la belle saison.
  • La prise de notes de mon Journal quand le MacBook est éteint et que j’écris sur iPad, dans mon lit, comme sur la terrasse, ou en dehors de mon territoire de sécurité.
  • La collecte de citations quand je lis un ebook sur iPad.
  • La garde de quelques liens en cours.
  • Les recettes de cuisine…
  • etc.Capture d’écran 2016-02-09 à 10.54.08

Pour récupérer les citations prises lors de lectures sur iPad, je mets un mot-clé, ici smashwords.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.06.39

Puis je vais dans mon projet Scrivener où j’ai besoin de garder ces citations.

Capture d’écran 2016-02-09 à 10.39.49

La manip : Fichier > Synchroniser > avec Simplenote…

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.04

Pour chercher les notes concernées, je tape le mot-clé dans le champ du bas de l’écran de Synchronisation Simplenote.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.13

Je sélectionne les documents à synchroniser.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.59

Pour être sûre de ne pas le mettre dans mes autres dossiers en cours, je crée une autre page.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.10.54

Je vérifie où se trouvent les notes de citations smashwords.

En fait Scrivener, pour éviter tout écrasement de fichier précédent, l’a rangé dans le dossier Recherche. C’est toujours comme ça avec Scrivener, il fait en sorte que jamais nous ne perdions un document. Il a même créé un dossier Collections pour conserver ces notes spécifiques pour une recherche future.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.11.53

J’étudierai bientôt le concept, propre à Scrivener, des Collections. Pour l’instant, en cliquant sur mon classeur original, je retrouve le fichier de citations dans le dossier Recherche. Après j’en ferai ce qui me semblera bon selon mes projets de blog ou d’ebook.

Et vous comment prenez-vous vos notes, sur Evernote ou sur Simplenote ? Sur votre iPad ou vos tablettes ?

Belles écritures !

Gaelle
Kerantorec, 9 février 2016

P.S. On peut aussi bien sûr continuer à prendre des notes sur papier. Je l’ai fait pendant plus de 60 ans, dans mes cahiers d’écolière et d’étudiante, puis dans de super classeurs-agendas. Mais j’ai opté pour un monde numérique, que je trouve bien plus confortable que l’ancien. J’aurai 70 ans dans quelques jours, je n’ai plus de temps à perdre avec des outils obsolètes, alors qu’on a la chance d’avoir une technologie efficace. Je transmets dans ce blog les expériences qui me permettent de faire en six mois ce que je ne pouvais pas faire avant en six ans.

Crédits
Simplenote
Evernote
Scrivener est diffusé par Literature & Latte
Smashwords est une plateforme d’édition numérique californienne qui fait d’excellentes conversions de fichiers en ebooks de tous formats et les diffusent sur les grands supports comme Apple, Barnes & Noble, Kobo, Sony etc. Guide Marketing eBook (en anglais).
En français il existe le guide de formatage de bons eBooks : Guide des Styles Smashwords.

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Gaelle Kermen est l’
auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener plus simple une introduction

Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac est sorti le 10 janvier 2016. Il vous initie au logiciel Scrivener de la conception du projet d’écriture à sa publication sur les plateformes numériques ou en impression à la demande.

ScrivenerCartouche

Le logiciel Scrivener a été conçu par un auteur pour des auteurs.

Habitant Truro, en Cornouailles anglaises, Keith Blount a maintenant une équipe dans le monde entier pour servir Scrivener sur Mac, Windows et Linux.

LitteraLogo

Le logiciel est édité par Litterature & Latte. On peut l’essayer 30 jours sur le site : https://www.literatureandlatte.com/trial.php

La version de Scrivener utilisée dans le guide est la version 2.7.1. pour Mac. Les captures d’écran qui illustrent le guide ont été faites sur un MacBook de 2008 au système Mac OS 10.6.8 Snow Leopard, au fur et à mesure de la construction du Guide francophone, pour donner une idée de l’élaboration d’un projet avec Scrivener.

Scrivener marche encore sur les anciens systèmes Mac OS, depuis Mac OS 10.4 Tiger et même sur les PowerPC. Le software est téléchargeable sur le site Literature & Latte.

Scrivener est mis à jour pour le dernier système Mac OS X El Capitan.

Pour l’instant, il n’existe pas d’application pour iPad ou iPhone, ni pour tablette Android. Scrivener est un logiciel de bureautique, conçu pour Mac, puis développé pour Windows et Linux.

Scrivener est plus complet que les traitements de texte habituels, puisqu’il permet l’écriture, le plan du projet, la gestion de la documentation en interne, la recherche, l’organisation et la finalisation en ebook epub ou mobi, ou en impression papier, ou en html pour les sites Web.

Scrivener est beaucoup moins cher que les traitements de texte les plus célèbres, moins de 50 euros, et beaucoup plus performant.

Scrivener est utilisé avec enthousiasme dans le monde anglophone. J’ai fait ce guide pour qu’il soit mieux connu dans le monde francophone. Je n’ai aucun lien avec Scrivener, ni avec son auteur ou son éditeur. Je suis juste une admiratrice passionnée de cet outil efficace pour écrire et gérer de beaux projets. J’ai aussi une bonne expérience de l’édition numérique depuis 2010 et de l’écriture depuis les années 60.

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Couverture du guide Scrivener plus simple par Adam Molariss, Indiegraphics

Après avoir aidé un auteur à prendre Scrivener en main, j’ai écrit ce guide. Je l’ai commencé le 2 décembre 2015 par une mindmap SimpleMind+ sur mon iPad, l’ai exporté le lendemain en fichier OPML sur Scrivener et je l’ai rédigé en deux semaines sur mon MacBook. Il a fallu encore dix jours pour le réviser, puis cinq jours pour le publier sur les plateformes numériques. Bien sûr, je n’ai rien fait d’autre pendant ce temps et ça a été une formidable aventure.

Le présent guide a été réalisé en un mois. Je n’aurais pas relevé le défi, que je m’étais lancé, d’écrire un ouvrage illustré de 150 captures d’écran avec un ancien traitement de texte, laborieux et lourd. Ce fut un vrai plaisir avec Scrivener. C’est celui que je vous souhaite pour vos propres écrits.

Bonne nouvelle année d’écriture. Offrez-vous de bons outils !

Gaelle Kermen,
Kerantorec 11 janvier 2016

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Couverture par Indiegraphics

Scrivener l’integrer en quelques jours

Un auteur que j’ai aidé à prendre en main Scrivener a intégré le maniement du logiciel en moins de quatre semaines, là où j’avais mis quatre mois à comprendre en lisant des manuels et regardant des vidéos en anglais.

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L’histoire

Récemment, un auteur m’a demandé de l’aider à remettre en forme ses romans policiers, dont la présentation laissait à désirer sur Kindle, lui attirant des commentaires désobligeants. De plus, honte suprême, ses romans n’avaient pas de table des matières. La lectrice numérique compulsive que je suis depuis plus de cinq ans maintenant, sans retour en arrière possible au papier, ne supporte pas les ebooks ou livrels sans Table des Matières. J’ai failli refermer l’ensemble, agacée, insultée même, me sentant dans mon bon droit de trouver la meilleure présentation possible quand j’achète un livrel.

En fait, j’ai fini par comprendre, au fil de nos très très très nombreux échanges, qu’il avait toujours en tête l’impression papier pour Create Space, la plate-forme d’impression à la demande. Ses fichiers numériques étaient paramétrés sur Word au format de pages papier. Ce n’était pas bon du tout pour un affichage serein et fluide sur Kindle, iPad ou autre liseuse.

Je lui ai conseillé Scrivener. Il était réticent, craignant que la version de Scrivener ne marche plus sur son ancien système Mac OS 10.6.8 sur son MacBook pro de 2011. Mais elle marche sur le même système de mon MacBook de 2008. Et même sur les versions anciennes de Mac OS

Il avait de grands bloquages, pensant encore papier, quand il fallait penser numérique.

