ScrivenerApp : la fin du voyage et le début de l’aventure

La fin du voyage
(chapitre de fin du guide Scrivener pour iPad et iOS)

J’arrive à la fin du voyage d’apprentissage de l’application Scrivener sur iOS. Je n’ai sans doute pas fait le tour complet, mais je pense avoir exploré au moins quatre-vingts pour cent de ses possibilités dans ce guide.

Scrivener sur iPhone et iPad : page d'accueil des projets en cours
Scrivener sur iPhone et iPad : page d’accueil des projets en cours

J’ai pris mon temps pour construire ce guide. J’ai dégusté l’application comme un grand cru. Scrivener for iOS v. 1.0 est un grand cru. Et c’est une petite fille de marchand de vins et spiritueux, ayant appris à lire sur des étiquettes de grands vins, qui vous le dit !

L’application ScrivenerApp est sortie le 20 juillet 2016. À ce moment-là, je n’avais pas l’argent disponible pour acheter les outils compatibles avec elle. Mon iPad 1 de 2010 ne pouvait pas être mis à jour en iOS 9. J’ai dû attendre la mi-août pour bénéficier d’un iPad mini 4 et d’un iPhone 5 achetés reconditionnés. Ces outils efficaces ont remplacé mon MacBook qui, après sa résurrection du naufrage, a fini par rendre l’âme. J’en ai fait mon deuil.

Enterrement du MacBook

Ma vie a changé complètement. J’aime bien quand ma vie change : d’un naturel optimiste, je veux toujours croire que c’est pour le meilleur. J’ai repris sérieusement le vélo, abandonné depuis plusieurs années, erreur fatale ! J’ai beaucoup nagé. Mes virées en pleine nature ont amélioré ma santé et j’aborde l’automne en pleine forme au moment de terminer ce guide. Surtout, je me sens plus libre. C’est un sentiment sans prix.

Dolmen, Ar Roc’h, Plœmeur

Le guide d’initiation à l’application Scrivener pour iOS est le fruit des découvertes des chemins creux bretons. Il est le fruit des nages estivales dans des criques sauvages et des méditations sur le sable chaud. Il est le fruit de l’énergie des dolmens et des menhirs de mon pays. Il est le fruit des bons petits plats que je me suis mijotés et des petits vins qui les ont accompagnés. Il est le fruit d’une pensée humaniste et universaliste.

Que cette inspiration qui m’a soutenue vous guide dans votre propre voyage d’écriture.

Le début de votre aventure

Chacun utilise l’application selon ses besoins. Trouvez vos chemins. Fouillez sous les icônes, pour chercher vos trésors. J’espère que vous serez comme moi ébloui(e) par les immenses richesses de ScrivenerApp. Je vous souhaite de bien les maîtriser, pour oublier la technologie et vous concentrer sur l’essentiel : vos écrits. Travaillez bien, partout, en toute liberté !

Belles écritures ! Tenez-moi au courant de vos publications. Merci.
Gaelle
Plœmeur, 5 septembre 2016 – Kerantorec, 25 octobre 2016

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Les balades dans les chemins creux sont contées sur mon blog de voyage Hentadou .


L’application Scrivener pour iOS est disponible sur l’App Store.
Scrivener est une application créée par Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.


Portrait de l'auteur au panana et au bandana © MBB 2009
Portrait de l’auteur au panana et au bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74). Conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener.

Gaelle Kermen a écrit les guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener.

Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad et iPhone, sorti le 30 octobre 2016

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !

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ScrivenerApp : ce qu’en auraient fait de Grands Ecrivains

Lorsque je découvrais l’application, je m’amusais à imaginer comment certains des écrivains qui avaient nourri ma vie l’auraient utilisée s’ils en avaient bénéficié.
Un matin d’août, je travaillais sous la pergola couverte des vrilles de la vigne et je pensais à Colette en voyant le soleil surgir derrière ma chaumière. Elle aurait adoré avoir comme moi un iPad dans les mains et l’application Scrivener pour écrire.

Quand j’écrivais dans mon lit, je pensais aussi à Colette, dans son radeau près du fanal bleu, mais aussi à Proust, dans sa chambre de liège, le cher homme aurait travaillé avec tellement plus de facilité ses immenses projets et ne serait peut-être pas mort d’épuisement à 53 ans seulement.


J’imaginais Walter Scott écrivant son Journal sur l’iPad au lieu de son écritoire.

J’imaginais Marguerite Yourcenar à la fin de sa vie lors de ses derniers voyages.

Je voyais Jack Kerouac on the road, Ernest Hemingway à Cuba, Leonard Cohen, à Hydra, Bob Dylan, dans un hôtel à Londres, devant un iPad, au lieu de leur machine à écrire bruyante et lourde.

Je pensais aussi à Steve Jobs qui aurait tellement aimé la simplicité de l’application, son univers d’« ordre et beauté, luxe calme et volupté ».

(Extrait du guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone)

Et vous, comment imaginez-vous vos écrivains préférés avec ScrivenerApp ? Et comment imaginez-vous votre nouvelle vie d’auteur avec ScrivenerApp ?

Belles écritures,

Gaelle
Kerantorec, le 25 novembre 2016

P.S.1 Je sais, Steve Jobs n’est pas écrivain, il a quand même écrit une grande partie de notre histoire et il aurait aimé citer Baudelaire. Il nous permet d’écrire depuis trente ans dans d’excellentes conditions.

P.S.2 Quant à Dylan, il y a cinquante ans il était déjà pour moi le Shakespeare de notre époque.
Bob Dylan à l’Olympia 1966
Un article Vintage de 1998


© MBB 2019
Portrait de l’auteur au panama et bandana © MBB 2009

Gaelle Kermen est écrivain diariste, conseil en informatique et management du temps depuis 25 ans, experte du logiciel anglais Scrivener. Sociologue polyvalente, diplômée es Sciences Humaines et Sociales des Universités françaises de Paris : la Sorbonne et Paris-8 Vincennes (1964 à 74)

Gaelle Kermen a écrit des guides Scrivener plus simple pour Mac et Windows, pour permettre aux auteurs francophones d’écrire et publier plus facilement avec le logiciel anglais Scrivener. Le troisième guide est Scrivener plus simple pour iPad  et iPhone.

Chris Simon (auteur de Memorial Tour et Lacan et la boite de mouchoirs) :
« Nouveau Guide Scrivener pour ceux qui écrivent sur iPad et iPhone – Les guides de Gaelle Kermen sont complets, faciles à utiliser et vous feront gagner des heures de recherches et d’essais !« 

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Smashwords_logo

ScrivenerApp : un guide francophone pour bien utiliser Scrivener pour iOS

Si vous pensez que rien ne vaut un bon vieux traitement de texte pour écrire, ne lisez pas ce guide. Il bouleverserait vos habitudes. Si utiliser dix pour cent d’un logiciel vous suffit, ne lisez pas ce guide. Il vous obligerait à en pratiquer quatre-vingts pour cent.

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Mais si vous avez un iPhone et/ou un iPad, que vous avez envie d’écrire partout, quand vous avez une idée, c’est ScrivenerApp qu’il vous faut.

Et pour bien utiliser tout de suite l’application Scrivener version 1.0, uniquement disponible en anglais, c’est ce guide francophone qu’il vous faut.

Ce guide est le premier livre écrit sur l’application Scrivener pour iOS, qui révolutionne les façons d’écrire.

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Il s’adresse aux nouveaux écrivains, aux élèves, aux étudiants, aux professionnels, qui peuvent prendre des notes et écrire partout, en conservant les qualités du logiciel Scrivener de bureau.

Il vous emmène sur les chemins de l’écriture nomade dans une belle aventure.

Il complète les guides Scrivener plus simple pour Mac et Scrivener plus simple pour Windows.

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Et n’oubliez pas : les explications pour utiliser Scrivener sont toujours plus compliquées que les manipulations elles-même, une fois qu’elles ont été comprises. Le guide est là pour les faire comprendre.

Guide Scrivener plus simple pour Mac books2read.com/u/3ne25e

Guide Scrivener plus simple pour Windows books2read.com/u/bzpZ1L

Guide Scrivener plus simple pour iPad et iPhone books2read.com/u/me0nGV

Pour voir un aperçu du guide sur Amazon

Gaelle
Kerantorec, 31 octobre 2016

Crédits
Gif des trois guides conçu par Indiegraphics.

Comment faisait-on avant Scrivener : une experience

Comment faisait-on avant Scrivener : une expérience

Depuis deux ans que j’utilise quotidiennement Scrivener pour tous mes projets d’écriture, personnels comme professionnels, je ne me pose plus la question de savoir comment je faisais avant sur AppleWords ou Word, je crois que j’ai oublié, comme j’oublie les mauvais souvenirs. Je travaille, je gère les documents, je crée des tables des matières, je formate, j’exporte et je publie, c’est tout.

Expliquer quelle est la plus-value de Scrivener par rapport aux traitements de texte créés dans les années 80 m’oblige à un retour en arrière, vers un vieux temps, qui n’était pas toujours si bon que ça.

Je ne vais pas ici vous faire un état de l’évolution de l’écriture au cours des âges depuis Sumer. Si je publie ces guides, ce n’est en aucune façon pour vous dire ce que vous avez à faire, mais pour vous apporter le témoignage d’une expérience riche et longue. Scrivener a le mérite de s’adapter à la plupart des besoins des gens qui écrivent. 

Comment je gérais mes documents dans les années 60-70-80.

L’écriture fait partie de ma vie au même titre que l’air, la nourriture, le sommeil, l’activité. C’est ma respiration, sans elle, je meurs.

J’ai tenu mon journal dans des cahiers cartonnés depuis mon arrivée à Paris en septembre 1960 et je le tiens encore, mais cette fois directement en numérique sur Scrivener, via mes ordinateurs fixes ou mobiles.

Cahier des années 60
Cahiers des années 60

Lorsque j’étais étudiante de 1964 à 72, entre la fac de Droit d’Assas, la Sorbonne et la fac de Vincennes-Paris 8, j’ai beaucoup écrit, pour les mémoires et exposés nécessités par les études, mais aussi pour préparer des articles publiés dans la Revue Esprit, des chroniques littéraires et artistiques pour la radio France-Culture ou quelques émissions de télévision avec Michel Polac à Post-Scriptum, ce qui me permettait de financer mes études. J’ai aussi écrit un roman de jeunesse Aquamarine 67.

Je prenais mes notes dans des carnets, que j’avais toujours sur moi, dans mon cartable en vinyle jaune ou mon panier d’Ibiza. Je travaillais ces notes sur des feuilles volantes, des feuilles pelure bleue (c’était aussi ce qu’utilisait Colette et ça m’inspirait). J’écrivais aussi sur du papier d’autres couleurs, selon les sujets, comme je différenciais mes fiches bristol par couleur selon les thèmes. Un peu comme ce que je vois au moment où j’écris ces lignes dans le classeur de gauche sur Scrivener iOS, où s’affiche mon plan général du projet en cours. Je viens d’ajouter un chapitre en créant cette nouvelle page inspirée par le réveil du matin.

Nouvelle page, nouveau chapitre. Couleur selon avancement écriture
Nouvelle page, nouveau chapitre. Couleur selon avancement écriture

Après avoir pris des notes et fait le plan de ce que je voulais raconter, je rédigeais un premier jet sur mes feuilles volantes. Je rangeais ces feuilles accumulées dans un classeur ou un dossier, qui s’amplifiait au fil des recherches. Les documents de recherche étaient trouvés en bibliothèque. J’ai eu la chance de fréquenter à Paris des bibliothèques prestigieuses, comme Sainte-Geneviève, la Sorbonne, la Mazarine, la Bibliothèque Nationale-Richelieu ou celles de la fac d’Assas et de Vincennes à l’époque pionnière de 69 à 72. J’achetais aussi beaucoup de livres, que j’ai encore dans ma bibliothèque bretonne, témoins de mes itinéraires. Et quand je devais finir un article ou un mémoire, mon bureau (une table à tréteau Prisu d’Andrée Putman, 1969) était couvert de papiers divers, carnets, feuilles, dossiers, classeurs, boites de notes volantes, etc.

