Scrivener 3 : conseils pour la synchronisation avec Scrivener pour iPad

La synchronisation entre les deux supports, MacOs pour le fixe et iOS nomade, peut poser beaucoup de questions aux utilisateurs de Scrivener. Je ne rencontre pas de problèmes m’empêchant de travailler en toute sécurité. Voici quelques conseils que je mets en pratique sans même y penser, naturellement.


Créer un dossier à partir du bureau du Mac

On peut synchroniser ses projets en liant l’application depuis le tableau de bord à un dossier créé par elle sur Dropbox dans le dossier Apps/Scrivener. J’utilise un autre dossier créé sur le bureau du Mac

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D’après mon expérience, créer un dossier SCRIVENER pour Dropbox est plus facile depuis le bureau de l’ordinateur qu’à partir de l’application sur l’iPad ou l’iPhone. Je peux mieux gérer ce que je dépose dans le dossier de Dropbox, mieux en retirer ce que je jugerais achevé dans son premier jet, prêt à être formaté et compilé sur Scrivener 3. Je peux le remettre si j’ai besoin de le corriger sur l’iPad.

Je crée un dossier sur le bureau, le lien est le même depuis 2016, mais je change souvent ce que j’y mets. Surtout je ne charge plus jamais la mule ! Je n’y mets que les projets en cours d’écriture ou de relecture.

ScriverDropBox.png

Ici, mon dossier de synchronisation sur Dropbox, plaque tournante entre les différents supports utilisés (quatre avec le PC sous Windows, en plus du Mac, de l’iPad et de l’iPhone).

Quand j’ai eu un problème de ralentissement pour un livre illustré de photos d’archives en Haute Définition, je l’ai glissé sur le bureau du Mac, où je l’ai retravaillé pour les dernières étapes. Il était arrivé en phase de formatage pour la publication. Le faire glisser sur le bureau le supprimait de Dropbox, qui repartait allègrement dans la synchronisation des autres projets Scrivener. Ainsi mon dossier de synchro reste toujours dynamique. On doit voyage léger pour aller loin. Les sédentaires peuvent accumuler les charges, pas les nomades.

Je ne rencontre aucun problème. Il me faut seulement parfois de la patience lorsqu’il y a beaucoup de dossiers à synchroniser entre tous les supports.

À vous d’essayer.


Ne pas sauvegarder dans le dossier de synchronisation

Le dossier Dropbox où vous avez glissé vos projets à synchroniser entre vos appareils mobiles et les fixes n’est pas un dossier de sauvegarde. Vous n’y trouvez que des projets avec l’extension .scriv, à ouvrir avec l’application Scrivener pour iOS ou le logiciel Scrivener 3.

Votre logiciel de bureau fait des sauvegardes qu’il faut paramétrer ailleurs, soit dans un autre dossier sur Dropbox ou sur le disque dur de votre Mac ou PC de bureau. Les projets sauvegardés ont l’extension .bak (de backup).

Scrivener vous signalera cette erreur. On ne sauvegarde pas dans le même dossier que le dossier de travail à ce stade.


Savoir où sont les sauvegardes

Il vaut mieux savoir où sont rangées nos affaires pour ne pas naviguer dans le brouillard.

Dans la fenêtre Scrivener, vous sélectionnez : Afficher le dossier Application Support dans le Finder.

AffDossierSupport.png

Le dossier s’ouvre avec les éléments dont Scrivener a besoin pour fonctionner.

DossierSupport.png

L’ancien dossier des sauvegardes s’appelait Backups. Le nouveau dossier s’intitule Sauvegardes.

SupportSauvegardes.png

Dans les Préférences, j’ai demandé la compression des sauvegardes, on voit donc l’extension .zip. On repère les sauvegardes à leur fin de titre en -bak. Hier, le logiciel a fait quatre sauvegardes du guide en cours.


Éviter la surcharge documentaire

Pour garder une synchronisation rapide, ne surchargez pas inutilement vos projets de documentations externes. Un projet n’est pas un endroit de stockage, mais un espace de création dynamique en vue d’écrire un premier jet de manuscrit. Vos écritures doivent être la priorité, celles des autres moins.

Même si Scrivener est un atelier d’écriture, il n’a jamais été dit qu’on pouvait tout y mettre, au point de bloquer la machine. Ce n’est pas le but du jeu.

Pour éviter d’alourdir vos projets de documentation devenue souvent inutile, il est préférable de lire les PDF dans la bibliothèque iBooks de l’iPad et d’utiliser la fonction Split View de iOS 11, si on écrit sur l’iPad, en glissant la fenêtre de iBooks à coté de la fenêtre Scrivener où vous pouvez prendre vos notes. Ou d’ouvrir un PDF dans une application dédiée, si on écrit sur le Mac de bureau.

En évitant de surcharger vos projets de documentation, vous permettrez une synchronisation beaucoup plus rapide.


Penser à vider la Corbeille

Pour alléger vos projets, pensez à vider de temps en temps la Corbeille, où peuvent s’entasser des fichiers pesant un poids inutile. Vous gagnez parfois plusieurs Mega octets.

Si vous craignez de jeter des éléments importants, faites-le au moins après la publication de vos écrits.

On faisait le ménage dans nos dossiers de mémoires universitaires quand nous utilisions le papier. On doit le faire aussi en documentation numérique.

Sur MacOs : Scrivener > Projet > Vider la Corbeille

Sur iOS : Corbeille > glissement vers la gauche > bandeau rouge Vider la Corbeille > ok

iOSCorbeille.png

Vider la corbeille en cliquant sur le rouge.

iOSVider.png


Ne pas stocker trop d’images dans le projet

Stocker de nombreuses images dans un Projet peut nuire à la qualité de la synchronisation de Scrivener 3 avec l’iPad ou l’iPhone. Une fois qu’elles sont insérées dans votre texte, il est inutile de les stocker. Scrivener n’est pas un garde-meuble stockant des boites d’archives. C’est un outil d’écriture qui doit rester dynamique et actif.


Ne pas modifier manuellement dans les fichiers internes de Scrivener sur Dropbox

Le créateur de Scrivener recommande de ne pas modifier manuellement des fichiers synchronisés dans Dropbox ou un Dossier synchronisé.

Si vous modifiez un texte ou une image dans le dossier de synchronisation directement dans Dropbox ou un Dossier synchronisé (depuis un appareil sous Android par exemple), vous le faites à vos risques et périls. C’est possible, mais pas recommandé.

Travaillez toujours vos textes ou vos images à partir des projets Scrivener, depuis l’application iOS ou le logiciel MacOS. Les dossiers de synchronisation ne sont pas des lieux de travail, mais des intermédiaires au service de vos écritures.


Fermer les projets après le travail

Désormais, sur Scrivener 3, une fonction permet de quitter automatiquement le projet après un certain laps de temps.

QuitterAutom.png

Cette fonction permettra aux distraits de mieux synchroniser leurs projets entre leurs appareils nomades et fixes.

Du côté de l’application pour iOS, sur l’iPad ou l’iPhone, vous pouvez synchroniser au fil de vos écritures, quand vous avez fini un développement en cliquant :

  • sur l’icône de synchronisation des deux flèches qui tournent en rond, que l’on trouve en plusieurs endroits,

iOSPagefleches.jpg

iOSRondfleches.jpg

  • sur l’icône de partage (carré avec flèche vers le haut) > Synchroniser maintenant,

iOSpartage.jpg

iOS-SyncNow.png

  • sur la flèche des Projets en haut à gauche du projet.

iOSProjets.jpg


Fermer le projet avant de quitter l’iPad

Cliquez sur OK en haut de votre page en cours et revenez dans le Classeur de gauche.

Puis cliquez sur la flèche en haut vers la gauche. Vous revenez sur le tableau de bord général de vos projets Scrivener. Ainsi se ferme le projet en cours sur l’iPad. Si vous avez bien paramétré votre application, vous voyez la synchronisation se mettre en route. Vous avez fini votre travail. Tout est sauvegardé. Vous êtes tranquille !


Fermer ses projets Scrivener est aussi simple et indispensable que d’éteindre la lumière quand il fait jour, fermer la porte de la maison à clé quand on la quitte, couper le robinet d’eau quand on s’est lavé les mains. Pour bien vivre, il y a des choses qui se font.

Vous pouvez maintenant, sans risque ni culpabilité, tirer le rideau de la boutique et passer à autre chose, vaquer à vos occupations routinières, déguster une bonne bière, un bon vin ou ce que vous aimez, courir, pédaler, sauter, danser, jouer, discuter, échanger, rire. Vous pouvez avec bonheur penser à autre chose qu’à vos écrits. Rechargez vos batteries ! L’inspiration n’en sera que mieux stimulée.

En respectant ces quelques règles de bases, vous apprécierez de pouvoir travailler sans entrave, en sachant que tout est ordre. Vous avez donné le meilleur de vous-même. Vous êtes en harmonie avec le monde qui vous porte.

Belles écritures !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 2 février 2018

Publié le 11 mars 2018


L’auteur
Gaelle Kermen est l’auteur de plusieurs guides francophones sur le logiciel et l’application Scrivener (Mac, Windows, iOS).

Page auteur sur Amazon (format mobi)
Page auteur sur Apple (format epub)
Page auteur sur Kobo (format epub)
Page auteur sur Smashwords (formats : PDF, epub, mobi.
Page auteur sur Iggybook (trois formats : PDF, epub, mobi, paiement direct à l’auteur)

 

 

 

 

 

Après le livre et sa publication : reflexions sur la sante en ecriture et la necessite de faire du sport pour bien vivre

Extraits du Journal de vie après l’écriture et la publication en précommande de Scrivener 3 plus simple : guide francophone de la version 3.0 pour Mac
Réflexions sur la santé en écriture et la nécessité de faire du sport pour bien vivre

Vendredi 26 janvier 2017

J’aimerais bien ne rien faire en travail pour décompresser. Je vais essayer de faire un tour à vélo jusqu’à Trenez pour m’aérer et méditer devant la mer. Besoin de voir un horizon plus large après deux mois d’intense concentration dans mon cocon laborieux. J’imagine déjà mon itinéraire, je ne peux pas passer par les chemins qui doivent être complètement embourbés en ce moment. Donc, ça va être la route ! Je visualise mon parcours.

Maintenant que je me suis arrêtée, après deux mois d’exercices intellectuels intenses, je sens la fatigue me tomber dessus. Tous mes muscles crient, épaules, nuque, bras, mains, dos, torse, cuisses, jambes, tout a été tendu comme un arc avant la décoche de la flèche. Dans ces cas-là, la meilleure thérapie, c’est de continuer à exercer le corps dans une autre activité physique. Si je m’arrêtais, ce serait beaucoup plus dur. Mais si je fais une bonne virée à vélo et que je prends l’air en oubliant les soucis et angoisses de publication, je sais que tout ira bien. Le soleil est là, le vent est tombé, j’en profite. En route avec Strava !

Samedi 27 janvier 2018 7:17 lit clavier iPad

Je l’ai faite ma virée ! Et j’en suis transformée. Physiquement d’abord, parce que les tensions se sont déplacées, j’ai toujours mal partout, mais de façon uniforme et confortable. Intellectuellement, je me sens ressourcée, renforcée dans mes convictions qu’il faut une vie équilibrée entre les efforts physiques et les efforts psychiques. J’ai eu beaucoup d’idées en pédalant, j’écrivais dans ma tête, je n’ai pas pris de notes, je sais que les phrases et paragraphes reviendront. Je ne m’inquiète pas. Je me sens bien. Fatiguée et heureuse de l’être. Ce que j’ai produit, pendant ces deux mois, depuis la sortie de Scrivener 3, le guide qui va sortir le 2 février, personne d’autre que moi ne l’a fait. Il est mon ouvrage, le fruit de mon travail. En plus, je suis la première Française à écrire un livre sur Scrivener 3, comme je l’avais fait pour Scrivener for iOS. C’est bon pour le moral.

Hier, je pensais au réveil être trop fatiguée pour travailler encore. C’est souvent dans ces cas-là que j’en fais le plus, une fois l’instant de découragement dépassé.

En descendant au bureau, j’ai vu que Smashwords avait accepté le guide dans le Catalogue Premium. Il serait donc publié chez Apple, Kobo et toutes les librairies numériques en contrat avec la plateforme de Los Gatos. Cela voulait dire que mes paramétrages de compilation en .doc avec Scrivener 3 étaient bons et remplissaient toutes les conditions d’exigence du catalogue. J’ai alors décidé de publier le module des tutoriels anglais, en permafree, en introduction à l’apprentissage du nouveau logiciel.

Là, au moment de remplir la fiche d’enregistrement du livre sur le site de Smashwords, j’ai vu que ma couverture, bâclée pour le PDF envoyé aux bêta-lecteurs, ne remplissaient pas les conditions demandées par Smashwords. Je l’ai copiée, mise sur clé USB, branchée au vieil iMac de 98, le premier iMac de l’histoire d’Apple, qui me sert toujours. J’ai ouvert Photoshop, la version antique aussi, 4 je crois, j’ai converti la taille (1400 px de large) et la définition de l’image (300 dpi). La couverture a été acceptée sans façon par Smashwords.

J’ai fait un mail à Adam, mon cher graphiste, pour lui dire que j’avais besoin de sa pâte ou de sa patte professionnelle pour harmoniser cette couverture avec les précédentes. Il était d’accord. Je passerais commande après une virée à vélo devenue vitale pour aller voir la mer et prendre l’air.

J’ai publié le module des Tutoriels anglais, sans problème avec les paramètres enregistrés dans mes Formats sur Scrivener 3, et j’avais fini à 11:29. Il était temps de partir. Je m’arrêterais à Kergroës pour prendre un sandwich et de quoi grignoter à Trenez. Il faisait beau, mais des nuages commençaient à obscurcir le ciel. Facebook m’avait avisée que la pluie arrivait et que je devais rester à l’abri !

Après avoir fait quelques achats au Proxi de Kergroës, que j’aime bien parce qu’il est à échelle humaine, j’ai tourné sur un chemin évitant la remontée après le tournant de la route de Trenez. Je restais sur le haut de la courbe de niveau, en trottinant parfois pour ne pas descendre de vélo, c’était praticable.