Je répondais du mieux que je le pouvais à chacune de ses questions. J’ai fait un premier article de blog sur Scrivener pour lui expliquer comment faire une Table des Matières sur PDF pour une publication papier avec table des matières numérotant les pages.

Pour l’aider à prendre en main lui-même ses derniers paramétrages d’impression au moment de la compilation, j’ai fini par lui faire toute une série de copies-écran à chaque étape.

Le résultat

En quelques jours, au cours de ces quatre semaines intenses de corrections en novembre 2015, il avait pris en main Scrivener et s’émerveillait de la richesse et des possibilités de ce studio d’écriture, qui l’incitait à écrire encore plus qu’avant, en maîtrisant mieux chaque chapitre, en pouvant suivre ses personnages, les lieux des intrigues, d’un tome à l’autre. Il pouvait se concentrer sur l’écriture au lieu de penser à la mise en forme comme il le faisait sur Word depuis toujours. Scrivener avait gagné !

Quand j’ai vu la masse de notes que j’avais accumulées pour lui répondre, bien classées au fur et à mesure dans mon Projet Scrivener pour ses corrections, j’ai pensé qu’il n’y avait pas de raison de les réserver à un seul auteur. Ces réponses, ces manipulations, ces procédures, bien expliquées, pouvaient servir à plus d’une personne.

J’ai pensé à vous, qui écrivez en français et avez besoin d’un bon outil de travail, en oubliant la mise en forme fastidieuse et lourde que vous avez subie jusque là.

J’ai alors décidé de publier un premier Guide Kermen sur Scrivener. Je dis premier, car j’ai beaucoup de trucs en réserve dans mon Journal de Vie ou mes Cahiers de Chantier, à transmettre, entre comment allumer son feu sans attendre 20 minutes, ou comment tailler une branche à la scie japonaise, ou comment écrire un ebook en un mois, mon dernier défi. Mais je digresse !

Pour vous qui écrivez dans le monde francophone, je conçois le Guide que j’eusse moi-même aimé trouver quand j’ai commencé à chercher ce qui se faisait comme initiation à Scrivener.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, 11 décembre 2015

P.S. Le guide a été mis en ligne sur les plateformes numériques en précommande le 31 décembre 2015. Sortie officielle le 10 janvier 2016.

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener dans le monde francophone peu de choses

Il n’existe pas beaucoup de choses en français sur le logiciel Scrivener. Se former à sa grande richesse complexe nécessite de longues heures de visualisation de vidéos ou d’étude de manuels, le plus souvent en anglais.

En cherchant, en janvier 2015, ce qui se faisait pour le prendre en main, je suis tombée sur des vidéos de François Magnan, formateur à Toulouse.

Mener un projet d’écriture sur Scrivener : comprendre en 5 minutes

C’est François Magnan qui m’a donné envie d’aller au fond de Scrivener.

Comme je me suis formée en anglais, avec des vidéos et des tutorials et des manuals, dont je ne saisissais pas toujours bien l’équivalence dans mon logiciel Scrivener traduit en français, j’ai parfois buté sur des trucs que je ne comprenais pas du tout.

Par exemple, une auteure américaine montrait dans sa vidéo comment elle recopiait des chapitres pour créer d’autres chapitres dans ses modèles pour ses romans en série, toujours conçus de la même façon. J’ai mis du temps à comprendre comment elle faisait. J’ai fini par trouver Doublon dans Document. La mauvaise traduction du logiciel ne m’avait pas aidée. En général, un doublon est quelque chose que nous cherchons à supprimer de nos bases de données. Là où nos Mac nous proposent depuis trente ans de Dupliquer, il est marqué Doublon sur Scrivener. Depuis que j’ai compris que Doublon voulait dire Dupliquer, je fais beaucoup plus de choses.

Capture d'écran 2015-12-08 09.36.32
Doublon veut dire Dupliquer. © gaelle kermen 2015

Comme on le voit sur cette copie-écran, le logiciel n’est pas toujours complètement traduit. J’ai dû mettre au point des procédures simples pour me repérer. C’est l’objet de ce guide.

La Manip

Il existe une autre façon d’atteindre le Doublon en question. Dans le bas du classeur, près de la petite icône du Dossier +, dans la roue dentée, on peut trouver d’autres options.

[Ajouter, Doublon, Renommer, Placer dans la Corbeille…]

Capture d'écran 2015-12-09 08.51.54

On voit que les traducteurs auraient mieux fait de traduire le Duplicate anglais par Dupliquer, comme ça l’est dans tous nos programmes Mac depuis toujours.

Formations francophones existantes

Le site scrivener.fr n’est pas, comme on pourrait le croire, une filiale française du logiciel Scrivener. C’est une formation payante qui a déposé le nom de domaine scrivener en France. C’est très cher. Enfin, trop pour moi. Et j’aime bien chercher moi-même.

Comme l’auteur de Scrivener, Keith Blount, j’écris sur Mac, la plate-forme d’origine du studio d’écriture. Il n’existe rien d’écrit, à ma connaissance, sur Scrivener pour le Mac dans le monde francophone. J’espère combler un vide par ce petit Guide pour vous aider, plus vite que je ne l’ai fait, à démarrer sur Scrivener.

Parution prévue à Noël.

Gaelle Kermen
Kerantorec, 8 décembre 2015

© ACD Carpe Diem 2015

Scrivener est un logiciel d’écriture édité par Literature & Latte.

Site de François Magnan

P.S.1 Il existe un jeune site très intéressant fait par Xavier en Belgique : Maîtriser Scrivener comme un Jedi.

P.S.2 Depuis la publication de cet article, j’ai aussi publié en juin 2016 Scrivener plus simple pour Windows.

P.S.3 Le guide pour iOS est sorti en octobre 2016 Scrivener plus simple pour iPad et iOS.

P.S.4 Une formation à Scrivener existe en français par vidéos sur le site de Lionel Borie

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener quelques avantages

#scrivener #guide #écrire #publier

Scrivener est un formidable studio d’écriture, qui remplace désormais tous les traitements de texte utilisés depuis trente ans de travail sur ordinateur personnel.

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Ce que Scrivener peut faire pour vous

  • Ouverture facile et rapide
  • Écriture créative et dynamique, plus jamais linéaire
  • Possibilité de récupérer un document écrit sur Word, Open Office, ou Pages, en le scindant en chapitres
  • Travail par chapitre, scène, idée, note, pour écrire sans se soucier de la mise en forme
  • Possibilité de changer de place aux chapitres pour refaire le plan
  • Plan facile à faire à partir d’un document exporté en OPML d’une MindMap
  • Page facile à faire à partir d’un document exporté en TXT d’une MindMap
  • Article de blog facile à faire à partir d’une page
  • Gestion de nombreux documents en un seul lieu Recherches (pages web, photos, notes) pour ne plus jamais égarer ses notes de travail
  • Une idée égale une note ou une page, classée, ou en attente dans le module Recherches
  • Table des matières automatique pour ebook (Kindle, iPad, liseuse)
  • Table des matières pour PDF dans l’édition papier à la demande (CreateSpace, Draft2Digital, Lulu)
  • Mise en forme à la fin du document selon les critères d’exportation
  • Publication sur toutes les plate-formes numériques au format ePub (toutes tablettes et liseuses) et mobi (Kindle)
  • Exportation en la plupart des formats d’écriture (rtf, html, doc, docx, etc.)
  • Modèles (en anglais) pour les thèses, les romans, les pièces de théâtre, les poèmes, les scénarios
  • Possibilité de faire rapidement ses propres modèles
  • Sauvegarde possible sur Dropbox pour continuer un projet sur un autre ordinateur
  • Sauvegarde automatique
  • Plus jamais de plantage quel que soit l’ampleur du projetCapture d'écran 2015-12-07 12.23.07

Que vous soyez étudiant, écrivain, auteur, blogueur, doctorant, journaliste, professeur, responsable, éditeur, scientifique, dans votre travail comme votre vie personnelle, que vous écriviez comme moi votre Journal, que vous ayez besoin d’écrire des rapports, des mémoires, une thèse, un roman, une pièce de théâtre, ou que vous vouliez publier le recueil de vos poèmes, vous avez tous besoin de Scrivener.