Alors commençait la rédaction de l’écrit en cours directement sur une machine à écrire, une Underwood, puis une Olympia, et enfin, la dernière, une IBM à boule. Bien sûr, je mettais deux carbones pour avoir des doubles. J’allais très vite, car j’avais suivi des cours audio-visuels de dactylographie à Vincennes. Précieuse formation, comme celle que j’ai eue dans ces années 60-70 à la lecture rapide. Ce capital me sert encore à l’âge de ma maturité.

Ensuite, je relisais le résultat et je le modifiais en l’annotant, découpant aux ciseaux les passages que je voulais déplacer, puis je les collais aux bons endroits. Les feuilles prenaient une sacrée allure.

Et quand le résultat me satisfaisait, je reprenais à la machine tout le texte entier ! Pas de sauvegarde de texte à l’époque, on recommençait jusqu’à la version finale.

Manuscrits d'aquamarine 69-74
Manuscrits d’aquamarine 69-74

La gouvernante de Marcel Proust, Céleste Albaret, raconte dans son livre de souvenirs Monsieur Proust, Robert Laffont, 1973, comment elle devait gérer les paperoles de l’écrivain, lorsqu’il avait revu un chapitre de À la recherche du temps perdu.

Marguerite Yourcenar faisait aussi des copiés-collés manuels pour corriger ses écrits avant les ordinateurs.

Je me suis toujours laissée inspirer par les écrivains que j’estimais.

Puis, dans les années 80-90, les ordinateurs ont remplacé les machines à écrire.

J’ai d’abord continué à prendre mes notes dans des carnets, puis très vite sur SimpleText de mon premier Mac en 92, un LC III. Je me flatte d’être une grande paresseuse et je n’aime pas refaire ce qui a déjà été fait si je peux l’éviter. Donc très vite les notes ont été saisies directement sur clavier, pour être retraitées dans ClarisWorks, le traitement de texte fourni en standard sur les Mac, devenu AppleWorks, puis Pages. Je rangeais les textes les uns avec les autres dans des dossiers selon les sujets concernés. Pour corriger les écrits, je faisais encore des copiés-collés, non plus avec des ciseaux et de la colle, mais avec l’équivalent informatique, qui gardait d’ailleurs le symbole des ciseaux et de la colle (couper, copier, coller). Je reconstruisais l’ensemble du texte, bout à bout, en un seul document avec un Plan hiérarchique.

Plus tard, au début des années 2010, j’ai utilisé Word, lorsque j’ai commencé à publier mes cahiers des années sur Amazon Kindle Direct Publishing et Smashwords. C’était la même chose que Pages en plus compliqué et plus lourd. J’ai corrigé, mis en forme et publié plusieurs centaines de pages sur ce traitement de texte professionnel, en créant à la fin une table des matières cliquable pour publier des ebooks bien formatés.

Or, ce qui était valable en 2010 ne marche plus aussi bien en 2016. La technologie change très vite.

Il y a quelques mois, Smashwords m’a avisé que l’affichage NCX (ce qui gère la table des matières cliquable sur l’ebook de format ePub ou mobi) n’était pas valide sur un de mes fichiers publiés en 2011. Pourtant, tout avait été fait dans les règles expliquées par Mark Coker, créateur de la plateforme américaine d’édition indépendante numérique, dans le Guide des Styles, que j’avais lu en anglais et relu en français lors de sa traduction. J’avais à chaque titre et sous-titre créé un hyperlien relié à une cible et fait une table des matières cliquable. Ça marchait alors. Mais l’ouvrage faisait 700 pages, j’ai dû mal gérer quelque chose.

telecharger fichier final
Vérification de la table des matières sur Amazon KDP

Bref, il me fallait refaire ce que j’avais passé tant de temps à organiser. J’avoue qu’à l’idée de reprendre Word pour ça je déprimais, les bras m’en tombaient, tant j’avais trouvé ça long et fastidieux. J’ai dépublié le Journal 60 et le reprendrai dans Scrivener avec tous les autres.

La technologie a beaucoup évolué en six ans.

Heureusement, j’ai découvert Scrivener.

J’ai connu Scrivener par des auteurs étrangers dont je suivais les blogs, belges, américains, anglais.

Lorsque j’ai eu un peu de temps pour me pencher sur la question de l’écriture, lorsque j’ai eu assez d’argent pour remplacer mon MacBook par un Mac mini de bureau, j’ai téléchargé la version d’essai de Scrivener sur le site de l’Apple store. Très vite, je l’ai payée, tant elle correspondait à ma façon de faire : écrire sans me soucier de la forme, jamais en linéaire, mais par idée notée au fil de la réflexion ou des recherches, en me référant à des documents externes rangés dans le même projet, sans avoir à aller les pêcher sur mon ordinateur. En plus je pouvais formater ensuite un beau document selon les besoins de publication, en ebooks ePub ou mobi, ou PDF pour les correspondants n’ayant pas de liseuse.

Une de mes cousines du côté de ma mère écrivait un livre sur la propriété d’un de nos ancêtres. J’avais chez moi des archives familiales que je numérisais pour les lui envoyer. Selon les questions qu’elle me posait, je lui faisais quelques pages illustrées des photos d’archives et les lui formatais en PDF. C’était tout beau, comme j’aime, avec les précisions exigées par une méthodologie acquise au cours de mes études.

J’ai mis du temps à me former à Scrivener, mais j’en gagne beaucoup depuis.

Le logiciel était traduit en français, mais pas la documentation. J’avais lu la bible de Gwen Hernandez Scrivener for Dummies, de FirstEdition, 2012, non traduite en français. J’avais acheté d’autres ouvrages écrits par des auteurs américains. J’avais visionné de nombreuses vidéos, lu beaucoup d’articles d’auteurs anglophones enthousiastes, quelques uns de rares auteurs francophones utilisateurs de Scrivener. Je lisais avec attention le Tutorial et le Manual fournis par le logiciel. Mais parfois je butais sur des termes employés dans le logiciel traduit qui ne correspondaient pas à mes habitudes, comme Doublon dans la version Mac pour Dupliquer dans la version Windows, ce qui est plus explicite ; en général on évite les doublons dans nos bases de données. J’ai mis du temps à comprendre comment dupliquer un fichier ou un dossier avec le raccourci tout simple command+D.

Je reprenais alors les vidéos d’une certaine auteur américaine que j’avais vue dupliquer ses chapitres pour augmenter son plan dans le classeur. Et j’ai fini par comprendre comment ça marchait.

J’ai alors géré tous les cahiers saisis sur mes ordinateurs depuis plusieurs années pour les intégrer dans des projets Scrivener, organisés par année, scindés (cmd+K) par mois, avec les documents de recherches ou de publications annexés dans chacun des projets. Le travail est prêt pour les relectures, les modifications, les reformatages, les documentations des nombreux cahiers que j’espère publier de mon vivant.

Autant j’avais le sentiment de piétiner et d’être freinée quand je travaillais sur Word, autant j’ai été soulevée par une énergie incroyable qui m’a permis de gérer plus d’une centaine de cahiers en très peu de temps. Là où je pensais passer des mois et peut-être des années, j’avais passé quelques jours ou semaines à structurer un travail solide et fiable. Je n’allais plus être obligée d’aller à la pêche aux documents. Et surtout, je ne risquais plus de perdre un seul morceau de mes écrits. Sereine désormais !

Pourtant, j’en étais encore aux phases de découverte du logiciel. Maintenant que j’ai intégré l’essentiel des manipulations et des possibilités, je peux envisager de publier les 15 000 pages de cahier écrites entre 1960 et 2016, alors que j’ai failli renoncer à ce rêve devant l’ampleur de la tâche lorsque je travaillais sur Word et que je n’en voyais jamais le bout.

Qu’apporte Scrivener par rapport aux autres gestions de documents et d’écriture d’essais, rapports ou romans ? 

Quand on ouvre Scrivener on a en général deux fenêtres sur Windows : le classeur et l’éditeur, ou trois fenêtres sur Mac : le classeur, l’éditeur et l’inspecteur. L’inspecteur permet de régler les paramétrages de chaque page ou chapitre.

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Classeur et éditeur de page en cours d’écriture-Scrivener pour Mac

Tout est manipulable selon les habitudes de chacun. Afficher le classeur ou non. Afficher l’inspecteur ou non. On peut aussi écrire sur une seule page comme on le faisait sur une machine à écrire.

Si je garde les deux fenêtres essentielles, le classeur et l’éditeur, j’ai d’un côté le plan général de mon ouvrage en cours et dans le grand écran je peux lire chaque page. Je peux aussi en voir deux si j’écris en consultant un document de recherches. Ou consulter un document audio ou vidéo dans le dossier Recherches.

Dans le classeur de gauche, je vois tous les titres de chapitres, de parties, de sections ou sous-sections, selon le genre de document en cours. C’est mon plan qui se développe ou se réduit selon mes besoins. Lorsque je serai satisfaite du plan général pour le reporter dans une table des matières cliquable, je sélectionnerai toutes les têtes de chapitres pour un plan condensé, ou tous les dossiers avec les sous-dossiers pour un plan développé, très complet ou non selon les besoins, puis je les copierai en copie spéciale Table des matières et collerai l’ensemble dans une page du classeur au-dessous des pages de titres et copyrights en début d’ouvrage. Finalement j’exporterai un beau document exploitable par toutes les plateformes numériques ou solutions d’impression.

Plus efficace, je ne pouvais pas l’imaginer avant de le pratiquer.

Plus professionnel non plus, car, hélas ! sur Amazon, je vois trop d’ebooks écrits et formatés sous Word qui ne comportent même pas de table des matières, alors que c’est si facile à faire avec Scrivener.

Bien sûr, si je voulais, je pourrais reprendre l’exportation de mon document .doc dans Word pour le reformater selon les habitudes universitaires ou journalistiques. Scrivener précise bien que le logiciel n’est pas un outil de formatage des écrits, mais un organisateur, un planificateur, un outil d’aide à l’écriture. Il se trouve que depuis que j’utilise Scrivener je n’ai plus eu besoin de rouvrir Word, sauf pour vérifier que les formatages de compilation finale étaient corrects. Jamais je n’ai eu besoin de changer les paramétrages mis lors de la compilation sur Scrivener. Je ne me soucie donc plus de feuilles de style. J’écris, je construis, je planifie et à la fin seulement, je formate, compile et exporte. Et les formatages peuvent être différents selon leur destination, mais mon texte, lui, reste fidèle au poste, sans bouger, dans le projet Scrivener.

Dans le dossier Recherches, en bas du Classeur, je stocke tous les documents texte ou html récupérés sur le web ou ailleurs. Je n’ai donc plus besoin d’avoir des tas de papier autour de moi comme autrefois quand seuls le papier et la machine à écrire me permettaient d’écrire et publier.