J’ai vu la mer. Toujours un choc dans le plexus solaire. Puis j’ai senti l’odeur particulière de la terre des champs alentours, du varech et des embruns. Arrivée au-dessus de « l’île des marches » comme l’appelait Samson dans son dessin au rotring et laque sur Canson, j’ai discuté avec une dame à cheveux gris qui remontaient la côte venant du parking de la plage, à pied, en tenant son vélo à la main. Elle n’habite Moëlan que depuis deux ans et découvre aussi la commune à vélo. Parfois elle attache son vélo à un poteau, comme j’allais le faire pour le mien, et continue à pied sur les sentiers côtiers. Je ne suis pas encore assez entraînée pour en faire autant. Elle a des jumelles et observe les Glenan, où elle est allée en avril dernier avec un naturaliste, une sortie pour l’observation du narcisse des Glenan, que je devrais faire moi aussi, pour revoir le site important d’un épisode de ma jeunesse, avec Simone Morand et ses enfants.

Nous nous reverrons peut-être au fil de nos virées à vélo. Elle habite près de Kergroës. J’étais heureuse de voir que je ne suis pas seule à faire ce genre de sortie en intimité secrète avec la nature à l’heure où les gens mangent chez eux. C’est stimulant.

Je voyais les nuages s’accumuler sur la mer, il était temps que je mange mon picnic. Je suis restée en haut, sans descendre sur la plage sud à l’abri du vent d’ouest, sur un banc dédié à la mémoire de Jennifer Lewis, 1941-2014. J’ai eu une pensée de paix pour elle. J’avais pris des photos d’en haut, la mer avait des nuances de bleu et de vert incroyables. Les vagues rugissaient. De mon banc, je voyais l’île du dessin de Samson et je rendais grâce à mon grand homme de me permettre de mieux voir le monde grâce à son œuvre. Des cormorans palabraient sur un rocher plein ouest où les vagues venaient se fracasser. Ils ne bougeaient pas, là où nous aurions été balayés comme fétus de paille dans le vent de fin de moisson.

J’ai mangé mon sandwich poulet-crudités, puis des abricots secs. Je retrouvais les habitudes que j’avais autrefois quand, à la même saison dans un chalet de montagne à Bogève en Haute-Savoie, pendant la saison des crêpes sur le bord des pistes, je partais faire des randonnées à ski de fond avec les chiens, Brasses le bouvier bernois et Reine, la grande pyrénéenne. Finalement, j’avais toujours fait du sport. C’est sans doute ce qui m’a sauvée.

Toute ma vie, sauf quand j’étais petite fille, où j’avais fini par être dispensée de gym, ce qui me rassurait bien, car j’étais terrifiée de toujours faire perdre mon équipe quand on faisait un relais. Maintenant, je pense que je pourrais en battre pas mal ; à l’époque c’était mon angoisse de faire perdre les autres. Une des raisons qui m’ont inscrite dans la solitude.

Entre le yoga depuis l’âge de 16 ou 17 ans à l’internat de Paris, suite à la lecture d’une fiche dans le Journal Elle, les séances quotidiennes de gymnastique dans une salle des Champs Elysées, quand je travaillais chez Balmain, Courrèges ou Féraud, les séances dominicales à la piscine de Pontoise, puis plus tard, du tir à l’arc et un peu de course à pied, quand le jogging n’existait pas encore et toujours, chaque été, les longues séances de nage dans la mer depuis que j’étais revenue au pays, je n’avais jamais cessé de m’exercer dès que ma santé me le permettait. Au moins, chaque matin, je faisais quelques asanas de yoga.

Certes, je n’avais jamais fait d’entrainement sportif. Mais j’avais gardé l’habitude de faire des efforts, ce qui m’a bien servi plus tard, quand j’ai décidé de restaurer et entretenir seule mon domaine, entreprenant mes Travaux d’Hercule. Le vélo, je l’avais pratiqué à Saint-Leu-la-forêt autrefois, comme moyen courant de déplacement, qui nous était coutumier et nous menait parfois en bande dans des virées post-baccalauréat jusqu’à l’église d’Auvers et son cimetière où reposaient Vincent et Théo van Gogh, un des premiers lieux de ma reconnaissance artistique, une de mes premières prises de conscience de mon besoin d’expression littéraire.

Mais le moment où j’ai décidé de reprendre un vrai entraînement physique a eu lieu il y a presque deux ans.

Je venais d’avoir 70 ans après une maladie pulmonaire assez grave dont j’étais sortie affaiblie, sans muscles, sans élan. Je me suis dit que je ne pouvais pas rester comme ça, sinon j’allais vieillir trop vite. Je voyais des gens décliner quand ils ne faisaient plus assez d’exercice., réduisant les efforts et les activités. Je ne suis pas bonne marcheuse. Je me fatigue trop vite. J’aime mieux courir ou pédaler et bien sûr nager. J’ai alors décidé de reprendre mon vélo que je prenais de temps en temps pour faire quelques courses au bourg voisin de 3 km et aller me baigner dans un port non loin à 3 km aussi. Je ne pensais pas pouvoir faire plus de 6 km par jour.

L’été de mes 70 ans, j’ai passé trois semaines à Plœmeur en Morbihan à garder le petit chat de mes enfants en vacances. J’avais emporté mon vélo pour reprendre un entraînement physique plus conséquent que ces allers-retours au bourg ou à la côte. J’ai découvert la commune à vélo. Du centre-ville où je séjournais, je rayonnais de tous les côtés. Mes buts étaient simples, j’avais envie d’aller me baigner, c’était l’été indien de septembre, et de découvrir des mégalithes. Munie des cartes de l’office du tourisme, et de l’application Cyclometer, pour avoir une idée des kilomètres parcourus, j’ai arpenté les chemins de traverse de Plœmeur, le plus souvent vers la mer. J’ai découvert que je pouvais faire bien plus que 6 km par jour, puisqu’il m’arrivait d’en faire trois fois plus et que j’étais en pleine forme ! J’écrivais le guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone avec une belle allégresse.

De retour chez moi, j’ai pensé qu’il serait intelligent de ma part d’explorer de la même façon ma propre commune à vélo. Comment n’y avais-je jamais pensé plus tôt ? Et j’ai commencé à me perdre dans les chemins creux. A Cyclometer, j’ai ajouté l’application Strava.

J’ai conquis une bonne santé que je n’avais jamais eue avant, qui enchante mon amie médecin, quand elle me voit arriver en tenue de cycliste à l’une des deux visites médicales annuelles auxquelles je me soumets depuis ma décision de rouler régulièrement à vélo. Je lui ai dit que je refusais d’avoir une vie médicalisée comme celle de trop de mes contemporains dépendants. Je ne suis plus en ALD, je respire bien. Certes, je reste asthmatique chronique. Je prends un traitement suffisant pour me permettre une vie normale. J’évite les réunions et les risques microbiens. Je ne saute plus au cou des gens comme une vieille médaille. Je vis mieux qu’en aucune autre période de ma vie.

Si Robert Marchand, le champion du monde cycliste qui vient d’arrêter sa carrière à 106 ans, avait commencé la sienne à 67 ans, à l’heure où ses « contemporains s’arrêtaient, commençaient à jouer aux cartes et à décliner », je pensais que la mienne, commencée à 70 ans, ne me mènerait sans doute pas aussi loin que la sienne, mais me permettrait des découvertes que jamais je n’aurais pu faire en restant assise dans une auto à voir le monde de loin en passant rapidement.

Je n’essaie pas de battre des records. J’essaie juste de dépasser mes limites. Un peu plus chaque jour. Chaque sortie est un émerveillement. Je roule dans la beauté du monde. Et j’écris, comme je l’avais promis à Vincent et Théo à Auvers… J’avais 14 ans. Je suis restée fidèle aux rêves et espoirs de ma jeunesse.

Quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber comme je repartais. Un grain passait. J’ai pris des chemins sous le couvert des arbres pour rentrer. Quand j’ai roulé sur la route, j’ai apprécié la visière que mon réparateur de vélo avait ajusté sur le casque que je lui achetais en guide de cadeau de Noël : la pluie ne tombait pas sur les lunettes. Progrès subtil.

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Les primevères fleurissent déjà sur les bords du chemin. Après un hiver de tempêtes, le printemps se prépare dans le secret de la terre.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 27 janvier 2018


Crédits

Applications cyclistes : Cyclometer et Strava

Adam Molariss, graphiste pour Indiegraphics

Alain Gouyec, marchand de cycles au bourg de Moëlan

L’île des marches, Trenez, dessin au rotring et laque sur papier Canson, 50 x 65, Yves Samson, 1987, période Kerantorec, coll. part.

Lien au nouveau guide Scrivener 3 plus simple sur Amazon

Lien au nouveau module d’introduction aux Tutoriels anglais de Scrivener 3

Lien au nouveau guide Scrivener 3 plus simple sur Smaswords

Scrivener 3 : imprimer le plan ou le manuscrit en PDF ou papier

Avant de se prendre la tête avec la Compilation, il existe une façon simple d’imprimer son plan ou son manuscrit en PDF ou en papier : le format d’impression et l’impression avec les attributs de Scrivener.

Pour imprimer le plan, on va d’abord paramétrer le Format d’Impression, où nous pouvons régler différents formats de Textes, Fiches ou Plans.

Paramétrer le Format d’impression

Lorsque vous allez dans la fenêtre Fichier et que vous descendez dans Format d’impression, vous accédez aux paramètres habituels des imprimantes, avec Attributs de page. Il faut descendre dans le menu Attributs de page et sélectionner : Scrivener.
Fichier > Format d’impression > Attributs de page > Scrivener.

FormatScrivener.png

Dans l’onglet Marges, vous pouvez régler les marges selon vos besoins.

FormatImpression_1Marges.png

Dans l’onglet Autre : Ajuster les images à la taille de la page ou Imprimer les arrière-plans des Pages Web.

FormatImpression_2Texte.png

Dans l’onglet Texte, vous sélectionnez les données du Classeur que vous souhaitez imprimer. Vous pouvez changer la police.

FormatTexteTimes.png

Dans l’onglet Fiches, vous sélectionnez les données des Fiches du Tableau de liège que vous souhaitez imprimer.

FormatFiches.png

Dans l’onglet Plans, vous sélectionnez les données du Plan général que vous souhaitez imprimer.

FormatPlans.png

Mon test de Plan de projet a été fait uniquement sur le Tableau de liège ou d’affichage (Corkboard). Il comporte peu de texte, mais des Résumés, écrits directement sur les fiches créées sur le Tableau. Tout ce qui a été créé dans le Tableau de liège se retrouve dans la fenêtre du Classeur et constitue l’ossature du manuscrit.

Pour imprimer le plan du manuscrit

PlanPartieChap.png

Ici, je sélectionne La Partie 1 d’un projet avec deux chapitres et quelques scènes.

Le mode Composite est activé dans le mode Groupe, puisque la Partie 1 comporte plusieurs documents.

ModeGroupe.png

J’ai paramétré le Format d’Impression. Je vais dans :

Fichier > Imprimer le document courant.

ImpirmerDocCourant.png

Voici ce qui apparaît en Prévisualisation pour un enregistrement en PDF ou une impression papier immédiate.

Previsualiser.png

J’exporte le fichier en PDF et je le vérifie.

J’ai tous les éléments demandés dans le format d’impression. Un peu trop sans doute pour transmettre ce document à quelqu’un qui n’aurait pas le nez dans le guidon comme je l’ai dans Scrivener à cette minute. Vous voyez ainsi que tout est transmis dans notre document, selon nos besoins. On peut ne sélectionner que les titres et les résumés.

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Imprimer une portion de Projet

De la même façon, on peut sélectionner une portion de Projet pour en imprimer le contenu. On vérifie la Prévisualisation avant de créer et enregistrer le PDF. Ici un document écrit de dix pages.

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Ce procédé est facile à mettre en œuvre pour créer un PDF du plan ou du manuscrit. Il évite les casse-têtes de la Compilation au début de notre apprentissage avec Scrivener 3. Nous verrons les détails de la Compilation plus tard, qui nécessite également un formatage des En-Têtes et Sections.

Scrivener est toujours plus simple qu’il n’en a l’air avec sa richesse de possibilités.

Belles écritures !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 15 janvier 2018


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P.S. La sortie du Guide Scrivener 3 plus simple est prévue le 3 mars. Bientôt en précommande !

P.S. 2 Merci à Anaïs Donay qui m’a inspiré cet article par une question posée sur le groupe ScrivenerFR. Rejoignez-nous, l’ambiance est dynamique et stimulante.

P.S. 3 En vous abonnant au blog gaellekermen.net vous aurez la primeur des articles, directement dans votre boite de messagerie dès leur parution. Email subscription dans la fenêtre de gauche en bas.


Crédit cover : Indiegraphics

Une série juridico-geek par Jérôme Dumont

Sur la Série Rossetti & MacLane

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J’ai apprécié le style de Jérôme, concis, précis, où chaque virgule compte, comme en droit ou en informatique, les domaines de compétence des deux héros, Gabriel Rossetti, l’avocat spécialistes des divorces, et Amandine MacLane, la geek créatrice d’une start-up de jeux vidéos.

J’avais reconnu aussi qu’il écrivait sur Scrivener à l’excellente construction de ses livres. Je suis de plus en plus sensible à la charpente des livres et ne supporte plus les auteurs qui écrivent au fil de la plume en se regardant écrire. Un livre doit être structuré pour transmettre le message ou simplement raconter une histoire.

Les intrigues de la série Rossetti & MacLane voguent entre Nice, où Rossetti a son cabinet, avec une secrétaire haute en couleurs qu’on entend parler, comme si on assistait à leurs discussions près de la machine à café, et Montreal où est le siège de la firme de jeux vidéo de MacLane. Elle a aussi ses serveurs informatiques à Sophia Antipolis et on circule en pays niçois avec allégresse. On passe à Bruxelles, on retourne au Québec, on revient à Nice, on se retrouve même dans l’Atlantique.

Chaque épisode laisse place à l’imaginaire voyageur dans les déplacements de ses personnages qui mènent des actions d’enquête dont les descriptions ne sont pas aussi abominables que les faits divers restitués avec force complaisance par les médias. On se sent mieux à la fin d’un ouvrage qu’après une annonce BFMTV. Moi, rien que la bande annonce de BFM me fait peur et me tétanise. Aussi je ne veux plus lire de romans policiers qui me restituent en pleine gueule ce que je ne veux plus voir à la télé.

Je ne voulais plus lire de polars complaisants à l’égard de la violence. Mais j’ai lu avec plaisir ceux de Jérôme Dumont, dont les personnages sont attachants, plein d’humour, sans pose, à l’écoute de tout le petit monde qui gravite autour d’eux. Les accents sont aussi vrais que nature et j’aime dans un livre entendre parler les gens. Ici ils parlent juste ! Tous les personnages ont du corps et de la tête. On les voit vivre, qu’ils soient féminins ou masculins, tous ont leur réalité. Rien que ça est un tour de force littéraire.