La maîtrise de Scrivener m’a ouvert des possibilités créatives et éditoriales que j’attendais depuis longtemps. Pour vous, ce le sera aussi, en suivant le Guide simple en français que je vous prépare sur Scrivener et dont je publie ici quelques chapitres.

Gaelle Kermen
Kerantorec, 7 décembre 2015

© ACD Carpe Diem 2015

Scrivener est édité chez Literature & Latte, par un auteur pour des auteurs.

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener comment creer une table des matieres pour ePub ou mobi

La première chose que je fais quand j’acquiers un ebook, c’est consulter la Table des Matières. Elle peut s’appeler TOC en anglais (Table of Contents) ou Contenus.

Table des Matières sur Kindle

Sur le Kindle, la TOC est accessible en allant dans le Menu, Go to, ou Aller à.

Aller à la Table des Matières sur Kindle in Tutoriel Scrivener by Keith Blount © gaelle kermen 2015
Aller à la Table des Matières sur Kindle in Scrivener Tutorial by Keith Blount © gaelle kermen 2015
Ouvrir la Table des Matières sur Kindle in Tutoriel Scrivener by Keith Blount © gaelle kermen 2015
Ouvrir la Table des Matières sur Kindle in Scrivener Tutorial by Keith Blount © gaelle kermen 2015

Table des Matières sur iPad

Sur l’iPad, elle est accessible sur chaque fichier en haut à gauche : T. d. M.

Table des Matières sur iPad in Au Loin un Phare © gaelle kermen
Table des Matières sur iPad in Au Loin un Phare, 2010 © gaelle kermen

J’utilise ici la table des matières du premier Cahier 1960-65, que j’ai publié en janvier 2010. À l’époque, il fallait créer des chapitres en anglais pour se repérer. Depuis, les procédures se sont simplifiées, je suis heureuse de vous faire profiter de mon expérience. J’espère vous éviter de galérer autant que moi à la préhistoire de l’édition numérique.

Importance de la Table des Matières dans un livrel

Si cette table des matières n’existe pas, quand j’ouvre l’ebook, j’ai tendance à refermer l’ouvrage. On n’imagine pas lire un livre papier sans table des matières. C’est pareil avec un livrel. Comment savoir ce qu’il a dans le ventre si on n’a pas la possibilité d’aller fureter dans ses différentes parties et d’avoir une idée de l’endroit où veut nous emmener l’auteur ? Un livrel sans table des matières, c’est comme un bateau qui naviguerait sans carte, sans GPS, en plein brouillard.

Si simple sur Scrivener

Faire une table des matières en format ePub ou mobi est pourtant la chose la plus facile du monde, grâce à Scrivener.

Contrairement à toutes les procédures qu’il faut faire sur Word, OpenOffice ou Pages, avec des Hyperlinks vers des Targets, on n’a rien à faire, juste à cocher une case au moment final de la Compilation, dans Disposition, Table des Matières, Générer la table des matières HTML. On peut la centrer en cochant la case au-dessous.

Cocher une case pour créer la Table des Matières en html © gaelle kermen
Cocher une case pour créer la Table des Matières en html © gaelle kermen

Auparavant, il faut paramétrer les titres et les textes pour faire apparaître les titres dans la Table des Matières. J’y reviendrai dans d’autres articles de blogs ces prochains jours.

La Compilation n’intervient qu’à la fin du travail d’édition. Jusque-là, on peut se concentrer sur l’écriture, sans se laisser dépasser par des compositions délicates. C’est un des gros avantages de Scrivener sur tout ce que j’ai expérimenté depuis plus de vingt ans.

Gaelle
Kerantorec, 4 décembre 2015

© gaelle kermen 2015

Scrivener Tutorial by Keith Blount est accessible dans le module Aide de votre logiciel Scrivener, en anglais.
Au Loin un Phare par Gaelle Kermen, 2010 sur iPad ou iPhone
Au Loin un Phare par Gaelle Kermen, 2010 sur Kindle
Au Loin un Phare par Gaelle Kermen, 2010, sur Kobo

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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5 ans de lecture numerique 2010-2015 #1 les supports

#Lecture #numerique #kindle #tablette #android #ipad #apple #temoignage #experience #5ans #liseuse

Kindle et MacBook il y a cinq ans en septembre 2010. © gaelle kermen 2015
Kindle se connectant au MacBook le 16 septembre 2010. © gaelle kermen 2015
Carte SimpleMind plan du billet #1 5 ans de Kindle
Carte SimpleMind plan du billet #1 5 ans de Kindle

La lecture est le plus grand loisir de ma vie, celui qui me détend après mes gros chantiers, intellectuels ou physiques, celui qui m’apprend le monde, me cultive, me fait rêver et voyager, me nourrit et me comble depuis mes toutes jeunes années. Au fil des années j’ai accumulé les livres, je les ai dévorés, relus, prêtés, perdus, retrouvés. Je ne saurais pas me passer de la lecture et longtemps j’ai pensé ne pas pouvoir me passer des livres, en tant qu’objets. Pourtant en septembre 2010, j’ai changé ma façon de lire, je suis passée à la lecture exclusivement numérique. Et je ne reviendrai pas au papier. Si vous hésitez encore à franchir le pas, mon expérience peut vous guider dans vos choix de supports de lecture numérique.

Je lis tous les jours, plusieurs heures par jour en hiver, en été au moins un quart d’heure ou une demi-heure avant de m’endormir, moment sacré entre les deux mondes de la vie et des songes.

Une partie de la bibliothèque du salon. Automne 2014 © gaelle kermen
Une partie de la bibliothèque du salon. Automne 2014 © gaelle kermen

Ma bibliothèque personnelle est assez conséquente, elle recèle plus de trois mille ouvrages. Elle a été importante tout au long de ma vie et je n’imaginais pas me passer de livres.

Sauf depuis cinq ans ! Cinq ans qui ont changé les habitudes que j’avais depuis cinquante ans, souris papivore que j’étais jusque là.

La date du changement est le 16 septembre 2010 et c’était à Toulouse, avant le Festival numérique de la Novela 2010 (album Flickr).

Ce jour-là j’ai reçu mon Kindle 3, précommandé sur le site d’Amazon, à l’époque uniquement U.S, depuis le 23 août. J’en ai testé la première citation le 23 septembre, dans le message adressé par le créateur d’Amazon, Jeff Bezos.

Welcome gaelle
– Highlight Loc. 9-15 | Added on Thursday, September 23, 2010, 10:50 PM

Our top design objective was for Kindle to disappear in your hands – to get out of the way – so you can enjoy your reading. We hope you’ll quickly forget you’re reading on an advanced wireless device and instead be transported into that mental realm readers love, where the outside world dissolves, leaving only the author’s stories, words, and ideas. Thank you and happy reading!
Sincerely,
Jeff Bezos
Founder and CEO Amazon.com

La réception du Kindle a changé ma vie. La mutation d’un monde en papier à un monde numérique s’est faite en un quart d’heure pour la prise en main de l’appareil et en quelques jours pour abandonner le papier, le temps de finir un gros pavé de Ken Follet que ma fille m’avait prêté (Les piliers de la terre). Depuis ce jour, j’ai laissé les auteurs s’adresser directement à mon cerveau, à mon cœur, à mon âme, en oubliant le support pour ne garder que le texte et ses messages.

J’ai apprécié tout de suite :

Sa facilité d’emploi, je pouvais l’avoir dans la poche de mon manteau de voyage, ou dans une pochette en bandoulière à sa taille avec mes papiers et mon petit appareil photo, numérique lui aussi.