Et encore, j’ai toujours été relativement organisée dans la gestion de mes écrits. Quand je vois comment certains gèrent des documents professionnels ou juridiques, je me dis que c’est beaucoup de temps perdu, et ça se compte très vite en mois et années, d’aller à la pêche aux documents par des recherches internes dans les arborescences de l’ordinateur, dans des dossiers éparpillés dans différents endroits de l’ordinateur, ou pire des fichiers balancés en vrac sur le bureau, alors qu’on peut tout classer dans des dossiers spécifiques réunis en un seul endroit : le projet dédié sur Scrivener, pour en faire un document impeccable avec des liens se rapportant aux pièces justificatives à transmettre aux avocats et juges. On peut perdre des mois à travailler de cette façon archaïque. Et c’est pourquoi j’apporte ma pierre à l’édifice en écrivant de modestes guides d’initiation francophone à ce logiciel dont la documentation est en anglais.

Scrivener m’apporte la sérénité dont j’ai besoin pour vivre en harmonie avec moi-même et le monde qui m’entoure.

Maintenant, je peux même écrire cette page sur l’application iOS dans mon jardin, dans la belle lumière de septembre et c’est un grand bonheur que je vous souhaite de connaître.

Ecrire dehors, un rêve de toujours, avant sur les cahiers, maintenant sur ScrivenerApp
Ecrire dehors, un rêve de toujours, avant c’était sur les cahiers en papier, maintenant c’est sur ScrivenerApp, partout où j’ai envie d’écrire.

Je suis rentrée chez moi, à Kerantorec, qui réclame mes soins de tonte, taille, débroussaillage et bientôt bûcheronnage. La date n’est plus fixée pour la publication du guide iOS en préparation. Ce sera dans le courant de cet automne 2016. Je veux prendre mon temps pour faire un beau guide.

En attendant, lancez-vous, l’application est simple d’accès, et si vous avez un souci n’hésitez pas à poser vos questions, nous tenterons d’y répondre au mieux.

Mail professionnel : kerantorec(at)iCloud.com

Belles écritures.

Gaelle,
Kerantorec, le 24 septembre 2016

Smashwords : Guide des Styles gratuit
Scrivener est diffusé par Literature&Latte en versions Mac, Windows (c. 49 €) et application iOS (c. 20€)

Photos : archives personnelles
© gaelle kermen 2016

Publication de mon guide sur ScrivenerApp apres le 1 octobre

Avis aux lectrices et aux lecteurs qui me font la grâce de me suivre sur ce blog-auteur.

Pardon de différer la publication de mon prochain guide sur l’application Scrivener pour iOS. Voici la Mindmap de son plan de départ.Mindmap Guide

J’avais prévu de publier le 22 septembre 2016, mais un petit accident aux mains me ralentit dans mon écriture. Pas très grave, heureusement. Les mains sont nos outils de travail, très précieux.

D’autre part, et c’est tant mieux pour nous les nouveaux écrivains, l’application est beaucoup plus riche que la plupart des applications que j’ai eu l’occasion d’utiliser jusqu’ici sur tablettes Android. Chaque jour, alors que je croyais en avoir fait le tour, je découvre d’autres subtilités qui peuvent vraiment améliorer notre vie d’écriture.

Alors, je prends ce délai comme une bénédiction en me donnant le temps de bien détailler toutes les possibilités de notre nouvel outil nomade, que vous adopterez sans doute comme moi avec enthousiasme.

C’est dans votre intérêt que je diffère la publication du troisième guide de ma série Scrivener plus simple, pour Mac, pour Windows, pour iOS. L’application est intelligente et pleine de ressources, je me dois d’être à sa hauteur !

Je vous dis à très bientôt, déjà pour de prochains articles en préparation sur l’installation de l’application sur iPhone et sur iPad, avec la synchronisation des anciens projets par iTunes ou Dropbox.

La publication de Scrivener plus simple pour iPad et iPhone aura donc lieu en octobre.

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Cover by Indiegraphies via Fiverr

En attendant, écrivez bien sur le logiciel de bureau Scrivener.

Ou si vous avez déjà l’application, faites-nous part de vos commentaires.

Si vous avez des questions, posez-les, j’essaierai d’y répondre au mieux.

Gaelle,
13 septembre 2016 à Plœmeur (Morbihan)

Crédits :
ScrivenerApp est une application de Keith Blount, diffusée par Litterature & Latte.
iPhone et iPad sont des mobiles d’Apple.

ScrivenerApp : pré-requis à l’installation de l’application Scrivener

Vous vous posez des questions sur les éléments à prendre en compte avant l’achat et l’installation de ScrivenerApp.

1) Vous avez déjà la version Scrivener de bureau sur votre Mac ou votre PC. Vous avez un iPad ou un iPhone et désirez synchroniser les projets d’une plate-forme à une autre.

C’est la situation la plus courante puisque l’application était très attendue des utilisateurs de Scrivener, habitués à utiliser Dropbox pour synchroniser les fichiers d’un Mac sous OS X à un PC sous Windows 8 ou 10, ou d’un Mac de bureau à un MacBook nomade pour vos déplacements.
2) Vous n’avez pas la version Scrivener de bureau, mais vous avez un iPad ou un iPhone. Vous vous demandez si vous pouvez utiliser ScrivenerApp sans la version de bureau.

Oui, vous pouvez utiliser ScrivenerApp uniquement sur vos mobiles Apple, sans passer par Dropbox, en sauvegardant sur iCloud.

Bien sûr vous ne bénéficierez pas de toutes les possibilités offertes par les deux versions, fixes et nomades de Scrivener, marchant ensemble pour une écriture facile et organisée, et offrant un formatage de publication en ebooks aux formats ePub ou mobi. Mais vous sortirez déjà un beau document en quatre versions d’édition de traitements de texte et une version de script de scénario.

• PDF,

• Word (.docx),

• RTF,

• Plain Text (.TXT)

• Final Draft.

 

Voici donc les pré-requis à l’achat et à l’installation de ScrivenerApp.

• iPad et/ou iPhone depuis l’iPad2 et l’iPhone 4S et/ou iPad 5, mis à jour en iOS9

• Connexion Internet

• Compte iTunes

• Compte Dropbox (ou non si vous optez seulement pour la version mobile de Scrivener)

• Achat de l’application sur l’AppStore à 19,99 € en Europe.

Compatibilité avec le système iOS 9

ScrivenerApp est compatible avec le système iOS 9, disponibles sur les iPhone 4S-5-5C-5S-6-6 Plus-SE, les iPad depuis l’iPad 2, l’iPod de 5ème génération.

J’ai testé l’application sur des supports mobiles reconditionnés :

• iPhone 5c de septembre 2013

• iPad mini 4 de septembre 2015.

Tout marche à merveille sur les deux mobiles. La synchronisation avec les deux versions bureautiques sur Mac et Windows se passe parfaitement.

❖ Mise à jour préalable des versions de bureau Scrivener

Si vous avez la version bureautique de Scrivener, mettez-la à jour avant d’installer l’application depuis l’AppStore.

• La version Windows est Windows Scrivener 1.9.6.

• La version Mac est Mac Scrivener 2.8.

❖ Scrivener App sur l’AppStore

L’application Scrivener diffusée par Literature & Latte se télécharge sur l’AppStore. Elle est universelle, vous l’achetez une seule fois pour votre iPad ou votre iPhone et vous l’installez sur les deux mobiles.


Le prix est très abordable : moins de 20€ que les fans du logiciel Scrivener investiront avec plaisir et enthousiasme.

À titre de comparaison : l’application de Ulysses est moins de 25 €. J’ai raconté que je devais utiliser quatre applications Android lorsque j’avais des tablettes Android pour faire ce que je fais désormais avec ScrivenerApp. Le tout valait entre 25 et 30 € d’investissement.

L’application Scrivener vaut largement l’investissement de moins de 20 €. L’achat des deux supports Scrivener, mobile et fixe, vaut moins de 60 €.

Je rappelle qu’acquérir Word vaut beaucoup plus cher en version professionnelle, indispensable à tout auteur digne de ce nom, pour publier sur un site de vente d’ebooks ou de livres imprimés comme Amazon ou Kobo ou iBooks. La version personnelle, familiale ou étudiante, ne permet pas l’utilisation commerciale des produits du logiciel.

Avec Scrivener, on investit moins pour gagner plus.

❖ Dropbox : synchronisation entre toutes les plateformes


L’habitude de synchroniser par Dropbox était prise depuis que j’utilisais Write sur Android en 2012, puis en 2015 avec Simplemind sur le premier iPad. Je synchronisais aussi ma bibliothèque numérique en ePub via l’eReader Aldiko sur mes tablettes. Smashwords utilise aussi Dropbox pour exporter tous les ouvrages achetés sur le site ou les vôtres si vous êtes un auteur publiant sur Smashwords.

Pour des raisons techniques, Scrivener n’utilise pas iCloud pour synchroniser toutes ses versions. Il passe par Dropbox et ça marche très bien.

Si vous hésitez encore à utiliser ce remarquable outil de synchronisation entre vos logiciels fixes et vos applications nomades, vous vous privez d’un grand confort de travail.

Ses applications sont disponibles pour tous les supports, fixes ou mobiles, pour Mac, PC, iOS ou Android.

Dropbox a le mérite d’être gratuit jusqu’à 5 Go. Au-delà, il en coûte 9,99 € par mois pour une capacité de stockage de 1 To pour la formule Pro.

Il est possible d’augmenter la capacité du compte de base gratuit en partageant Dropbox avec vos amis sur les réseaux sociaux ou par courriel.

Pour l’instant, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à la formule pro. Dropbox n’est pas ma seule sauvegarde, j’utilise Drive, entre autres (habitude prise sur les tablettes Android).

Dropbox me sert d’outil de travail en cours. Je n’y mets donc que les fichiers sur lesquels je travaille, en particulier pour Scrivener. Inutile d’encombrer l’iPad ou l’iPhone avec des dossiers dont je n’ai pas besoin dans l’immédiat. Il faut savoir voyager léger dans tous les sens du terme. C’est possible désormais avec Scrivener App.

Dropbox est une application gratuite qui permet d’avoir tous ses fichiers à portée de main et de les partager facilement.

Pour vous inscrire et obtenir de l’espace bonus, cliquez sur ce lien : https://db.tt/APjzPxEp

Bientôt j’attaquerai le vif du sujet : l’installation de ScrivenerApp, sa découverte, son fonctionnement.

Gaelle,
le 11 septembre 2016 à Plœmeur

L’application Scrivener pour iOS est une création de Keith Blount, diffusée par Literature & Latte.

Post-scriptum : l’application Scrivener pour iOS est adaptée au système iOS 10.

Scrivener : importer un fichier en rtf ou en odt

Sur Scrivener, on peut retravailler les documents écrits sur Word ou LibreOffice. Mais il vaut mieux les importer au format .rtf (Riche Text Format) ou .odt (OpenDocumentText) que .doc, le format de Word.

Du moins, c’est ainsi que ça se passe sur mon Mac.

Ici j’importe le document .doc du premier cahier des années 70.que j’avais travaillé sur Word sur PC.

Import-doc
Import d’un document formaté .doc : problèmes d’accentuation

Problème avec les accents. N’oublions pas que Scrivener est anglais.

Le même document enregistré de .doc en .rtf marche très bien.

ImportRTF

Et si j’enregistre en .odt puisque j’ai LibreOffice sur le Mac mini, les accents sont aussi en place :

Import-odt

Donc pas de panique, si votre texte se mettait à faire des borborygmes bizarres, passez votre fichier en RTF, que lisent tous les ordinateurs du monde, ou en ODT. Scrivener comprendra mieux.

Rappel pour importer un fichier texte :

Sur Mac : Fichier -> Importer -> Fichiers…
Sur Windows : 
Fichier -> Importer -> Fichiers…

Belles écritures estivales !
Gaelle
Kerantorec, le 16 juillet 2016


Gaelle Kermen a écrit deux guides d’initiation au logiciel Scrivener : Scrivener plus simple pour Mac et Windows, publiés en janvier et juin 2016 en édition numérique par ACD Carpe Diem.