J’ai commencé la lecture de l’Intégrale le 12 novembre, pour me récompenser de l’immense effort que je venais d’assumer pour la révision du premier jet de l’essai écrit au Camp NaNo. J’ai été tout de suite prise par « l’effet Kindle », que je connais depuis mon premier Kindle de 2010 : quand on a fini un ouvrage, il faut continuer par le suivant. Tout de suite ! Ou presque. Après les trois premiers, au bout de trois jours, j’ai acheté les suivants et les suivants. J’avais tout fini le 24 novembre. Douze jours ! C’est dire si j’étais passionnée par ma lecture. Un certain jour, où j’étais trop fatiguée pour travailler, j’en ai lu trois et bien sûr j’étais encore plus fatiguée après, mais tellement heureuse…

Lisez-le, vous passerez de très bons moments.

Jérôme Dumont vient de finir le dixième. On l’attend avec impatience.

J’ai été aussi passionnée par sa lecture que lors de mon hiver 2015 passé sur les Maigret de Simenon, plus de cent ouvrages, écrits sur une période plus longue de 1928 à 1972. Jérôme Dumont a déjà produit plus d’une vingtaine en moins de quatre ans. Il est aussi fort que Simenon. Je souhaite qu’il fasse une aussi belle carrière.

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 26 novembre 2017


Crédits

Intégrale 1 Rosetti & MacLane, les trois premiers livres

Page auteur sur Amazon

Scrivener et les auteurs #1 Jerome Dumont

Scrivener et les auteurs #1 Jerome Dumont

Scrivener et les auteurs : Jérôme Dumont, auteur de la série Rossetti & MacLane

Scrivener et Jérôme Dumont

Hier soir, j’ai écouté un podcast, enregistré par Cyril Godefroy, un entretien avec Jérôme Dumont dont je viens de finir la série Rossetti & Maclane, lue en douze jours.

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C’était très intéressant d’entendre l’auteur raconter son expérience d’écriture ne datant que de 2013, après avoir découvert Scrivener utilisé par une collègue américaine lors d’un NaNoWriMo.

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Jérôme Dumont révèle à quel point Scrivener est un outil efficace pour organiser ses idées, garder des notes, les rédiger et les mener à bien dans un roman et publier une série dont j’ai pu apprécier la qualité. Il n’aurait certainement pas publier autant s’il avait travaillé sur un autre support Scrivener. Je peux en témoigner moi-même qui ait pu accélérer mes publications depuis que j’ai quitté les logiciels de traitement de texte habituels pour passer sur le logiciel Scrivener et encore plus depuis que je travaille mes écritures sur l’application pour iOS.

Scrivener ne permet pas seulement la quantité, mais permet de vraiment bien travailler ses idées, ses personnages (dans le podcast, Jérôme raconte comment il fait ses fiches personnelle), le déroulement de l’intrigue, la gestion du temps et la chronologie des événements qu’il synchronise avec Aeon TimeLine.

Scrivener permet de faire des recherches approfondies, comme sur le Droit pénal que Jérôme Dumont ne pratiquait pas en avocat civiliste qu’il était dans une autre vie et dont certaines histoires l’a obligé à se mettre à jour en Droit français.

Je suis d’accord avec Jérôme sur la plupart des points développés sur Scrivener, en particulier sur la fiabilité du logiciel.

Scrivener pour iOS

Le seul point sur lequel je ne suis pas en accord est qu’il dit qu’il ne peut pas écrire sur l’application parce qu’il a besoin d’un clavier et d’un trackpad pour ses recherches. Or moi, je préfère écrire et travailler mes projets sur l’application. J’utilise un clavier léger Bluetooth pour écrire sur l’iPad mini et même sur l’iPhone quand je regarde en même temps une vidéo sur l’iPad pour prendre des notes à côté, sans couper la vidéo.

Peut-être fais-je moins de recherches que lui ? C’est possible, j’en suis au stade de ma vie où je recherche plus dans ma tête, dans mes souvenirs, dans ma mémoire des expériences, les idées qui me tiennent à cœur et que je veux transmettre. Mais l’inspiration me vient mieux quand j’écris sur l’application, sans distraction aucune, en totale concentration. Et cette facilité d’écriture, je ne l’ai jamais connue avant, sauf lorsque j’écrivais à la main sur mes cahiers de jeunesse trimbalés partout, de Paris à Wight, de Wight à Formentera, de Fomentera à Rome, dans mon cartable en vinyle jaune des années 70. Je retrouve dans l’application cette cérémonie intime d’un discours secret pour mon futur lectorat.

Il est sûr que si j’ai aimé la série, c’est sans doute parce que j’y retrouve mes souvenirs d’étudiante en droit et mes passions pour l’informatique et le numérique…

Belles lectures et bonne écoute du podcast de Cyril Godefroy !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 26 novembre 2017


Crédits

Ecouter le podcast de Cyril Godefroy sur son entretien avec Jérôme Dumont. La discussion sur Scrivener commence à 18′.

La série Rosetti & MacLane sur Amazon

Aeon Timeline : https://www.aeontimeline.com/download/

Ma lecture de la série Rossetti & MacLane

Scrivener 3 : télécharger le logiciel pour Mac

Lancement de Scrivener 3

Lundi 20 novembre
Nous avons attendu la sortie de la version 3 de Scrivener dans une certaine fébrilité.
J’avais des plans à refaire pour le dossier de restauration des toits de ma chaumière à envoyer d’urgence à la Mairie de ma commune, je me suis heureusement occupée à travailler sur AppleWorks 5 et 6 de mon iMac historique de 1998, en fichiers vectoriels, la façon que j’ai encore la plus simple de faire des plans quand j’en ai besoin, depuis un quart de siècle ; en 92, c’était sur ClarisWorks 2. Ça marche toujours…

Il y a eu une interruption de service sur le site de Literature & Latte, tant nous étions nombreux à nous connecter à travers le monde. C’est revenu en fin de journée, mais trop tard pour moi qui m’endors comme les poules presque avec le soleil.

Mardi 21 novembre
Je me suis levée à 5 heures et suis descendue faire le téléchargement de la version 3 de Scrivener. Ça me rappelait l’époque pionnière de l’Internet, quand je me levais à 4 heures du matin pour télécharger des mises à jour de logiciels américains via CompuServe aux heures proposées par FranceTelecom, promoteur du Minitel français, une avancée formidable, mais limitée et fermée qui a freiné l’essor en France des autoroutes de l’information qui se développaient alors.

Dans la journée d’hier, la mise à jour de Scrivener for iOS s’est faite automatiquement sur mon iPad. Ce matin, je constate qu’elle est francisée, ce qui va faciliter son accès aux francophones du monde entier.

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Sur le groupe Facebook francophone Scrivener (FR), nous sommes un peu excités comme des puces pendant ce lancement de logiciel que je vis avec d’autres pour la première fois de ma vie ; d’habitude, j’étais seule dans mon coin breton à télécharger des trucs en décalage avec mes congénères.

Merci au groupe et à son créateur Mathieu Nicolas.


Télécharger le logiciel Scrivener 3 pour Mac

Literature & Latte propose un nouveau site, plus coloré, moins austère que le précédent et plus proche de la légèreté de la présentation de l’application pour iOS.

Il existe plusieurs façons de télécharger Scrivener 3.


Scrivener gratuit si acheté depuis le 20 août 2017

La Mise à Jour est gratuite pour les acheteuses et acheteurs ayant acheté Scrivener 3 après le 20 août 2010.

Fournissez l’adresse de courriel utilisée lors de l’achat sur le site L&L.

Si vous avez acheté votre version 2 sur le site d’Apple, retrouvez aussi votre facture et envoyez-la à updates@literatureandlatte.com.

Vous allez recevoir un coupon pour une réduction de 18,74 euros.


Tester le logiciel avant de l’acheter : Trial

Cette possibilité vous permet de prendre aucun risque durant la transition entre la version 2 et la 3. Vous pouvez l’utiliser 30 jours, qui ne sont pas tenus d’être du même mois. Mais si j’étais vous, car je suis passée par là, je n’attendrais pas 30 jours pour payer si peu cher un logiciel aussi génial pour qui veut faire de l’écriture l’essentiel de sa vie.

Le site est en anglais, vous cliquez sur Download et le logiciel se télécharge sur votre Mac. C’est ce que j’ai fait pour l’instant.

1FreeTrial

Une fenêtre s’affiche, vous glissez l’icône de Scrivener de gauche dans le dossier Applications de droite et c’est bon.

2ScrivApp

Une autre fenêtre vous proposera de garder les deux versions ou d’écraser la première. J’ai gardé les deux pour pouvoir les comparer. Si vous n’avez pas ce souci, vous pouvez ne prendre que la version 3.

3Scriv2app

J’ai glissé l’icône de Scrivener 2 (qui est en fait le trois, mais le deuxième exemplaire de Scrivener) dans le dock du bas pour créer un alias rapide à ouvrir.

7ScrivAlias

De toutes façons, les versions précédentes restent disponibles sur le site de Literature & Latte. Par contre, la version 2 de Scrivener a été effacée de l’App Store et la version 3 n’y est pas encore disponible au moment du lancement, c’est l’apanage de L&L, les autorisations Apple ont tardé plus longtemps que prévu.

Attention : les fichiers ouverts par Scrivener 3 ne sont plus lisibles par Scrivener 2 et aucune conversion avec un autre nom n’est prévue.

N.B. Dupliquez vos projets avant de les travailler lors de la phase de transition.

Si vous êtes sur iOS, aucun problème, tout roule.

Si vous êtes sur Windows, il va falloir patienter avant de passer à la 3.

Payer le logiciel : Pay

Vous pouvez toujours payer tout de suite : 45$.

C’est très peu cher payé pour une telle qualité. Quand je pense aux rentes à vie qui engraissent des déjà multimilliardaires des logiciels Microsoft depuis 25 ans, je me demande comment fait l’équipe de Scrivener pour offrir un prix si bas. Un coup de chapeau à leur esprit démocratique et leur belle philosophie de vie.

Je paierai cette version à plein tarif, bien que je puisse avoir deux coupons Discount, un en tant qu’utilisatrice Mac de Scrivener 2 et un en tant que NaNoWrimo Winner 2017 (oui, j’ai fini l’essai écrit au Camp NaNo de juillet, avec Scrivener, on va au bout de ses projets !).

Coupon Discount pour les anciens utilisateurs de la version 2

Si vous avez acheté votre version 2 sur le site de L&L, retrouvez votre facture avec l’adresse de courriel enregistrée lors de l’achat et vous aurez votre mise à jour disponible.

Si vous avez acheté votre version 2 sur le site d’Apple, retrouvez aussi votre facture et envoyez-la à updates@literatureandlatte.com.

Vous allez recevoir un coupon pour une réduction de 20 euros. Vous ne paierez que 25 €.

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Coupon Discount pour les finalistes du NaNoWriMo 2017

Les premiers testeurs de Scrivener l’ont fait sur le NaNoWriMo 2006 et 2007. Depuis, Scrivener fait partie des offres des sponsors du site nanowrimo.org et propose une version d’essai pendant le mois de novembre, avec possibilité d’achat avec 50% de réduction. Voici la fenêtre de la page Sponsors Offers du NaNo.

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Je vous en dis plus dès que j’aurai valider mon essai du NaNo.


Bonne découverte de Scrivener 3 pour Mac.

Pour Windows, ce sera en 2018 directement de la version 1.9 à 3.0. Patience !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 22 novembre 2017


Auteur des guides Scrivener plus simple pour Mac, Windows et iPad
Pages : Amazon – Smashwords Iggybook

Literature & Late : https://www.literatureandlatte.com/

AppStore : https://itunes.apple.com/fr/developer/literature-latte/id418889514

Groupe Facebook francophone : Scrivener (FR)

Blog de Mathieu Nicolas avec les traductions des articles de Keith Blount sur les nouvelles possibilités de Scrivener 3 : Arkhaiel 


Post Scriptum le 24 novembre 2017

J’ai validé mon premier jet revu et remanié dans le champ adéquat du NaNoWriMo dans le menu de Update, en bas : Check your official word-count total.

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En checkant les winner goodies, j’arrive sur la page des Sponsors offers.

Le code coupon de la réduction accordée sur Scrivener aux gagnants du NaNo ne sera disponible que le 1er décembre. On reverra la question plus tard.

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Kit de survie du NaNo #3 : dernières démarches 

nano_logo-830912ef5e38104709bcc38f44d20a0d.pngEn ce 18 octobre 2017, il reste douze jours avant le lancement du NaNoWriMo. Je m’organise pour un environnement agréable et des conditions de travail optimales, une bonne tranquillité d’esprit et une grande sérénité.


Ménage et rangements

La mauvaise saison est arrivée en Bretagne, il a fallu rentrer les meubles de jardin. C’était l’occasion de réorganiser la maison pour l’hiver.
J’ai fait la plus grande partie du ménage d’automne dans ma maison. Je repasserai un bon coup avant le lancement, parce qu’il est possible que je ne vois plus rien lorsque je serai plongée dans la réécriture de l’essai prévu au NaNo. Faire un grand ménage avant de se lancer dans l’aventure est une bonne façon de s’échauffer, ça donne le remps de réfléchir à ce qu’on veut écrire. Que tout soit propre et rangé autour de nous est un grand facteur d’équilibre pour les créateurs. Même si certainEs ont besoin d’un certain chaos, savoir où sont ses affaires est le gage d’un gain de temps et d’une meilleure écriture ou création. La propreté est aussi la base d’une bonne santé générale.


Bricolage

J’ai refait un support bois pour le fauteuil d’écriture qui n’est plus dans le jardin, mais dans la chambre, un des endroits les plus clairs de ma chaumière pendant la mauvaise saison. Pour ne pas être toujours dans mon lit, je travaillerai souvent dans ce fauteuil où je suis bien assise, avec les bras soutenus à angle droit avec le clavier Bluetooth qui me sert à écrire sur l’iPad mini. J’y prends de moins mauvaises postions que dans le lit où j’ai tendance à m’avachir. L’écriture peut induire de graves tensions et douleurs. J’essaie de les prévenir.


Nettoyage de jardin

Avant le NaNo de novembre 2017, j’ai aussi entrepris un grand nettoyage de jardin, terrasse, prairie, pour que mon décor de vie soit harmonieux autour de moi. Ce qui veut dire, tailler tout ce qui dépasse, tout ce qui a séché pendant l’été, évacuer les déchets végétaux dans un trou en cours de comblement, tondre la prairie. Au mois de novembre, je ne ferai que de l’entretien léger, histoire de me défouler après des séances d’écriture intense.