Le confort de l’écran E-Ink, lisible même en plein soleil et c’est bien agréable en été de pouvoir lire au soleil. Aucun autre écran ne permet cette lecture. On peut lire des heures sans fatigue visuelle.

– Sa solidité : j’ai raconté à l’époque les mésaventures subies par mon Kindle, j’avais marché sur lui une nuit, plus tard il avait reçu du café à Paris. Malgré tout ça, cinq ans après il marche toujours !

La gestion d’Amazon : j’ai apprécié l’aisance avec laquelle je pouvais télécharger des ebooks de mon compte en 30 secondes, pas une de plus. Comme je fouillais surtout le Domaine public, Amazon me proposait le même type d’achat, gratuits la plupart du temps.

Send to Kindle : une extension de navigateur permet d’envoyer sur la liseuse tous les documents qu’on a besoin de lire, que ce soit un article de blog trouvé sur le net ou un document personnel.

– L’envoi par email : Amazon fournit un email special pour l’envoi de documents sur la liseuse, une fonction très pratique pour relire ses manuscrits, les afficher sur l’écran du Kindle permet de voir tout de suite les  fautes et de les souligner, pour une correction ultérieure dans le support d’origine (Word, Pages, Scrivener, etc.).

Contrairement à ce qui s’est souvent dit, Amazon n’emprisonne pas ses clients et il est très facile de copier les livres trouvés sur d’autres plateformes au format .mobi pour les mettre dans le dossier Documents de la liseuse qui s’affiche sur l’écran dès qu’on connecte le Kindle à l’ordinateur. J’ai donc trouvé beaucoup de mes bonheurs en littérature francophone sur :

Ebooks gratuits : livres francophones du domaine public, des bénévoles y font un travail remarquable, leurs corrections sont impeccables, et ils pourraient donner des leçons à bien des professionnels.
BNR la Bibliothèque Numérique Romande : on y trouve Jean-Jacques Rousseau, par exemple.
Feedbooks : livres francophones du domaine public, et autres catégories, payantes.
Gallica : pour les PDF, car les textes en .epub ne sont pas corrigés par un œil humain après le scan et on n’a pas toujours le temps de le faire soi-même.

J’ai donc changé avec le Kindle toutes mes habitudes de Grande Lectrice devant l’Éternel.

Abandon quasi immédiat du livre papier
En 5 ans, je n’ai pas dû lire plus de dix livres sur papier – des relectures de ma bibliothèque lors de la correction de mes 50 ans d’écriture sur cahiers – ou parce que j’avais prêté mon Kindle à un jeune ami opéré pendant sa convalescence.

Abandon du besoin d’aller chercher des livres à la bibliothèque
Désormais je trouvais tout sur Internet qui depuis quinze ans déjà (l’été 1995) était ma principale source de richesses et d’information.

Abandon du plaisir d’aller parfois dans des librairies chercher de quoi combler mon besoin de connaissance
J’avais déjà perdu cette habitude que mon petit budget ne me permettait plus d’assouvir, j’avais la chance d’avoir des amis voisins aux bibliothèques bien fournies et nous échangions nos livres avec passion. Désormais je pouvais tout trouver tout de suite, sans attendre, sans me déplacer, sans bouger de mon ermitage choisi.

Abandon des livres des éditions traditionnelles
En me connectant sur l’Internet dès la mi-1995, j’avais délibérément décidé de changer de monde et d’aider à le changer aussi. Depuis vingt ans, le monde numérique me convient, je m’y sens mieux que dans l’ancien. J’y reste. Je me fie plus aux billets de blogueurs passionnés comme moi, ou à d’autres auteurs francophones, qu’aux articles de critiques, journalistes, ou animateurs télé, puisque je ne regarde plus la télé non plus. C’est peut-être une forme d’autisme social, mais j’y trouve ma sérénité et préserve ma créativité.

Le prochain billet de 5 ans de lecture numérique détaillera les lectures que j’ai faites sur les différents supports.

Comparaison entre les supports de lecture numérique

Tablettes

En tant qu’auteur Smashwords, j’ai bénéficié d’un Abonnement gratuit d’un an à Scribd, bibliothèque numérique américaine, qui m’a un peu obligée à lire sur les tablettes, l’application n’existant pas pour le Kindle3 (mais est valable pour le Kindle Fire).

J’ai fait l’essai de diverses Apps Android, peu convaincantes. Aucune ne m’a satisfaite comme le Kindle ou l’iPad.

J’ai éprouvé une grande fatigue des yeux.

Les batteries ne tiennent jamais longtemps sur les tablettes, alors que le Kindle reste chargé des semaines et l’iPad des jours.

Le seul point positif que j’ai apprécié dans les tablettes, c’est que les couvertures sont plus attrayantes en couleurs que sur le Kindle en noir et blanc, disons même gris.  On en voit un exemple avec la couverture du livrel de Jacques Vandroux, Les Pierres Couchées, sur Kindle et tablette. Les tablettes sont donc pratiques pour voir le catalogue de la bibliothèque, moins agréables pour lire les livrels.

Ecran Kindle de Pierres couchées de Jacques Vandroux
Ecran Kindle de Pierres couchées de Jacques Vandroux
Ecran tablette Cube Pierres couchées de Jacques Vandroux
Ecran tablette Cube Pierres couchées de Jacques Vandroux

J’ai quand même dû lire 100 livres en trois ans sur mes tablettes, la plupart l’année de l’abonnement Scribd.
Sur Kindle j’ai lu 400 livres, la plupart énormes, en quatre ans, sans fatigue, ni des yeux, ni des bras. Car lire des gros livres m’étaient devenu très pénible en vieillissant (bientôt 70 ans quand même !).

L’iPad1 que j’ai reçu d’une amie début juillet 2015 est le plus récent support numérique que j’ai testé.

La bibliothèque de l'iPad (je cherche des livres de jeunesse pour mes petits-fils)
La bibliothèque de l’iPad (je cherche des livres de jeunesse pour mes petits-fils)

Son étagère de bibliothèque en faux bois est vraiment moche et ne cadre pas avec le style Apple. C’est sans doute pour garder les habitudes visuelles de lecture sur papier, ce dont je ne me soucie plus guère depuis cinq ans que j’ai abandonné la lecture sur papier.

Confort, réactivité, écran :
L’iPad présente un certain confort par la réactivité des pages et son écran est plus agréable que tous ceux que j’ai eus sous les yeux en trois ans de tablettes Android (six tablettes en trois ans, à éviter !). Il est le meilleur pour voir les illustrations des ouvrages illustrées. Je n’ai pas essayé les bandes dessinées, ni les mangas, mais j’imagine que ce doit être parfait.

Traduction, recherches, citations :
L’iPad est aussi le plus pratique pour traduire (il suffit de mettre le pointeur devant le mot), souligner, rechercher sur le Web ou sur Wikipedia, ou extraire des citations. J’y ai lu six ebooks en trois mois, ce qui est une bonne moyenne d’été.

Pourtant, pour lire, ne faire que lire, et partager des citations, le Kindle reste mon favori, même dans sa version 3, avec  son clavier archaïque d’avant le Minitel.

Confort
Le Kindle reste le plus confortable pour les yeux, et je sais de quoi je parle, il m’arrive de lire entre trois et six heures par jour en hiver.

Traduction, recherches, citations, partage
Le Kindle reste facile pour traduire, il faut un peu plus de manips que sur l’iPad, mais ça marche très bien, et ce doit être parfait avec les nouveaux Kindle tactiles. Il est parfait aussi pour souligner, copier des citations, les partager sur Facebook et Twitter. Au bout de cinq ans je l’utilise toujours.

Le Kindle actuel vaut moins de 70 euros.
C’est beaucoup moins cher que celui que j’ai payé 150 euros il y a cinq ans. Certaines fonctions de recherche ont dû être améliorées depuis cet ancêtre.