Pages auteur : Smashwords, AmazonApple, Kobo, Nook.


 

Aide-mémoire des raccourcis Scrivener pour Mac

Aide-mémoire Scrivener 2.7.1 pour Mac

Capture d’écran 2016-07-09 à 09.55.52

Raccourcis utiles

Scrivener utilise les raccourcis du système Mac OSX. La croix indique que les touches doivent être enfoncées simultanément.
Il est utile de mémoriser certains raccourcis à appliquer si possible en cours de rédaction. En acquérant ces réflexes, vos corrections finales seront beaucoup plus rapides. Et c’est excellent pour entretenir la bonne marche du cerveau.

Accents
Caractères spéciaux pour les accents, les parenthèses, les symboles : [alt+cmd+T]

Veillez particulièrement aux accents sur les À et les É ou les Ô ou Ê en début de phrase, négligences trop fréquentes en publication numérique.

Crochets
Crochet ouvrant [ : [Maj+alt+5]
Crochet fermant ] : [Maj+alt+)]

Doublon
Dupliquer une page ou un dossier : Sélectionner + [cmd+D]

Espace insécable
Avant ? :  ! ou entre des nombres dans les centaines ou les milliers : [alt+Barre d’espacement]
Une espace insécable est particulièrement importante quand un ? ou un ! sont en fin de paragraphe, pour ne pas laisser des blancs disgracieux dans une page numérique.

Fichier
Importer un fichier : [Maj+cmd+I]

Scinder un texte long en chapitres
– avant l’importation dans Scrivener : mettre un # devant chaque titre
– après l’importation dans Scrivener : faire le raccourci [cmd+K] avant chaque titre.

Gras
Mettre du texte en gras : Sélectionner + [cmd+B]

Italique
Mettre du texte en italique : Sélectionner + [cmd+I]

Œ, Æ, œ, æ :
[Maj+alt+o], [Maj+alt+a], [alt+o], [alt+a]

Nouvelle page
Créer une nouvelle page : [cmd+N]

Page Web
Importer une page Web dans Recherche : [alt+cmd+W]

Recherche
Rechercher/Remplacer [cmd+F]

Sélectionner tous les chapitres avec les sous-parties d’un dossier
Modifier, Sélectionner avec les sous-dossiers [alt+cmd+A]

Tiret cadratin pour les dialogues — : [alt+-]

***

Captures d’écran

Kindle : [alt+Maj+G]

iPad : [Home+Alimentation]

Android : Icône appareil photo (paramétrer la tablette)

***

Compilation d’une table des matières pour les ebooks
– eBook au format .epub pour toutes plateformes : la table se fait automatiquement sur iPad ou tablette Android
– eBook au format .mobi pour KDP Amazon : cochez la case Générer la table des Matières HTML

Balises utiles
Renseignez les champs dès le début dans : Projet -> Meta-Data Settings…
Ainsi les balises seront remplies automatiquement par le logiciel lors de la compilation : Auteur, Prénom de l’auteur, Nom de famille, Nom complet, Titre du projet, Titre abrégé.

– Balise de numéro de page dans la table des matières pour les PDF : < $ p > (sans espace)

– Fractionnement des pages en chapitres : # ou [cmd+K)

D’autres balises sont très détaillées dans l’Aide, près de Fenêtre, Liste des balises d’espace réservé…
(pour programmeurs et/ou utilisateurs avertis et anglicistes).


Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, 9 juillet 2016

***

Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, les guides francophones pour Mac et Windowspubliés par ACD Carpe Diem, 2016.

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Publication : AFNIL et ISBN

Attention

Cet article date de 2016. Les conditions d’attribution des ISBN par l’AFNIL changent à partir du vendredi 8 mars 2019.


Communiqué de l’AFNIL Paris du 7 mars 2019

« Notre site https://afnil.org fait peau neuve. [À partir du 8 mars 2019] toutes les démarches se feront en ligne et les formulaires en téléchargement au format .pdf et .doc disparaitront.

Seuls les dossiers complétés sur notre formulaire en ligne seront acceptés.

Désormais, pour toute première demande d’ISBN ou toute demande de création d’une nouvelle marque rattachée à la structure d’un éditeur, des frais de gestion de dossier s’appliquent.

Les autres services liés à l’ISBN, comme une liste complémentaire ou une demande de nouveau segment demeurent gratuits. »


Le livre a une réelle existence quand il est publié avec un numéro ISBN.

L’ISBN

L’ISBN (International Standard Book Number) est un numéro d’identification, reconnu dans le monde entier, attaché à la seule édition d’un livre. Ce qui veut dire qu’à chaque édition doit correspondre un ISBN unique. Une édition papier aura un numéro différent de l’édition numérique. Chaque édition numérique doit avoir un numéro ISBN différent sur les différentes plateformes numériques ou d’impression à la demande.

SmashwordsISBNGuideMac

Cette numérotation en 13 caractères permet de trouver le livre en question des années après sa parution, où que l’on soit dans le monde.

L’EAN permet d’établir un code-barre au dos des livres imprimés sur papier.

afnilL’AFNIL

L’AFNIL est l’Agence Francophone pour la Numérotation Internationale du Livre. Elle attribue les ISBN à tous les éditeurs des pays francophones qui en font la demande, en Europe et en Afrique.

Site de l’AFNIL : http://www.afnil.org/

Le site vous donne les informations nécessaires pour demander vos numéros ISBN et EAN (European Article Numbering) en tant qu’éditeur (imprimé Société) ou en tant qu’auto-éditeur (imprimé Particulier).

Il suffit de remplir un formulaire sur la page http://www.afnil.org/default.asp?Info=3

Vous imprimez le PDF ou le fichier Word, vous le remplissez, le signez, le scannez et le renvoyez par courriel à l’AFNIL, en joignant les justificatifs professionnels selon votre situation.

Mon expérience

Par exemple, j’ai un cabinet-conseil déclaré à l’URSSAF depuis plus de vingt ans. Ses activités sont complétées désormais par l’édition numérique. Pour obtenir le numéro AFNIL d’éditeur et ma liste des 50 premiers numéros ISBN, j’ai rempli le formulaire, l’ai signé et scanné, et je l’ai envoyé par courriel en y joignant des pièces justificatives professionnelles :  l’imprimé délivré par l’INSEE (Institut National de Statistiques et des Études Économiques) lors de l’enregistrement de mon cabinet libéral attribuant à mon Entreprise un numéro SIREN (Système Informatique du Répertoire des Entreprises) et le dernier relevé annuel de l’URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales).

J’avais envoyé mon dossier (formulaire, imprimés INSEE et URSSAF) le 5 mai 2012. J’ai reçu la réponse le 16 mai 2012 par courriel, puis par courrier postal.

Courriel afnil acd

La liste se présente ainsi :

ListeISBN

On la remplit au rythme des parutions.

ISBNutilises

Publication sur Amazon KDP

La plateforme d’édition numérique Amazon KDP n’exige pas d’ISBN et traite le livre, papier ou électronique, comme n’importe quel produit mis en vente. Le livre ou l’ebook est référencé sous un ASIN (Amazon Standard Identification Number) en dix caractères au lieu de treize.

Par exemple, le numéro ASIN de mon guide francophone, Scrivener plus simple pour Mac, est ASIN: B019XR6JQE. Il diffère peu de celui de la baratte à beurre que j’envisage d’acheter !

Amazon ASIN
Amazon ASIN d’une baratte à beurre.

Néanmoins lorsqu’on est un éditeur ou un auteur-éditeur sérieux, on peut – ou doit – attribuer un numéro ISBN au livrel publié sur Amazon. Il n’apparaît pas dans la fiche publique. L’ebook peut sans doute être retrouvé dans les catalogues internationaux des parutions, grâce à son ISBN enregistré dans les métadonnées. Ce ne sera jamais le cas d’un ebook uniquement publié sur Amazon KDP avec un ASIN.

Les autres plateformes numériques

Je n’ai pas testé la publication directe sur les plateformes numériques d’Apple ou de la Fnac. Je publie mes livrels sur l’iBookstore ou sur Kobo par l’intermédiaire de deux agrégateurs : Smashwords et Draft2Digital.

Smashwords et Draft2Digital attribuent un numéro ISBN à chaque livrel d’auteur n’ayant pas ses propres ISBN.

CreateSpace attribue un numéro ISBN à chaque livre imprimé à la demande, si l’auteur-éditeur ne fournit pas son propre numéro.

Dépôt légal obligatoire pour les livres imprimés

Pour les livres papier, le dépôt légal est obligatoire depuis le règne de François 1er en France. Vous trouverez les liens vers le dépôt légal en France et en Belgique sur le site de l’AFNIL.

Site de l’AFNIL : http://www.afnil.org/

Directives pour l’attribution aux livres électroniques

Attention
Vu le délai nécessaire pour recevoir les numéros ISBN, prenez vos précautions avant de lancer votre parution. Autant bien faire les choses tout de suite.

La publication est un acte grave, qui engage votre responsabilité morale et légale. La déclaration de votre activité d’éditeur ou d’auteur-éditeur donne du sérieux à votre travail.

Votre numéro ISBN fera de votre livre une œuvre unique et pérenne, lui donnant la réalité qu’il mérite, car vous avez mis toute votre âme dans son écriture.

Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, le 10 juin 2016

***

Scrivener_simple_pour_Windows_Final_2

Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.
Fin juin 2016 : bientôt la sortie de Scrivener plus simple pour Windows.

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Ecrire au lit : du papier au numerique

Écrire au lit (le passage du papier au numérique) article actualisé le 3 janvier 2017

Un article de Chris Simon repassé sur Twitter me fait me poser des questions sur ma propre pratique de l’écriture dans le lit, comme elle l’explique en donnant des exemples d’écrivains célèbres, dont Colette et Proust, les inspirateurs de ma jeunesse asthmatique et diariste.

Aussi loin que je me rappelle, je me revois écrire mon Journal dans mon lit. Sans doute parce que j’étais très malade et que les crises d’asthme nocturnes m’obligeaient à rester au lit dans la journée. Je lisais donc aussi dans mon lit et prenais des notes dans mes cahiers.

À la lecture de l’article de Chris Simon et des commentaires écrits à sa suite, dont celui de Charlie Bregman, qui écrit sur tablette, sur son canapé ou dans son lit, je réalise que j’ai continué à écrire dans mes cahiers même après être passée sur ordinateur Macintosh en décembre 1993. À l’époque, les ordinateurs de bureau étaient conséquents, bien que mon LC III avec son unité centrale de type  » boîte à pizza  » eût été un des plus petits du marché et le moniteur relativement peu encombrant.

Avant le Mac, j’écrivais sur une petite machine à écrire électrique, Underwood, que j’avais depuis les années 80. Je tapais mes mémoires pour la fac de Vincennes depuis 1969 sur une machine à écrire portable et j’avais déjà commencé la saisie des premiers cahiers par ce biais dès les années 70.

Je n’avais jamais eu l’idée d’écrire mon journal quotidien sur ce support, utilisé pour rendre des devoirs ou des articles quand mon professeur de Droit en Libertés Publiques de la fac de Vincennes, Maître Serge Fuster, dit Casamayor, m’a fait entrer à la revue Esprit en novembre 70 pour mon premier article sur le Festival de Wight 70, Rien que pour ça.

Mon Journal a subi des périodes de grande vacuité. Quand j’ai fait le récolement en 2009, j’ai constaté que ces périodes correspondaient à celles où je vivais en couple, quand mon écriture était moins libre de ses gestes. Comme ma vie d’ailleurs !