En cette moitié du mois d’octobre, j’ai déjà fait une grosse tonte générale de la prairie (dure, l’herbe avait beaucoup monté après une longue période de sécheresse et d’un coup une période de pluies et tempêtes) et un premier nettoyage des terrasses, envahies d’aiguilles de pin, de feuilles de frênes et de hêtres, sur lesquelles je risquerais de déraper. En période créative, il vaut mieux éliminer toutes sources de risque physique, le cerveau absorbé par les idées risque d’être moins vigilant qu’en période plus normale.


Tenues vestimentaires

Pour écrire, il faut être confortable, ne pas avoir froid, sans avoir trop chaud non plus. J’ai donc prévu des vêtements confortables : chemises Lacoste ou tee-shirts en coton (on transpire parfois autant en écrivant qu’en bûcheronnant), des sweat-shirts en polaire, des pantalons larges en coton ou molleton, robes de chambre longues (courtes en été). Des châles et des plaids s’il fait froid en novembre.


Santé

Avant de commencer l’écriture d’un de ses « romans durs » ou d’un Maigret, Georges Simenon faisait venir le médecin pour vérifier que tout allait bien dans sa petite famille. Je crois que c’est une bonne idée à appliquer pour ceux qui veulent tenter le NaNo. Je vais aller voir mon médecin avant la fin du mois d’octobre.

J’ai déjà acquis quelques paramédicaments de confort, je les ai toujours avec moi, d’ailleurs, surtout en déplacement, ça évite quelques dérapages.

  •  • Pastilles Valda (contre les maux de gorge)
  •  • Vick Vaporubs (contre les rhumes)
  •  • Collyre (contre l’irritation des yeux)
  •  • Smecta (contre les gastros)

Démarches avant le NaNo

  •  Médecin (médocs asthme)
  • Dossiers administratifs : Mairie, OPAH (réfection urgente d’une partie du toit de chaume en ardoise, péril en la demeure). Le NaNo se tiendra pendant la période d’attente des autorisations de modification de couverture.
  •  Courses pour compléter le stock de conserves, de produits de bases, de boissons, de denrées permettant de faire des gros plats portionnés et congelés (L’ouragan du 16 octobre 1987, après ma vie à la montagne, où on pouvait rester isolés du monde, m’a appris à m’organiser pour faire face à toutes catastrophes naturelles ou grèves générales impliquant des coupures longues d’électricité. Sans téléphone, ce serait plus dur ! Pour l’instant, je n’ai pas encore de solution durable à la perte de connexion internet !)
  • Eau de source (On a la chance d’avoir une source d’eau potable sur la commune pour faire café, thé, bouillons, ça n’a pas de prix.)

Entretien du domaine

  •  Tonte de la prairie
  •  Taille des haies
  •  Nettoyage des parterres
  • Rentrer du bois près des poêles

Pour le NaNoWriMo

  • Préparation des projets Scrivener dans l’iPad
  • Inscription sur le site du NaNo : fiche de présentation du livre
  • Commande de couverture du livre au graphiste

Gestion de l’avancement des travaux

Il existe des tableaux d’avancement de l’écriture sur Excel, très complets. J’essaie de tout simplifier dans ma vie. Je trouve que suivre l’avancement des projets est suffisant sur Scrivener et reporter les progrès du jour sur le site même du NaNo, en voyant la flêche se rapprocher du centre de la cible, est suffisant. Organisée, oui ! Obsessionnelle, non !

Je me prépare sur tous les fronts, en notant tout dans les Tâches de mon Agenda Google ou sur le Calendrier Apple, ou dans Notes, ou dans Scrivener, mais je ne fais pas de tableaux J-N. J’évite aussi d’utiliser trop d’applications en même temps. Perte de temps au final. Je ne veux pas me stresser en mettant la barre trop haut dans mon programme d’écriture. Tout doit rester souple et naturel.


En conclusion

Mon père spirituel Casamayor, juriste, écrivain, notre professeur de Droit en Libertés Publiques à l’Université de Vincennes en 1969-70, qui m’avait demandé de faire des articles dans la Revue Esprit, m’avait écrit :

« Ne soyons pas volontariste, mais toujours disponible pour l’événement. »

J’en ai fait une maxime de vie. Dans la mesure du possible, j’essaie de ne pas me rendre dépendante de conditions extérieures, pour ne pas amoindrir mes forces. Je prévois tout ce que je peux avant la grande aventure, en anticipant mes besoins connus. Je veux pouvoir être autonome sans m’interrompre parce que j’aurais besoin de telle ou telle chose. Si j’habitais en ville, je ne réagirais pas comme ça, parce que j’aurais tout en bas de chez moi. Mais l’habitude de vivre loin des centres urbains m’a permis une meilleure concentration sur mon travail d’écriture.

Quand tout me semble calé, j’oublie tout. J’adopte une routine matinale quotidienne d’écriture, après le yoga du réveil (comme les chats) et le petit déjeuner. J’essaie de ne jamais mettre de condition à mon écriture. Je me mets au travail, j’écris et tout va bien.

C’est ainsi qu’en m’organisant au mieux j’ai pu écrire, retravailler et publier plusieurs livres depuis que je suis sur Scrivener (deux guides pratiques) et surtout sur ScrivenerApp (en un an : trois coffrets, trois « 2ème édition », deux guides pratiques, deux livres extraits des cahiers de 67 et 70.

Je vous souhaite le même bonheur ! Mais chacun a son rythme, le mien peut enfin s’accélérer, car je sais ce que je veux publier et le temps se raccourcit si vite !

N.B. Mes témoignages ne sont pas applicables à tout le monde. Il est évident que je peux m’organiser à ma guise depuis que je n’ai plus les enfants à lever le matin ni à aller chercher à l’école. Mais quelques idées sont toujours bonnes à prendre et à adapter à ses propres nécessités. Comme j’en ai recueilli au long de ma vie avec reconnaissance.

Belles écritures !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 18 octobre 2017


Crédits

Casamayor sur Wikipedia


Pages Gaelle Kermen

Iggybook : trois formats (ePub, mobi, PDF), contact direct avec l’auteure

Amazon : format mobi Kindle

Smashwords : tous formats (site en anglais)

Kobo: format ePub

iTunes Apple format ePub (iPad)

Kit de survie NaNo #2 : écrire avec Scrivener

Les outils qui me sont nécessaires pour écrire

nano_logo-830912ef5e38104709bcc38f44d20a0dVoici ce que je trouve indispensable pour écrire désormais avec des outils performants, selon mon expérience.

Je ne conçois plus d’écrire autrement qu’avec Scrivener, donc mon Kit de survie est éminemment lié à ces outils : logiciel et application.

Il vaut mieux se former avant d’entamer le NaNo, pour pouvoir oublier la technique et se concentrer sur l’écriture. Pourtant, le Scrivener a été testé lors du NaNoWriMo de novembre 2007. Certains auteurs lui sont restés fidèles depuis dix ans et ont aidé à l’améliorer pour notre plus grand plaisir et confort de travail. C’est donc qu’on peut tester un nouvel outil en phase de création. C’est à vous de voir.

Sachez que Scrivener propose une version d’essai pendant le NaNo et si vous finissez votre roman, vous bénéficierez d’une réduction de 50%. D’autres marques proposent aussi leurs outils, vous les trouverez sur le lien du site du NaNo :
https://nanowrimo.org/sponsor-offers

Pour nous francophones, il y a aussi Scribbook, de Jonathan Kalfa. Si je n’avais pas déjà préparé autant de projets sur Scrivener, c’est sans doute Scribbook que j’aurais choisi.

Je suis désormais très rapide à construire et mener à bien des projets depuis que je maîtrise Scrivener et ScrivenerApp. Je n’utilise pas toutes leurs possibilités, mais je l’utilise au mieux de mes besoins créatifs et éditoriaux, avec une grande sérénité, car ce sont des outils fiables.


Matériel

• Un iPad avec un clavier physique Bluetooth (Mon iPad est mini, mais les iPad Air, iPad 2017 et iPad pro sont parfaits avec l’application Scrivener.)

• Un support d’iPad (un fixe orientable quand on est chez soi, un pliant quand on se déplace)

• Un ordinateur de bureau est un plus pour les corrections, le formatage et la publication future. Pas indispensable au stade de l’écriture pure.

• Un iPhone (pas indispensable, mais un plus pour des notes rapides éventuelles sur l’application Scrivener et une restructuration du plan du projet)


Logiciels et applications

Scrivener for iOS pour iPad et iPhone avec les mises à jour de l’application pour le dernier système iOS 11 qui permet des glissés-déposés, l’utilisation d’un Dossier Fichiers, une meilleure connexion avec des nuages extérieurs

Scrivener for Mac ou Windows

Simplemind+ pour la carte mentale de départ du projet

Notes pour les notes en cours de route

Siri pour activer la dictée dans Scrivener for iOS quand on veut prendre une note rapide

Dropbox : essentiel pour la synchronisation.


Connexion internet

Une box pour connecter l’iPad en WiFi et synchroniser le projet avec les autres supports d’écriture : pour moi c’est le Mac mini de bureau et l’iPhone.


Sauvegarde

Par la synchronisation via Dropbox le projet est sauvegardé sur plusieurs supports et on n’a plus à se soucier de sauvegarder sur des clés USB. On peut le faire quand même si on est parano et prévoir une sauvegarde sur des disques externes branchés au Mac ou PC de bureau.

On peut aussi enregistrer sur un mini disque externe avec prise pour iPhone et iPad, qui fait aussi office de clé USB : i-EasyDrive. J’en ai un, je m’en sers peu. Pas indispensable.

Mon projet, toujours écrit sur l’iPad mini 4, s’enregistre sur Dropbox dès que je clique sur Sync now. Il est enregistré en interne sur l’iPad. Il est synchronisé sur Dropbox. Dès que j’allume l’ordinateur de bureau, le Mac mini, le projet est immédiatement enregistré sur cet autre support. Si j’allume le notebook Asus PC Windows, la synchronisation se fait immédiatement entre le projet enregistré sur Dropbox et celui qui est sur le notebook. Il me semble que cela suffit.

Mais à partir du projet Dropbox, je peux aussi l’enregistrer sur un disque externe.

Si jamais un crash arrivait à l’un des appareils, je ne m’inquiète plus, puisque tout est sur Dropbox, dans le nuage. Lorsque l’alimentation de mon MacBook a rendu définitivement l’âme en 2016, je n’ai eu aucun problème, tout était en ordre et facile à récupérer sur le notebook Asus, puis sur l’iPad. Avoir un ordinateur de bureau fixe est aussi rassurant, mais pas indispensable au stade de l’écriture.

N.B. : Litterature & Latte ne recommande pas la synchronisation de Scrivener sur iCloud pour des raisons techniques.


Matériel supplémentaire pour les déplacements

• Un domino Orange pour les connexions hors de la wifi : abonnement de 40 € pour six mois, renouvelable lorsqu’on dépasse le quota des données. La connexion de Scrivener à Dropbox est rapide pour synchroniser le projet, l’abonnement dure longtemps. (Pas indispensable.)

• Un chargeur portable (Power bank) pour garder l’iPad et l’iPhone en charge quand je pars à vélo faire des courses, nager ou pêcher

• Les câbles de branchement Lightning (ou suivants) du chargeur portable ou chargeur à l’iPad et l’iPhone

• Un chargeur de recharge au circuit électrique avec câble USB normal.


Carnet de notes

Beaucoup d’auteurs prennent des notes dans des carnets papier, comme je le faisais autrefois. Quand je lis certains articles qui recommandent encore ce support, j’ai l’impression de régresser d’un quart de siècle. Mais chacun doit faire selon ce qui lui est confortable. Je sais que tous mes ami(e)s graphistes ou peintres prennent leurs premières notes sur des carnets papier. Moi-même si je veux faire un croquis de chantier avant un plan vectoriel, je prends aussi un papier et un crayon. Mais pour les notes intellectuelles, tout est désormais dans l’iPhone et l’iPad.

L’application Notes est devenue un vrai auxiliaire de travail avec Scrivener 1.1.2. Le nouveau système iOS 11 permet une vraie communication entre les notes prises et les pages en cours d’écriture.

Plus jamais aucune note sur papier que j’égarerais au moment où j’en aurais le plus besoin.


Agenda

J’ai longtemps utilisé des agendas papier, j’en ai toute une collection dans mes archives depuis les années 60. Puis un classeur-agenda dans les années 90. Mais depuis 1999, tout est numérique. Plus jamais de notes papier éparses ou de Post-it collé sur l’écran de l’ordinateur.

J’utilise Google Calendar, synchronisé avec Calendrier sur l’iPad et l’iPhone.

Si je travaillais en équipe, je pourrais partager cet agenda sans problème.


Musique d’accompagnement

Beaucoup d’auteurs écrivent en écoutant de la musique. Il faut donc préparer une play-list ou prévoir un abonnement de musique.

Ce n’est pas mon cas. Le silence m’est indispensable. La seule musique que je supporte est le chant des oiseaux quand j’écris au jardin, ou le cri des goëlands quand j’écris au bord de la mer.


Organisez-vous, pensez à vos besoins et aussi à ce qui vous fait plaisir.
Surtout, n’oubliez pas que la préparation du matériel est essentielle, mais la préparation mentale l’est tout autant. Donc dès à présent, pensez à votre projet du NaNo 2017 !

Belles écritures !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 17 octobre 2017


Crédits


Version d’essai du logiciel Scrivener pour le NaNo2017  http://www.literatureandlatte.com/nanowrimo.php

J’avais traduit le modèle de roman pour le logiciel Scrivener, vous trouverez les liens dans cette page : Modeles Scrivener pour auteurs francophones

Lionel de autoedite qui assure des formations pour bien utiliser a aussi traduit un modèle Scrivener pour Mac et Windows : http://autoedite.net/modele-scrivener-offert/

La version application de Scrivener est disponible sur le site iTunes au prix normal.

Site du NaNo : https://nanowrimo.org/

Scribbook, de Jonathan Kalfa : un studio d’écriture en ligne et en français


Mes guides Scrivener plus simple vous guideront dans l’apprentissage des outils pour Mac, Windows et iOS. Vous les trouvez sur toutes les plateformes numériques en plusieurs formats de lecture.

Sur Iggybook vous les trouvez en trois formats : ePub, mobi et PDF : page auteur

– Guide Scrivener plus simple pour Mac

– Guide Scrivener plus simple pour Windows

– Guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone


Les articles de ce blog peuvent aussi vous dépanner quand vous avez un problème. C’est la documentation la plus complète qui existe en français à ce jour.
Et vous pouvez aussi poser vos questions sur le groupe ScrivenerFR.
Gaelle

 

 

Kit de survie du NaNoWriMo #1

Après le Camp NaNo de juillet 2017, j’ai noté tout ce qui me semblait indispensable avant de commencer un mois d’écriture dans le cadre du Nano. Je reprends ces notes en octobre 2017 pour préparer le NaNoWriMo de novembre.