Amazon vient de sortir une nouvelle tablette à moins de 60 €.
J’ai eu en main la tablette Kindle Fire de mon petit-fils, c’est un meilleur outil que toutes les tablettes Android que j’ai eues en main. L’écran est beau, la manipulation est agréable, la batterie tient bien, l’outil est solide et il marche bien.

Cette nouvelle tablette peut réunir l’avantage de gestion du compte par Amazon et celui du partage des lectures. Si je n’étais déjà bien équipée avec mes Kindle et iPad de 2010, géniales antiquités, ce serait mon choix.

***

Bilan de cinq ans

Moins de lectures disparates, soumises aux modes, ou aux parutions.

Plus de lectures suivies, approfondies, comme si je comblais en fin de vie les lacunes culturelles de ma jeunesse.

De grande lectrice sur papier, je suis devenue lectrice compulsive, boulimique, commençant un nouveau livrel dès que j’en ai fini un, cherchant à lire les œuvres par chronologie d’écriture, pour mieux comprendre l’évolution de l’écrivain, la genèse de son œuvre.

Inconvénient
Je ne tiens plus une bibliographie à jour par année sur une base de données et je ne fais plus de fiches de lecture comme j’en publiais autrefois sur mon site internet quand des livres me marquaient particulièrement.

Avantage
Je prends plus de notes de lectures dans mon Journal de Vie, que je pense publier un jour. Et je suis persuadée que cette méthode me permet de mieux mémoriser les ouvrages lus, puisque je m’en souviens des années après, quand certaines de mes contemporaines ont tout oublié au bout de quelques jours ce qu’elles ont lu sur papier.

En attendant la publication de mes derniers cahiers, car j’ai le projet de les publier dans leur ordre chronologique, je prévois de publier quelques fiches sur mon blog d’auteur. Certaines lectures marquent les prises de conscience importantes et induisent certains tournants de vie. Il est bon de les partager, c’est ainsi qu’on s’informe et progresse. À bientôt !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, 15 octobre 2015

Articles précédents sur le Kindle
Kindle 3 mon expérience en 2010
Mon Kindle est solide  (2010)

Albums photos sur Flickr pro
Arrivée du Kindle (2010)
Kindle dans sa housse

Amazon propositions actuelles
Un Kindle tactile à 69,99 €
Le nouveau Fire à 59,99 €
Amazon propose un Pack pour les enfants à 89,99 € des tarifs vraiment démocratiques pour inciter les plus jeunes à la lecture.

Crédits
Mind map créée sur SimpleMind+ sur iPad1
(merci à son développeur René Post à Arnhem, NL, disponible pour résoudre les problèmes de mise à jour d’app.)

Albums Novela 2010 Flickr pro

Photos Gaelle Kermen 2010-2015

4 ans sans MacBook c est trop dur mais j ai sauve le mien avec un kilo de riz

#MacBook #riz #Windows #Android #Apple #iPad #tablette #blogs #photos #ecriture #systeme #MacOs #iOs

4 ans sans MacBook c’est trop dur, mais j’ai sauvé le mien avec 1 kilo de riz

Ces dernières années, mes blogs ont été bien négligés. Le naufrage de mon MacBook en mars 2011 avait stoppé toutes mes velléités d’écriture de blog ou de publication de photos. Je n’ai quasiment rien écrit ni publié pendant quatre ans. J’en ai profité pour faire d’autres choses, comme saisir 15.000 pages de Journal et de Chantier sur un eMac de 2004. Ou abattre 210 arbres à la tronçonneuse. Ou faire tous les meubles dont j’avais besoin pour être confortablement installée pour écrire. Mais ça m’a manqué de ne pouvoir bloguer quand j’en avais besoin, ni de publier aisément les photos que je continuais à prendre.

1 an d’essais de Windows

J’ai bien essayé d’autres solutions proposées par des amis sincèrement désireux de m’aider, en me prêtant, l’une un NoteBook Sony, l’autre un PC portable HP. Hélas ! trois fois hélas ! Windows n’a pas l’ergonomie de Mac OS X, j’y ai perdu mon temps et mon inspiration s’est tarie. Des essais, mais rien de concret.

3 ans d’usages d’Android

Puis j’ai passé trois ans sur des tablettes Android et là j’ai perdu de l’argent, de l’énergie et encore beaucoup de temps.

Android, c’est bien au début, c’est tout beau, tout neuf. Ça fait même semblant d’être comme Apple.

Deballage de la tablette Cube2, installation des applications. © gaelle kermen 2015
Déballage de la tablette Cube2, installation des applications. © gaelle kermen 2015

On ajoute les applications dont on a besoin et là ça commence à coincer. Très vite on a des écrans noirs nous avisant que l’application en question ne veut pas s’ouvrir, juste quand on voulait l’utiliser.

Si on met une application de nettoyage pour optimiser la batterie, on risque de devenir cardiaque par les messages de mauvaise santé affichés sur l’écran dès le réveil, alors qu’on n’a encore rien fait avec la machine. Et on devient parano avec des messages de vol de mémoire. Et on piaffe pendant les mises à jour quotidiennes avant de commencer quoi que ce soit.

Alors on est obligé de désinstaller les applications dont on a vraiment besoin (Facebook, ou un dictionnaire Latin que j’étais si contente de mettre sur mes tablettes) et on finit par se demander à quoi ça sert.

Je n’ai jamais tant juré de ma vie, tant ça marche mal. Une vraie charretière.

Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Ecran noir au moment d’écrire, le flip. © gaelle kermen 2015
Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d’écran de tablette : ça ne marche pas. © gaelle kermen 2015
Ecran de tablette. Vol de mémoire. Parano ambiante. © gaelle kermen 2015
Ecran de tablette. Vol de mémoire. Parano ambiante. © gaelle kermen 2015
Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d’écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d'écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie d’écran de tablette : juste quand on a besoin de son e-billet. © gaelle kermen 2015
Copie écran de tablette © gaelle kermen 2015
Copie écran de tablette : Facebook trop lourd ! devenu ingérable… © gaelle kermen 2015

Pour que Android marche correctement, il faudrait changer de tablette ou de smartphone tous les six mois ou tous les ans, ce qui devient très onéreux.

Je trouve dommage qu’Android soit devenu un standard et que tant de gens pensent faire une bonne affaire en achetant moins cher une tablette ou un smartphone Android qu’un produit Apple. C’est deux fois moins cher, peut-être,  mais ça marche dix fois moins bien et moins longtemps, ça c’est sûr.

Pour avoir pratiqué d’autres systèmes pendant quatre ans, je sais maintenant que rien ne remplace un MacOs ou un iOS.

Sauvetage du MacBook par un simple sac de riz d’un kilo

Heureusement pour ma créativité, j’ai récupéré mon MacBook. En l’enfermant pendant quatre jours dans un grand sac plastique avec un kilo de riz dans une pièce bien sèche, ma chambre, il est ressuscité de son oxydation, alors que les experts qui l’avaient vu à l’époque du naufrage avaient diagnostiqué une carte mère grillée, que mon modeste budget n’avait jamais permis de remplacer, les assurances ayant trouvé une clause d’exclusion pour ne pas prendre l’accident en charge.

J’ai eu l’idée du sac de riz en regardant un épisode de Meurtres au Paradis où le premier inspecteur anglais préconisait de mettre un portable tombé dans l’eau de mer dans du riz, sans l’allumer, et ça marchait. Moi, j’avais tenté d’allumer le MacBook. J’ai essayé quand même, je n’avais rien à perdre, le MacBook était inerte depuis quatre ans. Ça a marché. Je n’oublierai jamais le bonheur d’entendre le bruit du MacBook qui se réveille de son long sommeil.