À quel moment ai-je changé de support d’écriture du journal ?

Dès 1995, je me suis abonnée à Compuserve et j’ai commencé à échanger des mails avec quelques correspondants encore rares. Les recherches sur le grand réseau qui commençait à s’étendre sur la planète ont remplacé la compulsion d’ouvrages nombreux.

Très vite, j’ai pris l’habitude de mémoriser sur écran, en commençant à écrire des pages de sites Web. Je me suis formée en 1996 en faisant venir des États-Unis le logiciel Adobe PageMill 1.0, puis la version 2.0, avec le logiciel de gestion de sites entier Adobe SiteMill.

Je n’ai pas tenu mon Journal pendant cette période, sans doute parce que je faisais part de mes conceptions, de mes soutiens ou de mes chocs sur mes sites internet, d’abord sur le club-internet dès que cela a été possible en France, fin 96, puis sur Wanadoo et Neuf, enfin sur free.fr.

C’est donc beaucoup plus tard, sept ans, que j’ai eu besoin de reprendre un cahier pour écrire mes pensées, pour reprendre rendez-vous avec moi-même, pour faire le point sur ma vie, souvent chaotique.

Une date mémorable, le 11 juillet 2005, le matin du jour de la naissance de mon premier petit-fils, comme si j’avais pressenti un changement de vie personnelle, alors qu’il ne devait naître qu’à la mi-août.

Le Journal a été timide au début. Je ne savais plus écrire sur papier au stylo. Mais j’éprouvais le besoin de garder en mémoire les actions que j’exerçais sur mon domaine, dont le jardin devenait un parc au fil des travaux que j’y faisais, stimulée par des amis qui m’apportaient de nombreux plants, fleurs, arbustes, arbres.

J’avais lu dans une revue de Jardinage héritée de mon jeune frère paysagiste, mort en 97, qu’une jardinière anglaise avait écrit un livre, dont j’avais mémorisé le titre : We Made A Garden. Depuis, j’ai lu son livre sur mon Kindle, il s’agissait de Margerie Fish dans son domaine d’East Lambrook Manor dans le Somerset anglais à partir de 1938, qui a lancé la mode du jardinage particulier, du Do It Yourself, comme nous le pratiquons désormais. J’ai eu envie de suivre son exemple sans l’avoir encore lue, tenir un Journal de jardin me semblait une nécessité pratique. Une amie m’avait offert Une année à la campagne de Sue Hubbel, qui m’a aussi bien inspirée. Je nous trouvais bien ridicules, mes amies et moi, avec nos petits travaux de jardinage par rapport à elle qui bûcheronnait dans sa montagne américaine sauvage des Monts Ozacks dans le Missouri, près de ses abeilles, avec son gros camion et sa grosse tronçonneuse thermique pour abattre des arbres. Grâce à elle, j’ai osé ensuite me mettre à abattre moi-même les arbres de Kerantorec et à gérer mon bois de chauffe. Mais dans des proportions plus raisonnables pour mes forces, une tronçonneuse électrique et des scies japonaises.

J’avais lu Colette bien sûr, dans ma jeunesse, Flore et Pomone en particulier, ses fabuleuses descriptions de plantes et jardins avaient été une inspiration constante, restée enfouie et ne demandant qu’à se réveiller au contact de ma réalité environnementale. Et Proust m’accompagnait depuis les années 60, chaque printemps revenait le souvenir des haies d’aubépines de Combray, premier signe de renouveau sur la campagne.

Dehors, je laissais le jardin me guider, m’inspirer, m’initier aux mystères de la nature. Dans mon cahier, je voulais être pratique, ne pas faire de littérature, ne pas prendre la pose, ne pas me regarder écrire. Mais très vite la littérature a repris ses droits, car elle reste ma meilleure référence, ma source inépuisable de connaissances. En écrivant, presque chaque jour, le style revenait, s’affinait, se précisait.

J’ai donc écrit dans mes cahiers au fil des travaux. Puis la vie aussi a repris ses droits, avec ses exigences, ses découvertes, ses enthousiasmes, parfois ses énervements ou ses rancœurs, vite cicatrisées grâce à l’analyse, au recul et à la relativisation que permet le Journal quotidien.

J’écrivais toujours dans mon lit, comme je lisais toujours dans mon lit, l’endroit où je peux être le plus confortablement installée en grande paresseuse qui sait économiser ses forces, sans doute parce que des années durant le moindre geste pouvait être source de souffrance et d’angoisse.

Alors, quand donc ai-je commencé à écrire sur un ordinateur portable ?

Il ne me serait pas venu à l’idée de me mettre au bureau devant le gros moniteur de mon deuxième Mac, un PowerPC 860,  pour confier mes écrits personnels à un fichier. Pourtant j’écrivais facilement des pages Internet et jamais, au grand jamais, je n’ai connu l’angoisse de la page blanche. Depuis 96, quand j’avais un sujet à traiter, je me mettais devant le Mac, j’ouvrais Adobe PageMill et les idées venaient toutes seules pour travailler un sujet ou défendre une cause, car nous vivions alors l’Internet démocratique et citoyen, avant que les Marchands du Temple ne s’en emparent à l’aube du nouveau millénaire, en l’an 2000, où j’ai vu changer l’esprit des débuts et s’afficher sur nos écrans des publicités grossières.

L’outil crée la fonction

Je crois que c’est le MacBook qui a suscité l’envie de tenir mon Journal sur informatique. En août 2008, trois ans après avoir repris le journal en cahiers papier, je suis passée à l’écriture numérique. Et le Journal a pris une autre dimension.

Sans doute parce que tout de suite, comme Charlie Bregman le dit, j’ai pu écrire sur mon canapé d’abord, puis dans mon lit, sur un support que j’ai construit aux bonnes dimensions. Maintenant je suis bien installée, comme Colette au Palais Royal, sur mon radeau, avec parfois la chatte à côté de moi.

chatte et macbook
La vieille chatte m’a quittée le 4 mars 2016. Son esprit veille encore sur les lieux.

J’ai abandonné les cahiers papier après avoir trouvé le bon logiciel pour écrire sans souci sur le MacBook : MiLife pour Mac (il n’est plus supporté hélas, par son créateur).

Et ce fut un vrai drame quand j’ai perdu le MacBook lors d’un naufrage à la tisane le jour funeste du 2 mars 1911, la veille de mon anniversaire, horrible cadeau. Un drame castrateur, dont je ne me suis remise qu’en 2015, quand j’ai pu le désoxyder avec un kilo de riz.

Quatre ans de traversée de désert sans publication

J’ai essayé pendant quatre ans de remplacer le cher MacBook par des tablettes. Il m’a fallu en écumer sept, sans jamais parvenir à travailler normalement. Heureusement, oui, je pouvais y écrire mon Journal, sur l’application Write pour Android, avec un clavier bluetooth pour être plus confortable. Mais jamais je n’ai pu aller au-delà de la simple prise de notes, jamais je n’ai réussi à bloguer à partir de la tablette en cours, malgré mes nombreux, très nombreux, trop nombreux essais de mise en forme et publication. Jamais je n’étais satisfaite comme je l’avais été avec le MacBook. Une perte de temps abominable.

clavier_bureau _hiver
Sept tablettes Android ont tenté en vain de remplacer le travail sur MacBook ou sur iPad en quatre ans.

J’ai toujours craint de perdre mes fichiers, malgré les sauvegardes, malgré tous les tuyaux que, vieille routarde du Web, je connais bien, parce que je suis toujours prête à tester de meilleures solutions, pour être plus efficace. J’ai même racheté en urgence une nouvelle tablette Cube parce que j’avais perdu un pan de journal quand la première s’était arrêtée comme ça, sans prévenir, au bout d’un an. La deuxième était moins performante malgré ses specs (spécificités) bien plus avancées. Les tablettes, c’est beau, ça a de la gueule même parfois, mais c’est juste un décor, il n’y a rien de fiable à l’intérieur et je suis navrée qu’Android devienne un standard, c’est de l’argent gaspillé en pure perte.

J’y ai quand même corrigé quelques centaines de pages, les miennes et celles d’un auteur ami. Mais j’en suis restée là, je n’ai rien mis en forme, rien publié, pendant quatre ans. J’avais eu des PC entre les mains, prêtés par des ami(e)s, qui tentaient de m’aider à remplacer mon MacBook. Mais là encore, ça n’a rien à voir. Aucune ergonomie. Des hiérarchies lourdes, fastidieuses, il faut cliquer trois ou quatre fois, là où un clic de Mac suffit. Et trois clics de plus pour chaque manipulation au bout d’une journée, ça fait beaucoup de clics surnuméraires, épuisants, pour les doigts, les mains, les bras, de vrais freins à l’expression de la pensée. Bref, c’était démotivant.

eMac saisie cahiers
L’eMac 2004 a permis la saisie confortable des 15 000 pages des cahiers entre 1960 et 2008.

Pendant cette traversée du désert, j’ai continué la saisie des cahiers sur l’eMac 2004, très confortable pour une frappe informatique aux kilomètres, 15 000 pages quand même. Mais je n’ai jamais eu l’idée d’y tenir mon Journal. Trop de distance entre le texte et mon cerveau. Le clavier de bureau met de la distance. La position assise droite et rigide met de la distance.

Or l’écriture doit jaillir de l’inconscient, comme le dit Chris Simon, et la position allongée est la plus adaptée pour laisser l’inconscient se révéler, selon les indications de Freud pour la cure analytique. Tenir son journal procède d’ailleurs pour moi de la cure analytique au quotidien. Cette cure a le mérite d’être gratuite, efficace et de ne déranger personne autour de soi…

Écrire au lit avec Scrivener sur un MacBook

Aussi quand j’ai retrouvé l’usage miraculeux du MacBook, j’ai immédiatement repris la position de l’écriture inconsciente, assise dans mon lit, les jambes allongées, le cerveau connecté au clavier et à l’écran, au plus près du texte.

Maintenant j’écris mon journal avec Scrivener et je gère tous mes projets d’écriture avec Scrivener.

journal scrivener
Tenue du Journal sur la version Scrivener de bureau pour Mac

Depuis que j’ai retrouvé le bonheur d’écrire dans mon lit sur un Macbook en prenant d’abord des notes sur un iPad 1, j’ai repris confiance pour la publication de certains écrits, une confiance que j’avais perdue avec les PCs et les tablettes. Quand je vois tout ce que j’ai écrit et publié en quelques mois depuis mars 2015, je me dis que rien ne vaut d’écrire dans son lit, mais sur un MacBook avec Scrivener et un iPad avec Simplenote et SimpleMind+. Car l’iPad a remplacé aussi la tablette Android, pour de grands avantages, plus de stabilité, jamais de plantage, une bonne ergonomie, un clavier fluide et rapide, des recherches sur le Web sans attente…

Écrire au lit est toujours une promesse de bonheur avec soi-même

Écrire dans mon lit implique maintenant d’écrire sur un Macbook et un iPad. C’est comme être connectée directement à mon cerveau, il n’y a aucune distance entre la pensée et sa saisie. Et au moins, je n’ai plus besoin de recopier ce qui était avant écrit sur papier.

Écrire au lit est comme une respiration bienfaisante. Ce n’est jamais une fatigue ni une corvée, c’est plutôt une relaxation qui me donne le sentiment d’exister. Je me dis que j’ai au moins fait ça dans ma journée, tracer quelques lignes noires sur une page blanche…

Écrire au lit est toujours une promesse de bonheur, un petit moment passé avec moi-même, loin de l’agitation du monde, au plus profond de l’essentiel, à la recherche de la quintessence du sens de la vie.