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En juillet, j’ai conçu et rédigé un nouveau livre, essai sur une vie créative plus simple.

En novembre, je vais le compléter, le documenter, le formater, le corriger en vue de la publication en décembre pour les fêtes de fin d’année.
Ces remarques peuvent servir aussi dans un cadre plus personnel, quand on s’embarque dans l’aventure d’une création conséquente. Elles s’adressent plus spécifiquement aux auteurs, mais aussi aux autres créateurs.

C’est mon Kit de survie, vous pouvez l’adapter selon vos goûts et habitudes.


L’exemple de Simenon

Un article du 26 novembre 1955 de la revue hebdomadaire Paris Match, après un entretien de plus de huit heures, donne la méthode de travail de Georges Simenon, un des auteurs francophones les plus féconds. La préparation était importante, aussi bien pour les démarches à faire avant d’entrer en écriture (il faisait venir le médecin pour s’assurer que la famille allait bien) que pour la planification de l’intrigue des lieux ou des personnages (notes dans une grande enveloppe commerciale). Je m’étais régalée l’hiver 2015 à lire en numérique la série complète des Maigret des années 1920 aux années 70; beaucoup plus intéressants que les séries télévisuelles, qui cadrent les épisodes dans les années 50. De purs bijoux sur l’évolution des techniques au sein d’une société. Son exemple peut être stimulant.

Paris Match 1955: Simenon extrait de l’article

Tout d’abord Simenon se décharge de tout souci pour une dizaine de jours : pas de contrat, de visite, de courrier important. Sa femme montera une garde vigilante. Simenon ne répond jamais lui-même au téléphone, n’ouvre pas une lettre. Puis il fait venir le médecin qui examine le romancier et sa petite famille. S’il advenait qu’un de ses enfants tombât malade « en cours de roman », le père serait dans l’incapacité de poursuivre et porterait « le remords de personnages perpétuellement en purgatoire, un peu comme un guérisseur qui n’achèverait pas une cure ».

Eh oui ! Nous avons nos vies à poursuivre pendant le processus créatif, nos responsabilités à assumer. Chacun doit donc s’organiser au mieux !

A bientôt pour trois articles répondant à mes besoins de préparation.

Trois grands axes :

• Écrire et se former au logiciel ou application

• S’alimenter : faire des réserves

• Démarches avant le Nano : ménage, etc.

Si vous avez réfléchi à vos besoins, n’hésitez pas à les partager.

Belles écritures !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 16 octobre 2017

 

ScrivenerApp et iOS11 : mises à jour de rentrée 2017

ScrivenerApp et iOS 11 : les mises à jour de la rentrée de septembre 2017

Une nouvelle version du système iOS 11 pour iPad a suscité une Mise à jour de l’application Scrivener pour iOS au mois de septembre 2017. Elle met en valeur les possibilités offertes par l’iPad pour l’écriture.

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La mise à jour de Scrivener est supposée être 1.1.3.

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Chez moi, la version reste en 1.1.2.

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Le guide de MacGeneration écrit par Nicolas Furno m’a permis de mieux comprendre en quoi ces nouvelles fonctions allaient permettre une meilleure utilisation de l’application Scrivener pour iPad et iPhone.

ISBN-iOS11-Nicolas Furno MacGen
Cet écran nous montre déjà une des spécificités de iOS11 : avoir deux fenêtres l’une sur l’autre (ou l’une à côté de l’autre).

J’ai retenu quatre grands axes pouvant améliorer la pratique de l’application Scrivener sur iPad : le Multitâche, le Glisser-Déposer, le dossier Files ou Fichiers et Notes.

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Une citation du guide iOS11 par Nicolas Furno, Mac Generation, copiée sur une page de ScrivenerApp

J’en ai analysé les nouvelles possibilités pour ScrivenerApp :

  •   Facilités de lire des notes dans une fenêtre et d’écrire dans l’autre
  •   Rapidité d’intégration des photos dans une page
  •   Notes devient une vraie application et un précieux auxiliaire
  •   Petits trucs du clavier virtuel

Comme d’habitude, j’ai conçu mon article sur les mises à jour sur une mindmap de réflexion, c’est le plan que je suis pour les explications. L’exportation au format texte a permis la structure de cet article.

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Plan élaboré sur Simplemind sur iPad mini 4
iOS11_dock
La structure du texte permet une rédaction plus rapide de l’article sur Scrivener (in Journal de vie 2017, puis sur WordPress)

Par glissement du bas vers le haut, on fait apparaitre le Dock, une des nouveautés de iOS11, pratique à utiliser avec Scrivener.


Compatibilités des appareils

Cette nouvelle version d’iOS11 est compatible avec les appareils à partir de l’iPhone 5S (il ne marche pas avec l’iPhone 5C ni les 4 et les 3). Elle est compatible avec l’iPad mini 4, l’iPad Air 2 et les iPad récents : iPad 2017 et iPad Pro.

Importance des gestes

Beaucoup d’éléments nouveaux sont accessibles par des appuis, des sélections, des frottements, des glissements, à droite comme à gauche, en haut comme en bas. Essayez et vous verrez. Sans le guide, je n’aurais sans doute jamais trouvé tout ça toute seule ! En fait, il ne faut pas hésiter à manipuler les fichiers et les éléments, c’est comme si on les prenait en main pour les mettre ailleurs. Pratique !


 Nouvelles fonctions


Glisser-Déposer

Une nouvelle façon de manipuler les outils est le Glisser-déposer que nous faisions avec nos souris, puis avec nos doigts sur les tablettes tactiles. On sélectionne, on appuie, on glisse, on lâche.


Le Dock

Première expérience : faites glisser le bas de votre écran vers le haut : le Dock apparait en bas de votre écran.

iOS11_dock

Le Dock en bas d’écran où vous pouvez stocker vos applications les plus utilisées, vous les faites glisser comme vous le faites sur Mac ou sur Android.

iOS11-barresmenubas

A droite : les trois dernières applications utilisées.


Le nouveau panneau de contrôle

Refaites le même geste et vous voyez apparaître le nouveau panneau de contrôle.
Vous voyez les dernières pages utilisées dans le grand écran, sur le côté le nouveau panneau de contrôle, en bas le nouveau Dock.

iOS11_dock-controle

Selon l’appui, on fait apparaitre différents éléments.

Par exemple le panneau de contrôle ne présente que quatre éléments en haut lorsqu’on le fait apparaître : mode Avion, Données cellulaires, Wifi et Bluetooth.

En appuyant, on voit apparaitre deux autres éléments : AirDrop et Partage de connexions.

iOS11_appui6
Six éléments dans le panneau de contrôle après appui long

Multitâche

Le Multitâche du système iOS11 s’apparente au Finder des ordinateurs Mac de bureau.
En faisant glisser le Dock : on peut partager des fenêtres d’applications. On peut aller jusqu’à quatre selon le guide. Sur mon iPad mini 4, deux fenêtres me suffisent déjà à compléter beaucoup d’éléments de mes écritures. Sur un grand iPad Pro, peut-être cette pléthore se justifie-t-elle, mais l’expérience m’a appris que souvent « le mieux est l’ennemi du bien ». Je ne prends donc que ce dont j’ai vraiment besoin en adéquation avec ma philosophie de vie.

Les manips s’appellent Split View et Slide Over. Bon, moi il me suffit de comprendre comment ça marche pour faire ce que je veux : écrire. Donc je fais glisser jusqu’à avoir ce que je souhaite pour travailler avec mes fenêtres et faire apparaître les éléments dont j’ai besoin, comme des photos ou du texte.

iOS11-2apps_2464
Ici deux applications l’une à côté de l’autre, Notes et Photos. On peut régler les fenêtres en déplaçant la poignée au milieu. On peut supprimer temporairement Photos en glissant l’application vers la droite.

 

Scriv_photo
J’ai fait glisser une photo de la Pellicule de Photos dans une page de Scrivener. La manip est pratique. L’album reste à disposition si j’en ai besoin plus tard. Tout est très rapide.

La poignée du milieu sert à gérer l’importance des pages.

iOS11-2fenetres


  Files ou Fichiers Explorer

Je retrouve dans cette nouvelle ouverture de Files ou Fichiers un élément que j’aimais dans le système Android et qui me manquait depuis que j’étais passée sur iOS. J’aimais bien fouiller un peu partout et j’avais du mal avec l’iPad. C’est plus clair maintenant. On peut aussi sauvegarder des trucs toujours sur Dropbox, sur iCloud bien sûr, mais aussi sur Google Drive, ou d’autres nuages, ce qui permet de passer plus aisément d’un système à l’autre. On pouvait le faire avant par l’intermédiaire des applications. Là, c’est plus direct.


Notes

Notes est devenu une application très complète.

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 Avantages pour Scrivener


Facilités de lire des notes dans une fenêtre et d’écrire dans l’autre

En ayant deux fenêtres d’application sous les yeux, il est beaucoup plus facile de travailler avec une documentation extérieure. On avait déjà deux fenêtres de travail verticales ou horizontales sur le Scrivener de bureau, mais il fallait d’abord importer une page web dans un dossier en dehors du Manuscrit ou avoir importé un texte dans une autre page.


Rapidité d’intégration des photos dans une page

J’avoue que si j’avais eu ces nouvelles possibilités d’intégration des photos dans les guides que j’ai écrits depuis bientôt deux ans, j’aurais été encore plus efficace ! Pour mémoire, pour les premiers guides pour Mac et Windows, j’utilisais des recadrages internes aux deux systèmes et c’était beaucoup plus long. Pour le guide iOS, j’utilisais Skitch, puis finalisais le formatage sur le système Mac de bureau. Pouvoir recadrer et annoter d’un geste, dès la capture d’écran, une illustration d’un texte est un sacré gain de temps.


Notes précieux auxiliaire

L’application Notes a beaucoup évolué pour être compatible avec Apple Pencil utilisé sur iPad Pro. Mais, même sans cet usage, elle est très agréable à utiliser en auxiliaire de recherches et de notes. Personnellement, je l’utilise énormément. Je laisse tomber SimpleNote, que j’utilisais beaucoup sur mes tablettes Android, depuis que je suis passée sur iOS. Avec les nouvelles mises à jour, il est encore plus facile de transmettre une information de Notes à Scrivener pour l’exploiter dans un texte.


Petit truc du clavier virtuel

Le nouveau clavier virtuel présente d’autres caractères grisés au-dessus des lettres habituelles. Pour les écrire dans un texte, il suffit de faire glisser la lettre vers le bas. On gagne un temps fou à ce petit jeu d’apparence anodine, car on n’a plus besoin de faire apparaitre le clavier des chiffres, ou, sur un clavier physique, d’appuyer sur la touche majuscule pour obtenir les chiffres. C’est très rapide et agréable de pouvoir d’un geste avoir les accents et les caractères spéciaux comme le hashtag ou l’arobase rassemblés sur la gauche.


Conclusion

Voici donc quelques manipulations nouvelles à faire sur l’iPad ou l’iPhone pour écrire avec encore plus d’efficacité qu’avant sur l’application Scrivener for iOS 11.

Nous avons nos propres préoccupations d’écritures selon nos objectifs créatifs. Si vous avez vu d’autres possibilités que celles que j’évoque ici, n’hésitez pas à partager vos idées.

Nous avons désormais un groupe Facebook francophone Scrivener(FR) où nous pouvons poser nos questions en cas de panne ou blocage et partager nos découvertes et expériences. Merci à Mathieu pour cette initiative de rentrée 2017 !

Bientôt le mois de novembre, mois du Nano. J’avais fait le camp de juillet dernier. Le NaNoWriMo 2017 devrait être une bonne cuvée avec de si bons outils de travail. Je m’y prépare déjà et vous en dirai plus très bientôt !

Belles écritures !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 10 octobre 2017


Crédits

Guide de Nicolas Furno sur iTunes
Groupe Facebook : Scrivener (FR) 
Scrivener for iOS 11 sur iTunes

Comment lire un ebook

Comment lire des ebooks

Comment lire des ebooks.png

Glossaire

Si vous cliquez sur l’icône d’un ebook sur un PC sans application de lecture numérique, il est fort probable que votre ordinateur vous propose Word pour le lire. Mais Word est un traitement de texte pour écrire et on ne lit pas d’ebook avec un logiciel d’écriture.

Les fichiers numériques se lisent dans trois formats courants : epub, mobi, PDF.


Sur Ordinateurs Pc ou Mac fixes

On peut lire sur les ordinateurs, mais c’est beaucoup moins pratique, agréable et confortable que de lire sur une liseuse ou sur une tablette, bien au chaud sous la couette en hiver ou dans sa chaise-longue l’été.

Format mobi

Pour lire le fichier mobi issu des publications faites sur la plateforme Amazon, une application Kindle a été développée pour tous les systèmes. Elle est bien organisée, à partir du compte créé sur Amazon, et permet les citations, les partages et les annotations, (si le fichier n’a pas été publié avec DRM).

Application Kindle pour PC

Application Kindle pour Mac


Format epub

Le format epub est très agréable et permet les citations, les partages, les annotations (si l’éditeur n’a pas mis de blocages, ce qui est une erreur fatale, équivalant à scier la branche sur laquelle on se croyait confortablement assis !).

Je corrige les manuscrits sur mon vieil iPad 1 de 2010, en faisant les surlignements et annotations nécessaires, c’est très pratique. Avant, je le faisais sur mon Kindle de septembre 2010, mais il n’a pas tenu le choc aussi bien que l’iPad historique, toujours aussi beau qu’à sa naissance !

Travailler ainsi sur tablette fait partie des bases de travail d’écriture comme de lecture.


Sur Mac

Pour lire le format epub, format standard choisi par la plupart des plateformes, sauf Amazon, l’application iBooks est livrée en standard sur tous les Mac : iBooks sur Mac


Sur Windows

Ebook-Reader sur Win [ https://icecreamapps.com/fr/Ebook-Reader/ ]

Calibre [ https://calibre-ebook.com/ ]

Adobe Digital Edition [ http://www.adobe.com/fr/solutions/ebook/digital-editions/download.html ]


Sur tablettes Android

Google Play [ Sélection d’applications de lectures ]


Sur iPad ou iPhone : iBooks est livré en standard

Les liseuses Nolim ou Kobo sont conçues pour lire le format epub.