Résurrection du MacBook après 4 ans d'oxydation. © gaelle kermen 2015
Résurrection du MacBook après 4 ans d’oxydation. © gaelle kermen 2015

J’ai récupéré mon MacBook en bonne forme, sa batterie reste chargée comme autrefois, j’ai retrouvé mes petits là où je les avais laissés.

Il a juste perdu la lettre t en cours de route, t sans doute parce qu’il avait été noyé par une tisane, comme me l’a suggéré Frédéric Daubagna de l’agence Aestetype de Toulouse, dont je conte la visite sur mon blog de voyage.

— Il manque un t parce qu’une tisane l’a noyé, dit Frédéric.
— Avec un café, il manquerait un c, dit Jacques.
— Et avec du whisky il manquerait un w, ajoutai-je.

Alors, j’ai offert un petit clavier acheté chez Pearl, comme celui que j’avais pour écrire plus vite sur mes tablettes Android. Je le pose sur le clavier du MacBook et je travaille aussi bien qu’avant son naufrage, car même âgé de sept ans, mon MacBook marche mieux que ma dernière tablette de six mois seulement.

Toujours est-il que depuis le 18 mars, date historique de mes retrouvailles avec mon cher MacBook, j’ai pu aussi récupérer mes photos (je n’avais plus de système me permettant d’ouvrir iPhoto 09′) quelque chose comme 25.000, plus celles que j’avais prises en quatre ans, stockées sur mes tablettes. Elles s’affichent en un clic, alors que j’attendais des minutes pour moins de 2000 sur les tablettes. Je les ai classées et sauvegardées, sur Google Photos pour partager les albums privés et sur Flickr pro pour les albums publics pour illustrer mes blogs.

5 ans d’attente et enfin 1 iPad

L'iPad rêvé est arrivé. Cinq ans d'attente. © gaelle kermen 2015
L’iPad rêvé est arrivé. Cinq ans d’attente. Désormais mon meilleur ami d’écriture de notes. © gaelle kermen 2015

J’ai aussi un iPad depuis juillet, donné par une amie, qui, m’entendant râler une fois de plus contre les tablettes Android qui ne marchaient jamais, a pensé que je ferai meilleur usage qu’elle de son iPad. C’est vrai. C’est mon meilleur ami d’écriture de notes de départ. C’est le premier iPad, l’historique, celui qui a bouleversé le paysage des tablettes. Mais même obsolète avec son système iOs 5.1.1, mon vieil iPad one marche mieux que toutes les tablettes que j’ai eues entre les mains en trois ans.

Au mois d’août 2015, j’ai repris l’écriture de blogs et la publication des albums photos. J’ai publié quelques articles sur mon blog de voyages : hentadou.

L’inspiration est revenue avec l’iPad pour la prise de notes sur Simplenote pour mon Journal et sur SimpleMind+ pour construire les articles. Tout s’exporte vers le  MacBook pour la mise en forme des articles, ou des cahiers que je suis en train de travailler, sur Scrivener. Je n’ai plus à me soucier de technique, tout roule, tout marche, tout fonctionne. Je peux avoir tous les programmes dont j’ai besoin ouverts en même temps. Rien ne me ralentit. Je n’ai plus qu’à écrire, à reprendre des notes restées en brouillon, des projets restés en instance, quand tout était si compliqué que les bras m’en tombaient, que le désespoir me guettait, que la dépression m’accablait.

Maintenant je peux aller au bout de mes rêves, juste portée par de bons outils, dans l’harmonie retrouvée.

Je vous dis donc à bientôt pour de nouvelles lectures. Bel équinoxe d’automne 2015 !

Gaelle

23 septembre 2015 Kerantorec

Extrait du Journal de vie 2015 Sauvetage du MacBook apres 4 ans d’inaction

Mercredi 18 mars 2015 21:19

Un miracle a eu lieu aujourd’hui, 18 mars, entre la Saint Patrick hier et la Saint Joseph demain. Le MacBook est revenu à la vie. Incroyable, mais vrai ! Après quatre jours de repos dans un sac en compagnie d’un kilo de riz Basmati, j’ai rechargé la bête ce matin. Cet après-midi, après ma sieste, j’ai tenté de la démarrer. Et j’ai entendu le doux bruit de rallumage du MacBook, pas entendu depuis le 2 mars 2011 de sinistre mémoire. Je croyais au miracle et le miracle est arrivé. J’ai vu l’écran s’allumer, restant blanc d’abord, puis un dossier s’afficher avec un point d’interrogation, il cherchait un système d’exploitation et ne le trouvait pas, j’avais dû mal remettre le disque dur d’origine dans le boitier. Alors j’ai branché l’ancien disque dur sur un port USB. J’ai vu une pomme, puis un écran bleu, un peu trop longtemps à mon goût, l’adrénaline montait, car je ne savais pas si l’ordinateur allait remarcher, mais en définitive j’ai attendu moins longtemps que chaque fois que j’allume la tablette, surtout quand je dois la redémarrer parce que l’écran reste noir. Et j’ai retrouvé mon environnement d’autrefois, le tableau de Samson, Carribean Moon en fond d’écran et tous les dossiers tels que je les avais laissés. Enfin, je vais pouvoir reprendre mon vrai travail d’écriture. Ouf !

Le MacBook avec le tableau d'Yves Samson en hommage à Kevin Ayers Carribean Moon. © gaelle kermen 2015
Le MacBook avec le tableau d’Yves Samson en hommage à Kevin Ayers Carribean Moon. © gaelle kermen 2015

Mes autres blogs
Chantiers : kerantorec
Voyages : hentadou.

Sites cités
Pearl : clavier pour iOs, clavier pour Android
Agence aestetype Toulouse
Scrivener
Simplenote
SimpleMind+

© Gaelle Kermen 2015

Nouvelles Solstice d’Hiver 2011

autoportrait flou en soie féraud 70
Saisie des cahiers sur l'eMac
Saisie des cahiers sur l’eMac

Depuis mars 2011, je n’ai plus de MacBook, je n’interviens donc plus dans la blogosphère ni sur les réseaux sociaux. Je pensais survivre difficilement à une telle perte, car j’ai le cerveau à fleur de clavier.

J’ai survécu à ce drame.

Certes j’avais la lecture sur Kindle en compensation et j’ai dévoré 250 livres électroniques en 13 mois, mais le Kindle n’est pas une tablette permettant de taper du texte et bloguer tranquillement. C’est un outil de lecture qui nourrit mon cerveau avec allégresse, mais ne remplace pas un MacBook.

J’ai quand même fait beaucoup de choses, que je n’eusse sans doute pas pris le temps de faire aussi intensément si j’avais eu le MacBook : comme ranger ma chaumière de fond en comble, retrouver quelques trésors, réaménager mon bureau, construire quelques meubles, refaire ma chambre, un coin cuisine et la salle de bains. J’ai pris des notes dans mon cahier de chantier afin de les publier, un jour, quand je serai dans la période « cahier de chantier à publier ».

J’ai quand même à la maison un bel eMac vintage qui me permet de tenir mon journal, car sans cette respiration naturelle de l’écriture quotidienne, là vraiment je meurs…

autoportrait flou en soie féraud 70
autoportrait flou en soie féraud 70

J’ai donc continué à saisir mes cahiers de l’année 70 et en lisant la description d’une robe du soir en crêpe de Chine imprimé de Per Spook, que j’avais taillée dans une chute récupérée à la boutique Louis Féraud, où je travaillais pendant mes études à la fac de Vincennes, j’ai réalisé que j’avais conservé de nombreux modèles de l’époque des cahiers.

En effet, j’ai à peu près trente ans de mode et haute-couture dans mes garde-robes. J’ai tout photographié après avoir remis en état, par ravaudage les vêtements, par cirage et recollage les sacs, ceintures, souliers et accessoires. Les photos illustreront les articles de blog que je pense faire pour compléter les livrels déjà publiés et ceux qui sont en attente de publication ou de saisie.