***

Ferai-je un article de cette longue réflexion matinale induite par la relecture de l’article de Chris Simon, l’Américaine parisienne qui a écrit Lacan ou la boite de mouchoirs ?

Je crois, puisque je passe de Scrivener à WordPress en deux ou trois clics.

Et voilà !

Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, 14 avril 2016

Post-Scriptum du 3 janvier 2017

Depuis cet article, j’ai eu le bonheur de pouvoir acquérir de vrais outils de travail d’écritures quotidiennes, l’iPad mini 4 et l’iPhone 5c. Je continue donc plus que jamais à écrire dans mon lit, surtout en hiver. Le résultat est d’une grande efficacité.

***

Crédits

http://chrisimon.com/ecrire-dans-son-lit-la-creativite-et-linconscient/

Chris Simon

http://www.amazon.fr/Charlie-BREGMAN/e/B008BQV1LW/

Articles revue Esprit 1970

Casamayor, magistrat et écrivain français (1911-1988)

Une année à la campagne, Sue Hubbell, Gallimard, folio, 1988

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sue_Hubbell

We Made A Garden, Margerie Fish, 1956

https://en.wikipedia.org/wiki/Margery_Fish

Application Write for Android

Application Simplenote

Application SimpleMind+

Logiciel d’écriture Scrivener

Modèle pour écrire son Journal sur Scrivener : Modèle Journal en OPML

À suivre sur mon blog de chantier Kerantorec : Écrire au lit : l’équipement nécessaire pour être confortablement installée

***

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, 2016.

Une valeur sûre : depuis sa sortie, le guide est en tête des meilleures ventes dans les catégories Logiciels, Bureautique et publication, Informatique et Internet, sur Amazon comme sur Apple. Il remplit donc sa mission d’aide à l’écriture et à la publication pour les auteurs et les éditeurs francophones.

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Scrivener rediger sans distraction avec Composer

Rédiger sans distraction sur Scrivener avec la fonction Composer

Scrivener n’est pas un simple traitement de texte comme Word ou Libre Office, il est un vrai studio d’écriture pour gérer de gros projets avec recherches, documents et pages Web. Mais on peut aussi écrire simplement sans être distrait par les trois panneaux : Classeur, Page, Inspecteur. Il suffit de cliquer sur Composer pour se retrouver avec un panneau où l’on peut écrire sans plus voir les côtés. Si on désactive les notifications de Facebook et autres, on peut se concentrer sur son travail et oublier le reste du monde. Une bonne façon de lutter contre la procrastination qui entrave tant la créativité.

3 panneaux scrivener

La plupart du temps, on a trois panneaux dans le poste de pilotage de Scrivener. On peut ainsi voir sur le côté gauche le plan entier du projet en cours et sur la droite régler les paramètres de travail : écrire un résumé, choisir les étiquettes (Chapitres, sections, parties, concept, notes, etc.) et le statut (Première ébauche, jusqu’à OK quand c’est vérifié et corrigé),  cocher les sauts de page et les détails de compilation (même si tout ceci peut aussi être fait à la fin du manuscrit au moment de Compiler pour mettre en forme en ebook ou PDF ou document).

composition plein écran Scrivener

Si on clique sur Composer, l’icône bleue dans le menu du haut, on se retrouve avec un panneau de machine à écrire sans fin.

scrivener Composer

Au début, j’avais du mal avec ce mode, je ne savais pas comment m’en sortir, je me sentais même claustrophobe. Il faut s’habituer à la bonne manip. On garde la main sur la sortie en passant le pointeur en bas de la page pour faire apparaître le menu.

Composer barre de menu du bas

On retrouve alors de nombreux détails précieux comme le réglage de la page, les mots-clés, l’inspecteur, le nombre des mots, l’arrière-fond et la porte de sortie à droite, la même icône, non plus en bleu et blanc, mais en noir et blanc.

scrivener détails page composer

Scrivener mots composer

sortie de composer

 

Ne vous laissez plus distraire par les réseaux sociaux, source de procrastination. Passez en mode Composer sur Scrivener et travaillez bien.

Belles écritures !
Gaelle
Kerantorec, 10 avril 2016

P.S. le 28 avril 2016

En ce moment, j’aide un ami à construire un dossier juridique pour se défendre au Tribunal administratif. Il n’avait pas voulu prendre le temps de se former à Scrivener, qui lui semblait trop complexe. Quand il m’a vue ouvrir un courrier sur le petit écran de mon MacBook, il a dit qu’il ne pourrait pas lire dessus, qu’il avait besoin d’un grand écran. Alors, je lui ai montré comment je pouvais régler la page sur Scrivener. J’ai importé le courrier au format .odt dans le projet de son affaire, j’ai cliqué sur Composer et j’ai réglé les pourcentages d’affichage et la largeur de la page.

Il était soufflé ! Là il s’est dit que Scrivener était puissant et a désormais envie de s’y mettre.

En trois clics, la démonstration était faite : entre OpenOffice et Scrivener, l’avantage est nettement à Scrivener !

***

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

Une valeur sûre : depuis sa sortie, le guide est en tête des meilleures ventes dans les catégories Logiciels, Bureautique et publication, en France, au Canada et aux USA sur Amazon et Informatique et Internet sur Apple et Kobo. Il remplit donc sa mission d’aide à l’écriture et à la publication pour les auteurs francophones à travers le monde.

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Scrivener Modeles pour auteurs francophones en OPML pour Windows et Mac

 

Modèles pour auteurs francophones en OPML pour Windows et Mac

Dans d’autres pages, j’ai proposé sur ce blog des modèles traduits et adaptés des Templates proposés en anglais par le logiciel Scrivener.

https://gaellekermen.net/2016/02/01/modele-de-roman-pour-scrivener/

https://gaellekermen.net/modeles-scrivener-pour-auteurs-francophones/

Si jamais les modèles n’étaient pas bien importés en modèles, voici leurs versions au format OPML :

Modèle Roman avec Parties en OPML

Modèle Journal en OPML

Modèle Scenario en OPML

Ces modèles sont lisibles par tous les utilisateurs de Scrivener, sur Mac comme sur Windows, dont les versions sont désormais compatibles.

N.B. Le format OPML n’exporte que du texte, si vous avez mis des illustrations dans votre projet, celles-ci ne seront pas transmises.

Comment importer et exporter en OPML ?

Importer en OPML

Pour importer ces modèles ou d’autres projets en OPML, vous mettez votre point d’insertion dans votre dossier de travail, vous allez dans Fichier > Importer > Fichiers… et vous cherchez le document enregistré sur votre ordinateur au format .opml. Cliquez sur Importer.

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Exporter en OPML

OPML = Open Processor Markup Language
L’export en OPML est une façon simple d’échanger un projet Scrivener avec des collaborateurs.

Allez dans Fichier > Exporter > Fichier OPML…

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Il faut cocher la case Titres et texte pour envoyer tout le texte.

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Si vous cochez la case Exporter la totalité du classeur, vous recevrez les Recherches et la Corbeille du projet échangé. Ce n’est pas forcément indispensable. Là encore, faites vos essais.

Ces imports et exports en OPML sont ce que j’ai expérimenté de plus simple et de plus fiable pour corriger les textes émanant d’autres auteurs. La formule est bien plus rapide que l’échange de projets entiers par le biais de Drive ou de Dropbox, les nuages de sauvegardes.

Exporter des notes : un bug ?
Par contre, en cochant Titres et notes pour récupérer des notes de bas de page, je n’ai pas réussi à faire suivre les notes. Est-ce un bug de la version Mac ? Ou y-a-t-il un paramétrage spécial à faire que je n’aurais point saisi ? Merci si vous avez la réponse de la faire partager.

Belles écritures !
Gaelle

Crédits
Scrivener est diffusé par Literature & Latte

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Gaelle Kermen est l’
auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Scrivener synchroniser avec Simplenote

Une fonction pratique de Scrivener est la synchronisation avec l’application Simplenote.

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Pour prendre des notes rapides, beaucoup d’auteurs utilisent Evernote, application aussi portée sur Mac, Pc et tablettes Android. J’ai tout essayé. La version gratuite ne m’a pas convaincue comme celle de Simplenote.

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Je reste donc fidèle à Simplenote que j’ai sur tous mes supports, fixes et nomades. Il a l’avantage de se synchroniser avec Scrivener, sur lequel j’écris tous les jours.

Simplenote me sert à gérer :

  • La liste de courses, pratique à regarder sur le smartphone quand je suis dans un magasin, pour vérifier que je n’oublie rien, car j’ai horreur de faire des courses.
  • La liste des travaux que je prévois de faire sur mes chantiers de bricolage et jardinage à la belle saison.
  • La prise de notes de mon Journal quand le MacBook est éteint et que j’écris sur iPad, dans mon lit, comme sur la terrasse, ou en dehors de mon territoire de sécurité.
  • La collecte de citations quand je lis un ebook sur iPad.
  • La garde de quelques liens en cours.
  • Les recettes de cuisine…
  • etc.Capture d’écran 2016-02-09 à 10.54.08

Pour récupérer les citations prises lors de lectures sur iPad, je mets un mot-clé, ici smashwords.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.06.39

Puis je vais dans mon projet Scrivener où j’ai besoin de garder ces citations.

Capture d’écran 2016-02-09 à 10.39.49

La manip : Fichier > Synchroniser > avec Simplenote…

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.04

Pour chercher les notes concernées, je tape le mot-clé dans le champ du bas de l’écran de Synchronisation Simplenote.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.13

Je sélectionne les documents à synchroniser.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.09.59

Pour être sûre de ne pas le mettre dans mes autres dossiers en cours, je crée une autre page.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.10.54

Je vérifie où se trouvent les notes de citations smashwords.

En fait Scrivener, pour éviter tout écrasement de fichier précédent, l’a rangé dans le dossier Recherche. C’est toujours comme ça avec Scrivener, il fait en sorte que jamais nous ne perdions un document. Il a même créé un dossier Collections pour conserver ces notes spécifiques pour une recherche future.

Capture d’écran 2016-02-09 à 11.11.53

J’étudierai bientôt le concept, propre à Scrivener, des Collections. Pour l’instant, en cliquant sur mon classeur original, je retrouve le fichier de citations dans le dossier Recherche. Après j’en ferai ce qui me semblera bon selon mes projets de blog ou d’ebook.

Et vous comment prenez-vous vos notes, sur Evernote ou sur Simplenote ? Sur votre iPad ou vos tablettes ?

Belles écritures !

Gaelle
Kerantorec, 9 février 2016

P.S. On peut aussi bien sûr continuer à prendre des notes sur papier. Je l’ai fait pendant plus de 60 ans, dans mes cahiers d’écolière et d’étudiante, puis dans de super classeurs-agendas. Mais j’ai opté pour un monde numérique, que je trouve bien plus confortable que l’ancien. J’aurai 70 ans dans quelques jours, je n’ai plus de temps à perdre avec des outils obsolètes, alors qu’on a la chance d’avoir une technologie efficace. Je transmets dans ce blog les expériences qui me permettent de faire en six mois ce que je ne pouvais pas faire avant en six ans.

Crédits
Simplenote
Evernote
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Smashwords est une plateforme d’édition numérique californienne qui fait d’excellentes conversions de fichiers en ebooks de tous formats et les diffusent sur les grands supports comme Apple, Barnes & Noble, Kobo, Sony etc. Guide Marketing eBook (en anglais).
En français il existe le guide de formatage de bons eBooks : Guide des Styles Smashwords.

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Scrivener importer une page web dans Recherche

S’il y a une manip que je trouve pratique dans Scrivener, c’est la possibilité d’importer une page Web dans le dossier Recherche. En trois clics, c’est fait.

Voici la manip.