Le format PDF est en général lisible par tous les supports informatiques et numériques avec le logiciel Adobe-Acrobat-Reader : https://get.adobe.com/fr/reader/


Et pour compléter mon expérience, voici un tableau récapitulatif de toutes les possibilités : http://fr.upblisher.com/e-lecteur/comment-lire-ebooks


Bonnes lectures !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 15 septembre 2017


Gaelle Kermen est écrivain diariste, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (66) et Paris-8 Vincennes (1969 à 72)

Gaelle Kermen a écrit des guides disponibles sur toutes les plateformes numériques en plusieurs formats de lecture : Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone. Elle publie aussi ses archives Cinquante ans d’écriture en cahiers.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !«

ScrivenerApp avec SimpleMind : importer un fichier texte

Sur ce blog, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de la possibilité de construire des projets conséquents à partir d’une carte mentale, heuristique ou mindmap, en l’exportant en OPML pour avoir toutes les parties et chapitres prêts à être rédigés et travaillés. Cette solution est valable pour le logiciel de bureau pour Mac et Windows.

Il est aussi très facile d’exporter un texte issu d’une mindmap dans un projet Scrivener ouvert sur l’application de l’iPad ou l’iPhone. Je viens de le tester sur l’application SimpleMind+ pour iOS.

Actuellement, je prépare la version numérique d’un livre consacré au Festival de Wight 1970, dont j’ai publié des articles de blog récemment, 47 ans plus tard à l’heure près. Voir le blog ACD Carpe Diem pour ces archives des temps passés.

Si le texte d’origine a été extrait de mon Carnet de voyage 70, et sera publié dans le cahier de l’année 70, j’avais envie de faire le bilan de ce que représentait Wight maintenant, non seulement pour moi, mais pour les Veterans qui ont apprécié de voir des photos inédites prises par mon photographe de l’époque.

J’ai donc pris mon iPad pour réfléchir, j’ai ouvert l’application SimpleMind+ et j’ai noté mes idées à bâtons rompus, sans me soucier de la forme, en me laissant guider par l’inspiration et le souvenir. En peu de temps, l’essentiel était écrit. J’ai exporté les différents formats par mail. Dans ma messagerie, j’ai ouvert le fichier IOW70 maintenant.txt, je pensais le copier et le coller dans Scrivener, mais j’ai vu que l’on pouvait l’exporter directement dans Scrivener, dans un projet ouvert.


J’ai ouvert le fichier texte et cliqué sur l’icône Exporter en haut à droite.


J’ai ouvert le projet IoW70 dans mon tableau de bord Scrivener de l’iPad. J’ai cliqué ensuite sur l’icone de Scrivener.

En un clic, j’avais la trame de mon chapitre dans le projet du nouveau livre. Je vais pouvoir le retravailler dans le contexte du livre.

Cette procédure ne marche pas avec d’autres applications comme Notes ou Simplenote, je viens d’essayer. Comme je l’ai dit souvent, le fait de démarrer un projet sur une mindmap et de l’exporter sur Scrivener a débloqué beaucoup de limites que je m’imposais moi-même en levant bien des inhibitions d’écriture.

Une procédure simple et efficace comme tout ce que nous permet l’application Scrivener for iOS, une fois de plus. Et j’en apprends encore tous les jours !

Bonne rentrée de belles écritures !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 4 septembre 2017


SimpleMind+ pour iOS

Scrivener for iOS sur iTunes

Articles sur le Festival de Wight 1970 vu par 2 Frenchies

Groupe Facebook des Veterans de Wight 70

ScrivenerApp : Show App Settings réinitialiser les réglages

L’amie qui a fini la réécriture de son roman dans mon bureau de Kerantorec a donc acquis un iPad nouveau de 2017 à 409 euros à la FNAC de Lorient, où nous avons reçu un excellent accueil.

IPad2017Argent32Go

Je l’ai guidée dans sa prise en main. On a fait la mise à jour en iOS 11.3.3, comme je l’ai faite récemment sur mes plus anciens iPad et iPhone. On a téléchargé l’application Scrivener et mon guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone sur iTunes.

Des accessoires ont été commandés pour son iPad chez Pearl et Amazon. On a connecté le clavier Bluetooth à l’iPad. Impeccable. Essais. C’était bon, sauf pour les guillemets.

J’ai voulu lui montrer qu’on devait changer certains paramètres pour écrire en français, pour les guillemets avec espace insécable en particulier. Et là, je suis tombée sur une bogue de châtaigne. Impossible de retrouver les paramètres de Scrivener lorsque je cliquais sur Show App Settings où nous pouvons organiser l’application selon nos habitudes d’écriture, prévoir les sauvegardes automatiques et les synchronisations avec Dropbox.

J’ai regardé sur mon iPad mini, c’était pareil : je me retrouvais sur les Réglages iOS de l’iPad dans le dernier champ utilisé.

Pas de panique : il y a toujours une solution à tout.

J’ai cherché sur le forum de Scrivener for iOS et j’ai très vite trouvé la solution.

Scrivener-forum-iOS

La solution : réinitialiser les paramètres des Réglages de l’iPad ou de l’iPhone

Il faut double-cliquer sur le bouton rond Home ou Menu.

Toutes les fenêtres récemment ouvertes apparaissent.

ReglagesUp

Choisir la fenêtre de Réglages (Settings) et la pousser vers le haut. La fenêtre disparait.

Rouvrir l’application Scrivener. Cliquer en bas du Classeur (Binder)sur Show App Settings.

ShowAppSettings

On retrouve ses petits. Cette fois, on arrive sur les Réglages spécifiques de l’application Scrivener et on peut tout régler à sa convenance.

Reglages-Scrivener

On peut aller dans Editor et Syncing & Sharing pour vérifier les paramètres indispensables que je rappelle ici.

Reglages-Editor

Pour bien synchroniser l’application avec le dossier Dropbox où vous mettez les projets partagés avec vos ordinateurs de bureau ou autres mobiles, vous sélectionnez Syncing & Sharing.

Reglages-Synchro

Pour paramétrer les guillemets françaises en chevron avec espace insécable, on va dans Spelling & Substitutions, puis dans Smart Punctuation.

Reglages-SmartPunctuation

On cherche Double Quotes.

Reglages-DoubleQuotes

Et on sélectionne les guillemets à chevrons avec espaces insécables pour écrire en français sur une application anglaise avec une bonne typographie.

ReglagesGuillemets

Manip de paramétrages des guillemets à chevrons avec espaces insécables :

Show App Settings  -> Réglages Scrivener -> Spelling & Substitutions -> Smart Punctuation -> Double Quotes -> abc guillemets avec espaces insécables

Belles écritures de fin d’été et bonne rentrée avec d’excellents outils !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 25 août 2017


Budget d’équipement de base pour écrire sur Scrivener for iOS

Le Nouvel iPad 2017 à la FNAC (409 €)

Clavier Bluetooth pour iOS chez Pearl (20,99 € clavier + port)

Housse pour iPad 2017 chez Amazon (11,99 €)

Application Scrivener for iOS sur iTunes AppStore (21,99 €)

Guide francophone Scrivener plus simple pour iPad et iPhone sur iTunes (6,49 €)

Total investissement de rentrée littéraire : 470,46 euros


FNAC de Lorient

Forum Scrivener for iOS sur le site de Literature&Late


 

Camp NaNoWrimo juillet 2017 : la fin

La fin est dure, mais gratifiante

Le 28 juillet 2017, j’écrivais sur Facebook après la session d’écriture matinale :

« #CampNaNoWriMo plus que 2200 mots pour arriver à la fin. Les mots sont dans la tête, le cerveau pense les derniers chapitres, mais le corps s’épuise, souffre, ralentit. La phase la plus difficile du Camp est là… On lâche rien ! »

Oui la fatigue est là et m’empêche de continuer le travail dynamique de rédaction. Tout devient laborieux. Le « mois » est trop long pour moi.
Par contre, le livre est écrit. J’ai tissé la toile du tissu dans lequel je pourrai tailler des pièces et les assembler pour en faire un bon ouvrage comme j’ai su le faire en couture, puis en menuiserie ou maçonnerie.
Mais désormais, après cette nouvelle expérience, je m’organiserai autrement en préparant mieux le projet.

Une jeune amie Facebook, Marie-An Avel, qui écrit des livres Jeunesse, a commenté hier un de mes posts en me disant qu’elle fera un prochain NaNoWriMo, grâce à cette phrase d’un de mes derniers articles de blog :

« Bel été à toi aussi. Bonne fin de camp NaNOWriMO. Trop occupée cette année, mais l’idée me tente pour une prochaine fois, surtout par rapport à cette phrase que tu écris dans ton blog : « Et c’est ainsi que j’ai avancé. Sans cette carotte symbolique devant moi, l’âne que je suis aurait trouvé de nombreuses raisons pour vagabonder le long des haies à faire tout autre chose qu’à écrire mon livre. Rien que pour ça, le NaNoWriMo est intéressant. Car cette concentration est la base même de la vie créative, qui doit de temps en temps, pour produire quelque chose de valable, se donner des impératifs et un cadre de travail. » Tellement vrai !🙂 »

Ce qui prouve qu’on me lit, que je n’écris pas au désert et m’encourage à continuer.

En effet, voilà qui change toutes les perspectives. Pour l’instant, je travaille seule dans mon coin et j’ai besoin de cette solitude choisie pour bien faire mon œuvre. Mais la prochaine fois, pour le mois de novembre, je publierai sans doute sur mon blog et Facebook et Twitter des appels à cabane francophone. Le terme de cabin n’est peut-être pas celui qui est choisi pour les sessions des mois de novembre ou avril, nous aviserons alors. Ainsi nous pourrons nous soutenir moralement par des mails sur le site du NaNo.

Je préparerai mieux le travail. Cette fois le projet était déjà décidé, mais je n’avais pas imaginé le faire tout de suite. C’était une très bonne idée de me lancer dans cette aventure dès le premier jour du mois de juillet en m’enregistrant sur un coup de tête, trouvant la perspective d’un travail suivi soudain évidente. Je l’affirme, ce cadre m’a permis de faire le premier jet d’un livre qui me tient à cœur, une sorte de testament presque.

Mais quatre semaines, c’est trop long pour moi. Ou j’ai trop traîné la première semaine en négligeant le texte, parce que je finissais un volet en menuiserie. Il me semble que trois semaines intensives sont un très bon rythme. Je comprends que dans ma cabine, certains auteurs américains aient fini leur roman de 50 000 mots autour du 21 juillet, la validation devenant possible sur le site à partir du 20.

Trois semaines, c’est le temps que j’avais mis en décembre 2016 pour rédiger le guide Scrivener plus simple pour Mac. Vingt et un jours, c’est le temps de prendre de bonnes habitudes. On se met en mode « poule qui couve et ne s’éloigne jamais du nid » pour faire un travail profond et suivi. Vingt et un jours, c’est le temps de faire un poussin. C’était une excellente expérience.
Je vais désormais caler mes projets en fonction des NaNo. En les organisant mieux le mois précédent, quand les mails commencent à inspirer les habitués.

La prochaine fois, je préparerai le travail à faire le mois d’avant et je me focaliserai sur la rédaction les trois premières semaines du mois, pour éviter l’extrême fatigue que je ressens actuellement. Le genre de fatigue qui nous met en risque. Ces derniers jours, mon pied droit a glissé sur une plaque de mousse sous la pluie et je suis tombée, mains en avant, dont l’une tenait Monsieur Proust de Céleste Albaret que je voulais relire, ce qui a amorti le choc. Je me suis bien reçue, mais je savais que c’était un avertissement, je ne devais pas en faire trop. Un peu plus tard, je me suis coincée le pouce gauche en fermant une fenêtre ! Faut être un peu fatiguée pour en arriver là. Pouce donc ! Stop enfin !

J’arrive au bout et ça fait du bien de savoir que j’ai fini le livre, la matière du livre, sa structure. Je vais pouvoir le laisser reposer. Je le reprendrai plus tard, dans pas trop longtemps, pour ne pas en oublier la substantifique moelle et le message à transmettre. Je sais qu’il continuera à me hanter encore et que sans doute je complèterai certains chapitres. Mais l’essentiel est fait, et grâce à Scrivener for iPad, j’ai le sentiment de l’avoir déjà bien fait. Les corrections et les relectures seront facilitées et le temps est déjà gagné !

Victoire ! J’ai écrit plus de 42000 mots. J’ai fini. Je suis épuisée, mais je l’ai fait.
J’ai gagné le Camp du NaNoWriMo de juillet 2017. J’ai rempli le défi des mots que je m’étais imposés. J’ai gagné contre moi-même et c’est une des plus belles victoires que l’on puisse obtenir. Je suis en accord avec ma vie. Je marche dans la beauté. Vive le NaNo !

Maintenant, un peu de repos est mérité, en essayant d’éviter le NaNo blues post scriptum, suite habituelle de toute production créative. Travail au jardin, tonte, taille, bouturages, conserves et confitures sont au programme de la semaine. Un grand ménage aussi !

Belles écritures estivales à vous !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 1 août 2017

Lien au site du Camp NaNo 2017 : http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen


PS Tout a été construit, écrit et enregistré sur le site du NaNo via l’application Scrivener pour iPad, sans laquelle je n’aurais pas travaillé aussi bien et vite. Merci à Keith Blount et à l’équipe de Literature & Latte dont le travail change la vie des gens qui écrivent. Fini le labeur, place à la joie !

 


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009


Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne (1966) et Paris-8 Vincennes (1969-1972)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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Camp NaNoWriMo derniers jours

Mardi 25 juillet 12:1012:10 Je viens de franchir la ligne d’arrivée des 31000 mots. La cible est devenue verte sur Scrivener, rouge sur le site du Camp NaNoWriMo. Je pourrais m’en tenir là, mais j’ai encore des choses à écrire.


Comme en saut en hauteur ou à la perche, je remonte la barre à 40 000. Il faudra écrire 9 000 mots en six jours pour valider le projet le 31 juillet et faire partie des gagnants (contre eux-mêmes !). C’est faisable si je me tiens à mon projet.

Une bonne grillade au feu de bois va me récompenser ce soir. Je joue le jeu du Camp !

Jeudi 27 juillet 2017 7:50

Derniers jours du Camp Nano. Le temps est pourri, je n’écris plus dehors comme je le faisais depuis le printemps, j’écris dans mon lit, comme cet hiver. Et j’y travaille bien, dès le réveil si possible, l’écriture matinale est plus automatique, plus subconsciente, elle se révèle parfois plus juste que l’écriture raisonnée et formatée. Je suis ce flux. Je ne relis rien. Je regarde juste si tel ou tel sujet a été complété. La relecture fera la censure, pour l’instant je suis dans l’écriture pure et dure. Celle qui ne supporte aucune interruption, aucune contrainte, celle qui réclame toute l’attention, l’exigeante, la vitale. Si je n’écris pas, je sens que je vais mourir. Sensations extrêmes. J’écris comme si mon souffle allait manquer si je défaillais sur la route, j’écris comme si mon sort en dépendait si je trébuchais sur une pierre du chemin. J’écris parce que les idées, les souvenirs, l’expérience, l’exigent. Derniers chapitres à compléter. Je ne veux pas me mettre de stress, puisque je suis seule à décider de la longueur du livre que je veux écrire, mais j’ai besoin d’avoir une certaine tension pour me remettre au travail chaque matin, pour créer une certaine routine déclenchant la réflexion systématique et l’écriture automatique.