J’ai aussi bien travaillé sur la correction des premiers cahiers saint-loupiens et parisiens. Sur mes cinquante ans d’écriture en cahiers, les années 60 sont disponibles en cinq ebooks, Au Loin un Phare, Le Vent d’Avezan, Le Soleil dans l’Oeil, Aquamarine 67, Les Maquisards du Bois de Vincennes, et une compilation du texte de tous les cahiers, sans commentaire, Journal 60 (les liens donnés ici permettent d’acquérir tous les formats de liseuses à votre convenance).

Si je peux reprendre ce mois-ci la gestion de mes blogs, photos, vidéos, ou intervention sur Facebook, Twitter, c’est que je suis venue à Toulouse passer les fêtes avec mes filles, je squatte leurs MacBook et iMac. Chez moi en novembre, deux amis m’avaient prêté leur netbook ou PC portable, j’ai pu parer au plus pressé, mais leurs outils sont sans commune mesure avec les Macs. J’ai de meilleurs moyens d’expression dès que je remonte le disque dur de mon défunt MacBook sur un des Macs de mes filles, avec la simple suite iLife, iPhoto et iMovie, ou Bento pour les bases de données.

Je vais donc patienter pour pouvoir m’offrir un MacMini l’an prochain et l’iPad dans deux ans, c’est tout ce que mon très petit budget me permet de prévoir… tant que mes droits d’auteur sont confidentiels sur Amazon, Apple, Sony ou Smashwords, mais quand tout le monde sera équipé d’une liseuse ou d’une tablette, mes livrels trouveront leur public… ;-)

J’ai pu bloguer un peu récemment.

Deux articles sont sur mon blog de voyages hentadou :

verrieres-residences-ateliers de pont-aven en peril ou un bon artiste est-il un artiste mort « hentadou

Chevaux pour la police municipale de Toulouse « hentadou

J’ai évidemment encore beaucoup de choses à gérer, quelques photos à télécharger sur ma galerie Flick pro, des vidéos à monter sur iMovie et à mettre sur YouTube, mais que de bonheurs en perspective à partager avec vous qui me lisez.

Je vous souhaite un très beau solstice d’hiver 2011 et de belles fêtes de Noël chaleureuses, où que vous soyez dans le monde, avec mes meilleures vibrations.

Je vous souhaite de recevoir une liseuse pour Noël ;-)

Gaelle

livres lus sur le Kindle
livres lus sur le Kindle mi octobre 2011 en 13 mois

Copyright Gaelle Kermen 2011

Fiche auteur Gaelle Kermen

Gaelle Kermen, auteur numérique francophone

Née en 1946 en Bretagne sud, France, Gaelle Kermen a reçu à Paris de 1964 à 1972 une formation en philosophie, sociologie et droit aux universités de la Sorbonne, Droit-Assas et Vincennes-Paris-8.

De Portraits

Portrait de Gaelle Kermen par Ana Le Doze-Samson, 2010

L’internet et Gaelle Kermen, une belle aventure humaine

Gaelle Kermen est une pionnière du Web depuis 1995 dès les débuts sur Compuserve, alors que rien n’existe encore en français, considérant qu’il faut s’impliquer en tant qu’auteur, pour que le Web ne reste pas anglophone.

Elle publie son roman de jeunesse Aquamarine 67 en février 1997 sur son premier site internet du Club-Internet, puis sur ceux de Wanadoo et Free (archives de 1997 à 2009.

Elle ouvre une des premières boutiques en ligne francophones (chronodynamie.com, service en gestion du temps) dès mars 1998 sur un serveur américain implanté en Europe, ce qui permet de lever l’interdiction française de cryptage des données, réservé encore aux militaires.

Le réseau de l’Internet a bien évolué depuis les débuts. Désormais Gaelle Kermen blogue sur WordPress, selon ses sujets de prédilection : chantiers maison et jardin, voyages, écriture.

Elle expérimente les réseaux sociaux comme une expérience sociologique et une discipline quotidienne d’écriture, dans les statuts Twitter de 140 signes et les profils Facebook en 420 signes.

Fidèle d’Apple™ depuis 1992, elle rêve d’avoir un iPad®, dont l’innovation lui parait une révolution aussi importante que lui apparaissait celle de l’Internet en 1995, alors que peu de gens y croyaient et se formaient à ce changement de comportements.

Pour l’instant elle a un Kindle®, qui lui permet de voyager avec tous les grands auteurs de l’humanité, elle retrouve ce que Barthes appelait Le Plaisir du Texte en lisant près d’un livre par jour et elle corrige ses livrels avec une précision inégalée jusque là.

De Amazon Kindle 3

Auteur indépendant ou Indie Author

Lorsque Amazon ouvre sa plate forme d’édition numérique aux auteurs et éditeurs non anglophones le 18 janvier 2010, elle publie immédiatement Aquamarine 67 sur ce support de diffusion dès le 20 janvier. Elle s’y sent un peu seule comme auteur francophone, étant entourée de gens éminents certes, mais tous morts, comme Verne, Hugo, Dumas, Racine, Corneille, Zola…

Aussi lorsque Steve Jobs présente l’iPad la semaine suivante, elle décide d’être présente sur ce support révolutionnaire dès les débuts. Grâce à l’éditeur numérique Mark Coker, créateur de Smashwords Inc, le pari est tenu (pour l’instant sur l’iBookstore US, UK, CA, DK mais non FR, IT, etc).

http://itunes.apple.com/us/book/aquamarine-67/id365939934?mt=11

Pour trouver aquamarine67_on_iPad_Us
Pour trouver aquamarine67_on_iPad_Us

Les oeuvres sont publiées sans DRM (Digital Rights Management ou bloquage désagréable des fichiers numériques). La publication des oeuvres en numérique permet de les rendre accessibles de tous les pays du monde. Leur bas prix les met à la portée de tous. Enfin, Gaelle Kermen reste propriétaire de tous ses droits. Matriarche bretonne de 64 ans, elle apprécie de n’avoir de compte à rendre qu’à ses lectrices et lecteurs.

Relation directe de l’auteur au lecteur

L’auto-édition est une notion courante chez les anglo-saxons (Indie Authors) mais peu crédible en France, où on se laisse empeser par des structures que l’on croit immuables, alors qu’elles sont obsolètes. Gaelle Kermen fait le pari de l’indépendance des auteurs. Elle appelle les auteurs francophones à investir le réseau en sortant des chemins balisés pour de nouveaux paradigmes, de meilleurs droits et une meilleure relation avec le lectorat, but premier de l’écriture.

Oeuvres publiées

Aquamarine 67
#01 Au Loin un Phare 1960-1965

Oeuvres en cours de correction

Cahiers de 1965 à 1970. Publication prochaine.

De Gaelle Kermen Journal

Les premiers cahiers comprennent les années de formation, dans un ensemble qui couvre 50 ans d’écriture. 50 ans d’écriture en cahiers 1960-2010

Gaelle Kermen écrit sur la vie, le rythme des saisons, la politique, l’histoire du monde, les technologies qui améliorent la vie des êtres vivants, la littérature, la musique, la peinture, le jardin, le travail du bois ou du chanvre, pour la construction d’un cadre de vie permettant l’épanouissement de chacun en harmonie avec le monde qui le porte.

Gaelle Kermen, 64 ans, vit en ermite sur un domaine en Bretagne qu’elle restaure et entretient volontairement seule. Elle y écrit ses cahiers (1960-2010) et reste connectée au monde par internet et les réseaux sociaux. Elle fait le choix de ne publier ses écrits qu’en mode numérique.

Détenteur du Copyright numéro 00049431

© gaelle kermen 2010

aquamarine 67 sur ipad us

Pour trouver Aquamarine 67 sur l’iPad, voici le lien : http://itunes.apple.com/us/book/aquamarine-67/id365939934?mt=11

Pour trouver aquamarine67_on_iPad_Us
Pour trouver aquamarine67_on_iPad_Us

© gaelle kermen 2010

Ce qu’on reproche a l’iPad

Sur ce qu’on reproche à l’iPad

Je lis ce matin dans ma revue de presse cet article sur les tablettes sur le site de 20mn.com.