Dans Recherche, je crée un dossier Pages Web, je vais dans Fichier > Importer > Page Web.

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Il suffit de copier l’adresse du lien choisi. Ici j’importe l’article de Franck Menigou sur le community management.

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L’article s’importe in extenso dans le dossier où je sais le retrouver plus rapidement que dans un onglet de navigateur.

Je l’ai importé dans le projet de mon Journal de Vie, où je note tout ce qui est important en écriture. Cet article de Franck Menigou est essentiel pour m’aider à mieux gérer mes comptes sociaux. Il arrive au moment où j’en ai grand besoin, après quelques années de dormition forcée sans MacBook.

Je pourrai avoir accès à l’article tout en écrivant une autre page en utilisant la double fenêtre de Scrivener : https://gaellekermen.net/2015/12/11/scrivener-la-double-fenetre/

Note
Les pages Web s’exportent aussi dans le dossier racine du Classeur Scrivener, mais jamais dans le dossier Manuscrit ou Ébauche. Ce qui évite de publier quelque chose dont on n’est pas l’auteur. Une bonne mesure de respect du droit d’auteur par Scrivener.
Merci à Gwen Hernandez, auteur de Scrivener for Dummies, pour le truc, trouvé in Writerunboxed.

 

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Franck Menigou est le Community Manager de la Ville de Toulouse

Et vous, utilisez-vous la fonction d’importation de pages Web de votre studio d’écriture Scrivener ?


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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.
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Si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le commenter, l’aimer, le partager. C’est ainsi que nous progressons tous ensemble depuis l’invention de l’Internet. Et ça encourage l’auteure. Merci. Belles écritures !

Scrivener corriger avec Antidote

Après l’écriture vient le temps des corrections, essentielles dans la gestion d’un manuscrit.

Scrivener pour Mac (version 2.7.1 de 2015) travaille avec Antidote, le correcteur de Druide.

La manip

Sélectionner la page à corriger [cmd+A] et cliquer sur l’icône d’Antidote dans la barre de menu.

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Les erreurs signalées ne sont pas toujours pertinentes, Antidote ne comprend pas toujours le style et il faut passer du temps, beaucoup de temps, à intégrer les mots dans le Dictionnaire personnel.

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J’ai eu l’occasion de corriger des textes déjà corrigés par Antidote, ils étaient peu présentables. Quand j’ai vérifié mes corrections sur Antidote, celui-ci voulait remettre toutes les erreurs que je venais de corriger manuellement. Antidote ne comprenait pas le style de l’auteur qui démarrait presque toutes ses phrases par des verbes sans sujet ! Un désastre, si j’avais suivi ses conseils.

Rien ne remplace l’œil d’une personne qui connaît encore la grammaire et l’orthographe. On a commencé à trouver des fautes dans les ouvrages publiés sur papier, quand les maisons d’édition traditionnelle ont remplacé les correcteurs humains par des correcteurs informatiques, dans les années 2000. Jamais auparavant, on n’eût trouvé la moindre coquille dans un livre de grande maison parisienne. Après, si ! Je me souviens que les pirates numériques du Team Alexandriz prenaient un malin plaisir à en corriger certains, dont le Goncourt de Houellebecq. Honte sur Flammarion !

Si je suis grande utilisatrice et admiratrice d’une technologie bien comprise, j’en connais aussi les limites et la correction de textes en est une.

Mais si on est à l’aise avec le correcteur Antidote, si on l’a paramétré à sa guise, à son usage, à son style, si on a enregistré le vocabulaire courant, les noms de marque, de lieux, de personnes, alors Scrivener coopère parfaitement avec Antidote.

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Antidote a le mérite de vérifier les manques de ponctuation, les phrases trop longues, les répétitions, toutes les manies de style dont l’auteur ne se rend plus compte et qui entravent la lecture du texte.

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Après, chacun auteur a son style propre, il faut aussi l’affirmer, en sachant respecter les règles de bonne compréhension. Toute la subtilité est là. Mais jamais on ne peut faire l’impasse sur l’orthographe, la typographie et les corrections.

Antidote est un logiciel de correction de texte, diffusé par Druide (moins de 90 euros).

Post Scriptum

Antidote a intégré la graphie rectifiée depuis 2002. Le choix de la graphie traditionnelle et/ou rectifiée est proposé dans Réglages-LINGUISTIQUE-Rectifications.

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https://www.druide.com/enquetes/antidote-et-les-rectifications-orthographiques

Belles écritures !
Gaelle

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Scrivener choisir la langue dans les Preferences

Scrivener pour Mac, version 2.7.1, est un logiciel anglais, traduit en français, espagnol et allemand. On choisit la langue dans Preferences.

Pour démarrer avec Scrivener en français, il suffit d’aller dans l’onglet Général, de descendre à Language et de sélectionner French.

Ou de cliquer sur Default, qui choisira la langue utilisée par le système informatique de l’ordinateur, soit le français.

Choisir la langue de Scrivener dans les Préférences.
Choisir la langue de Scrivener dans les Préférences.

Post Scriptum : dans la version Windows, on va dans Options -> Général. En principe, la langue du système est sélectionnée automatiquement.

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Ecrire un ebook en un mois #3 une routine alimentaire simple

#écrire #manger #vivre #régime 

L’écriture est un art de vivre

Qu’il faut manger pour vivre et non vivre pour manger, disait Valère à Harpagon dans L’Avare de Molière.

On ne peut pas se passer de manger. Cette nécessité revient plusieurs fois par jour, sans pouvoir éluder. Quand on est en phase d’écriture intense, de conception d’ebook ou de manuscrit, on a besoin d’avoir des solutions rapides et efficaces, pour reprendre des forces, tout en gardant sa concentration.

Pour bien vivre pendant la conception du guide Scrivener plus simple, j’ai gardé mon régime habituel, qui me permet de rester en bonne santé, indispensable pour tenir la route de l’écriture, épreuve de force autant physique qu’intellectuelle.

Depuis que je ne suis plus obligée de préparer à manger pour plusieurs personnes, j’ai une routine alimentaire simple pour ne plus me compliquer la vie. Cette routine est encore plus drastique en période de travail intellectuel intense comme l’a été la construction du guide. Elle a été productive. C’est pourquoi j’ai le plaisir de la partager avec vous, non pas en modèle, car chacun a son propre métabolisme et son propre contexte de vie, plutôt pour vous inspirer à trouver la vôtre.

Une routine alimentaire simple

Je vis à la campagne, au bord de la mer, en Bretagne sud. Mes voisins partagent avec moi leur panier AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Avec ma famille ou mes amis, je vais à la pêche à pied au moment des grandes marées. C’est l’occasion de faire quelques agapes et de socialiser un peu.

Je n’aime pas sortir pour aller faire des courses, aussi je ne vais faire de grosses courses que toutes les quatre ou six semaines. Ainsi je garde ma concentration pour l’essentiel, l’écriture, et quand il ne reste plus grand chose, je fais preuve d’imagination.

Je fais le maximum de choses moi-même, pain, yaourts, congélations et conserves.

Le pain, c’est la base. J’avais été impressionnée il y a très longtemps, en 1971 ou 72, par une émission de l’ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française) sur Marguerite Yourcenar, par Mathieu Galey, à Petite Plaisance, dans l’île de Mont Desert aux États-Unis, où notre première académicienne a fini sa vie. On l’y voyait faire son pain elle-même. L’image s’est gravée en moi, avec une phrase où elle déclarait se demander avant chaque achat si vraiment elle avait besoin de ce bien de consommation. Quand je suis dans un supermarché, je me demande toujours si j’ai réellement besoin d’acheter telle ou telle chose. Souvent la réponse est non et je me concentre là aussi sur l’essentiel, la liste que j’ai fait sur Simplenote quand je manquais d’un produit indispensable. Merci à Marguerite, qui m’a appris à ne jamais consommer inutilement, car je sais bien vivre avec peu.

Après ma période de vie parisienne entre 1960 et 1975, j’ai vécu en Ariège, au Bosc, en petite montagne, il fallait faire plusieurs kilomètres pour acheter du pain, on achetait des gros pains au marché de Foix, mais s’il fallait compléter en cours de semaine, je faisais du pain. J’ai appris à faire les conserves avec les vieilles du village. Je pense souvent à elles qui m’ont appris la survie en conditions difficiles. Mes vieilles amies du Bosc et Marguerite Yourcenar ont été des guides de bonne vie, simple et saine. Gratitude !

Pour pouvoir enfin gérer mes projets d’écriture mis de côté près de cinquante ans,  j’ai opté pour une vie érémitique et je sors le moins souvent possible de mon domaine. Faire mon pain tous les cinq jours permet ce choix. Un ami m’avait offert une machine à pain pour mes 60 ans, ça m’a permis de devenir autonome, de n’être pas obligée de ressortir pour le pain ! Maintenant, je préfère faire ma pâte à pain au mixer avec des crochets en queue de cochon dans un cul de poule et je la fais cuire sur une plaque réfractaire dans le four de ma cuisinière. Je fais aussi mes brioches ou mes petits gâteaux.

Je prépare aussi mes yaourts dans une yaourtière. Je fais égoutter les yaourts, le petit lait est récupéré pour les brioches ou le pain, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, selon Lavoisier.

J’ai investi dans une trancheuse. Je tranche mon pain et le congèle, je sors les tranches au fur et à mesure. J’achète le jambon sec en quart et le fromage à pâte cuite en gros morceaux, que je tranche aussi selon la finesse désirée. Solutions économiques pour des produits toujours bien présentés.

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En été, je fais des confitures et des sorbets, en automne je congèle des fruits, des châtaignes. Je les consomme en hiver.

Le régime alimentaire d’écriture

Le matin, après une première séance de travail d’écriture, j’ai besoin de protéines au petit déjeuner. Je prends donc du jambon de pays, du saucisson ou du fromage, avec du café noir, un grand bol à la bretonne, du pain, de la brioche et des marmelades maison.

Le midi, ou plutôt vers treize ou quatorze heures, je me fais une salade de crudités fraichement râpées, complétée par ce que j’ai sous la main, puis du fromage avec un verre de vin.

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En hiver, je fais germer des lentilles, pour avoir des vitamines fraîches tous les jours. Je les ajoute aux salades. Un œuf si j’en ressens le besoin. Des pissenlits qui poussent sur mes terrasses, de la bourrache, un peu d’oseille, des orties dès que le printemps revient.

Après les fêtes de Noël, qui ont interrompu trois jours la rédaction du Guide Scrivener, je me faisais des sandwichs à base de blanc de chapon, cuisiné à Noël avec les enfants. Un délice, économique lui aussi.

S’il fait froid, mais il n’a pas fait froid ce mois de décembre 2015, je me fais une à deux fois par semaine un bon gros plat familial. Je viens d’une famille nombreuse, j’aime les plats paysans qui tiennent au corps, pas les plats de chefs dressés à la pince à épiler, qui arrivent froids en salle, soi-disant parce que ce sont des tableaux. Les tableaux je les mets sur mes murs, pas dans l’assiette.

Je fais réchauffer ces gros plats par portion individuelle au micro-ondes, trois ou quatre jours de suite, en changeant éventuellement les garnitures, selon ce que j’ai en légumes. Je fais cuire aussi souvent des pâtes, on a besoin d’hydrates de carbone quand on est en chantier, et l’écriture est un chantier.

Le dessert est en général un fromage frais, avec un carré de chocolat, jamais deux, comme le verre de vin, un seul, pas deux. Un seul carré de chocolat quotidien me permet d’être bien, de savourer le goût, sans créer de dépendance. Un café expresso.

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Au goûter, un thé anglais, avec un scone ou de la brioche maison, ou un gâteau, préparé par ma fille Ana, fine pâtissière.