Le corps réclame ce que le cerveau lui demande. J’ai envie d’écrire parce que j’ai déjà parcouru tous ces mots depuis le 1 juillet , que j’ai remonté la barre plus haut que l’objectif de 31000 mots (1000 mots par jour) et, bien sûr, parce que j’ai encore des choses à dire sur le sujet que j’ai choisi.

Hier, j’ai supprimé une partie, non encore écrite, mais prévue dans la Mindmap lors de la première réflexion. J’étendais trop le champ des références de création à mes chantiers physiques et revoyant mon plan, je trouvais cette partie hors sujet du moment, à réserver plutôt aux cahiers de chantier que j’ai l’intention de publier un jour, dans pas trop longtemps. Le mettre dans le plan du premier projet était une louable intention, mais je passerais trop de temps à la développer maintenant. Elle a le mérite d’être déjà organisée et, si je pensais devoir l’écrire, je reprendrais la partie dans le dossier Recherches où je l’ai classée et l’exporterais dans un nouveau projet. Pour un nouveau livre sur les travaux entrepris à Kerantorec.

Pour l’instant, pendant ces derniers jours du Camp NaNo de juillet 2017, je vais me consacrer au sujet principal, La vie créative plus simple, avec des exemples liés à la littérature. J’ai encore quelques chapitres à rédiger.

Que m’a déjà apporté le Camp NaNo ?

 Essentiellement le cadre du temps et de l’avancée du projet. Je suis trop solitaire par choix pour avoir besoin de travailler en réunion avec d’autres NaNoteurs (il paraît qu’on s’appelle comme ça quand on est francophone) comme cela peut se faire dans les lancements et les fins de NaNoWriMo. Si j’habitais encore Paris, si j’étais plus jeune, sans doute aurai-je apprécié ces réunions et peut-être même en aurai-je organisé. Mais la gestion de mes propres énergies ne me permet plus ce genre d’excès. Je vis bien désormais quand je suis un rythme plus régulier, sans nuit blanche.

Mais en m’inscrivant sur le site du Camp Nano, je me suis engagée publiquement, et ça fait toute la différence du monde. Je peux afficher le total des mots écrits chaque jour et je trouve ça très excitant. Parfois je vois que j’atteins une barre symbolique, comme l’était celle des 31 000 mots, atteint le 25 juillet. Il manque juste cinquante et quelques mots pour la franchir. Souvent, dans un ultime effort après ma séance d’écriture, aussi épuisante qu’un séance de bûcheronnage dehors, je regarde un chapitre pour voir si je ne peux pas le compléter et alors, la magie surgit, l’inspiration est encore, et cent ou deux cents mots s’ajoutent encore.

Et c’est ainsi que j’ai avancé. Sans cette carotte symbolique devant moi, l’âne que je suis aurait trouvé de nombreuses raisons pour vagabonder le long des haies à faire tout autre chose qu’à écrire mon livre. Rien que pour ça, le NaNoWriMo est intéressant. Car cette concentration est la base même de la vie créative, qui doit de temps en temps, pour produire quelque chose de valable, se donner des impératifs et un cadre de travail.

Allez, j’y retourne ! 36 049 mots, il reste un peu moins de 4 000 mots à écrire pour arriver à la barre des 40 000 mots que je me suis imposés. Hier, j’en ai écrit plus de 3 500 ! La vie est belle !


Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 27 juillet 2017

Scrivener et iPad : exemple de correction de roman

 

Beaucoup d’entre vous ont l’habitude d’utiliser le mode Révision pour faire les Corrections sur Word, OpenOffice ou Pages. Moi non. Depuis que j’utilise des outils numériques, j’ai laissé de côté beaucoup d’habitudes liées au papier. Je ne corrige donc pas de cette façon mes ouvrages ou ceux d’autres auteurs que je conseille.

L’an dernier, j’ai partagé mon bureau avec une amie qui devait réécrire son roman, un roman commencé dans les années 90, qui devait être revu et travaillé pour sortir sa « Vérité à la face du monde, sous l’œil du soleil », comme disent les Druides de Bretagne ou d’ailleurs. Je l’avais initiée à Scrivener et elle a fait un travail qui semblait impossible sur le petit notebook tournant sous Windows qu’un ami lui avait prêté. Elle devait en particulier recomposer les parties de son roman et n’y parvenait pas sur Word, c’est pourquoi elle était venue me consulter.

Elle a tout réécrit avec bonheur sur Scrivener. Au moment de la révision générale, nous avons fait la relecture du livre à l’aide de deux iPad. Comment avons-nous procédé pour cette correction de roman ?

Après la rédaction sur Scrivener pour Mac et la correction avec Antidote, j’ai enregistré le manuscrit en le compilant en plusieurs formats de lecture numérique : PDF, pour vérifier ce que donnerait le livre en impression papier, en mobi pour Kindle, pour le tester sur ma liseuse (qui a rendu l’âme au bout de sept ans, juste après), enfin et surtout en ePub pour le corriger sur iPad.

J’ai enregistré le roman sur deux iPad, mon iPad mini 4 et l’iPad 1 historique qui me sert à relire les manuscrits, parce que son grand écran est très confortable, prêté à mon amie. Chacune de notre côté avons relu le livre et l’avons annoté si une erreur de typographie ou de sens nous sautait aux yeux.

Mon amie n’est pas du tout habituée aux outils informatiques. Elle a eu un PC sous MS Dos en 1993-95, sur lequel elle avait écrit la première version de son livre, en partie chez moi, ici à Kerantorec, lieu d’inspiration pour les créateurs. Puis plus rien, alors que moi je démarrais sur Internet, elle en restait au stylo et au papier. Un fossé s’était creusé. Autant dire qu’avec Scrivener, elle passait de la 2CV à la Mercedes, comme elle me l’a dit elle-même, ou du piano-bar d’un bouge parisien à un Steinway de Carnegie Hall…

Elle a très vite compris comment on pouvait lire et annoter les points à revoir. Elle a aussi apprécié le fait d’être dans son jardin ou dans son lit et de relire son roman comme elle l’aurait fait avec un livre en papier, sauf que cette fois les annotations restaient dans la mémoire de l’iPad, nous pourrions nous en servir pour revoir la correction finale. Elle pouvait agrandir la police pour que les erreurs lui sautent aux yeux.

Nous nous sommes revues pour la dernière étape avant le formatage d’édition. Comme l’iPad 1 est connecté à mon réseau WiFi, la synchronisation a été lancée entre les deux iPad dès qu’elle est entrée dans mon bureau, les annotations se sont reportées dans le roman avec des couleurs différentes, mes annotations étaient en jaune, les siennes en rose.

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Assise à côté de moi avec l’iPad 1, mon amie m’a dicté les points à reprendre en cherchant au fil des pages les pages où un mot était souligné ou un groupe annoté. Ou en consultant le fichier des Notes. Le travail était fluide, complet, rapide, efficace.

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Il suffisait ensuite de refaire la manipulation pour une dernière relecture au cas où j’aurais fait une erreur lors des corrections, en changeant un mot, le logiciel peut en mettre un autre sans qu’on s’en aperçoive. Nous avons fait une deuxième lecture du document corrigé. Mon amie avait encore des choses à préciser, ce qu’elle a pu faire dans le document d’origine. On a lu et relu plusieurs fois. Enfin, on a décidé que c’était bon. Les fichiers ont été exportés dans les formats numériques de lecture : PDF, ePub, mobi, et d’écriture en .doc pour Word prêt pour son éditrice.

Nous avons particulièrement aimé cette aisance de lecture et de correction permise par les iPad, y compris celui qui a près de huit ans. Le travail a été facilité et beaucoup mieux fait que si nous avions imprimé les deux cents pages du livre pour le relire sur papier et l’annoter avant de reporter les notes sur le document d’origine écrit sur Scrivener, détaillé en parties, chapitres et sous-chapitres pour un repérage plus facile.

Je corrige de cette façon beaucoup plus vite qu’en comparant deux textes avec des couleurs. Je garde les flux et rythme naturels et spontanés du texte. Car les corrections n’impliquent pas seulement les erreurs d’orthographe, syntaxe, grammaire, mais aussi le style et le son unique de chaque phrase.

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 24 janvier 2018

CampNaNoWriMo : quatrieme semaine

Le samedi 22 juillet 2017 marquait le début de la quatrième semaine du Camp NaNoWriMo 2017. J’avais prévu d’entamer la révision du projet.

Bilan des trois premières semaines

J’ai bien progressé, mais je n’ai pas fini la rédaction comme je le pensais en élaborant mon programme. Le long week-end du 14 juillet a vu plusieurs passages chez moi qui ne m’ont pas laissé autant de liberté d’écrire qu’en temps normal. Ma concentration n’est jamais la même quand je suis seule, qu’il y a du monde chez moi ou que je suis interrompue dans mon élan.

Je n’ai donc pas fini la rédaction que je pensais terminer en fin de troisième semaine. Je voulais revoir l’ensemble du livre en fin de Camp, il me faudra reporter cette tâche au mois d’août, ou plus tard après avoir laissé reposer le projet.

Je dois écrire encore bien des chapitres prévus au plan de départ réfléchi sur la mindmap (carte mentale ou heuristique en français). Et comme une idée en fait jaillir une autre, j’ajoute de nombreuses pages au projet dans le classeur de Scrivener for iOS.

Pourtant, il ne faut jamais s’inquiéter de ne pas écrire tous les jours. Après le 14 juillet, j’ai repris l’écriture et la courbe du projet sur le site du Camp NaNoWriMo a repris de la hauteur.

Lors d’une nouvelle interruption forcée le jeudi 20 juillet pour aider une amie à corriger son manuscrit, je n’avais rien pu écrire sur le livre. Le vendredi 21, je lui ai montré comment revoir elle-même tout le roman, je l’ai laissée se débrouiller, j’ai pu me remettre à l’écriture. Entre le matin et le soir, j’ai écrit plus de 3 000 mots et dépassé les 22 000 mots du projet.

Ce temps suspendu a permis aussi au livre de s’approfondir, comme une maturation. Il semble acquérir sa vie propre, son souffle personnel. Je le trouve moins sec, moins injonctif, moins formaté, plus discursif, plus anecdotique, plus vrai. En fait, dans nos échanges, oraux ou écrits, ce sont les histoires qu’on se rappelle. On peut écouter ou lire une démonstration intéressante, mais c’est l’histoire racontée par le conférencier ou l’écrivain que le cerveau ludique mémorisera. Aussi, je lâche les chevaux, je les laisse aller où ils veulent en fonction du thème choisi dans chaque chapitre et sous-chapitre. Et l’écriture devient facile, logique et euphorisante.

J’allais oublier de parler de Virginia Woolf dans le chapitre sur l’environnement de travail que je croyais avoir fini quand je suis descendue déjeuner avec mon amie pour que nous reprenions des forces entre nos écritures parallèles, elle en bas, moi en haut. Et bien sûr, en écrivant sur Virginia, je suis arrivée à Vita, à sa writing-room si bien organisée dans la tour du château de Sissinghurst, dont les jardins restent une source d’inspiration pour le mien.

Ce concept de chambre d’écriture m’est cher depuis des années et j’ai enfin réussi à construire moi-même le cadre de la mienne. Je peux désormais transmettre mes secrets de construction et mes bonnes habitudes qui me permettent de gérer tant de choses avec peu de forces, encore moins de moyens matériels, mais beaucoup de stratégie, d’inventivité et de créativité. Pour beaucoup de bonheur.

Se soutenir dans l’écriture

Certains Camps NaNo se font en réunion de plusieurs écrivains dans un lieu comme une bibliothèque ou un café. La stimulation est réelle. On peut échanger ses points de vue, se soutenir, s’inspirer. Le site du NaNoWriMo propose de s’inscrire en ligne. C’est plus facile pour les Américains, mais je sais que ça existe aussi à Paris.

Chez moi, c’est un mini Camp. En bas, dans mon bureau, une amie travaille à son roman. Moi, je suis en haut dans mon lit, parce qu’il pleut et que je ne peux pas être dehors, j’avance le projet de mon essai sur la Vie créative plus simple. Nos échanges se font à l’occasion d’une interruption pour manger un peu et nous réhydrater après une session d’écriture matinale, rien d’obligatoire pour ne pas déranger l’autre, ou lorsque mon amie s’en retourne dans son village au bord de la mer. Nous respectons nos travaux mutuels. Nos discussions sont le plus souvent littéraires. Et l’inspiration surgit parfois…

Ce dimanche, Scrivener for iOS me signale que mon projet a dépassé les 26 000 mots. Je dépasserai sans doute les 27 000 dans la journée. Il pleut, c’est bien d’écrire, pendant que les bassins se remplissent,  le jardin reverdit, les plantes revivent.


Et le site affiche une flèche sur le rouge du centre de la cible. Le but est proche !

Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen, Kerantorec, le 23 juillet 2017

Trouver un lieu de Camp ou de NaNoWriMo pour travailler aux côtés d’autres auteurs : http://nanowrimo.org/local-volunteers

Camp NaNoWriMo juillet 2017 : les trucs stimulants pour avancer le projet

Au douzième jour du Camp, je me dis que l’inscription à cet outil de compagnonnage et d’organisation d’écriture n’a pas été vaine. Elle donne un cadre de référence bien plus facile à suivre que les impératifs catégoriques kantiens que je m’imposais lors de la rédaction de mon premier guide pratique Scrivener plus simple pour Mac.

J’ai dépassé les 12 000 mots ce midi et donc rattrapé les deux jours sans écriture de la première semaine. En me posant chaque matin pour deux heures, j’avance naturellement, sans effort.

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Je me sens décontractée et concentrée, tout en continuant à faire les autres projets en cours, non moins impératifs, comme trouver un chaumier pour réparer la toiture de ma longère bretonne ou entretenir le domaine à une époque de l’année où les branches prennent facilement un mètre cinquante à deux mètres en moins d’un mois, où tout déborde de tous côtés et pourrait devenir claustrophobant si je n’y mettais bon ordre à l’aide du sécateur, de l’ébrancheur ou de la scie japonaise d’élagage. Sans parler des travaux de menuiserie entrepris pour changer un volet ancien, le recycler en portillon pour le jardin d’écriture d’une amie et copier l’ancien pour en faire un neuf.