Je vois que l’on emploie le mot « tablette » qui nous renvoie au scribe accroupi égyptien du Louvre.

The Scribe Accroupi
Credit photo : Source Flickr, groupe Musée du Louvre, par Caribb, de Montreal

Curieux que nous ayons toujours besoin de nous référer à ce que nous connaissons même quand nous nous trouvons en présence d’une innovation. Je crois que je préfère le terme d’ardoise magique.

L’iPad, même si certaines de ses qualités sont mises en valeur, y est considéré comme un « gadget ultime ». Un gadget me semble-t-il est quelque chose d’inutile, de non indispensable.
Pourtant je reste persuadée depuis la fin janvier de cette année 2010, que cet outil est aussi important que l’invention de l’imprimerie par Gutemberg ou celle de l’internet plus récemment.
On lui oppose le manque de Flash, de webcam, de Skype, de connectique, notamment pour imprimer.
A la lumière de ma propre expérience des ordinateurs Macs, voici ce que j’en pense.

Flash :
Je serai enchantée de ne plus subir les agressions visuelles des pubs générées par les Flash « bling bling » que je ne supporte pas. Que l’on ne me dise pas que la publicité est un passage obligé pour publier sur le net, car j’ai des sites depuis 1997 et je n’ai jamais fait le moindre contrat avec un organisme de publicité, malgré un très petit budget mensuel de vie, afin de rester indépendante.

Webcam :
J’ai une webcam intégrée en standard sur mon MacBook mais je ne m’en sers jamais. Je remarque que Apple supprime au fil des nouvelles séries de ses machines les fonctions que les consommateurs n’utilisent pas vraiment.

Skype :
Je n’aime pas le téléphone et n’utilise donc pas Skype que je trouve chronophage. Le contact est tellement plus simple avec les réseaux sociaux que sont Twitter et Facebook (je parle de ce que je connais) que j’ai même perdu l’habitude de faire mes courriels avec Mail. Il parait que les jeunes utilisent plus leur téléphone pour « texter » que pour parler. Evolution…

Impression :
On reproche à l’iPad de ne pas avoir de prise USB pour imprimer. Mais est-il vraiment besoin d’imprimer ? Déjà nous recevons tous nos relevés de banque ou nos factures en ligne, en accédant à nos serveurs. Cela fait des années que je n’imprime plus rien, ayant pris l’habitude de tout lire en ligne. Sauf courriers administratifs exigés en papier. Et encore ! De plus en plus tout passe par internet, heureusement.
L’impression papier va disparaitre. Elle n’est pas écologique, elle est source de gaspillages inconvenants dans les bureaux et administrations. C’est une nécessité que de limiter nos impressions.
Apple montre l’exemple en supprimant cette fonction de sa « tablette », comme elle avait supprimé le lecteur de disquette à la sortie du premier iMac en août 1998.

Nuage :
Si Apple se permet de supprimer des fonctions qui paraissent encore indispensables à ceux qui s’accrochent à leurs acquis, c’est que sa formule Mobile.me permet la connection entre tous les appareils iPhone, iPod, iPad, iMac ou MacBook. Un inconvénient, elle est trop chère encore pour moi. Mais elle me parait excellente. Car la synchronisation des données entre nos applications comme Carnet d’Adresse, Mail, iCal, iWorks ou Bento, se fait non pas par câble mais par le nuage. J’aime bien l’idée que mes idées partent dans les nuages…

iTunes Store :
On reproche à Apple sa « politique fermée ». Bon ! Ce qui est sûr c’est que je n’ai pas hésité à créer un compte iTunes en donnant mon numéro de carte bancaire, en toute confiance, n’ayant jamais eu le moindre problème avec la marque. Je trouve formidable de pouvoir acheter en ligne mes musiques, juste ce que je veux, un titre ou deux, pour un tarif moins lourd que celui de l’album plastique et papier, que je ne sais plus où mettre ensuite, car de toutes façons tout est dans les ordis, comme les DVD destinés aussi à disparaitre, qui justifiaient leur prix par des emballages ressemblant aux livres mais aussi inconvenants que l’impression papier.
En plus je peux télécharger sur l’iTunes Store des podcasts gratos, écouter la radio, voir des vidéos ! Et Apple n’interdit à personne d’acheter aussi chez Virgin, à la FNAC ou sur Amazon !
Si je peux avoir les livres dans un iBookstore avec autant d’aisance que la musique, je dis : « Merci Apple ! »

Prix :
On en a toujours pour son argent. Un de mes amis, responsable informatique à Auchan Toulouse, m’a dit récemment qu’il n’y avait aucun retour sur les produits Apple dans le SAV. C’est bon à savoir quand même. Les seuls problèmes que j’ai eus avec mes ordinateurs Macintosh depuis 1992 étaient liés aux périphériques, jamais au matériel ni aux logiciels.
Quand on paie « cher » un beau matériel comme l’est celui d’Apple, on en prend soin, il est sacralisé, respecté, manipulé avec précaution. Et on le garde plus longtemps.

Un seul regret :
Moi, la seule chose que je pourrais regretter pour l’iPad, c’est qu’il ne soit pas rechargeable par l’énergie solaire. J’ai fait hier un mail à Steve Jobs pour lui dire ça. Steve me répondra-t-il ? En fait il a déja dû y penser mais il a paré au plus pressé eu égard à la concurrence. Un de mes jeunes amis Facebook, Gilles Seiller, me dit qu’il existe des stations solaires pour recharger les iPhones, alors je suis rassurée, ça devrait marcher aussi pour l’iPad.

© gaelle kermen 2010

aquamarine67 ready for ipad by smashwords

La sortie de l’iPad est prévue pour demain, samedi 3 avril.

Apple iPad Store product-wifi © Apple
Apple iPad Store product-wifi

L’iPad a reçu beaucoup de moqueries, genre « bah il n’a même pas de prise usb ! », qui m’ont rappelé celles qui avaient accueilli le premier iMac en 1998, genre « bah il n’a même pas de lecteur de disquettes ! ». Qui utilise encore les disquettes ?

Malgré ça, l’iPad avant sa sortie a déjà changé les comportements, et toutes les grosses entreprises ont prévu d’y être. Même Amazon, concurrent direct, sort son application Kindle pour être lue sur l’iPad. Même Adobe, dont le Flash est méprisé, développe pour l’iPad.

Sauf les éditeurs français qui boycottent Google, Amazon et Apple, au lieu de négocier !!!

Moi, dans mon coin, tranquille, au fond des landes et des bois, je me suis dit que c’était le moment de publier mes écrits sur ce support, sans attendre que des éditeurs français sortent de leur torpeur et comprennent que c’est maintenant qu’il faut prendre la mer.

J’ai trouvé un éditeur californien, qui a tout mis en route, tout est prêt pour la sortie de l’iPad…

Mon premier roman de jeunesse est déjà disponible sur Smashwords :

De Aquamarine67

Book : Aquamarine 67
Author : Gaelle Kermen (gaellekermen)
Publisher : Smashwords Inc.
Published : 2010-03-10
ISBN : 978-1-4523-0101-3
ISBN assigned : 2010-03-28

1 avril 2010 : examen par Apple pour l’expédition sur l’iBook Store

Et je pense déjà à tous mes Cahiers, ceux de chantier et de jardin notamment, que je vais pouvoir publier, avec des illustrations, au format ePub.

Que de projets en perspective !
J’aime vraiment ça !!!

PS 3 avril : Aquamarine 67 is shipped on iPad !
mais impossible de le voir sur le catalogue US à partir de la France.
On peut toujours le trouver sur :
http://www.smashwords.com/books/view/10864
© gaelle kermen 2010