Le soir, je mange toujours une soupe d’au moins cinq légumes, avec parfois des lentilles mixées, ou des pois cassés, ou de la semoule, pour un bon liant. J’ai aussi des légumes congelés, prêts à être utilisés à la machine à soupe, avec un bouillon de volaille pour assaisonner et de l’eau chauffée à la bouilloire pour aller plus vite. Les légumes sont mixés ou pas, selon les plats du moment. S’ils sont entiers, ils servent dans les salades du lendemain midi ou de garnitures pour un plat.

En dessert du soir, je mange du porridge au lait et de la compote de pommes maison.

C’est le régime d’hiver qui me permet d’être bien en période d’écriture intense, comme l’a été celle du Guide Scrivener. Pendant le chantier de bûcheronnage, qui terminera l’hiver, je ferai des plats plus conséquents comme des pâtes en sauces, du bœuf bourguignon, du pot au feu, de la choucroute, du chou farci aux châtaignes.

Les jours de fêtes, je cuisine des fruits de mer pêchés par nos soins (huîtres, coques, palourdes).

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Dans l’ensemble, j’ai un régime sobre, qui me convient bien. Des amies s’inquiétaient de ce que je ne mangeais pas assez, ne comprenant pas que je ne sorte jamais de chez moi, sauf pour faire des courses toutes les trente-six du mois ou pour aller à la pêche à pied au moment des grandes marées, sept à huit fois dans l’année.

Pas de quoi s’inquiéter : mes analyses de sang sont bonnes, ainsi que me l’avait dit mon amie-médecin : Je ne sais pas quel est ton régime, mais c’est un bon bilan !

Je ne me laisse pas abattre, j’aime trop les bonnes choses. Et puis, j’ai très faim quand je sors de quatre à six heures de travail intellectuel, qui parfois me fait plus transpirer que mes séances de tronçonneuse sur les haies du domaine.

Quand je suis en plein travail, j’ai besoin d’avoir une routine simple. Pas de prise de tête pour savoir ce que je vais manger. Donc des plats préparés d’avance, en partie congelés, pour être réchauffés quand j’en ai besoin ou envie, en assiette au four micro-ondes.

***

Je vous ai transmis quelques petits secrets de cuisine personnelle pour être en forme au cours d’une période de création.

Et vous, avez-vous des secrets pour bien écrire ?

Partagez-les, c’est stimulant.

Sans Marguerite Yourcenar, peut-être n’aurais-je jamais eu l’idée de faire mon pain. Maintenant, c’est un de mes facteurs d’équilibre et d’harmonie de vie.

Bon appétit à vous !

Gaelle Kermen,

Kerantorec, le 12 janvier 2016

***

Mes recettes de cuisine simple et mes trucs de vie sobre feront l’objet d’autres Guides Kermen. Certains articles sont déjà disponibles sur mon blog de chantiers Kerantorec ou sur le blog de voyages.

Sur la yaourtière Figuine

Un chapon pour les fêtes

Recette du chou farci aux châtaignes

Sur Flickr quelques photos :

Pierre à pain et à pizza

Cuisine simple de pêche à pied

Marguerite Yourcenar : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Yourcenar

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Scrivener plus simple une introduction

Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac est sorti le 10 janvier 2016. Il vous initie au logiciel Scrivener de la conception du projet d’écriture à sa publication sur les plateformes numériques ou en impression à la demande.

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Le logiciel Scrivener a été conçu par un auteur pour des auteurs.

Habitant Truro, en Cornouailles anglaises, Keith Blount a maintenant une équipe dans le monde entier pour servir Scrivener sur Mac, Windows et Linux.

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Le logiciel est édité par Litterature & Latte. On peut l’essayer 30 jours sur le site : https://www.literatureandlatte.com/trial.php

La version de Scrivener utilisée dans le guide est la version 2.7.1. pour Mac. Les captures d’écran qui illustrent le guide ont été faites sur un MacBook de 2008 au système Mac OS 10.6.8 Snow Leopard, au fur et à mesure de la construction du Guide francophone, pour donner une idée de l’élaboration d’un projet avec Scrivener.

Scrivener marche encore sur les anciens systèmes Mac OS, depuis Mac OS 10.4 Tiger et même sur les PowerPC. Le software est téléchargeable sur le site Literature & Latte.

Scrivener est mis à jour pour le dernier système Mac OS X El Capitan.

Pour l’instant, il n’existe pas d’application pour iPad ou iPhone, ni pour tablette Android. Scrivener est un logiciel de bureautique, conçu pour Mac, puis développé pour Windows et Linux.

Scrivener est plus complet que les traitements de texte habituels, puisqu’il permet l’écriture, le plan du projet, la gestion de la documentation en interne, la recherche, l’organisation et la finalisation en ebook epub ou mobi, ou en impression papier, ou en html pour les sites Web.

Scrivener est beaucoup moins cher que les traitements de texte les plus célèbres, moins de 50 euros, et beaucoup plus performant.

Scrivener est utilisé avec enthousiasme dans le monde anglophone. J’ai fait ce guide pour qu’il soit mieux connu dans le monde francophone. Je n’ai aucun lien avec Scrivener, ni avec son auteur ou son éditeur. Je suis juste une admiratrice passionnée de cet outil efficace pour écrire et gérer de beaux projets. J’ai aussi une bonne expérience de l’édition numérique depuis 2010 et de l’écriture depuis les années 60.

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Couverture du guide Scrivener plus simple par Adam Molariss, Indiegraphics

Après avoir aidé un auteur à prendre Scrivener en main, j’ai écrit ce guide. Je l’ai commencé le 2 décembre 2015 par une mindmap SimpleMind+ sur mon iPad, l’ai exporté le lendemain en fichier OPML sur Scrivener et je l’ai rédigé en deux semaines sur mon MacBook. Il a fallu encore dix jours pour le réviser, puis cinq jours pour le publier sur les plateformes numériques. Bien sûr, je n’ai rien fait d’autre pendant ce temps et ça a été une formidable aventure.

Le présent guide a été réalisé en un mois. Je n’aurais pas relevé le défi, que je m’étais lancé, d’écrire un ouvrage illustré de 150 captures d’écran avec un ancien traitement de texte, laborieux et lourd. Ce fut un vrai plaisir avec Scrivener. C’est celui que je vous souhaite pour vos propres écrits.

Bonne nouvelle année d’écriture. Offrez-vous de bons outils !

Gaelle Kermen,
Kerantorec 11 janvier 2016

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Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Couverture par Indiegraphics

Modele pour tenir son Journal avec Scrivener

Nulla dies sine linea (Pline l’Ancien)

Premier janvier 2016

En ce premier jour de l’an, il convenait d’ouvrir un nouveau cahier pour le Journal de Vie 2016.

Tout était déjà prévu dans mes modèles Scrivener, enregistrés lors de ma formation au logiciel, après avoir construit les projets qui me convenaient au long cours.

J’ai fermé le Journal 2015, dont le bilan est positif, puisque j’ai publié le Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac. Hier, 31 décembre, j’ai reçu les avis de publication en précommande avant la sortie du 10 janvier.

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Couverture de Scrivener plus simple © Adam Molariss 2015

Amazon, Draft2Digitale et Smashwords se relayaient pour m’aviser de la publication sur chaque support de distribution numérique.

Pour Smashwords, c’était bien la première fois que le fichier était accepté sans problème au catalogue Premium, ce qui prouve l’intérêt de Scrivener pour le formatage des projets en fichiers préparés pour les exigences de chaque plateforme. J’y reviendrai dans de prochains billets.

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous mon modèle de Journal.

Tenir son journal est la garantie de garder la maîtrise sur sa propre vie. Je crois plus en cette thérapie quotidienne que dans tous les supports proposés par des tiers. J’ai eu la chance d’y être encouragée par mon propre médecin, le docteur Fleury à Enghien-les-Bains, il y a cinquante ans, alors que je commençais une belle déprime. J’étais institutrice remplaçante en Val d’Oise et il me faisait un tableau peu engageant des méthodes de soin en 1966.

Il a eu cette phrase incroyable, que j’entends encore :

— Mais, vous, vous qui aimez écrire, car vous aimez écrire ?
— Euh … oui !
— Alors, écrivez ! Écrivez !

J’écrivais en effet depuis mon arrivée à Paris en septembre 60 et je me trimballais partout avec un gros cahier Héraclès, mon stylo et des bouquins.

Cinquante ans plus tard, je suis persuadée que ce travail d’écriture quasi quotidienne a été un rempart contre la folie, contre les dérapages et les turbulences de la vie. Elle n’a pas empêché les confrontations aux souffrances, aux angoisses, mais elle les a mises en scène comme des expériences et elle a apporté le recul nécessaire à la survie d’abord, puis à la reconstruction, et enfin à la sérénité.

Quand de jeunes amis ou amies me confient leur peine, je suis toujours rassurée si je sais qu’ils ou elles écrivent, je suis sûre que la clairvoyance jaillira de l’analyse et permettra de dépasser la douleur de l’attachement.

Voici le modèle que j’ai élaboré pour tenir mon Journal sur Scrivener, puisque j’ai enfin trouvé le support idéal pour tout conserver et gérer, à court et long terme.

ModeleJournal

La page est réglée au plus simple dans les Préférences, comme j’aime que ce soit, clair et net, sans fioriture, sans retrait de paragraphe, le modèle qui rend le mieux en ebook.

Pageregle

Et comme j’ai déjà écrit cette page d’article, j’ai démarré le module BLOGS :

BLOGS

Et voilà, une nouvelle année d’écriture est commencée !

Vous trouverez ici le modèle de journal à télécharger.
Le fichier OPML se téléchargera automatiquement sur votre bureau.
Importez-le dans un nouveau projet Vide et adaptez-le selon vos besoins. Il est conçu pour mon programme de travail de base au fil des saisons. Mettez-le vôtre. Dans les jours prochains, je ferai un article sur le format OPML. Déjà, vous pouvez le tester, c’est la façon la plus simple que je connaisse pour importer des projets entiers ou partiels, avant qu’ils soient illustrés ou enrichis.

Que cette année 2016 soit exceptionnelle pour tous vos projets. Avec mes meilleures vibrations !

Gaelle Kermen
Kerantorec, 1 janvier 2016

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ScrivenerSimpleCover

Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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Voir un extrait sur Amazon

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Scrivener la double fenetre

Lorsqu’on écrit, on a parfois besoin de se référer à un document à côté, de vérifier un détail, de revoir une image pour se remémorer les détails, ou chercher un lien pour finir un blog.

Pour ça, Scrivener a une fonction pratique : la double fenêtre.

En haut de la page d’écriture, on voit la petite icône double, on clique et on obtient deux fenêtres horizontales.

Capture d'écran 2015-12-11 08.31.25

Capture d'écran 2015-12-11 07.53.31.png

Pour changer le mode de présentation, un raccourci :

[Alt+Cmd et la fenêtre]

Capture d'écran 2015-12-11 08.01.29.png

On peut revenir quand on veut sur la page principale d’écriture, en cliquant sur l’icône simple.

Capture d'écran 2015-12-11 08.19.11

Je sais que cette fonction existe aussi sur les autres traitements de textes, je l’utilisais sur ClarisWorks® de Apple au début des années 90. Mais, quand on élabore un projet, le fait d’avoir le Classeur de Scrivener à portée de vue, avec toutes les parties du sujet en cours, change toutes les perspectives. Il est beaucoup plus facile de se repérer dans notre travail.

Gaelle Kermen,
Kerantorec, 11 décembre 2015

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ScrivenerSimpleCover

Gaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, publié par ACD Carpe Diem, 2016.

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