Je me sens très à l’aise par rapport à tous les précédents projets que j’ai menés à bien, soit la publication de onze livres en quinze mois, dont un au moins fait plus de six cents pages, puisqu’il contient trois guides, avec de nombreuses illustrations. Les neuf derniers ont tous été écrits, construits et vérifiés sur l’application Scrivener pour iOS (disponible en anglais sur le site iTunes d’Apple).

Qu’est-ce qui me donne cette sérénité ? Sans doute l’expérience des précédentes publications, tant il est vrai que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, en écrivant qu’on devient écrivain, en publiant qu’on devient éditeur. Sans doute aussi l’utilisation d’un outil nomade que je maîtrise bien désormais, car je l’utilise comme unique support d’écriture : Scrivener for iOS, dont j’espérais beaucoup il y a un an quand je l’attendais, mais qui m’a donné bien plus que je ne l’aurais oser l’imaginer, soit une totale liberté d’écriture, partout où l’inspiration arrive, à chaque moment qu’une idée se forme.

Mais il y a en plus le cadre du Camp NaNo qui propose de nombreux trucs stimulants. Le NaNoWriMo a été conçu par des gens qui pratiquent l’écriture, qui en connaissent les failles et les faiblesses. Les risques d’abandonner en route un roman ou un essai  étant très courants, ses créateurs nous envoient chaque jour un mail d’encouragement. On peut aussi correspondre avec des camarades de cabane ou des potes (pote vient du breton paotr, gars) d’écriture, des « buddies » (buddy est le diminutif de brother, frère en anglais). Ma cabane m’a été choisie de façon aléatoire par le site, puisque je ne connaissais personne, mais je commence à correspondre avec quelques filles qui écrivent en même temps que moi, aux Etats-Unis, et j’ai été contactée par une jeune étudiante Erasmus en Pologne, qui m’a trouvée sur mon blog. Nous sommes « buddies » ! Elle a 21 ans, moi j’en ai 71,  un demi-siècle nous sépare, mais nos bateaux sont sister-ships, nous naviguons de conserve, au-delà de l’espace,  l’esprit est commun.

Dans les trucs stimulants, je relèverai deux d’entre eux :

  • les NaNoSprints lancés sur Twitter
  • les rendez-vous hebdomadaires d’une heure pour écrire ensemble.

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Ce mercredi 12 juillet a lieu le deuxième rendez-vous. Il est calé sur l’heure de la Californie, mais un lien renvoie à une conversion du temps selon les zones horaires.

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Pour ma zone horaire, le rendez-vous de 1 heure de l’après-midi en Pacific Zone Time serait à 22 heures ce soir.

Comme je me lève quand le merle chante au pignon de ma chaumière et que les oiseaux lui répondent depuis les grands frênes voisins, à 22 heures j’ai passé l’heure où la grive musicienne lance ses dernières trilles au plus haut sommet des grands arbres derrière le village. Je suis comme les poules, je m’endors avec le soleil couchant.

Mais, si je suis encore vaillante, après cette belle journée d’été où j’ai déjà écrit plus de 4000 mots, j’essaierai de suivre le jeu de l’écriture en une heure, en pensant que de nombreux auteurs feront la même chose, tout autour du monde. Ce qui est une belle vision de la planète.

Pour les NaNoSprints, c’est trop stressant pour moi, c’est l’application via Twitter de la méthode Pomodoro, vingt-cinq minutes d’écriture, dix minutes de pause. J’ai essayé, ça ne me va pas du tout. Je connais bien mes rythmes, je suis efficace quarante-cinq minutes avec pause de dix à quinze minutes, deux fois, et, en deux heures, j’ai fait l’essentiel de ma journée. Une session de vingt-cinq minutes ne m’est pas naturelle, elle casse mon élan, castre mon inspiration.

NaNoSprints donne le départ de la session et des mots pour soutenir l’inspiration. Je sais ce que j’ai à écrire, donc ce n’est pas une méthode dont j’ai besoin. Et puis, quand j’écris, je ne suis pas branchée sur Twitter.

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Mais ces techniques peuvent convenir à d’autres. Si ça vous tente, voici les liens :

https://twitter.com/NaNoWordSprints

https://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_Pomodoro

Quelle que soit la méthode employée pour se stimuler, seul le plaisir d’écrire compte, quand vous sentez le bien-être vous saisir d’avoir fait ce que vouliez faire. Une sensation d’épanouissement, d’accomplissement. Quasiment orgasmique, quoi !

Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 12 juillet 2017


Auteur des guides Scrivener plus simple pour Mac, Windows, iOS, disponibles en tous formats numériques sur les principales librairies en ligne.


 

Camp NaNoWriMo juillet 2017 organisation du projet

Le programme défini pour le Camp est un exemple concret et aussi une mise en abîme, qui me donne un peu le vertige.

J’écris souvent mes réflexions dans mon Journal de Vie, au quotidien. Parfois, je me dis que cela concerne complètement le sujet du livre enregistré dans le Camp de Juillet 2017. Alors je copie un paragraphe, parfois plus, et je le colle dans un nouveau chapitre du livre. Tout se fait avec facilité et fluidité sur l’iPad. Je vois déjà, au 4ème jour de Camp, avancer mon projet de guide pratique sans fatigue, sans me prendre la tête dans les mains comme le Penseur de Rodin.

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Bien sûr, ce ne serait peut-être pas la même chose pour un roman, où il faudrait déterminer qui fait quoi, le passé des personnages, les lieux de l’intrigue. Mais tout peut servir.

Un modèle de roman pour le NaNoWriMo traduit en français

Vous pouvez trouver un modèle de roman conçu par Scrivener pour le NaNoWriMo traduit en français sur le site de autoedite.net qui assure des formations au logiciel Scrivener pour Mac ou Windows : http://autoedite.net/modele-scrivener-camp-nanowrimo/

Références personnelles

Depuis que j’ai acquis iPad et iPhone, après la sortie de l’application Scrivener for iOS, en août 2016, je n’écris plus que sur ce support nomade. Mes références seront donc essentiellement liées à cet outil d’écriture qui a libéré ma créativité dans des proportions que je n’aurais jamais imaginées. Par contre, je fais toujours la vérification générale et les corrections finales sur les logiciels Scrivener pour Mac et Windows.

Organisation du travail

Le fait de m’inscrire dans le Camp m’a donné un cadre de travail et une obligation de résultat. Je suis heureuse et rassurée de me tenir à un projet défini et structuré, au lieu de prendre des notes sur plusieurs projets à la fois, sans en mener aucun à bien. Je le vois en ouvrant mon Scrivener d’iPad ou d’iPhone : plusieurs projets attendent, des articles qui sont moins d’actualité à force d’en différer la publication. On finit par ne plus voir ce qu’on a sous les yeux et à ne rien avancer. C’est ainsi qu’on apprend.

Je ne dois garder sur Dropbox, dans le dossier SCRIVENER créé au départ, que ce qui est utile dans l’immédiat. C’est à vous de choisir votre dossier lors de la session de Dropbox Settings quand vous enregistrez Scrivener sur iOS (voir mes articles de blog ou mes guides sur Scrivener).

Les autres projets peuvent être mis en attente dans le dossier du Mac ou du PC de Bureau, mais ne doivent pas apparaitre sur l’iPad, où je travaille le plus souvent, l’iPhone servant surtout à prendre des notes lorsque je me réveille et que je veux juste ajouter une idée, avant de me rendormir comme une bienheureuse.

Pour bien avancer sur la route, il faut y voir clair. Mettre seulement les projets en cours dans Scrivener et les synchroniser sur tous les supports permet de mieux concentrer ses forces mentales.

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Objectifs du projet

Pour la longueur du projet : j’ai diminué le nombre de mots de 50 000 à 31 000 pour ne pas stresser sur l’objectif à atteindre.  Ce qui fait 1 000 mots par jour, défi facile à remplir. J’écris souvent plus que 1 000 mots tous les jours dans mon Journal de Vie et mon Cahier de Chantier. Disons que c’est un minimum. Si je fais plus de mots, tant mieux. C’est juste une base pour suivre les progrès chaque jour, encouragement notoire à la poursuite des idées.

Et puis, j’écris un guide pratique pour mieux s’organiser. Donc pour gagner du temps. Il ne faudrait pas trop en perdre à lire le livre.

Pourtant, je ne voudrais pas non plus donner à mes lectrices et lecteurs le sentiment de vide, de redondance ou de déjà vu qu’on a souvent dans des guides pratiques, qui compilent ce qui est déjà publié sur Internet.

Je vais axer principalement mes exemples sur des témoignages concrets, tirés souvent de l’histoire personnelle. Après tout, j’ai des années d’expérience derrière moi. On me demande souvent conseil. Je suis arrivée au stade de ma vie où je dois partager mes connaissances et transmettre mes compétences.

Point en cours de route

Au septième jour, il me semble avoir bien avancé la construction globale dans d’excellentes conditions. Je n’ai toujours pas trouvé de camarades de cabanes pour le Camp NaNoWrimo, mais j’ai l’habitude de la solitude du coureur de fond des bois.

Je n’ai pas écrit le sixième jour, j’avais trop de choses à faire en dehors du livre. Mais le repos est aussi salutaire. Je vais relire le projet entier et en entamer la rédaction proprement dite.


Belles écritures estivales !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 8 juillet 2017


Articles du blog sur l’application Scrivener pour iOS https://gaellekermen.net/scrivenerapp-repertoire-des-articles-du-blog-sur-lapplication-scrivener-pour-ios-2/


Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac, Windows et iOS, publiés par ACD Carpe Diem, 2016 (1ère édition) -2017 (2e édition).

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Camp NaNoWriMo 2017 programme

Au cours de ce mois d’écriture dans le cadre accompagné du NaNoWriMo, je vais noter le journal de mon expérience.

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Programme prévu

Première semaine : organisation

Deuxième semaine : rédaction

Troisième semaine : rédaction

Quatrième semaine : relecture


Feuille de route

Je pense consacrer la première semaine à la structuration détaillée du plan, élaboré en juin sur une carte mentale sur l’iPad 1 qui me sert à penser dans l’écran, via l’application SimpleMind+, disponible sur iTunes comme sur Google Play pour Android.

Point de départ

J’ai téléchargé la carte en OPML sur mon logiciel de bureau Scrivener pour Mac et l’idée de départ est devenu un projet déjà élaboré en chapitres. Ce projet a été enregistré dans mon dossier SCRIVENER sur Dropbox. Je peux y accéder depuis tous mes supports d’écriture, où que je sois, dans mon lit, comme au jardin, en balade au bord de la mer ou en campagne.

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Premier plan au format Texte issu de la Mindmap pour donner une idée de départ au projet

Les trois premiers jours ont été consacrés à l’inscription sur le site du Camp NaNoWriMo, à la vérification de la structure du plan et à compléter mes notes lorsque j’avais d’autres idées.

Je passerai la fin de la semaine à relire les titres de chapitres pour voir si je fais le tour de la question. Il est probable que je rédigerai déjà certains points, mais ce n’est pas ma préoccupation première.

Un peu d’écriture automatique

Pour l’instant, j’avance un peu en automatique, sans m’inquiéter de la forme, je m’occupe du fond, tendant de répondre à la question principale : quel message dois-je transmettre ?

Quand une idée arrive au cours de cette première semaine, je la note dès que possible dans un nouveau chapitre de mon projet Scrivener. Peut-être ai-je déjà noté cette idée, je ne recherche rien à ce stade, je note, c’est tout, à l’état brut. Avec une description sur la page, une Référence à rechercher en exemple. Ou rien. Juste l’idée pour ne pas oublier que c’est un point de vue utile à la démonstration du livre.

Quand j’en serai au stade de la rédaction, je verrai si l’idée a sa place ou pas. Je taillerai dans le vif plus tard au stade de la réécriture. Pour l’instant, je note.

La rédaction proprement dite

Ensuite, je pense rédiger pendant quinze jours, en me concentrant bien chaque jour sur un chapitre différent, ou plusieurs, suivant l’inspiration et la disponibilité.

Car pendant l’été, je me consacre aussi aux travaux extérieurs, en ce moment, je refais un volet ancien de ma chaumière ; je suis donc en pleine menuiserie et j’aime ça !

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Autoportrait en combinaison Adolphe Laffont et casquette de chantier Dick

La cohérence du projet

La dernière semaine sera consacrée à la révision pour vérifier la cohérence. Je verrai ainsi si le projet tient la route, s’il a besoin d’être scindé en plusieurs livres, concernant divers points de vue.

Je le laisserai sans doute reposer après la fin du mois de juillet, pour passer à d’autres projets en cours. La correction, la réécriture et la révision interviendront plus tard. Pas trop tard non plus. Il est bon de garder le fil.

Prévoir la couverture

Il va falloir contacter mon graphiste pour créer une couverture pour le nouveau guide pratique en cours. Elle est demandée sur le site. J’ai téléchargé la carte mentale, point de départ du livre.

Dès que j’aurai construit le plan développé du livre, je l’enverrai au graphiste pour inspirer sa création. En fin de première semaine, sans doute. Cette étape donne une matérialisation au projet, qui n’existe pas seulement dans la tête, mais prend vie au regard des autres. C’est toujours un moment émouvant de voir le livre revêtir son manteau royal d’intronisation.

Cadre de ce camp NaNoWriMo

C’est une bonne idée de faire cette écriture suivant le mois du Camp NaNoWriMo. L’été est stimulant. Il est bon de se reposer en faisant des balades à vélo pour aller se baigner, comme je puis le faire ici en Bretagne Sud dans de petites criques sauvages où je peux me poser dans un creux de rocher pour travailler sur l’iPad.

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Ecrire en liberté sur l’application Scrivener for iOS : l’outil d’un certain bonheur

Je vous souhaite le même bonheur pour vos propres projets et vous dis à bientôt pour la suite des aventures du Camp 2017.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 6 juillet 2017

P.S. Mine de rien, sans avoir commencé la rédaction, juste en prenant des notes quand viennent les idées, j’en suis à plus de 6 000 mots ce soir. J’ai réduit le projet à 31000 mots, 1000 mots par jour, pour ne pas me mettre trop de pression.

6336 / 31000 (20.44%)

Bonne soirée, belles écritures à vous !


Site du Camp http://campnanowrimo.org/campers/gaellekermen

Applications citées
SimpleMind+ pour iPad et iPhone (disponible aussi pour Abdroid)
Scrivener for iOS pour iPad et iPhone

Logiciel studio d’écriture : Scrivener pour Mac